- Non, pas toi...Gémit le brun cachant sa peur sous son air dur. Son expression sembla satisfaire à l'étrange homme qui bomba un peu le torse et se pencha légèrement vers lui.
- Ça faisait longtemps, sucre d'orge. Sa voix grasse et mesquine le fit trembler de dégoût envers l'homme. Alors qu'il allait le repousser, il attrapa fermement son poignet et le rapprocha de lui.
- Tu sais comment tu m'as manqué depuis tout ce temps où on le passait ensemble. Quand je te torturais et que tu criais sous la douleur, dit-il dans un large sourire.
- Lâche-moi Brock. T'es qu'un pauvre malade, grogna Buck entre ses dents serrées. Il se défit de la poigne de fer de l'autre homme et s'éloigna rapidement. C'est à ce moment là que Brock prit le temps de l'analyser. Il ouvrit les yeux de stupeur puis, de rejet et de mesquinerie.
- Oh ! Je vois qu'on t'a déjà engrossé, s'écrie-t-il. Buck protégea instinctivement son abdomen.
- Tout doux, petit chaton ! Je ne te veux aucun mal, mon amour ! Répliqua sournoisement le brun alors qu'il s'approchait lentement de lui de plus en plus près.
- Fous moi la paix ! Crie-t-il en repoussant le visage infâme de Brock. Les sens de Bucky était en alerte, Brock se rapprochait un peu trop près de lui. Il attrapa ses épaules et tenta de l'embrasser de force, mais se sentit tirer en arrière.
- Dégage, le somma calmement le blond en s'interposant entre son Oméga et l'autre Alpha menaçant. Brock fut surpris au début avant de reconnaître l'homme en face de lui qui dégageait une aura fortement menaçante et dominante.
- C'est lui ton alpha et le père de ton bâtard ? Oh, le malchanceux ! Rit-il. Steve Rogers ? Ce grand blond aimé de tous et qui n'a jamais eu les couilles de t'avouer ses sentiments ?! C'est la meilleure ! Il rit de toutes ses forces.
- Au moins je ne fais pas fuir mes compagnons et n'est pas besoin d'aller dans les bas quartiers pour m'amuser avec des prostitués, rétorque Steve pour le moins impressionné. Brock saisit de rire y coupa fin brusquement et lança un regard noir à Steve. Il se jeta sur lui, le poing levé, mais Steve esquiva et lui colla une bonne droite, sentant sa mâchoire se briser sous l'impact. Le brun tomba à terre en crachant du sang sur le sol et poussa un grognement de mécontentement vers le blond qui le surplombait de son aura. Il retroussa ses lèvres et montra ses crocs alpha qui s'allongeaient, provocant un grognement dans le fond de sa gorge et protégeait Buck qui était derrière lui. Brock se releva mais n'osa s'avancer vers le blond qui avait les pupilles dilatés. Il essuya d'un revers de la main sa bouche et afficha à nouveau son rictus.
- Pff, je vois que tu as pris en force le p'tit blondinet, lâcha-t-il en titubant sur ses deux jambes.
- Ose encore ne serait-ce approcher ou toucher à un seul cheveux de mon Oméga et de mon enfant, je jure que je te tuerais, le menace-t-il. Alors que Brock avait l'air furieux, il dégaina soudainement un couteau en direction de Steve, William retint son poignet de justesse. Le couteau tomba à terre et tout le monde retint son souffle. William le relâcha immédiatement en prenant conscience de son acte et s'excusa hâtivement :
- Je suis désolé Brock. Pardonne-moi ! Brock tourna lentement sa tête vers le jeune homme chétif et fronça les sourcils de rage avant de lui mettre une vilaine droite dans le visage et dans l'estomac puis, l'envoyer valser contre le mur en pierre. William le prit de plein fouet et s'écroula au sol, Bucky se précipita vers lui. En voyant son Oméga paniqué et l'autre gravement blessé au visage, il pris d'assaut l'autre Alpha et lui asséna coups sur coups au point de le défigurer et de se retrouver avec le poing ensanglanté. Des tâches rouges volèrent sur son visage parfait et son tee-shirt blanc. Son alpha avait complètement pris le contrôle de son esprit et de son corps. Il sentait avec plaisance, les os se briser sous son poing et le sang suinter des pores de l'homme sous-lui pour déteindre sur lui et le sol.
- STEVE ! Il s'arrêta net, son poing à mi-chemin du visage meurtri de Brock. Il avait reprit possession de lui-même, regardant son compagnon essoufflé et inquiet, d'un air ahuri et nébuleux. Il se releva brusquement comme si il s'était brûlé, puis dévisagea longuement l'homme au sol. Sa respiration s'accéléra, sa vison devint floue, des petites tâches noires dansaient devant lui. James, sentant la panique de Steve, couru dans sa direction et le prit dans ses bras.
- C'est bon Stevie. T'as rien à craindre. C'est bon, calme-toi, le rassure-t-il, mais il semblait se rassurer lui-même aussi et le bébé qui donnait de puissant coup dans son ventre. Ses paroles semblèrent apaiser le blond dont les muscles s'étaient détendus,mais restaient tout de même raides.
Natasha et Wanda coururent vers eux.
- Que s'est-il passé ? Demanda Wanda estomaqué devant le corps de Brock.
- J'ai appelé l'ambulance, déclara Natasha stoïque. L'ambulance ne tarda pas à arriver. Brock fut emmené directement en bloc opératoire alors que William reposait dans une chambre. Malgré les conseils de ses amis et de son compagnon, Steve était resté et faisait sa déclaration à un agent de police qui devant les faits le laissa tranquille mais lui mis un avertissement. Steve lui promit d'être plus prudent à l'avenir. Il se précipita directement auprès de son oméga désemparé et le rassura en lui envoyant des ondes de réconfort et de douceur. Le brun se détendit presque immédiatement dans ses bras et le bébé cessa de lui donner des coups. Natasha resta près d'eux alors que Wanda rentra doucement dans la chambre du patient et s'approcha de son lit d'hôpital sous le regard analyseur du frère. Il était pâle, fusionnant avec les draps blancs, des cernes noirâtre se dessinaient sous ses yeux. Un énorme coquard assombri son visage. Sur ses bras fins et légèrement dénudés, on pouvait apercevoir une multitude d'ecchymoses ainsi que sur ses jambes et son cou. Wanda posa une main sur sa bouche. Elle tendit une main tremblante et déposa délicatement ses doigts sur la peau voluptueuse et ferma les yeux. Un instant, William se réveilla et tourna doucement sa tête vers la brune.
- Enfin réveillé Willy, sourit-elle tristement.
- Hey, mommy.

