Bonne Nouvelle !
Il était 8:30 et ils couraient tranquillement dans Central Park quand ils virent leurs amis devant eux, ils se lancèrent un regard espiègle puis, accélèrent.
— Sur ta gauche ! s'écrie Steve en le dépassant.
— Sur ta droite ! persifla le brun.
L'afro-américain sursauta avant de soupirer d'exaspération alors que son compagnon riait à gorge déployé.
— C'est de la triche ! se plaignit-il en faisant la moue. Ils rejoignirent les deux futurs parents qui s'étaient assis sur le dossier d'un des bancs du parc. Steve buvait dans sa gourde alors que James s'étirait avant de poser son regard malicieux sur les nouveaux venant.
— C'est pas de notre faute si on est plus fort que toi ! plaisanta le blond en mouillant sa tête.
— Je t'ai battu alors que je suis enceinte et oméga ! le railla James, Quelle honte !
Scott s'approcha du brun et posa sa main sur son épaule avant de s'assoir lui aussi.
— Même moi je te bas et dois courir à ton rythme, dit-il déçut, Et dire que t'es un alpha...
Les trois amis rigolèrent à la remarque alors que l'intéressé fronça les sourcils et croisa les bras sur son torse.
— C'est même pas vrai ! vocifère-t-il. Vous me respectez pas en fait ! Vous m'avez prit pour qui, hein ? C'est parce que je suis noir, c'est ça ?
Ils rirent encore à la tête de Sam avant de se décider d'aller manger dans le Starbucks le plus proche. Ils s'installèrent à une table près de la baie vitrée. Le vent était frais en ce mois de Décembre, le ciel était couvert ne laissant filtrer que d'infimes rayons de lumière. James attrapa sa tasse de chocolat chaud entre ses mains et la porta à ses lèvres. Le breuvage sucré coula le long de sa gorge, le réchauffant entièrement. Il échangeait jovialement avec ses amis. Riant, blaguant, se vexant faussement l'un envers l'autre. Scott et Sam leur racontait la rentrée en CM1 de Cassie qui apparemment avait un grand potentiel dans l'art comme la peinture par exemple et qu'elle adorait étudier et jouer avec ses copines.
— Elle grandit trop vite pour moi ! rit Steve avant de boire son café.
— Exactement ! Pour nous, elle est née hier, soupira Sam nostalgique.
— Alors Buck ? T'en es où ? lui demanda Scott en changeant de sujet. Le brun releva la tête et le fixa d'un air penaud.
— Tu es à combien de semaines de grossesse ? reprit-il plus clairement.
— Oh ! Euh...treize semaines, répondit-il simplement.
— Déjà ? Et ben dis donc, ça passe drôlement vite ! sourit Sam.
Scott hocha de la tête pour appuyer son avis. James afficha un fin sourire gêné. Steve qui l'avait ressenti passa son bras autour de ses épaules, le rapprochant de lui. Bucky qui était un peu fatigué posa sa tête contre son épaule et poussa un petit soupire.
— J'imagine que vous n'aviez encore rien dit à vos familles, le blond se mordit la lèvre inférieure et secoua lentement la tête de gauche à droite.
— Tu mets leur précieux bébé enceinte et t'attends trois mois pour l'annoncer à sa famille ? se moqua Sam.
— T'es pas mieux placé toi, le coupa Scott en mangeant son donut, T'as attendu mes cinq mois pour le dire à tes parents.
Steve et Buck ricanèrent à la remarque alors que Sam se défendait auprès de son mari.
— Non. En fait, on attendait juste la première échographie pour leur annoncer la nouvelle. Pour être sûr, tout ça, tout ça, déclara James en se redressant.
— Et c'est le moment parfait, parce qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de sa mère, ajouta Steve, Son mari et Rebecca sont en déplacement et ne pourrons pas le fêter avec elle.
