Chapitre 7
Harry me transporte en courant du mieux qu'il le peut jusqu'à l'infirmerie. Je suis complètement horrifiée par la situation. Est-ce que le général Travers est autorisé à faire ça ? Je ne comprends pas. On ne m'a jamais dit que ça pouvait aller aussi loin. Après tout c'est une grosse punition pour une si petite bêtise. Je n'ai rien calculé. J'en suis même à me demander si je ne suis pas en train de rêver : Harry est là, inquiet en train de crier sur des infirmières pour que l'une d'elles vienne l'aider. Pourquoi est-il comme ça ? Il est vrai que je ne le connais pas, mais je n'aurais jamais pensé qu'il pouvait avoir de l'intérêt pour moi. Le jour où je suis tombée du pilier et que je me suis ensuite battue avec Emilie, qu'il m'avait portée secours quand je suis tombée dans les pommes. Le jour où après m'avoir vexée, il m'avait cherchée pendant des heures. Le jour où j'ai dormi avec lui dans une petite tente parce que je n'avais plus de force et qu'il ne voulait pas me laisser seule dans une forêt. Il m'avait encerclée de ses bras forts toute la nuit. Je ne pouvais même pas m'en délivrer. Ses bras pouvaient me faire croire qu'il essayait de me garder et de me protéger. C'est vrai après tout, il est peut-être du genre protecteur envers les filles qu'il fréquente. Tout ce qu'il a fait pour moi. Je me demande s'il est comme ça avec les autres filles, à leur porter autant d'intérêt. Mais il peut être aussi méchant. Je ne sais pas s'il réfléchit parfois avant de parler : le nombre de fois où il m'a vexée ! Je me rappelle vaguement de mon premier jour, il avait le bras qui entourait les épaules d'Emilie et il n'arrêtait pas de me jeter des éclairs. Comme si j'étais son ennemie jurée. Il m'a aussi insultée l'autre jour à l'infirmerie... Je pense, je pense, mais pour l'instant, je n'arrive pas à me faire à l'idée de ce qu'il est pour moi.
Harry me dépose dans un lit, où plusieurs infirmières sont rassemblées pour m'examiner, ce qui le frustre de plus belle.
- Il va falloir qu'on l'endorme pour qu'elle ne sente pas la douleur, explique une infirmière au bouclé.
- Est-ce qu'elle va guérir ? Va-t-elle encore pouvoir marcher ?, s'inquiète-t-il.
- Non, c'est une petite éraflure, votre petite chérie va survivre.
Harry se raidit et me regarde intensément. Mes joues ne manquent pas d'être rouges.
- Molly, nous allons devoir vous endormir, explique l'infirmière.
Je m'affole. Si je m'endors je vais encore faire des rêves horribles ! Rêves horribles. Et je ne pourrai même pas m'en réveiller. Je réalise que la dernière fois où j'ai dormi sans faire de cauchemars, c'est la nuit passée dans la tente avec Harry, la nuit dernière. Peut-être parce qu'une protection masculine me fait sentir en sécurité. Après tout, je n'avais encore jamais dormi avec un garçon.
Mes yeux s'écarquillent alors qu'elle essaye de m'injecter de la morphine.
- Non s'il vous plaît !! Ne m'endormez pas ! Utilisez des tranquillisants, je vous en supplie !
- Nous ne pouvons pas Mlle. Brown. Il est mieux pour vous d'être sous morphine.
- Non ! S'il vous plaît ! L'infirmière me reprend le bras. Harry ! S'il te plaît ne les laisse pas m'endormir !
- Molly, calme-toi, dit-il en me caressant le bras. C'est rien. Il le faut, pour ton bien.
Non ce n'est pas rien !
Les yeux d'Harry sont brouillés. L'infirmière m'injecte le produit, et Harry fait le décompte.
- Dix, neuf, chut, Molly calme-toi.
Je n'ai pas le temps de croire si c'est un rêve ou non, mais une larme dévale sur la joue d'Harry, alors que je m'endors petit à petit.
***
Je me retrouve dans le noir. L'obscurité. J'ai toujours eu peur du noir, depuis que je suis toute petite. Pour quelle raison ? Je ne sais pas.
Des mitraillettes fusillent sur leur passage, ce qui me fait sursauter.
- Chut, Molly, chuchote une personne. Ils sont tout près !
Je déglutis un grand coup, même si ma gorge s'y oppose. C'est la voix de mon père.
Tout d'un coup c'est le trou noir. Je suis toujours dans l'obscurité, mes yeux essayant de s'adapter à la pièce sombre. Mais tout d'un coup, des grands orbes verts me fixent. Brillants, une larme s'en échappe .
- Adieu Molly, fait une voix rauque particulièrement reconnaissable.
- Non Harry !, criais-je à m'en casser la voix.
Puis plus rien. Je continue à rester dans un noir des plus sombres, sans une nuance de lumière dans la minuscule pièce qui m'enferme.
