Happy Day : Welcome J.R.
Il avait déjà atteint sa 39ème semaine de grossesse et se prolongeait sur la 40ème. D'après Jorgia, il serait en retard d'une semaine à peine. La date d'accouchement était dépassé de cinq jours et on était déjà le premier Juillet. Dans trois jours, s'était l'anniversaire de Steve et le blond était tout excité au fait qu'elle s'annonce le jour de son anniversaire comme le plus beau cadeau qu'il n'ait jamais eu. Le brun était un peu inquiet. Il ne ressentait aucun changement, ni même de fausses contractions. De toute façon, comparé à certaines femmes lors de leur grossesse, il se sentait toujours aussi bien et n'avaient pas de symptômes comme les pieds gonflés ou être bâillonné. Il se sentait bien, il avait même un trop plein d'énergie. Jorgia lui avait proposé de déclencher l'accouchement mais il avait refusé, voulant absolument accouché naturellement et sans aucune drogue, puis le bébé se portait merveilleusement bien et était dans la bonne position. Sa sexualité était particulièrement devenue accrue. Depuis six jours, il n'arrêtait pas de téléphoner Steve en plein milieu du travail ou de le réveiller en pleine nuit pour quémander du sexe. Il avait des rapports sexuels non-stop et n'importe où : dans la salon, sur le canapé ou le tapis, sur la baie vitrée qui donnait vue improbable sur la ville de Manhattan, dans la cuisine, sous la douche, dans le bain, sur le lit, dans les toilettes, au bureau, dans une cabine d'essayage...N'importe quel endroit possédant une surface plane sur laquelle le poser pour faire l'amour. Jorgia lui avait déconseillé ses petites parties de jambes en l'air quotidienne parce qu'il avait dépassé le terme et pouvait être pris de contraction à n'importe quel moment et entrer en travail, mais c'était plus fort que lui. Comme un instinct de survie comme tel et qui devait être assouvit au plus vite. Steve ne s'en formalisait pas. Il répondait avec passion et joie à la passade chaude de son compagnon enceinte. Des fois, ils pouvaient sentir le bébé se manifester lors de leurs petits moments de plaisir et Buck lui suppliait de bien vouloir sortir parce qu'elle commençait à lourdement peser. Car elle avait encore grandit au point d'atteindre le 97ème percentiles. D'après Jorgia, elle avait une taille de tête dans la moyenne avec de très longues jambes et un long buste ce qui ferait d'elle plus tard, une femme belle et très grande. Même peut-être plus grande que Steve qui ne voulait pas avouer qu'un jour sa fille sera plus haute que lui.
Les jours passèrent et Janna n'était toujours pas prête à se manifester au monde extérieur. Pourtant, toute la famille l'attendait avec impatience, surtout ses deux grands-mères qui étaient au petit soin avec Bucky.
James se leva au milieu de la nuit ayant une soudaine envie de soulager sa vessie pleine. Sur son radio-réveil, il indiquait 21:45. Il sortit du lit conjugal paresseusement et se traîna en se frottant les yeux jusqu'au toilette pour une petite pause pipi. Alors qu'il baissait son boxer pour s'asseoir sur la cuvette, une tonne d'eau s'écoula brusquement d'entre ses jambes et mouilla son boxer et le sol. Bucky paniqua. Il regarda plus attentivement dans son boxer et remarqua une petite substance translucide ressemblant à une glaire qu'il avait remarqué deux jours plus tôt. C'était le bouchon muqueux et il venait de perdre les eaux. Il ne savait pas quoi faire. Il ne pouvait surtout pas réveiller Steve maintenant et lui dire "Stevie regarde dans mon boxer, la substance cheloue et dégueu, appelé le bouchon muqueux ! C'est beau, hein ?!". Il se rongea les ongles et attrapa dans le placard sous le lavabo de quoi tout nettoyer. Après avoir tout nettoyer et changer de bas, il sortit de la salle de bain et alla réveiller doucement Steve. Celui-ci grogna quand il poussa légèrement son épaule, enfouissant sa tête plus profondément dans l'oreiller. Buck, déjà pris de panique, paniqua encore plus et secoua brutalement Steve.