Tous se turent, sachant très bien que Bucky entretenait des relations très virulentes avec son paternel. Sa sœur essayait d'être là pour leur mère et lui, mais il trouvait toujours une excuse pour l'éloigner d'eux. De toute façon, il en avait rien à faire que sa sœur l'ignore ou autre chose, mais sa touchait particulièrement sa génitrice et il détestait ça au plus au point. La voir souffrir pour un idiot et un lâche de son espèce.
— Ça vous dit de venir ? changea de sujet James, On lui prépare une fête surprise pour fêter ses cinquante-deux ans.
— Cinquante-deux ans ? s'exclamèrent le couple ahuri, Mais, elle fait super jeune t'as mère ! On pourrait la prendre pour une femme de la trentaine ! Pire, pour ta sœur !
— C'est très gentil de votre part les gars, sourit James, Donc ça vous tente ?
Ses deux amis hochèrent vivement de la tête.
— Vous savez comment vous allez la retenir en dehors de chez elle ? les questionne Scott. Steve et Bucky se regardèrent avant de sourire.
— La mère de Steve, chuchota Buck.
— Bien évidemment, soupira l'afro-américain.
.o.O.o.
Après qu'ils aient terminés de déjeuner avec Scott et Sam, ils étaient rentrés à l'appartement du blond pour prendre une douche et se changer avant de ressortir une nouvelle fois. Ils se promenaient dans les rues de New-York, main dans la main, à la recherche d'un cadeau pour la mère du brun. Lorsqu'ils passèrent devant une vitrine, James s'arrêta brusquement et emmena de force Steve à l'intérieur du magasin.
— Une boutique de souvenir ? Sérieusement ? s'étonna le blond.
— Elle adore les trucs anciens ! rouspéta le brun, Regarde ce miroir ! s'écrie-t-il en le tirant par le bras. Steve observa le miroir. C'était tout ce qu'il y avait de plus banal. Un miroir remontant du moyen-âge.
— Il est pas mal, hein ?
— C'est un miroir, hausse-t-il des épaules.
— Mais non ! Tu ne connais rien à l'art toi, bouda le brun. Steve ricana.
— Je dessine, tu t'en souviens ? chuchota-il à son oreille avant de déposer un baiser sur sa joue. Le brun grogna.
— Non, mais attends, ce miroir date de Louis XIV. Il est antique et français ! Sa glace est faite au mercure et les frontons en rocaille et d'acanthes. La dorure en feuilles d'or est toujours intacte ! se réjouit-il. Steve sourit face à l'engouement que dégageait le brun.
Une femme âgée, vêtu d'une longue robe brodée s'approcha d'eux avec un air bienveillant et les interpella :
— Bonjour messieurs. Puis-je vous renseignez ? demande-t-elle gentiment.
— Oui. Nous voudrons acheter ce miroir s'il vous plaît, dit le blond.
— Très bon choix messieurs, sourit-elle de toutes les dents de son dentier, Veuillez aller en caisse, je vous prie, les intime-t-elle en se dirigeant vers la caisse.
James qui ne s'attendait pas à ce que finalement Steve l'achète, l'enlaça en lui posant un baiser chaste sur les lèvres. Steve signa un chèque à la vieille femme et s'en alla de la boutique. Le miroir leur sera livré en début de soirée. Ils continuèrent à marcher dans les rues New-yorkaises avant que Bucky n'ait faim et veuille manger les meilleurs hamburgers de la ville. Steve l'emmena donc dans un fast-food à Brooklyn. Celui dont lequel ils allaient presque tous le temps manger lors de leur enfance.
Le restaurant n'avait pas changer d'un poil. Il était toujours aussi rustique et moderne à la fois avec ses fameuses nappes à carreaux rouges et blancs. Ils s'installèrent à une table, commandèrent et attendirent leur commande. Un sujet particulier hantait la tête de Steve. Il ne savait pas si c'était le bon pour l'aborder. Surtout au fait qu'ils entretenait une relation un peu ambigüe.
— Ça ne va pas Stevie ? s'inquiéta le brun en remarquant le silence de son ami.
— Euh...Ouais ça va, le rassure-t-il en affichant un sourire jaune, Oh ! Les plats arrivent !
