Un petit gif, que je trouvais vachement sympa.

Son équipage l'attendait dans la salle commune. Il donna les instructions pour le lendemain et rejoignit sa cabine.

PDV Externe

Quand l'alarme du réveil retentit, Law l'éteignit immédiatement. En réalité, il n'avait pas dormi de la nuit. Les deux premières heures, il les avait passées à se retourner dans son lit. Puis comprenant que son insomnie ne le lâcherai pas, il s'était installé à son bureau pour travailler. Soigner Aya allait s'avérer quelque peu ardu car il ignorai de quelle pathologie elle souffrait. Haruto avait dit que cette maladie était désormais disparu, on pouvait donc éliminer celles récemment découvertes.

Après plusieurs heures passées à éplucher ses livres de médecine en prenant des notes, il s'étira et consulta la carte acheté durant le festival. Encore une île et ils auraient parcouru la moitié de Grand Line. L'homme lui ayant cédé ce précieux outil lui avait également offert de précieuses informations. L'île sur laquelle ils allaient se diriger était très sauvage mais propice pour s'entraîner. De plus, le marin lui avait donné l'adresse d'un artisan revéteur de confiance, ancien pirate. Il sourit, de ce sourire en coin qui en effrayait plus d'un et en séduisait plus d'une.

La sonnerie du réveil le tira de ses pensées. Law l'éteignit, s'habilla en vitesse et rejoignit Ban, déjà aux fourneaux depuis presque une heure.

- Un café bien serré Capitaine ?

- S'il-te-plaît. Tiens-toi près dehors dans un quart d'heure, on va aller chercher la miss, expliqua-t-il tandis que son cuisinier le servait.

Il hocha la tête et déposa ce qu'il manquait sur la table alors que les hommes arrivaient progressivement.

- Penguin, l'interpela le capitaine. Dans un quart d'heure sur le pont. Soit à l'heure.

Le mécanicien hocha la tête et avala son petit-déjeuner en vitesse.

A l'heure demandée, les trois hommes se retrouvèrent comme convenu. Law expliqua l'opération à son nakama au bonnet pendant qu'il marchait.

Lorsque la maison fut visible, ils s'immobilisèrent et le capitaine fit apparaître sa room, veillant à ce qu'elle ne pénètre que dans la chambre de sa patiente.

Ils y furent téléportés et atterrirent sur la moquette.

Aya s'agita et se redressa, à demi-réveillée.

- Dare desu ka ? dit-elle embrumée.

- Watashitachi desu, chuchota Ban en réponse.

Elle s'arrêta de tâtonner en reconnaissant sa voix.

- But, hemos dicho nanaji !

- Tenemos que make your bag miss, indiqua Law.

Elle hocha la tête et se débarrassa des draps la recouvrant. Un jean et un chemisier blanc étaient posés sur son bureau. Aya les saisit d'une main hésitante et laissa glisser son short le long de ses jambes afin d'enfiler le bas.

Penguin écarquilla les yeux face à cette absence de pudeur. Il se serait mis à baver si Ban ne l'avait pas pris par les épaules pour le détourner du spectacle.

Law quant à lui, ouvrait placards et tiroirs pour récupérer les effets personnels et les affaires indispensables à la vie de la jeune femme.

Ban de son côté, avait forcé le mécanicien à s'occuper d'un placard, le chargeant de rassembler les vêtements nécessaire à un long voyage.

Une exclamation étranglée retentit juste après qu'il eut ouvert le premier tiroir. C'était celui où elle rangeait ses sous-vêtements.

Ban soupira et le poussa vers les pulls, sweats et gilets afin de l'empêcher de mourir d'une hémorragie nasale.

Ils finirent rapidement rapidement le tri des vêtements de la bleue et refermèrent le sac. Elle en sortit un autre plus petit de son bureau et y rangea n tas de feuille dans une pochette, une trousse, une boîte métallique, une boîte de médicament ainsi qu'un coffret semblant scellé.

- Hé podido take the reshipi, dit elle en tendant une petite fiche cartonnée.

