Méchant papa

Vous allez sûrement dire : "mais c'est quoi son problème à Bucky ? Pourquoi il se travesti ?!". Et Moi, je vous dirais "C'est pour plaire. J'en ai envie." Bon, je vous raconte le truc.
Je suis en ce moment même dans la salle de bain, sur la pointe des pieds, perché au-dessus du lavabo, les doigts de ma main gauche tirant sous la peau de mon oeil gauche, grimaçant face au miroir alors que j'essaye d'appliquer du mascara à l'aide de mon autre main. Waa, c'est grave compliqué ! Oui, je suis vraiment en train de mettre du mascara. Et je ne vous dis pas ce que je porte...
Bien que je ne l'ai pas raconté, vous devez sûrement vous souvenir d'avoir lu un passage disant que j'avais privé  Steve de sexe après l'avoir surpris en train de se branler sur un film porno.  Ce film porno en question mettait en scène un alpha qui avait des rapports sexuels avec un oméga travestie.
J'avais donc mené mes recherches.
Et j'ai découvert dans son historique, qu'il n'avait pas effacé, qu'il visionnait beaucoup de ce genre de vidéos.
Donc pour lui faire plaisir, je me suis dis, pourquoi pas essayer ? Ça ne me coûte rien de changer certaines habitudes et de tester de nouveaux horizons pour ajouter ne serait-ce qu'un peu de piment dans notre mariage ainsi que notre vie sexuelle. J'en avais parlé avec Scott et il m'avait avoué que pour lui, dans son cas, ce n'était pas avoir des traits féminins qui intéressait Sam, mais pouvoir réaliser certaines positions osées du kamasutra. Je ne vous parle même pas de Bruce qui avait acheté une ceinture godemichet à Natasha pour qu'elle puisse le prendre par derrière. Vraiment traumatisant d'imaginer une scène pareil ! Hulk se faisait, excusez-moi du terme, enculer par Black Widow. Wow, quelle image démente !
Continuons. Donc, encouragé par des amis et poussé par ma curiosité aventurière, me voilà en train de m'accoutrer comme une femme. Enfin, me travestir. Tout en restant un homme, ne vous inquiétez pas. J'ai juste mis un peu de mascara et un léger rouge à lèvre rouge que Natasha m'a conseillé. J'ai essayé de mettre du khôl et du far à paupières mais je crois qu'il fallait pas trop pousser pour une première. C'est vraiment un art le maquillage !
Je soupire de soulagement en détendant mes muscles. J'ai enfin réussi à mettre ce fichu mascara. Je fais des mouvements rotatifs de la tête et roule mes épaules pour me dégourdir. Je me regarde rapidement dans le miroir. Je suis plutôt pas mal, je dirais même beau gosse ! Ma peau en porcelaine, mes lèvres charnues sont rouges, mes joues rosée, mes yeux bleus-gris papillonnent des cils. Ma courte nuisette en dentelle noire laissait transparaître mes sous-vêtements tout aussi en dentelles. C'est la première fois que je portais un tanga et c'est pas mal du tout. Ce n'est pas si désagréable que ça.
Après, comme vous le savez déjà, il m'arrivait des fois de porter des soutifs, surtout pendant mes grossesses. Donc vous n'êtes pas trop surprises que j'en porte un à l'instant.
Je m'assois un petit moment sur le bord de la baignoire pour appliquer ma crème de corps au beurre de karité. Une fois fini, j'asperge un peu de parfum dans mon cou, mes poignets et derrière mes oreilles avant d'éteindre la lumière de la salle de bain et de monter sur le lit. Pendant un bon moment je cherche une position adéquate, mais je finis par me redresser et poser mon dos contre la tête de lit. Je passe une main dans mes cheveux que je secoue avant de les envoyer d'un côté, quelques mèche tombant devant mes yeux.
Je m'arrange rapidement avant de prendre une de ces poses sexy quand je vois la porte de la chambre s'ouvrir sur un Steve épuisé et ronchon. Ça commence bien.
- Bonsoir mon coeur. Désolé du retard, ça a été une journée merdique au bou-
Il s'arrête brusquement en me regardant d'un oeil appréciateur, me dévorant littéralement des yeux et se concentrant à garder un rythme cardiaque régulier. Il avait une main sur sa cravate qu'il défait alors qu'il laisse tomber sa mallette à terre.
- Finalement, je ne suis pas si fatigué que ça.
Il lâche gaiement en se déchaussant et grimpe à quatre pattes sur le lit. Il s'approche rapidement de moi d'un pas félin et passa le bout de ses doigts délicatement tout le long de ma cuisse droite en passant une langue aguicheuse sur ses lèvres tentatrices. Je frémis d'impatience sous son doux contact et il sourit perversement en coin. Le coquin.