- PUTAIN, RÉVEILLE-TOI STEVE ! Le blond se redressa illico presto sur son séant et se mis sur ses gardes avant de se détendre quand il remarqua que ce n'était que James.
- Qu'est-ce-qui se passe Buck ? Marmonne-t-il de sa voix mal éveillée.
- J'ai perdu le bouchon muqueux.
- C'est quoi ça encore ?
- J'ai perdu les eaux Steve ! S'écrie-t-il plus directement. Steve fut complètement réveillé et le fixa avec surprise, les yeux exorbités.
- WHAT ? S'étrangle-t-il ahuri. A ce moment-là, le brun tira une grimace et se pencha légèrement en avant.
- Ça va Buck ? Lui demanda Steve en courant à ses côtés, visiblement inquiet.
- Les contractions commencent, souffla le brun en s'asseyant sur le lit avec l'aide de son petit-ami. Quand il y a rupture de la poche des eaux en début de travail, ce qui n'arrive que dans 5% des cas, contrairement à ce qu'on voit dans les films et séries, c'est un signe probable que la dilatation de l'utérus se fera plus rapidement.
Les contractions s'intensifiaient au fil heures et s'accéléraient. Le travail devenait un peu trop rapide à leur goût. Bucky pleurait de douleur et de fatigue, criant à qui voulait l'entendre qu'il voulait en finir au plus vite et que c'était beaucoup plus douloureux que toutes ses cauchemars de guerre et des tortures qu'il avait subi. Il n'arrêtait pas de changer de positions et essaya de dormir, mais en vain. Les contractions étaient trop fortes, semblant déchirés le bas de son ventre. Il avait mal au bassin et au bas du dos, sa respiration était sifflante, son corps en sueur et ses joues rougies par l'effort. Il avait qu'elle seule envie : arracher le bébé de son ventre et mettre fin à son calvaire et aux douleurs insupportables. Mais, se disait que tout cela était nécessaire pour enfin voir sa petite fille.
- Ça va Buck ? Finit par lui demander Steve au bout d'un moment.
- J'ai l'air d'aller bien là, Steve ! Siffla Buck en passant une nouvelle contraction. Depuis, presque deux heures et demie, le brun était allongé sur son côté gauche, un oreiller entre ses jambes et subissait les douleurs dans un silence remarquable. Steve s'était couché en face de lui et tentait de le soutenir à travers la dure épreuve, ne supportant pas de voir son compagnon souffrir ainsi. Il apporta la serviette humide à son front et l'essuya.
Après un moment, Steve le laissa une minute et couru prendre son téléphone puis, appela leur sage-femme qui répondit d'une voix molasse.
- Bonsoir, Jorgia Dakei à l'appareil.
- Bonsoir Jorgia. Désolé de vous déranger si tard, mais Buck en rentré en travail. Lui expliqua Steve anxieux.
- De combien de temps les contractions sont espacées ? L'intervalle ? Demande-t-elle d'une voix plus ferme. Steve regarda rapidement sa montre avant de faire le calcul quand Buck grimaça et gémit de douleur.
- Je dirais...six minutes et soixante-dix secondes.
- Depuis combien de temps est-il rentré en travail ?
- Depuis trois heures ça dure. Répondit-il. Il entendit à travers le téléphone des bruit de pas et d'une portière se fermant.
- Très bien, j'arrive. Si il a du mal à supporter les contractions fais le prendre un bain d'eau chaude. Le conseilla-t-elle.
- D'accord. Il la remercia avant de raccrocher. Il se précipita au chevet de son compagnon larmoyant. En rentrant dans la chambre, il vit James se recroquevillé, les mains autour de son ventre et gémir. Steve lui pris la main et lui rappela de respirer, Buck hoche imperceptiblement de la tête et presse les doigts de Steve entre les siens avant de relâcher un profond soupir et de reprendre son souffle, cinquante secondes plus tard. Une demie heure plus tard, il se redressa, passant le revers de sa main sur son front en sueur.