Le capitaine la prit et la rangea dans une poche de son pantalon. Puis il ouvrit la fenêtre. L'ai frais empreint des odeurs de sous-bois au petit matin entra, faisant doucement voleter les cheveux bleus d'Aya.

Elle inspira un grand coup et prit la main que Ban lui proposait afin de la guider.

En lui donnant des indications, elle réussit à franchir la fenêtre. Une fois dehors, elle eut besoin d'un peu de temps pour se repérer, le paysage différent grandement de ses vagues souvenirs.

Ban lui prit les mains et commença à reculer. Ils finirent par arriver à la crique.

Aya eut un petit instant d'hésitation en sentant son pied s'enfoncer dans le sol.

- Nan desu ka ? finit-elle par demander.

- Arena, lui répondit Ban d'un ton rassurant.

Elle hocha la tête et s'accroupit un instant afin d'enfoncer ses mains dans la fine poudre.

Le cuisinier sourit. Elle redécouvrait la sensation du sable sous ses pieds, d'y enfoncer ses doigts ... Sentir la pélicule de poussière qui se déposait sur ses mains et les grains qui s'insinuaient dans ses chaussures.

Elle eut un sourire nostalgique et s'avança vers les vagues jusqu'à avoir de l'eau aux chevilles. Elle n'aurait jamais pu sentir de nouveau ses éléments autour d'elle avec son père. Haruto ne voulait pas qu'elle s'apitoie sur le souvenir de son sens perdu et aurait simplement refusé de l'accompagner à la crique.

Désormais, elle pouvait redécouvrir chaque sensation perdue, chaque odeur que ses souvenirs avaient altérée ...

Elle allait pouvoir renaître de ses cendres, telle un phénix redevenant poussin dans un déluge de flammes.

La brise marine la heurta de plein fouet, la faisant tituber tandis que ses chevux auréolaient son visage.

- Entramos en el submarine, hace frio, fit Ban après quelques minutes.

Aya acquiesça de nouveau et le rejoignit en tâtonnant. Il la fit s'asseoir sur son épaule et escalada l'échelle du Polar Tang. Le cuisinier la déposa sur l'acier du sol puis lui expliqua le fonctionnement du sous-marin.

Des hommes sortirent afin de détacher les amarres retenant le submersible lors des marées, assez importantes sur cette île.

Ban emmena la jeune femme s'accouder à la rambarde pour ôter ses chaussures et chaussettes trempées pendant que l'appareil s'éloignait doucement de l'île.

Puis, quelque chose attira l'intention de Joseph.

- Capitaine il y a quelqu'un qui nous fait signe du haut de la falaise que nous allons contourner, dit-il depuis l'escargophone de la vigie.

- Ca doit être Daphnée, ignorez-la, soupira-t-il.

- Hum, Négatif capitaine, répondit l'infirmier après quelques secondes de silence. Il s'agit d'un homme d'âge mûr.

- Et merde ... ralentissez les moteurs mais tenez-vous près à redémarrer à tout moment.

- Compris, je transmets l'information à la salle des machines.

Il raccrocha et presque immédiatement, la vitesse du sous-marin diminua grandement.

- Trafalgar !! rugit Haruto depuis le haut de la falaise. Je t'avais interdit de l'approcher !!

- Oreu ! s'exclama Aya en reconnaissant la voix de son père adoptif.

- Aya, vuelve at home NOW !

Les larmes lui montèrent aux yeux.

- No Oreu !! Kare wa solo puede help me !! Kare wa solo puede darme sight !! Quiero see the world de nuevo !! SUIMASEN OREU !!

Les épaules de l'homme retombèrent.

- Es lo qué quieras ?

Elle eut un regain d'espoir et un sourire s'inscrivit sur ses lèvres, éclairant ses larmes.

- Haï !!

Elle n'obtint aucune réponse et son sourire se fana.

Mais Ban vit un gros projectile arriver. A l'aide de son capitaine, il le récupéra sans dégâts.

Dos au sous-marin, Haruto fit un signe de salut.

- Hasta luego hijamia.

Le visage de la jeune femme s'éclaira instantanément.

- Sayonara Oreu !! s'exclama-t-elle avec de grands gestes d'au revoir.