Il frôle doucement mes lèvres en frottant son nez contre le mien et je ricane avant qu'il ne m'embrasse franchement, me tirant un long gémissement passionné tandis que je passe mes mains dans ses cheveux, tirant sur les quelques petits duvet qu'il avait à la base de sa nuque.
- Tu sais que tu m'as manqué, mon amour ?, il marmonne contre mes lèvres.
- Hmm, moi aussi., je lui réponds entre deux baisers.
- Les enfants ?, il passe avec tac et lenteur ses mains sur l'ensemble de mon corps, remontant ses mains de mes cuisses à mon ventre pour prendre en main ma poitrine qu'il broie l'un contre l'autre dans des mouvements circulaires. Je lâche un gémissement conquis et écarte les jambes, sentant son plaisir contre l'intérieur de ma cuisse.
- Au lit.
- Très bien., il arrête de broyer mes seins pour redescendre ses mains à mes hanches qu'il caresse d'un geste adroit.
Il amplifie l'échange, mordillant mes lèvres et tournoyant sa langue autour de la mienne. Je glapis de surprise contre ses lèvres quand il se redressa sur ses genoux et me tira en attrapant l'arrière de mes cuisses épaisses, m'allongeant complètement sur le dos et profitant pour écarter, plus qu'elles ne l'étaient déjà, mes cuisses. Il avait les pupilles dilatées de luxure et ses lèvres pulpeuse étaient rouge de  sang, de désir et de rouge à lèvre. Je l'attire à moi en lui tirant le bras et il se rattrape de justesse sur ses appuis pour ne pas m'écraser de tout son poids. Je prend son visage en coupe, mes doigts de chaque côtés de ses oreilles et l'embrasse jusqu'à ne plus avoir de souffle. J'encercle mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou pour le rapprocher le plus possible de moi et sentir sa chaleur. Je sens son érection contre la mienne et il se frotte contre moi pour les frictionner. Je frissonne au contact de nos membres dures et ondule des hanches, lui arrachant un long gémissement. Je souris contre ses lèvres alors qu'on continuait à s'embrasser dans une valse fiévreuse et envoûtante, nos langues livrant bataille comme si leurs vies en dépendaient, nos souffles enfumés s'échouant contre le visage de l'autre, nos esprits embrumés de tension charnel. Nos corps en feu et impatient glissaient l'un sur l'autre avec lenteur et envoûtement, s'emboîtant pour former qu'un et donner un maximum de plaisir à l'autre pour qui le plaisir comptait plus qu'autre chose. Car faire l'amour s'était avant tout mener son partenaire à la jouissance en répondant à toutes ses exigences afin qu'il soit contenté.
- Buck. Att...Attends., il essaye de se décaler de moi, mais je refuse, reserrant mon emprise autour de son cou et sa taille et l'embrassant à pleine bouche. Il pose fermement ses mains  contre mes épaules et finis par réussir à se redresser légèrement. Je le fusille du regard et il sourit malicieusement en coin.
- Deux minutes bébé, le temps que je me déshabille., il susurre de sa voix rauque et suave qui fait tressaillir mon échine.
Je lui souris et attrape sa chemise bleu ciel. Il arque un sourcil, amusé.
- Laisse-moi t'aider., et je tire brutalement sur sa chemise dont les boutons explose. Au moins, maintenant, il se retrouve torse nu. Torse musclé sur lequel je passe mes mains capricieuse comme si c'était la première fois que je découvrais ce corps titanesque. Je l'amène à moi pour un autre de nos baisers chaud et humides alors qu'il s'afférait à défaire sa ceinture et à baisser son pantalon. Il m'embrasse chaudement avant de se nicher dans mon cou où il hume mon parfum. Il aspire un morceau de peau près de ma glande odorante et la mord en la suçotant par la suite. Il continue à me faire des suçons dans le cou alors que ses mains remonte sous ma nuisette et s'arrête sur mes hanches.
- Ne t'ais-je jamais dis que tu étais magnifique en tout point Bucky ?, je l'entends dire, mais je suis trop perdu dans les vapes, étouffé par la lubricité et la concupiscence qui planait dans l'air. Je ne fais que hocher vaguement  de la tête alors que je gémis quand il mord ma clavicule et abaisse la fine bretelle de ma nuisette pour embrasser doucement mon épaule du bout de ses lèvres charnues. Il passe d'un geste agile ses mains dans mon dos qu'il caresse de bout des doigts avant de venir détacher les attaches de mon soutien-gorge qu'il laisse tomber sur le côté du lit. Il pose de multiples baisers papillons sur ma poitrine, la malaxant avec convoitise. J'arque abruptement ma colonne vertébrale en lâchant un gémissement plus fort que les autres quand il attrape durement le téton durcis de mon sein gauche et qu'il le mord entre ses dents en tirant dessus. Il continue à le mordiller et fait tournoyer sa langue tout autour de mon mamelon  alors qu'il triture l'autre entre son pouce et son index. Je peux le sentir sourire autour de mon sein qu'il aspire avant de le relâcher dans un bruit humide et obscène.  