En effet, la serveuse leurs ramena deux assiettes bien garnies en nourriture et leurs boissons. Ils la remercièrent et James se lécha les babines avant de croquer dans son hamburger dégoulinant de fromage et de sauce barbecue. Il émit un bruit de pure satisfaction.
— Ça faisait grave longtemps ! s'écrie-t-il en mâchant. Steve sourit avant de tendre le bras et essuyer le peu de sauce au coin de ses lèvres et de lécher son pouce. Les joues de Buck devinrent écarlates. Il détourna les yeux et bu une gorgée de son thé glacé. Steve entama son hamburger, alternant avec ses frites et son verre de sprite.
— Bucky ?
— Hmm ? le brun reporta son attention sur Steve.
— Euh...Tu ne penses pas qu'on devrait emménager ensemble ? lui demanda Steve à la fois incertain, mais avec un ton sérieux, Genre tu pourrais vivre chez moi.
James avala son morceau de burger puis, le déposa dans son assiette et essuya sa bouche.
— Le temps de ma grossesse ? lui demande-t-il en arrangeant une mèche derrière son oreille. C'était un tic quand il était gêné ou stressé.
— Euh...ouais ! Le temps de ta grossesse. Tout à fait ! Tu ne seras pas seul et si tu as besoin de quelque chose...je serais là, s'écrit Steve en hochant la tête. Buck le fixa un moment dans les yeux avant de hausser des épaules, d'acquiescer et de terminer son hamburger.
— Ouais. Pourquoi pas.
— Ben...cool.
Ils restèrent un moment à parler de tout et de rien, à se sourire et se vanner comme deux amis. Deux amis. Non. Deux meilleurs amis qui auront un bébé ensemble. Sans problème, tout à fait normal. Ils s'étaient avoués leur sentiments mutuels, mais l'étape supérieure était un peu dure à accepter pour eux, même si Steve en avait toujours rêver. N'empêche qu'ils se sentaient bien et ne faisaient preuves d'aucunes gênes puisqu'ils avaient carrément grandis ensemble. Ils se connaissaient par cœur et ce fait facilitait les échanges dans leur "couple".
Ils sortirent du fast-food et retournèrent à l'appartement du blond. Bucky enleva son manteau et ses chaussures et s'assoupit sur le lit du blond qui alla s'installer dans son bureau afin de travailler sur ses plans d'architecture.
Quand il fut seize heures trente, sa mère lui téléphona pour lui prévenir qu'elle allait chercher celle de James et qu'ils pourront se rendre à la maison pour mettre en place les préparatifs de la fête. Il lui remercia et prévint le couple Wilson-Lang et Natasha. Il laissa le brun dormir un peu avant d'aller le réveiller vers dix-sept heures.
Ils se préparèrent doucement avant de partir vers la maison des Barnes. Sam, Scott et Cassie étaient déjà sur place. Ils les firent entrer et ils décorèrent la maison. Natasha ne tarda pas à arriver. Comme promis, le miroir leur fut livré ainsi que le gâteau d'anniversaire qu'ils s'empressèrent de cacher de la vue de Cassie qui bavait déjà rien qu'à l'idée de le manger. D'ailleurs, elle courut à la fenêtre qui donnait sur l'extérieur de la maison :
— Elles arrivent ! Cachez-vous ! crie-t-elle en partant se cacher sous la table de la salle à manger.
Steve attira Bucky contre lui et se cachèrent derrière le canapé et Natasha sauta derrière un fauteuil. Scott éteignit les lumières et rejoignit Cassie sous la table alors que Sam disparut derrière un rideau. Super la cachette.
Le son d'une clé tournée dans une serrure retentit. Ils entendirent du brouhaha dans l'entrée et le bruit de clé atterrissant sur un meuble. Des bruits de pas et des plaintes se firent entendre, ce qui les firent pouffer de rire. Arrivée à l'entrée du salon, elle tâta le mur à la recherche de l'interrupteur qu'elle alluma. Une fois les lumières allumées, ils se relevèrent et éclatèrent de joie.