- Peux pas rester allongé, halète-t-il. Trop mal au dos. Steve, appuya son dos contre le montant du lit et aida le brun à s'installer entre ses jambes, tout en lui massant le bas du dos. Ils restèrent quelques minutes dans cette position, le calme de la chambre troublé par les supplications inaudibles du brun et sa respiration sifflante et douloureuse.
- Et Buck, dit-il doucement en passant ses doigts moites dans la chevelure humide. Tu veux prendre un bain ? Buck secoua négativement de la tête avant d'attraper le bras de Steve dans sa main de chair et de le serrer très fort au point d'y planter ses ongles jusqu'à sang dans sa chair. Steve grimaça de douleur mais le laissa faire tout de même. C'était rien comparé à la douleur que Buck ressentait.
- Aide-moi à me lever, s'il te plait. Dit-il simplement. Steve le fit et l'accompagna jusqu'au salon. Buck s'assit sur le gros ballon gonflable et commença à faire des exercices légers du bassin dessus et à respirer correctement puis, un heure après, il s'installa sur le tapis et fit quelle position simple de yoga pour l'aider à se relaxer et à minimiser la douleur. Il finit par trouver la position parfaite, il était à quatre pattes, les avants-bras posés à plat sur le sol et la tête entre eux. Steve resta à bonne distance, ne voulant pas empiéter dans l'espace personnel de son petit-ami qui était à l'apogée de ses hormones. A peine quelques minutes plus tard, Buck attrapa le rebord de la table à manger qui se brisa en deux dans sa poignée de main de fer.
- Désolé, souffla-t-il en levant des yeux fatigués vers Steve.
- C'est bon. T'inquiète Buck, le rassure Steve. Il aida une nouvelle fois le brun à se lever et marcha un peu partout dans l'appartement pour aider le bébé à descendre puis, il accepta finalement la proposition du bain chaud de Steve. De toute façon, ils avaient décidés que l'accouchement se déroulerait dans l'eau. Dans une autre pièce de l'appartement -il est drôlement grand cet appart dis donc-, il avait spécialement fait installé une nouvelle salle de bain avec une immense baignoire jacuzzi, ronde au centre de la pièce luxueuse et totalement blanche.
Il fit donc couler l'eau chaude puis, referma le robinet. Sous la demande du brun, il l'aida à se déshabiller et le souleva pour le mettre dans l'eau. Une fois assis, Buck attrapa fermement le tee-shirt de Steve qui se retint de tomber en avant et pris appuie sur ses genoux et ses pieds et attendit que la contraction passe. Steve s'installa derrière James qui se blottit immédiatement entre ses jambes. Soudain, il se redressa et attrapa les bras de Steve de toute ses forces, lâchant une traînée de jurons entre ses dents et le râle qu'il retenait dans sa gorge depuis le début des contractions. Quand une concentration fut plus violente, il replia brusquement une jambe, jetant de l'eau par dessus bord, ses mains emprisonnant toujours celles de Steve qui grimaçait sous la pression de la main de fer. Il ne savait pas quoi faire pour soulager la douleur qu'éprouvait Bucky. Il détestait le voir souffrir et en plus de cela pleurer. Mais, il devait absolument garder son calme et le soutenir sous n'importe quel forme. Bucky s'écroula sur son torse pendant qu'il reprenait son souffle avant de le voir tendre tout son corps et figer ses traits dans une atroce grimace quand surgit une autre de ces contractions encore plus âpre que les précédentes. Il massa de ses mains douces et un peu d'eau le ventre de Buck, voyant les muscles d'abdomen se contracter. Il pouvait presque voir la forme du bébé quand les muscles de l'utérus se durcissaient. Le téléphone de Steve sonna et il l'attrapa précipitamment, décrochant à la troisième sonnerie.