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Ça faisait une semaine et cinq jours maintenant que Brock était dans le coma et que William se rétablissait petit à petit. Il recevait, en plus de son frère qui venait tous les jours, quelques fois la visite de Steve et de Buck, mais passait le plus clair de son temps à se balader avec son frère dans le jardin de l'hôpital en compagnie de Wanda qui leur emmenait toujours des friandises qu'ils mangeaient ensemble quelques fois. Il lui arrivait parfois qu'elle emmène les jumeaux et Nocturne les voir. C'était leurs grands-frères après tout. Ils appréciaient leurs trois frères et soeur. Mais, William appréciait particulièrement Billy avec qui il avait développait un certain lien assez fort comme Jake avec Thomas. Ils avaient rencontrés six fois leur oncle Pietro qui ne les avaient pas rejeté et avait partagé énormément de choses avec eux, surtout avec Jake puisqu'ils partageaient le même pouvoir. Puis, ils ont rencontrés Vision. Le compagnon de leur mère biologique. C'était au début un peu tendu entre les trois hommes puis, ils avaient appris à se connaître et à se trouver des choses en commun. Cela avait prit un peu de temps, mais maintenant ils s'entendaient très bien. Wanda s'était excusée tous les jours de les avoir abandonnée et les suppliait de lui pardonner. William lui répétait à chaque fois et tous les jours qu'elle n'avait rien à se reprocher. Que ce n'était pas de sa faute si on avait abusé d'elle dans sa jeunesse puis qu'on lui avait arraché ses bébés à la naissance, il se sentait mieux auprès de sa famille et loin de son ancien alpha qui demeurait endormi dans un sommeil profond dont il espérait, lui et Jake qu'il ne se réveillera jamais. Ils étaient enfin libérés de l'emprise de Brock Rumlow et pouvait vivre leur vie comme ils le voulaient. Leur mission de retrouver leur mère et d'empêcher Brock de nuire au bébé était donc terminée.

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En sortant de l'hôpital, toute leur famille et leurs amis avaient préparés une petite fête à leur honneur. Ils les remercièrent tous et essuyèrent rapidement les larmes qui menaçaient de couler. Wanda leur fit faire le tour de la maison et leur montra à chacun leur propre chambre. Ils furent émus au fait d'avoir une chambre à eux tout seul. Ils serrèrent leur mère fort dans leurs bras, la remerciant elle et le destin. Mais tout de fois, ils rentrèrent au collège sous la demande de leurs parents. Parce oui en effet, le petit William et Jake avait en réalité quatorze ans et non vingt-et-un ans comme ils le faisaient paraître à l'aide du pouvoir de William qui leur construisait une fausse apparence physique. Seule Wanda ne s'était pas fait duper car elle reconnue l'enveloppe psychique de William et de Jake. Ils entrèrent donc au collège et tomba dans la même classe que Cooper et Nathan.
Ils menaient enfin la vie tranquille d'adolescent dont ils rêvaient tant.