La silhouette disparut et le sous-marin reprit sa vitesse initiale, laissant l'escarp rocheux derrière lui. Pour se retrouver face à plusieurs navires de la Marine.

Empêchant ses hommes de crier, Law fit signe à Ban afin que lui et Aya rentrent.

Le cuisinier hocha la tête et entraîna sa nakama dans les couloirs en acier.

- Capitaine, c'est vraiment la Princesa, Aya Nyutora ? demanda quelqu'un.

- Oui. Elle va rester avec nous un certain temps puis elle intégrera l'équipage. Alors traitez-la normalement, ordonna-t-il.

Chacun acquiesça et retourna à son poste. Plus loin dans le submersible, Ban et Aya étaient arrivés devant la porte du bureau de Law. Ils entrèrent et le cuisinier la fit s'assoir sur une chaise avant de faire de même.

- Que se passe-t-il à l'extérieur ? demanda-t-elle.

- Rien pourquoi ? répondit-il surpris.

- Je suis pieds nus Ban, je ressens toutes les vibrations du sol et elles indiquent que plusieurs personnes sont en train de courir, d'où ma question ...

Ban ne sut que répondre et fut sauvé par l'arrivée du capitaine.

- Miss, on est poursuivit par la Marine. Tu pourrais créer l'illusion d'une gigantesque bulle d'eau ? Histoire de dissimuler le submersible ...

Aya secoua la tête.

- L'eau a un côté à la fois coloré et translucide, je ne sais pas si j'y arriverai...

- Essaye.

Elle ferma les yeux et ouvrit les mains comme si elle tenait une boule de cristal. Une masse grise dont la forme changeait apparut, flottant entre ses deux paumes Une sphère liquide bleue foncée enveloppa l'objet qui devait représenter le submersible.

L'escargophone de Law grésillé.

- Augmente la taille de la sphère et éclaircit-la un peu, indiqua-t-il.

Elle obéit et un appel grésilla de nouveau.

[ Ils semblent nous avoir perdu de vue, capitaine ]

- Plongez un peu plus profondément afin qu'on passe en-dessous des navires puis remontez légèrement afin qu'on puisse surveiller l'horizon.

[ Compris ]

Le sous-marin s'inclina et les personnes non-prévenues titubèrent. Au bout de quelques minutes, Law indiqua à Aya qu'elle pouvait dissiper son mirage, ce qu'elle fit avec un soupir de soulagement. Elle semblait épuisée mais allée bien.

Ban retourna à son poste, laissant seuls le médecin et sa patiente.

- Bien, je vais t'expliquer ta vie à bord. Tu n'auras pas pour le moment de tâche comme la cuisine ou autre ... Par contre, mes hommes t'ont reconnue ou vont te reconnaître. Ils vont sûrement te demander de chanter. Prends donc cela comme ton travail à bord. Pour ce qui est de tes déplacements et toute la palette de détails dans ce genre, on va s'arranger. Toutes les pièces sont équipées de néons dont les interrupteurs se trouvent à côté des portes. Tu pourras donc entraîner ta perception stellaire en permanence. Une fois que tu la maîtriseras bien, tu pourras te déplacer librement ...

Aya hocha la tête et se concentra.

- On se trouve dans ta chambre ? s'étonna-t-elle.

Il sourit.

- Oui. C'est aussi mon bureau. Ta cabine se trouve juste en face et elle dispose d'une salle de bain. Penguin ou Sachi viendront jeter un coup d'œil afin de vérifier que tout soit en ordre demain ou après-demain. En attendant, tu utiliseras la mienne.

Elle hocha la tête et se leva. Law l'accompagna et lui ouvrit la porte. Les sacs avaient été déposés sur le lit.

- Profite de ce temps pour ranger tes affaires et te familiariser avec ton environnement, indiqua-t-il avant de partir.

~

Maintenant qu'ils étaient hors de portée de la Marine, le capitaine rassembla ses hommes dans la salle commune.

- Certains l'auront remarqué, nous avons une nouvelle nakama. Vous la reconnaîtrez bien vite ; il s'agit de Aya Nyutora, ou La Princesa.