Puis des images en déclics, flashant devant mes yeux. Une pièce apparemment volée, tout est en désordre, des lits renversés avec leur matelas à l'autre bout de la pièce. Des meubles au sol, d'autres déplacés et grand ouverts. Des assiettes au sol, avec de multiples bouts de verre, venant de cadres photos et d'objets en porcelaine.
Le bruit sifflant d'une arme bourdonne dans mon oreille.
« Ce n'est qu'un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar » essayais-je de me répéter.
La pièce disparaît, et je me retrouve encore une fois dans un vide de noirceur.
Une nouvelle lumière apparaît, celle de flammes qui embrasent tout sur leurs passages. Je cours à l'opposé pour m'éloigner des flammes, mais mes jambes ne m'obéissent pas. Je cours au ralenti, je n'arrive pas à avancer et les flammes se rapprochent de plus en plus.
Je saute dans un ruisseau noir, pour essayer d'arriver jusqu'à la rive d'en face mais je n'y arrive pas. Quelque chose sous l'eau agrippe mon pied. Il m'est impossible de me débattre. Et je sombre sous cette eau noire et glaciale.
Une autre scène apparaît. « J'en ai assez ! », crie ma conscience.
Mon père court devant moi pour échapper aux soldats adverses qui nous courent après. Je fais de même, avançant petit à petit ma jambe droite, puis ma jambe gauche, mes actions se déroulent toujours au ralenti. Mon père est maintenant loin devant moi. Je n'ai pas le temps de comprendre quand un coup de feu résonne et que mon père s'effondre au sol, se laissant vaincre.
- Papa ! Papa ! Lève-toi ! Lève-toi, je t'en supplie !
Il ne se lève pas. Je n'ai pas le temps de l'atteindre que le sol en dessous de moi m'engouffre dans la terre.
Je me réveille en sueur, essayant de reprendre une respiration normale. Mes cheveux me collent sur le front, et mes yeux sont remplis de larmes. Je me relève en m'appuyant sur mes coudes, essayant de distinguer l'endroit où je me trouve. Je suis à l'infirmerie. Toutes les lumières sont éteintes. Plusieurs lits se trouvent autour de moi, certains occupés par des patients. Je me soulève pour me maintenir avec les paumes de mes mains, mais je me rallonge directement en sentant une douleur à ma cuisse. Oh c'est vrai. J'avais complètement oublié. J'inspire profondément. Je ferme les yeux pour essayer de me rendormir mais je n'y arrive pas. Je n'arrête pas de repasser les scènes de mon rêve. J'essaye de ne pas y penser, mais tout me ramène à ça. Ça me surprend, je n'ai jamais rêvé de plusieurs choses en même temps. C'était...angoissant. C'était comme un cauchemar sans fin. Un de ceux où l'on est forcé de fuir, de courir jusqu'à que nos poumons donnent l'impression d'exploser, sans que l'on réussisse pourtant à bouger assez vite. C'est là que je me souviens de ses orbes verts. J'avais rêvé de lui.
***
Plusieurs heures se sont écoulées maintenant, et l'aube se lève. Je ne sais pas à quelle heure je me suis réveillée, mais ça doit faire 3 bonnes heures que je fixe le plafond. J'aimerais dormir, même si je vais encore cauchemarder, mais je n'y arrive pas. J'ai énormément mal à la tête, une douleur qui va de mes tempes jusqu'au milieu de mon front. Dès qu'une infirmière sera là, je vais m'empresser de lui demander de l'aspirine. J'entends le verrou de la porte s'enclencher. Et deux infirmières entrent dans la salle et remarquent que je suis réveillée.
- Bonjour Mlle. Brown, vous êtes déjà réveillée ?, demande une grande blonde aux fines jambes.
- A vrai dire, je n'ai pas réellement réussi à dormir...
- Pourquoi ? demande la blonde numéro deux.
- La douleur, je pense. Et je suis souvent stressée en ce moment. Menteuse !
- On va vous donner des antidouleurs alors, fait la blonde aux fines jambes et à la voix de crécelle pendant que la blonde numéro deux part s'occuper des autres patients.
- Oh, et, est-ce que vous pouvez me donner de l'aspirine ? J'ai très mal à la tête.
- Oui, bien sûr.
Elle se dirige vers une salle qui doit être la pharmacie.
Je suis toujours allongée dans mon lit. Complètement épuisée. N'arrivant toujours pas à fermer l'œil. Je pensais pouvoir partir aujourd'hui pour ne pas louper mes cours, qui s'avèrent être super importants : ce matin je devais essayer les bateaux militaires. Je suis terriblement frustrée, ça doit être une expérience surprenante ! Mais je ne sais pas quand je vais pouvoir sortir. Cet après-midi on doit aller des avions de chasse, mais évidemment je vais devoir laisser tomber. Le pire dans tout ça c'est que je m'ennuie. Je n'arrête pas de regarder les infirmières qui s'activent auprès des autres patients. Je ne sais pas ce qui est arrivé à certains d'entre eux, mais ils sont dans des états pitoyables. Je n'arrête pas de trifouiller quelque chose. Parfois mes doigts, parfois la couette parfaitement bordée qui m'emprisonne dans le lit. Pourquoi je fais ça ? Je suis sans doute nerveuse...