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BREAKING NEWS !
Bonjour chers amis, pour infos, en fait William est en vrai la réincarnation psychique comme physique de Billy dans la vraie vie humaine (de nos jours) comme Jake est la réincarnation de Thomas. De base, Wanda et Vison ont eut deux fils jumeaux : Billy et Tommy -Thomas. Mais, Méphisto est venue récupéré les âmes des deux enfants qui étaient en fait les siennes. La sorcière rouge -Wanda- tomba dans une grande dépression et ne pu contrôler son pouvoir qui se déferla dans le monde réel et créa une brèche dans le temps. Et sans s'en rendre compte, elle avait redonné vie à ses fils qui furent renommés "William Kaplan" et "Thomas Sheperd", des mutants adoptés par de simple famille humaine. C'est dans l'histoire futuriste de X-MENS que les deux garçons se rencontrent et apprennent qui sont leurs véritablement parents et qu'ils sont frère jumeaux et depuis ne se quittent plus.

William possède les pouvoirs télépathiques et sorcier de sa mère mais en plus, peut aussi envoyer des éclairs comme Thor. Ce qui explique qu'on le confond souvent à un Asgardien - à cause de sa tenue aussi - ou qu'il soit considéré comme tel. Il est surnommé "Wiccan". Vous pouvez aussi le retrouver sous le nom de "Billy" plus communément "Billy Kaplan" mais son vrai nom est : William "Billy" Maximoff. {Joué par Vini Uehara}

Thomas "Tommy" Maximoff possède les même facultés que son oncle Pietro Maximoff : la vitesse. On le surnomme "Speed" et à quelques rares occasions "Quicksilver". Il ressemble beaucoup sur le plan physique à son frère jumeaux. Côté caractère, c'est comme le jour et la nuit. Il est réactif, impulsif et embêtant sur les bords alors que Willy est calme, réfléchi et intrépide. On peut le retrouver sous son nom adoptif "Thomas Sheperd" ou sous le nom de "Tommy Kaplan" pour plus de facilité.{Joué par Lucky Blue Smith}
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Je m'appelle Wanda Maximoff et j'ai dix ans. J'ai un frère jumeaux, Pietro Maximoff qui est mon aîné de douze minutes. Nous avons perdus nos parents lorsque qu'une bombe de "Stark Industries" à explosé dans notre immeuble et causé un immense trou dans le sol alors qu'on était encore à table.

Ça fera bientôt deux ans que mon frère et moi sommes à la rue et survivons au froid insupportable de l'année et à la chaleur assourdissante de l'été. Nous sommes restés sans nourritures pendant six jours et nous mourrons de soif. Mon frère volait les gens et dans les magasins pour m'offrir un bout de pain ou une couverture pour supporter l'hiver. Nos pieds étaient gelés, nos visages recouvert de crasse, nos cheveux gras et emmêlés, nos ongles étaient noirs et nous sentons les poubelles à force d'y fouiller dedans et de traîner à la décharge. On rencontrait parfois des enfants comme nous, sans parents, laisser seuls à la rue. La rue était devenue notre amie. La rue, on la connaissait que trop bien comme notre poche. Pietro, mon frère avait commencé y avait commencé à dealer. Faisant circuler des sachets de poudre blanche à la place des adultes. Le jour de la paye, il revenait avec quelques billets verts et il me faisait plaisir en m'achetant une glace et parfois on dormait dans une chambre de motel miteux. C'était mieux que sous les ponts où on entendait les couinements des rats et la poussière des pierres qui nous tombaient dessus lorsque les murs tremblaient de poids des trains.. Mais la rue nous rappelais toujours à elle. J'avais proposé à mon frère de travailler aussi pour aider, mais il me l'avait catégoriquement interdit.
C'est donc ce jour-là que je rencontrai pour la première fois le docteur Armin Zola...
- Ça va Wanda ? La jeune femme brune releva les yeux vers la source de la voix et sourit en rencontrant les yeux bleus de son mari.
- Hm ? Non, ça va. Nie-t-elle en souriant. J'étais juste perdu dans mes pensées. Pensant à notre futur à sept. L'Humanoïde s'assit à côté d'elle sur le banc de parc et passa un bras autour de ses épaules.
- Il sera beau. Fut sa seule réponse avant qu'il n'embrasse la tempe de sa campagne et rejoigne les enfants qui jouaient à cache-cache. Elle sourit face à tableau que formait sa famille parfaite. Parce que ce qui rendait sa famille parfaite, c'était le fait qu'elle soit unique en son genre et vivait heureuse même dans les mauvais souvenirs et arrivaient à sourire malgré les dures épreuves. Si avant elle regrettait certaines choses, ce n'était plus le cas maintenant car ses antécédents, tels qui soit, lui avait permis d'avoir sa famille et de vivre paisiblement. Une perle fit lentement son chemin sur sa joue rougie par le froid. Une larme de joie.
Ils s'étaient laissés bernés par les desseins extrémistes d'Ultron. Ils leur avaient promis une vie meilleure dans un monde meilleur, mais c'était tout le contraire. Ils s'étaient fais capturés par l'Hydra et servaient de cobaye à de nombreuses expériences qui s'étaient quelque peu montrées fructueuses. La naissance de leur facultés surhumaines; leurs pouvoirs. Wanda, malheureusement, fit l'objet "d'expérience" plus poussées que son frère. Elle fut violée par maintes reprises par les différents soldats, généraux et même scientifiques de la base. Son frère se débattait jusqu'à épuisement pour sauver sa soeur, mais tous ses efforts ne servaient finalement à rien. On entendait tous les soirs, dans le fond du couloir insalubre et sinistre, des pleurs presque inaudibles d'une personne chagrinée et des excuses et paroles d'une autre.