Les exclamations fusèrent et le ténébreux capitaine sourit, fier de son effet.

- Comme vous le savez, reprit-il, imposant le silence, elle ne parle pas notre langue. Et elle possède un autre problème. Je vous demande donc de garder cela à l'esprit lorsque vous serez face à elle. Mais sinon, elle va devenir une Heart comme vous autres, alors traitez-là normalement.

Des cris de joie retentirent.

- Yahou ! Une belle fille parmi nous !! s'exclama Kevin, l'autre médecin de l'équipage.

Aussitôt, Ikkaku lui frappa l'arrière du crâne.

- Et moi je suis quoi espèce de pervers en rut !?!

- Oï ! Mais toi t'es pas féminine !! lui répondit-il en se massant la bosse venant d'apparaître sur sa tête.

- Moi j'ai un mari qui m'attend baka !!

Ils se mirent à se chamailler comme des enfants sous le regard exaspéré des aînés et du capitaine de l'équipage.

A la surface, au abords de l'île, les soldats d'un des bâtiments de la Marine se faisaient incendier.

- Comment avez-vous pu les laisser s'enfuir sous vos yeux bande d'incapables !!?

- Votre Altesse, fit le pauvre soldat, ils ont plongé alors nous avons pu suivre leur ombre vu leur faible profondeur, mais elle a brusquement disparu, comme évaporée !!

- Tu vas me dire que leur sous-marin s'est téléporté ?! s'écria la jeune femme en rejetant sa sublime crinière dorée en arrière. Tu me prends pour une idiote !?

- Non Votre Altesse. Nous soupçonnons un système de mimétisme, comme si l'appareil avait pris la couleur de l'eau...

Cela calma aussitôt son interlocutrice. Elle se tut, semblant réfléchir, et tourna les talons, rejoignant sa cabine.

- Qu'on m'apporte le dossier du CP1 sur l'affaire Fara !! ordonna-t-elle au matelot assigné à son service en s'installant à son bureau.

Il partit en trottinant, et revint une ou deux minutes plus tard, la mine inquiète et se tordant les mains.

- Madame, ce dossier n'est pas disponible et ...

Elle abattit son poing sur le bois.

- Je m'en fiche qu'il ne soit pas disponible, je le veux ! J'exige qu'on me l'apporte, c'est si difficile à comprendre ?!

- N-Non Votre Altesse, mais ce dossier est sous l'autorité directe du Conseil des Cinq Etoiles ... Il faut leur autorisation pour pouvoir le consul- ...

- Aurais-tu oublié qui je suis ?! s'écria-t-elle.

Il sursauta et bégaya.

- N-Non !! Jamais !!Vous êtes la Grande, l'Unique, l'Inégalable Princesse, Fille de S-...

- Oui !! Justement !! le coupa-t-elle. Alors quand j'exige quelque chose, il n'y a rien de plus important !!

- Bien Madame ! répondit le soldat en se mettant au garde à vous.

- En attendant, je veux qu'on m'apporte le dossier concernant le détachement des deux unités de marines sur cette île le 4ème jour du festival, décréta-t-elle en s'approchant du hublot donnant sur l'extérieur.

- Tout de suite Votre Altesse. Et quel cap devons-nous prendre après avoir déposé votre père, votre frère et votre soeur ?

La jeune femme réfléchit.

- Grr ... Ces abrutis ne peuvent pas comprendre ma motivation .... Après les avoir déposés, prenez la direction de l'Archipel des Sabondy.

- A vos ordres Madame !!

Le matelot s'éclipsa afin de communiquer les désirs de l'importante femme.

- Tu ne perds rien pour attendre Law, gronda la "Princesse" en se rasseyant derrière son bureau.

Le jeune soldat revint avec un rapport constitué de deux ou trois feuilles qu'elle se mit à lire attentivement.

~~~

Voilà le huitième chapiiiiitre !!

Désolé, il est un peu plus court que les précédent,s mais je trouve qu'il comporte quand même quelques informations croustillantes ...

Donnez-moi votre avis ! J'aime vraiment lire ce que vous me laissez comme commentaire !!

Kiss kiss

Clélie