— Surprise ! hurlent-t-ils en chœur y compris son amie qui posa ses mains sur ses épaules. Winifried sursauta violemment, frôlant la crise cardiaque tellement elle fut surprise.
Les invités effacèrent leur joie de leur visage et s'approchèrent d'elle, inquiet. Elle avait une respiration difficile et sifflante et tremblait. Steve et sa mère l'aidèrent à s'assoir sur le sofa.
— Ça va maman ? paniqua James en voyant sa mère souffrante. Maman ?
— Surprise ! Je vous ai bien eu ! Bouhahahah ! elle releva soudainement la tête et se mit à rire très fort. Tout le petit monde soupira de soulagement.
— C'était pas drôle maman ! s'énerva James.
— Ne nous refait plus jamais ça, Winnie ! C'est compris ? la gronda Sarah en agitant son doigt devant son visage.
— Elle est trop drôle mamie Winnie ! rigola Cassie en courant autour d'eux avec son lapin rose défiguré.
— Des fois j'ai pitié d'elle. Elle a hérité de votre humeur étrange, se moqua Steve en poussant son ami du coude.
— Qu'est qu'il a notre humour ? s'offusque-t-il, Il est parfait ! C'est parce que t'es jaloux en fait !
— Mais trop ! Ricana Steve.
— Bon ! reprit la cinquantenaire en se levant, Merci énormément pour cette petite fête surprise les enfants ! Je vous adore, dit-elle à l'attention des garçons et de Nath en caressant les cheveux de Cassie au passage, Petite coquine de Sarah ! T'as joué les cachotières ! ajoute-t-elle en se tournant vers son amie, un sourire plein de malice scotché aux lèvres. Sarah lui répondit d'un clin d'œil.
— Mamie Winnie, on peut manger le gâteau maintenant que tu es là ? sautilla de joie la jeune fille.
— Hmm..., elle fit mine de réfléchir avant de prendre la main de Cass, Mais bien sûr !
Ils la suivirent dans la cuisine et posèrent tout le nécessaire sur la table à manger. Sarah qui avait préparé avec l'aide de Bucky des plats typique de la Roumanie, les servit un véritable festin. Tout au long du dîner, les sujets de conversations fusèrent en tout sens. Ils parlèrent de politique, de la pluie et du beau temps, de la scolarité de Cassandra, des projets d'architectures de Steve, de la réussite professionnel de Scott et de pleins d'autres choses encore. Ils apprirent même qu'un dénommé Martin, le nouveau voisin, avait des vues sur la chère mère de Bucky qui se réjouit à la nouvelle.
— Tu ne trouve pas que t'es trop vieux pour avoir un beau-père James ! lança sa génitrice.
— Mais non ! Il n'y a pas d'âge pour ce genre de chose puis, de toute façon tu es très bien entretenue pour une femme de ton âge ! lui retourna le brun.
— C'est vrai mamie Winnie, rajouta Cassie en exhibant son morceau de viande, On aurait dit une princesse top model ! sourit-elle de son splendide petit garage.
— J'affirme ! s'écrie Scott en accord avec sa fille. Winifried roula des yeux, émue, elle posa sa main sur son cœur.
— Vous êtes une femme resplendissante et magnifique, la complimenta la rousse.
C'est vrai que sa mère était une belle femme avec ses belles boucles brunes et sa frange sur le côté qui surmontait ses beaux yeux de biches coloré d'un somptueux gris clair, zébré de fines fibres bleues, se rapprochant au blanc quand elle les exposait au soleil. Son sourire encadré de ses petites fossettes ne l'a rendait que plus belle. En effet, il pouvait se vanter d'avoir une déesse magnifique comme mère. La nature l'avait bien gâtée de ce côté là ! On leur disait souvent qu'ils se ressemblaient physiquement comme de caractère.
— Et ton père ?