- Jorgia ! Où es-tu ? S'enquit le blond, malgré lui. Euh...très bien, d'accord. Jorg...Jorgia ? Allô ? Le blond baissa la main et regarda l'écran de son téléphone avant de raccrocher. Il maudit les opérateurs de communication et le réseau; la ligne était mauvaise. Buck se redressa à nouveau, ses deux mains pressées sur son ventre et son menton appuyé sur sa poitrine. Il se fatiguait rapidement. Quand la contraction se termine, il s'effondre littéralement contre Steve qui dégagea sa nuque en attachant ses cheveux en un rapide chignon haut et l'hydrata en épongeant son front d'une serviette mouillée.
- Jorgia ? Murmura Buck d'une voix faible.
- Elle arrive, lui répondit le blond en dégageant les quelques mèches brunes devant ses yeux orageux.
Les contractions avaient un écart de trois minutes et une intervalle de 90 secondes mais, toujours pas de Jorgia. Bucky ouvre grands les yeux et regarde Steve, les sourcils froncés.
- Steve, il...il se passe quelque chose en bas.
- Quoi ? Buck ?
- Heu, ça brûle. Il...il faut que je pousse, dit-il d'une voix incertaine et brisée. Steve, il faut que je pousse !
Ding, dong !
La sonnette retentit et Steve couru telle une flèche ouvrir la porte qui découvrit la bonne femme essoufflée et les cheveux en bataille. Il se priva quelques larmes silencieuses.
- Ah ! Tu vivras longtemps ! Je pensais justement à toi ! Sourit désespérément Steve. Chargée de tout son équipement, elle dépassa Steve après être invitée à entrer et se dirigea précipitamment vers la salle de bain où se trouvait un Buck toujours souffrant.
- Bonsoir James. Désolé du retard. Il y avait un gros bouchon sur la rue principale à cause d'un accident. Les chauffeurs de nos jours sont toujours aussi pressés ! Pour aller où ? On ne sait pas ! Plaisante-t-elle pour détendre l'atmosphère. Buck ricana avant de grogner dans le fond de sa gorge et se serrer sa prise sur le bord de la baignoire. Steve, qui avait pensé à tout, avait fait renforcé la baignoire afin que Buck ne la brise pas avec son bras métallique. Jorgia installa rapidement et avec dextérité tout son équipement, dont un drap blanc stérilisé, un galon d'eau stérile et une pile de serviette, et mis des gants en latex propres avant de pénétrer dans l'eau qui cessa de faire des petites bulles et de se placer entre les jambes de James. Les contractions n'étaient plus espacées et devenaient régulières et violentes. Steve se retourna auprès de Bucky et s'assit de façon à se que le brun soit en position semi-assise.
- J'ai envie de pousser Jorgia, gémit Buck en grimaçant à une nouvelle contraction. La sage-femme regarda si tout allait bien et que le col de l'utérus était assez ouvert pour laisser le bébé passer. La dilation était complète. Le bébé allait bien et elle sourit à cela.
- Écoute-moi attentivement, Buck, commence-t-elle d'une voix apaisante. C'était la première fois qu'elle l'appelait par son surnom. À la prochaine contraction, tu prends une profonde inspiration, tu la bloque et tu pousse de toute tes forces. Concentre tes efforts sur le bas du ventre, James, l'invertit-elle en se mettant en place ainsi que Steve derrière James. T'es prêt ? Buck hocha de la tête. C'est partit ! Lâcha-t-elle.
Buck pris une grande inspiration, se redressa légèrement et poussa comme le lui avait demandé Jorgia. La première poussée lui arracha un grondement, recroquevillant ses orteils. Steve le soutint sans entraver ses mouvements.
