Chapitre 4
Cela fait une semaine maintenant que Aya et John cherchent sans relâche un moyen de trouver où se cachent les Azurins et la seule information qu'ils ont est que ce groupe aime vivre loin de la société. John commençait à désespérer quand quelqu'un les tira par la manche pour les attirer dans une ruelle sombre et étroite. John se débattit et Aya essaya de crier mais une main se colla sur sa bouche :
-" Parlez moins fort ! Ne racontez pas n'importe quoi aux gens dans la rue", dit l'inconnu en relâchant son emprise sur les deux amis. Ces derniers dévisagèrent l'homme qui venait de leur parler. L'homme qui était en fait une femme était très belle et devait avoir une vingtaine d'années et sa peau...oui...elle...elle était métisse ! Elle avait des yeux d'un noir profond surmontés de sourcils bien dessinés. Ses cheveux était cachés par un foulard blanc et ses vêtements serrés laissait apparaître un corps athlétique.
-" Qui êtes vous pour crier ce nom aux quatre vents ?, reprit la femme a voix basse.
- Nous recherchons les Azurins, vous savez quelque chose sur eux ?, dit John en coupant l'herbe sous le pied de Aya.
- Je sais peut-être des choses qui peuvent vous aider mais je dois d'abord vous faire confiance, et si vous faites partie du Gouvernement je n'aurais pas d'autre choix que de vous tuer, dit l'inconnue sans ciller.
- Calmos on fait pas partie du Gouvernement au cas ou t'aurai pas remarqué mon amie est noire, et le Gouvernement ils ont pas trop l'habitude d'utiliser des gens noirs ou métisses dans leurs rangs.
- Mouai...Allons plutôt parler dans un endroit à l'abri des oreilles indiscrètes et je verrai ce que je fais de vous.
- Tu dis ça comme si on était des jouets que tu jettes après les avoir utilisés, sauf que nous devons voir les Azurins ! On a étés victimes d'un attentat ! C'est pas rien !, éclata John en plein milieu de la rue. Il allait continuer quand il se reçu une gifle monumentale qui l'assomma sur le champ.
-J'étais obligée", s'excusa la jeune femme.
Aya prit John sur son épaule et suivit l'inconnue jusqu'à qu'elle s'arrête devant un vieil hangar délabré, les planches de bois étaient rongées par les mites et la moitié du toit étaient effondrée, laissant apparaître un entassement incomparable de vieux meubles, d'étagères et même une bicyclette ! Tous ces objets avait des centaines années de vécu et avaient fini par être remplacés par la technologie. Aya jeta John sur un vieux matelas troué et attendit. Au bout d'un long silence, l'inconnue prit la parole :
-" Je m'appelle Abigaëlle mais tu peut m'appeler Abbie, je suis née dans le Second Continent mais j'ai dû quitter mon pays natal dès que la Guerre à éclaté, à ce moment là, j'avais trois ans. Ma mère est morte pendant notre fuite, d'une balle dans la tête, alors mon père nous a aidés à fuir, mon frère et moi. Un beau matin je me suis réveillée et mon frère avait disparu, mon père m'a alors conduit dans un endroit où j'ai grandi tranquillement et à l'abri des menaces extérieures. Ce lieu s'appelle Akina, le refuge des Azurins. Depuis, je n'ai pas eu de nouvelles de mon frère ou de mon père."
Quand Aya releva la tête, elle vit que des larmes perlaient sur les joues d'Abbie.
C'était leur seule chance de trouver Akina et de pouvoir tout remettre en ordre...
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Et voilà ! Désolé pour la longue absence mais j'ai eu quelques problèmes personnels.
Dites-moi ce que vous pensez du look de Abbie et de son passé. Et puis donnez-moi des idées pour la suite !
La citation en haut de la page est une citation de Baudelaire,
elle aura un sens pour la suite de l'histoire.
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