— On s'en fous de Georges ! s'emporta Sarah en soupirant bruyamment, Ça fait combien de maîtresse qu'il a eu pendant toutes ces années de mariage ? De toute façon, votre divorce sera bientôt prononcé. Roule ta bosse ma vieille ! Tant que tu en as toujours le temps ! termine-t-elle en mettant sa fourchette dans sa bouche.
— Maman..., soupira Steve en frottant ses yeux de sa main.
— Ben quoi ? Depuis que ton père est mort, c'est vrai que j'ai pris du temps à faire mon deuil, mais pour finalement mieux retrouver à nouveau la puissance masculine et ma jeunesse ! Et ce fut un véritable et pure bonheur. Je ne pourrais même pas compté le nombre de beau-père que tu as eu, tellement ils sont nombreux mon chéri ! lâcha sa mère tout en buvant son verre de vin. S'en fut trop pour Steve qui lâcha ses couverts pour poser sa tête entre ses mains.
— Tu nous cache des choses Steven, piqua Natasha, un rictus aux lèvres.
— Je comprends mieux d'où vient la soif de ta grande libido, lui chuchota discrètement Bucky.
— Avoue tu l'as kiffe, lui répondit le blond sur un ton salace.
— Oui mais ça, c'était bien avant que tu me mettes en cloque. Ça aurait fait pareil si t'as mère était un mec.
Il tapota la cuisse de son compagnon qui se renfrogna avant de couper court à la discussion.
Une fois que le dîner fut terminé, Steve et Bucky débarrassèrent la table et déposèrent le tout dans le lave-vaisselle. Steve sortit le gâteau en chocolat du réfrigérateur et laissa James allumer les bougies. Il prit les bouteilles de champagnes et de champomy, pour Cass, avant d'emmener le tout à table. La lumière se tamisa et ils se mirent tous à chanter "joyeux anniversaire" et Steve déposa le gâteau devant Winifred qui était sans voix. À tel point qu'elle se mit à pleurer.
— Faut pas pleurer ma gente dame ! s'écrie Scott en faisant une mimique toute triste.
— Tu n'es pas contente mamie Winnie ? lui demanda Cass en attrapant doucement sa main.
— Non, non ! se reprit-elle en essuyant ses larmes, C'est le meilleur anniversaire que je n'ai jamais eu, depuis des lustres, dit-elle doucement à Cassie, Et je vous remercie tous, d'être là avec moi en ce jour important ! remercie-t-elle la petite assemblée en posant son regard sur chacun, Principalement mon fils adoré que j'aime du plus profond de mon cœur, ajoute-t-elle tendrement en caressant la joue de son fils qui lui sourit.
— Arrête de raconter des sottises Winnie ! l'interrompu son amie blonde, Ce qu'on fait pour toi n'est qu'un quart de toutes les choses que tu as faites pour nous. Tu le mérite et je dirais même beaucoup mieux ! Tu es une femme formidable et je suis fière de t'avoir rencontré et que tu sois mon amie.
— Et ne l'oublie jamais ! proclamèrent tous ses invités.
Elle se ressaisit et souffla ses bougies. Ils applaudirent tous en proclamant son nom, puis elle découpa le gâteau et les servit. Ils rallumèrent les lumières et la fête d'anniversaire continua.
Une heure plus tard, Cassie proposa de faire un twister. Bien sûr, toute la famille accepta. À peine la partie de jeu commencé que les rires emplirent la pièce. Quelques minutes de jeu plus tard, on trouva un Sam sous la jupe de Winifred, une Natasha en position grand-écart la tête en face du décolleté vigoureux de madame Rogers qui ne tarda pas à se retrouver dans la position du chien. Ils devaient avouer que pour des vieilles, elles étaient en formes.
— Met ta main sur le rouge maman ! hurla James par dessus le brouhaha. Sa mère atteint le cercle rouge le plus proche d'elle. Mais, ce ne fut pas sans difficultés.
— Tasha, ton pied sur le bleu ! la guida Steve. La rousse s'exécuta et passa sa jambe au-dessus du bras de Sam pour toucher la couleur correspondante.