- Pousse, pousse, pousse. Encore, encore. L'encourage la sage-femme, les yeux fixé sur la fente dilatée du brun. C'est bon, dit-elle. Bucky expira, et le laissa retomber sans retenues contre Steve qui maintenait ses cuisses en place. Les mains de Buck étaient placées sur ses avant-bras. Il pris rapidement son souffle avant de recommencer à pousser une nouvelle fois lors d'une nouvelle contraction. Silencieux, il écoutait d'une oreille attentive les conseils de Jorgia et les encouragements de Steve, travaillant en partenariat avec son corps pour expulser sa fille, malgré la fatigue apparente qui le faisait trembler et la douleur causée par le cheminement lent de la tête du bébé dans le canal utérin. Trois quarts d'heure plus tard, une contraction lui arracha un sanglot et la fatigue commençait à l'emporter sur sa détermination farouche. Il laissa ses jambes retombées et s'adossa contre Steve, ses poumons cherchant de l'air.
- Elle ne va donc jamais sortir de là, se plaint-il en levant la tête pour chercher les yeux bleus de son petit-ami. Steve qui était aussi mentalement épuisé, embrasa son front.
- Elle va sortir. Il faut juste que tu pousses encore un peu. L'enhardit Steve. Le brun afficha un fin sourire fatigué avant de pousser une nouvelle fois quand Jorgia lui dit qu'elle touchait la tête du bébé du bout des doigts. Il répéta plusieurs fois le mouvement avant de se laisser choir contre le buste musclé de Steve qui frottait vigoureusement ses bras et le réconfortait de petits baisers et paroles encourageantes.
- Donne-moi ta main, l'enjoint calmement la brune poivrée. Buck tendit difficilement sa main droite tremblotante et laissa Jorgia la guider à son entrejambe avant qu'il ne touche une surface un peu ronde, dure et en même temps molle, poilue et...visqueuse ?
- C'est la tête du bébé, répondit Jorgia à son regard confus. Allez, Buck ! Tu donnes tout ce que tu a dans une seule poussée ! Le brun qui avait reprit confiance en lui et jubilait à la nouvelle qu'il verrait enfin sa fille pour qu'il puisse arrêter de souffrir, rassembla toute son énergie et poussa de toutes ses forces, donnant tout ce qu'il avait dans cette dernière poussée qui fit sortir la tête de son bébé. Deux autre fit sortir les épaules puis, au final, la dernière petite poussée, expulsa sa fille de son corps.
-Elle est sortit ! Annonça Jorgia. C'est bon, Buck ! Tu as très bien travaillé. Jorgia la fit sortir de sous l'eau et exhiba le nouveau-née à la lumière; elle poussa son premier cri et déploie ses bras courts en les battant dans l'air puis, fut mise sur la poitrine de sa mère épuisée et qui pleurait de bonheur inégalé. Steve, de son doigt qui paraissait énorme, caressa le dos du bébé qui pleurait en se tortillant doucement sur la poitrine chaude de sa génitrice.
- Veux-tu couper le cordon ? Demande-t-elle en direction de Steve qui était abasourdi par la si petite créature que tenait Bucky dans ses bras. Il attrapa d'une main tremblante les fins ciseaux en argent et coupa le cordon ombilical clampé entre les fins doigts de Jorgia puis, lui tendit la paire de ciseaux avant qu'elle ne s'occupe de retirer le reste du placenta de l'utérus de James. Janna était effectivement un gros bébé. Elle était fine mais avait de longues jambes et une peau de porcelaine malgré le fait qu'elle était toute fripée. Jorgia l'a pris avec difficulté des bras de sa mère en frottant vigoureusement le nourrisson avec une serviette, plus pour activer la circulation sanguine que la nettoyer puis, partit lui enlever toutes les matières grasses contenues dans sa poche d'eaux et faire les tests nécessaires commençant par déboucher les voies respiratoires du bébé, à la nettoyer du liquide amniotique du placenta, du sang et de la graisse, puis la pesa et la mesura. Elle mesurait 54 cm et pesait 4,100 kg. C'était une grande fille, mince et ne présentait aucun autre symptôme, donc était en parfaite santé. Elle était parfaite. Avant qu'elle n'aille lui faire son Apgar, Steve était partit dans la chambre du bébé et pris une couche, une couverture, une camisole et un pyjama tout de blanc. Il ramena le tout à Jorgia qui lui remercia. En voyant une nouvelle fois sa fille, Steve fut submergé par une marée de sentiments inexplicables, il sentit son cœur prendre du volume dans sa poitrine. Il aida Buck, harassé, à s'habiller puis, changea rapidement les draps du lit avant de s'y installer avec Buck et attendirent que Jorgia vienne avec leur bébé.