Un jour, je me suis levée et j'ai vomis mes tripes dans le petit seau en aluminium qui faisait office de toilette dans ma cellule. Mes spasmes se firent plus violents. Un garde était venu voir se qui se passait et me dire de "fermer ma grande gueule" pour qu'ils puissent suivre leur match de foot. Mon frère a bien sûr riposté, mais s'était pris en retour un coup de bâton électrique. Voyant que je ne m'arrêtais pas, malgré mes efforts, ils me trainèrent de force hors de ma cellule jusqu'au laboratoire où ils me jetèrent comme un vieux déchet sur la table de torture.
Ils parlaient en russe, malgré tout, j'arrivais à les comprendre. J'entendais que quelques brides de la conversation. Ma vue était brouillée et ma tête me faisait atrocement mal. Mes yeux détaillaient ce qui se passait autour de moi. Le plafond me semblant anormalement proche, la lumière aveuglante, les objets de cuisine posés sur un plateau en argent à côté du lit disposé d'un squapel, couteau, ciseaux et pleins d'autres objets dont je ne voulait pas connaître la fonction et le nom. Mon cœur battit plus fort quand je vis un "docteur" s'approcher de moi avec une seringue qu'il planta sans délicatesse dans le creux de mon bras. Il souleva mes paupières et me brûla la rétine en agitant sa petite lampe devant mes yeux. Je ne me sentais pas bien. Et ce fut pire quand il proclama son diagnostic.
J'étais enceinte. J'avais que onze ans.
Ma grossesse avait été un vrai calvaire. J'avais tenté plusieurs fois d'attenter à ma vie et à celle qui grandissait en moi. Il n'avait rien demandé mais il ne méritait pas de vivre ce qu'ils lui préparaient. Je me sentais fatiguée et encore plus déprimée qu'à l'accoutumée. Pietro essayait de me remonter le moral, mais en vain. J'étais inquiet de l'avenir de mon bébé. Grandir en tant que rat de laboratoire n'était pas le luxe qu'un enfant rêvait. La rue. Ma chère et trépidante rue, tu nous avais abandonné pour de bon.
J'étais surveillée 24H/24 et 7j/7, non-stop. Les gardes se passaient les rôles presque toutes les quatre heures. Au moins, l'avantage que j'avais d'être enceinte est que j'étais un peu mieux nourrir qu'avant. J'avais droit à de la soupe et à de l'eau potable ainsi qu'à un matelas et des couvertures. Chaque mois, je passais des tests pour s'assurer de l'état de santé du bébé. Le poids du bébé était trop lourd pour moi et mon ventre était beaucoup plus gros que ma petite personne.
Comment allais-je faire sortir un bébé ?
Puis, vint le jour de la naissance de mon fils. De mes fils, parce que j'en avais deux. Après douze heures de travail sans aucunes drogues, ils étaient là, dans mes bras. Si petits et fragiles. C'était mes premiers fils. Mes petits bébés à moi.
William Billy Maximoff et Jake Allen Maximoff.

On me les enleva de forces de mon étreinte quelques minutes plus tard et ils furent emmenés chez leur chef qui se trouvait aux ÉTATS-UNIS.
Toute la base fut rayée de la région par une soudaine vague de décharge rouge.
Je les avais tous tués, un par un et sans aucune pitié, ni regret.

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See ya !

(Désolé  pour la présence de fautes)