— Papa ! Le jaune ! Cria de sa petite voix aigüe Cassie.
Sam chercha rapidement des yeux du jaune et y déposa son genou. Malheureusement, il frôla la jambe de Natasha qui tituba avant de s'écrouler complètement contre lui. Toute la petite structure humaine s'effondra et Cassie fut sacrée championne. Avec sa petite taille de guêpe, normal qu'elle est gagnée. Puis, vint le moment d'ouvrir les cadeaux. Sam et Scott lui offrirent un petit collier fin en or avec au bout un pendentif en forme de trèfle taillé dans de l'émeraude. Elle le mit expressément autour de son cou et les remercia. Natasha lui offrit un sac-à-main, Cassie un dessin et une sculpture en bois faite par elle-même. Sarah lui offrit un vase et un parfum de luxe. Quand vint le tour d'ouvrir celui des garçons, elle faillit avoir une crise cardiaque. Pour de vrai cette fois-ci.
Elle n'en revenait pas d'avoir un miroir aussi coûteux et ancien dans sa maison. Elles les remercia du plus profond de son cœur de tous les présents qu'elle avait reçut. Elle avait la larme à l'œil.
La soirée commençait à prendre fin et Cassandra somnolait déjà sur Scott. Natasha était déjà partie car elle devait aller récupérer son petit-ami à l'aéroport. La famille Wilson-Lang en fit de même, Scott prit sa fille dans ses bras et ils s'en allèrent après avoir embrassés tout le monde. Ils ne restaient plus que Winnie, Sarah et leurs fils. Ces-derniers, firent la vaisselle et rangèrent la salle avant de rejoindre leurs mères dans le salon et de s'assoir sur le canapé en face d'elles. Elles relevèrent les yeux vers eux et leurs sourient. Ce geste leur donna un peu de confiance.
- Maman, Winnie, euh...James et moi avons quelque chose de très important à vous annoncer, commença doucement Steve. Bucky arrêta de ronger l'ongle de son pouce pour prendre la parole.
— Euh...Voilà. En fait, ben...euh...bégaye-t-il. Steve posa sa main sur sa cuisse et leur regard se croisa. Leur mères se jaugèrent avant de reporter leur attention sur eux.
— Vous sortez ensemble. C'est ça ? dit Winifred défiante.
— Oui. Pas vraiment, mais...marmonna Buck en se massant la nuque.
— On le savait ! s'écrie Sarah toute souriante, Vous êtes ensemble ! On le savait depuis que vous êtes au jardin d'enfant que vous serez paire.
— Non ! Les arrêtent-ils vivement.
— Alors quoi ? soufflèrent leurs génitrices, exaspérées.
— On va avoir un bébé, troncha James.
— Vous vous moquez de nous là ? C'est encore plus pire que le fait que vous soyez ensemble ! Éructa Winnie ahurie alors que Sarah, la mâchoire pendante, était trop pantoise pour dire quoi que ce soit. Les garçons grimacèrent et Bucky attrapa fermement le bras de Steve.
— Waw ! On ne s'attendait pas à une telle réaction, commenta Steve, neutre.
— Vous vous attendiez à quoi ? demanda hargneusement sa belle-mère.
— À ce que vous sautiez de joie à l'idée de devenir grand-mère et à vous mettre à tricoter des tas de trucs en laine et en coton pour le futur bébé, dit-il simplement en réfléchissant.
Il y eut un moment de blanc. Personne n'osa prendre la parole. Sarah et Winifred arboraient toujours une mine fâchée alors que Steve était relâché et Bucky anxieux. Soudain, elles firent quelque chose à quoi ils ne s'attendaient absolument pas en cet instant.
— Mais, c'est une excellente nouvelle ça ! s'exclament-elles en se levant et ouvrant leur bras pour embraser leur fils et beau-fils.
— Ça fait combien de temps ? demanda Sarah à James en attrapant fermement ses épaules. Elle avait une poigne de fer dis donc.
— 3 mois, répondit-il laconiquement.