- Je vous présente Janna America Rogers, née le 04 Juillet 2018 à 03:05 du matin, annonça Jorgia souriante en déposant avec grande délicatesse, le bébé enveloppé dans sa couverture en coton rose au creux des bras de sa mère. Steve qui était éblouit par la beauté et l'innocence de sa petite fille, caressa sa joue potelée avant que le poing minuscule de Janna ne se referme sur son doigt épais. Il nota la force qu'elle exerça sur sin index. Sous la demande de Steve, Jorgia pris une photo puis rendit son cellulaire au blond avant de quitter la pièce pour laisser plus d'intimité aux nouveaux parents qui rencontraient pour la première fois leur fille. Janna apporta soudainement le doigt de son père à sa bouche et commença à le sucer.
- Elle doit avoir faim, suppose-t-il. C'était le moment de la nourrir. Buck releva son tee-shirt, exposant sa poitrine gonflée et plaça correctement Janna dans ses bras qui attrapa son sein et commença à boire le lait à travers le téton de sa mère. Bucky sursauta légèrement à la sensation avant de sourire face au visage évangélique de son bébé. Elle était magnifique. Steve tenta de prendre sa petite main, mais la petite fille grogna en fronçant légèrement des sourcils.
Steve rit.
- Une petite gourmande. Elle aime pas être dérangée pendant son repas, dit-il un sourire heureux sur le visage en posant son menton sur l'épaule droite de Buck après avoir envoyer à toute leur famille, un message avec la photo d'eux trois prise par Jorgia plus tôt avec un petit texto juste en-dessous "Happy day ! Janna America Rogers est née !". Il sentit son téléphone vibrer à de nombreuses reprises sur la table de chevet.
- Elle te ressemble, finit-il par dire.
- Tu trouves ? S'étonne le brun.
- Oui. Elle a ton nez, la forme de tes yeux et tes cheveux.
- Par contre, elle a ta bouche et ton menton, remarqua Buck en la détaillant téter. Je me demande de quel couleur sont ses yeux. Reprit-il. J'espère bleu comme les tiens !
- Non ! Je veux qu'ils soient gris clair comme les tiens justement !
Ils se regardèrent et rirent à leur propres réflexions. Janna n'avait pas encore ouvert les yeux. Jorgia leur avait dit qu'elle ferait sûrement partie des nouveaux-nés œuvrant les yeux quelques jours après la naissance. Elle prenait son temps et faisait les choses à son rythme.
Buck se plaça plus confortablement contre le corps chaud derrière lui et tourna sa tête vers celle du blond qui était hypnotisé par leur petit-être.
- Joyeux anniversaire Stevie !
Le sourire de Steve s'élargit de plus belle et il embrassa tendrement et affectueusement Bucky.
C'était le meilleur cadeau d'anniversaire qu'il n'ait jamais eu.
.o.O.o.
Bucky tendit la main pour allumer la lampe de chevet. Il leva une paupière lourde, découvrant un œil gris foncé qui rencontra le radio-éveil : 04:00. Il abaissa sa paupière et se permit une fractions de secondes à flâner encore dans le lit. Steve, qui était toujours endormi à côté de lui, ne semblait pas être perturber par les pleurs puissants du bébé. Les grognements et les pleurs à travers le moniteur se faisaient plus fort. Buck grogna et se tourna vers Steve en frottant énergiquement ses yeux.
- Steve...Le bébé, marmonne-t-il en poussant d'une main molle, le dos du blond. Il ne reçut qu'un vague râle de sa part et Steve enfonça sa tête plus confortablement contre l'oreiller.