Inconsciemment, j'amène ma main à ses cheveux tandis qu'il descends le long de mon ventre, toujours en déposant des baisers par-ci par-là. Il arrive à mon bas. D'un geste expert, il attrape le bord de ma culotte entre ses dents et la fit glisser le long de mes cuisses qu'il caressa au passage, m'envoyant nombre de frissons à travers mon corps fébrile, mais surtout dans mon bas-ventre et le long de mon échine, me regardant dans les yeux avec un air lubrique, un sourire vicieux en coin. J'halète quand je sens l'air, pourtant chaud de la pièce, percuter contre mon membre fièrement dressé. J'emprisonne ma lèvre inférieure entre mes dents alors que je sens Steve se relever complètement. Je n'ai le temps de geindre qu'il passe un bras autour de mes hanches pour surélever mon bassin et pose mes jambes sur ses épaules. Avant que je ne puisse dire quoi que se soit, je m'accroche à l'oreiller sous ma tête en mordant brutalement ma lèvre alors qu'il insère sa langue à l'intérieur de moi et commence à me branler d'un coup de poignet précis et rapide, débutant ses mouvements de va et vient en moi. Je me sentais tout patraque, tremblant comme une feuille sous le doigté délicat de mon mari. Mon corps tressautait à chacun de ses touchers,  à chacune de ses caresses sur ma peau, de ses baisers langoureux contre mes lèvres. Je lui appartenait entièrement : corps et âme.
Il arrêta toute activité pour venir m'embrasser doucement, sentant de nouveau sa pulpe duveteuse contre la mienne, léchant du bout de sa langue les larmes de plaisir aux coins de mes yeux et qui perlaient au bout de mes cils. Il colla son corps contre le mien et je pu sentir son membre imposant se frotter contre le mien et sur le bas de mon ventre. Je saisis ses fesses musclés entre mes mains et l'incita à entamer des mouvements de bassins, mes cuisses largement ouvertes alors qu'il m'embrassait sans se soucier de manquer d'air. Je retire une main de ses fesses pour saisir nos membres que je prends en main qui va de haut en bas, suivant ses coups de reins violents. C'est si bon. Me sentant près de la jouissance, je réussis tout de même à inverser les rôles et m'assois sur son bassin, tandis que je fixe mon mari aux sourcils haussés avec de petits yeux assoiffés, mes mains posées sur ses gros pectoraux que je brois avec joie entre mes doigts. Alors qu'il comptait ouvrir la bouche pour dire quelque chose de sûrement salace, je me jette sur ses lèvres que je mordille à sang, l'embrassant avidement. Toujours penché sur lui, nos lèvres scellées, j'ondule des hanches sur son bassin, lui arrachant un long grognement guttural et on souris tout les deux contre les lèvres de l'autre. Il me tape soudainement la fesse gauche avant de saisir les deux et me faire bondir sur son sexe gorgé de sang. Il doit en avoir assez que je le fasse languir de la sorte. J'ai un autre sourire. Je passe ma main dans mon dos et branle rapidement son sexe. Je me relève, les yeux ancrés dans les siens alors qu'il me jauge de son air sauvage et sexuel. J'aligne son sexe à mon entrée et m'abaisse lentement, mais d'un geste très lent, sur son phallus, sans jamais détourner les yeux de son regard. On retient notre souffle, tant la sensation est grisante, le désir montant en nous crescendo. Je le prend entièrement, jusqu'à la garde et n'attend pas plus que je m'active déjà, descendant, montant et glissant sur son pénis qui me mettait dans tout ces états. Mon fessier butait à chaque coup contre son bassin à une vitesse surhumaine alors que je sentais ses doigts s'enfoncer dans la chair de mes hanches. J'en aurais sûrement des marques demain.
C'était vraiment trop bon. Au-dessus de lui, les genoux enfoncés dans le matelas et de part et d'autre de ses hanches, la tête rejetée en arrière, les mains appuyés contre ses cuisses, je le chevauchait comme une bête, m'enfonçant le plus loin possible à chaque coups, hurlant mon plaisir tandis que Steve grognait, se retenant de m'envoyer des coups de reins aussi. Il posa ses mains sur mes seins et joua avec, alternant avec les fessées sur mon cul sûrement rouge des marques de ses mains et les insultes excitantes qu'il me récitait. Vraiment un pur délice.
Il saisit mon membre et commença à me caresser au même rythme que mes descentes.
Je crois que je perd la tête.