— T'en es déjà à la fin du premier trimestre ? s'étonna-t-elle, Ben, c'est super ça ! Il est lancé pour de bon ce petit, ajoute-t-elle en posant une main sur le ventre de Buck.
— Je suis désolé mon p'tit Buck, mais s'il prend chez son père. Tu risque de souffrir, lui prévint Sarah en toisant son fils qui était face à elle, Ce petit salopiot m'a défoncé de coup de pied quand il était encore à l'intérieur de mon utérus ! Ne me regarde pas comme ça toi, tu te croyais à la ligne des champions ou quoi ? le réprimanda sa mère en lui tirant l'oreille. Les Barnes rirent face à la scène.
— Ce sera un bébé fort et en bonne santé ! sourit sa mère en s'approchant de lui, Vous savez pour quand est programmé l'accouchement ? demande-t-elle aux futurs parents.
— Pour le vingt-sept Juin deux mille dix-huit, leur annonça James en souriant grandement.
Steve passa son bras autour de ses épaules et posa un baiser sur le haut de tête. Leurs mères sautèrent de joie à la nouvelle. Elles étaient si heureuses pour leur fils et à l'idée de voir un bambin courir partout en les appelant "grand-mère" qu'elles en étaient toutes retournés. C'était un grand pas pour elles et toute la famille. Elles pleuraient littéralement de joie. On aurait dit que c'était elles qui étaient enceinte ! Ils durent les aider à se rassoir pour qu'elles puissent calmer leur excès de folie.
James fouilla dans son sac avant d'en sortir une petite photo et de la tendre à sa mère qui l'a prit entre ses doigts fins.
— Oh, fit-elle. C'est ta première échographie ?
Elle releva des yeux brillant sur James qui hocha de la tête.
— Je n'arrive pas à croire que mon bébé porte un enfant et sera parent à son tour. T'as grandit trop vite, j'ai pas vu le temps passé, pleura sa mère.
Bucky, attendrit s'empressa de prendre sa mère dans ses bras et de la serrer très fort contre lui. Sarah et Steve les suivirent et firent un câlin général.
.o.O.o.
Ça faisait déjà un quart d'heures qu'ils avaient quittés le domicile Barnes. Ils étaient passés chez le brun prendre quelques affaires et étaient retournés chez le blond.
Steve prit en premier sa douche et après s'être habillé d'un boxer et d'un short, il se laissa tomber sur le dos, les bras écartés sur son lit et ferma les yeux. Il les rouvrit quand il sentit un poids au-dessus de lui. James qui avait les cheveux mouillés parce qu'il sortait de la douche l'enjamba et s'assit sur son bassin avant de se pencher et de capturer ses lèvres du blond qui grogna. James en fit fi et continua sa descente dans son cou. Steve remonta son visage jusqu'au sien et attrapa férocement ses lèvres, relevant la tête du brun pour mordre la peau de son cou.
— Attends ! s'arrêta Steve. James poussa un grognement plaintif et planta ses yeux dans celles du blond. Il encadra de ses mains son visage avant de lui déposer un baiser doux.
— J'en ai envie ce soir Stevie, susurra-t-il contre son oreille.
— Ok, mais t'es enceinte. Faut faire gaffe, murmura le blond. James arrêta toute caresse pour foudroyer Steve de son regard noir.
— T'es sérieux là ? soupira-t-il agacé, C'est après m'avoir mit un bébé dans le ventre que tu pense à faire attention et à se protéger ? Steve, il n'arrivera rien ni au bébé, ni à moi. On peut baiser comme on veut et sans protection, soupira-t-il avant de l'embrasser fougueusement. Steve brisa l'échange.
— Mais, et si je le touche ? demande-t-il naïvement. Le brun se mordit la lèvre inférieure avant de poser son front contre le sien. Zen attitude.
— À part si tu possède un sexe qui puisse atteindre mon utérus, donc le bébé, je crains que tu ne puisse pas, non. lâcha-t-il avec une touche d'ironie, Certes, j'avoue que ton pénis est de la bonne taille et parfait dans toute les mesures, mais là je crois que ça relève de la fiction.