- Vas y, proteste-t-il. J'y suis allé il y a trois heures.
- C'est ta fille aussi. Je l'ai mise au monde ! Rechigne le brun consterné. Le blond grogna, souleva l'oreiller et enfuit sa tête en-dessous, faisant la sourde oreille et ne bougeant d'un poil, décider à profiter des quelques heures de sommeil qui lui restait.
- Putain, tu fais chier quand tu veux ! Lâcha Buck complètement éveillé en ouvrant grands les yeux.
- Moi aussi je t'aime, lança Steve d'une voix étouffée par l'oreiller.
- La ferme ! L'intima abruptement le brun, faisant sourire le blond. James rabâcha les draps et jeta ses jambes hors du lit, rassemblant toutes ses forces et traîna la patte jusqu'à la chambre de la petite. En s'approchant du berceau, il l'a trouva en pleurs, les joues rougies, son menton tremblant, ses jambes repliées sur son ventre et elle balançait les bras et les jambes pour donner plus d'intensité à ses pleurs. Buck la ramassa doucement dans ses bras et tapota légèrement son dos tout en la berçant. Il l'allongea sur la petite table à langer et commença à déboutonner les boutons de pressions de son pyjama. Il attrapa ensuite, les lingettes et une couche et les déposa juste à côté avant d'enlever la couche sale du bébé qui suffoquait presque à cause de ses pleurs terribles, rendant son visage rond, rouge pivoine. Il eut un léger mouvement de recul.
- Ouh...On dirait que t'as fais la grosse commission, ricane-t-il en attrapant les deux pieds de Janna puis, de les relever pour pouvoir nettoyer ses petites fesses roses. Il retira la couche souillé d'excréments et de lingettes avant de l'attacher et de la jeter dans la poubelle d'à côté. Il remit la nouvelle couche avec un peu de poudre et l'ajusta sur le ventre du bébé. Il en profita pour changer son pansement. Il pris de nouvelles compresses et de la biseptine puis, retira le pansement plein et désinfecta délicatement le nombril de Janna avant de remettre une nouvelle compresse de gauze. Il l'a rhabilla malgré ses coups de pieds convulsifs et le fait qu'elle se débattait légèrement.
- Une battante, hein, sourit-il en le prenant dans ses bras. Il s'installa dans la chaise à bascule près de la fenêtre de la chambre et la nourrit. Elle cessa simultanément ses pleurs et téta convulsivement sous le regard bienveillant de sa mère qui caressait son duvet brun.
Elle n'avait que trois jours depuis et ses parents avaient été obligés de racheter quelques vêtements, parce que ceux de nouveau-nés étaient trop petits pour elle. Heureusement, ils avaient achetés des tailles trois mois et n'avaient, de temps en temps, qu'à replier les manches dans ses bras pour dégager ses petits poings potelés.
Trop concentré sur sa fille qui buvait toujours, il n'entendit pas son petit-ami entrer dans la pièce. Il resta là, son épaule appuyé contre la chambranle de la porte et écouta amoureusement Buck chanter une berceuse en romain à leur petite fille. Il lui semblait que c'était celle que sa mère aimait lui chanter petit.
Ils étaient magnifiques tous les deux, éclairés par les rayons de la lune haute et grosse dans le ciel étoilé. Il se sentait bien.
Il a tout ce qu'il a demander au plus profond de lui-même et rabâcher dans ses prières : il avait sa propre famille et c'est tout c'est qui comptait à présent pour lui.
.o.O.o.
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Hi everybody !
Merci pour tous les comms, vote, ajouts et follows ! Ça fait graaave plaisir donc, voilà merci ! XO !
J'espère que ce chap était assez réaliste et que ça vous a plu ! Je me suis basée sur des témoignages de mon entourage et mon imagination débordante. Donc, voili voilou les copains !
C'est le jour J ! Baby Janna est enfin née et en un jour spécial ! Tatata !
Comme d'hab, hein : votez, commentez, partagez, please !
See ya !
(désolé pour la présence de fautes)
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