- Maman ?

Je sursaute brusquement, comme Steve d'ailleurs qui se redresse immédiatement et s'empresse de rapporter les couvertures sur moi alors que je regarde Caleb, effaré, tentant de cacher ma poitrine à l'aide de mes bras. Steve remonte précipitamment les draps sur moi et se retire tout aussi vite de moi, rabaissant ma nuisette. Caleb ne devait pas me voir dans cet accoutrement. De toute façon, qui voudrais voir sa mère ainsi ?
Merde !
Il nous a peut-être vu en train de faire l'amour. Donc moi en train de chevaucher son père comme une chienne en chaleur.
Oh bordel...

- Chéri ?, ma voix est peu assurée alors que Steve et moi on se lance des regards furtifs avant de les recentrer sur notre fils. Il glisse ses yeux endormies qu'il frotte de ses poings vers moi avant de regarder son père. Son expression change. Il a l'air en colère.

- T'es un méchant papa ! Tu fais du mal à maman ! Je te déteste ! T'es un mauvais papa et un mari méchant !, il vocifére de sa petite voix colérique alors qu'il fait le tour du lit et vient se réfugier dans mes bras, fusillant son père du regard.

- Pourquoi dis-tu ça à ton papa ?, je lui caresse les cheveux alors que je ne comprends pas sa soudaine réaction un peu excessive.

- Parce que papa faisais du mal à maman !

- Je n'ai pas fais de mal à maman Cal., se défend Steve en essayant un sourire à son fils qui reserra sa prise autour de moi.

- Si ! Tu lui disais des gros mots et lui donnait des fessées !

Merde, merde, merde !
Steve et moi étions rouge de honte et de gêne. Il nous a vu et entendu. Que c'est gênant que notre fils de trois ans, si innocent et candide ait eu à assister à une scène pareille.

- Mais non chéri. Papa n'était pas méchant avec moi. Il...On faisait que jouer., je mens en cherchant une bonne excuse à lui donner. D'un côté, c'est vrai, Steve me faisait tout, sauf mal. On jouait. Entre adultes. C'est tout.

- Vous jouez ? Mais ce n'est pas un jeu ça !, il lève de grands yeux mi-incrédule mi-colérique.

- C'est un jeu que seul les adultes peuvent y jouer, et non les enfants., il allait répliquer mais je décide de changer de sujet., Que fais-tu ici d'ailleurs ?

- J'ai fais un cauchemar.

- Oh, mon petit bébé à fais un mauvais rêve !, Je le serre fort contre moi en embrassant le haut de sa tête alors que je vois Steve chercher son caleçon qu'il enfile avant de filer s'enfermer dans la salle de bain. L'enfoiré ! Il compte vraiment me laisser seul calmer Caleb ?! En plus, il est partit avec ma culotte et mon soutif...

- Je peux dormir avec vous maman ?

- Tu es plus fâché contre ton père, hein ?

- Si, un peu.

- Chéri, je t'ai dis qu'on jouait.

- D'accord, mais c'est tout de même pas une raison. Vous jouez à des jeux bizarre les adultes. Je préfère jouer à Mario Kart avec mes frères.

Je rigole alors que j'ébouriffe ses cheveux et l'embrasse en roulant pour nous allonger, le faisant rire et se débattre à la recherche d'air.

Quand Steve sortit de la salle de bain à peine trente minutes plus tard, il fut surpris de retrouver toute sa famille en train de dormir dans le lit parental. Même Shiro était de la bande. Il soupira et sourit avant de lui aussi partir les rejoindre dans les bras de Morphée.

Il n'oubliait pas que Buck lui devait une scène de X.

.o.O.o.

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