Steve afficha un rictus.
— Je savais que tu l'as kiffait.
— Et j'ai grave envie de la sentir une nouvelle fois, souffle-t-il contre son oreille en mordant son lobe.
Steve sentit un frisson remonter le long de son échine. Il inversa les rôles et embrassa James dans un baiser sulfureux. Sa main droite descendit caresser la cuisse du brun. Ils se retrouvèrent rapidement nus, se séparant que pour reprendre leurs souffles. Les caresses se firent plus importantes et les baisers plus fusionnels.
Steve sentait la peau sous ses doigts se consumer petit à petit des flammes de la luxure. Ils pouvaient sentir leur excitation se frotter entres elles. Il tira sur la jambe du brun qui glapit de surprise avant de se retrouver à quatres pattes et de sentir un corps le pénétrer doucement. Le blond amorça des mouvements de va-et-vient qui accélèrent. Il tira sur les mèches brunes pour relever leur propriétaire qui se tourna à demie vers Steve qui l'enferma dans un french-kiss endiablé et maîtrisé.
Il ancra ses ongles dans la chair de la cuisse du brun alors que de son autre main, il empoigna fermement l'érection de Buck et entama des mouvements de poignet au même rythme que ses coups de reins. James était réduit aux gémissements et s'accrochait au blond.
Les courbes de son corps épousant en parfaite symbioses celles de Steve, à tel point qu'il en jouit de plaisir. Au bord de la jouissance, Steve lui mordit brutalement la nuque et jouit en lui en de long jet. Épuisé, James se laissa retomber sur le matelas et Steve en fit de même. Il se laissa le temps de reprendre sa respiration avant de se lever et d'aller prendre une douche qu'il partagea cette fois-ci avec son blond.
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— Tu m'as laissé une marque pas possible Steve ! se plaint James en observant la marque dans le miroir, T'es toujours dans l'excès !
Quand il se tourna vers le blond qui était allongé sur le lit, il remarqua qu'il avait l'air ailleurs et le fixait.
— Steve ? Aucune réponse, Steve !
L'interpellé sortit de ses pensées et releva ses yeux bleus vers son visage.
— Ça va ? lui demanda le brun préoccupé. Le blond se leva subitement du lit et s'approcha de lui.
— Non, non ! T'inquiète pas, le rassura-t-il en prenant son visage entre ses mains. Il se mit dans le dos du brun et contempla leur reflet avant de poser ses mains sur la petite bosse encore jeune que formait son ventre.
— Je regardais juste ton ventre. J'imaginais notre futur à trois, chuchote-t-il en plongeant dans son cou.
Bucky frissonna puis déposa ses mains par-dessus celles de Steve. C'est vrai que son ventre commençait à prendre un peu forme. Il ressentait de moins en moins les nausées. Elles avaient carrément disparus ! Finit les biscuits salées et eaux gazeuses. Par contre, la fatigue subsistait toujours. Beaucoup moins importante que les premiers mois, mais toujours présente.
La semaine prochaine, il commencerait déjà son deuxième trimestre de grossesse. Il en serait à 14 semaines donc au début de son quatrième mois. Il ne le montrait pas, mais il était excité à l'idée de devenir parent et que le père de son enfant qui n'était pas prévu au début, soit l'homme qu'il aimait le plus au monde.
— Je voudrais qu'on ait le plus d'enfant possible, déclara soudainement James en détaillant son ventre de semi-profil. Steve qui était toujours collé à lui, releva sommairement les yeux et le fixa à travers la glace.
— J'y compte bien, sourit-il. Il l'embrassa sur la joue avant de lui donner une tape sur les fesses en s'éloignant vers la salle de bain.
— Habille-toi, l'ordonne-t-il, On doit aller au taf. Le brun sourit en coin et partit s'habiller comme le lui avait demandé si explicitement Steve.
Sa nouvelle vie commençait à beaucoup lui plaire.
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