A l'heure du déjeuner, j'ai un appétit d'ours. Je n'ai pas du tout mangé jeudi comme j'étais en permanence dans les bras de Morphée. La nourriture est dégueulasse, il fallait s'en douter. Je regrette de ne pas avoir mieux mangé au self. A cette heure-ci, il est en train de manger. Mes pensées reviennent toujours à lui. Je pensais pouvoir l'oublier pour peut-être une journée mais je n'y parviens pas. Voilà que je me demande s'il va peut-être me rendre visite pendant sa pause. J'aimerais. Ce serait bien d'avoir quelques nouvelles après tout. Des cours entre-autre. Mais je m'intéresse surtout à ce qu'il a fait pendant que j'étais dans un état des plus inconscients. Je me rappelle vaguement de ce qu'il s'est passé, par contre, un souvenir précis d'Harry en train de crier sur les infirmières me revient. Il était vraiment terrifié. Il n'arrêtait pas de passer ses mains dans ses cheveux nerveusement. Plus j'y pense et plus les souvenirs me reviennent. Je me rappelle qu'Harry a versé une larme avant que je ne m'endorme.
- Coucou Molly, alors comment vas-tu ?
Je suis sortie de mes pensées par Acacia qui venait d'arriver. Enfin un peu de compagnie ! Ma déesse intérieure fait un salto-arrière. Elle aussi s'ennuyait.
- Je vais mieux, ça va. Et oh mon dieu, je me fais affreusement chier !
Elle rigole à mon injure.
- Je m'en doute, c'est vrai que tu as l'air d'aller mieux.
- Oui, c'est le cas. Et j'aimerais tellement sortir d'ici. Je n'ai pas réussi à dormir cette nuit, je crois que je suis sur les nerfs...
- Tu n'arrêtes pas de trifouiller ta couette depuis que je suis arrivée, rigole-t-elle.
- Bon, alors ! Aller raconte ! C'était comment d'être dans ces énormes bateaux ?
- Je vais te décevoir ma belle... Nous n'avons pas fait de bateau aujourd'hui. Il nous a enfermé en salle de classe, en train de nous apprendre toutes les parties du bateau, la croupe, le moteur, les canons, et patati et patata ! C'était tellement ennuyeux. Je crois même que Louis s'est endormi pendant le cours, explique-t-elle en pouffant de rire.
- Oh mon dieu !, riais-je. Au moins je ne suis pas la seule à m'être ennuyée.
- Nan c'est sûr ! Bon, parlons un peu de toi. C'est quoi ça ? Harry et toi ?
- Ça ? Euh...de l'amitié ?
- Oh arrête ! Tu ne vas pas me la faire à moi. Il n'a jamais été comme ça avec une fille. D'habitude c'est des plans culs. Mais toi. Toi, wahou ! C'est sérieusement différent. Dès que quelqu'un prononce ton nom il sort directement de ses pensées ! Et puis il est hyper protecteur avec toi. Je ne sais pas si tu as encore de la mémoire, mais le jour où tu es passée pour le parcours du combattant et que tu t'es prise cette balle, j'ai cru qu'Harry allait s'évanouir tellement il était terrifié ! Quand tu est tombée au sol, il était... Brisé.
Cette révélation me coupe le souffle. Terrifié pour moi ? Ma déesse intérieure vient de s'évanouir. Sans pouvoir le réprimer, je sens monter un petit gloussement nerveux d'incrédulité.
- Je ne pensais pas que... Je...
- Ecoute Molly. Je ne suis sûre de rien... Harry est vraiment bizarre. Parfois il peut être gentil et sympathique, mais le plus souvent il est terrifiant, froid, et surtout maniaque du contrôle.
- Maniaque du contrôle ?, répétais-je perplexe.
- Oh oui ! Il veut toujours tout contrôler et savoir tout faire. Surtout avec les filles. Dès qu'il est en vue sur une, elle est à lui et à personne d'autre. Et je te jure qu'aucun autre homme ne le défierait pour pouvoir avoir cette fille. Et bien même, c'est facile pour lui. Les filles n'ont d'yeux que pour lui.
- Je savais qu'il aimait avoir les filles pour lui mais à ce point là, nan.
- Et bien si. Je ne veux pas que tu te fasses de faux espoirs... Je pense que tu l'apprécies, mais ce n'est pas le genre de mec à se poser. Même s'il est complètement différent avec toi. Il ne veut que des friends with benefits...
- Oh, donc Emilie...
- Ouais. C'est bien ce que tu penses. Quand elle n'est pas aux dortoirs, devine où elle est ?
- Dans le dortoir d'Harry ?! Genre devant tous les autres ! Elle est sans gêne !, m'exclamais-je.
- Nan, rit-elle. Harry a déjà sa maison au camp. Le veinard...
- Oh oui... Bon, je vais juste te prévenir. Je ne ressens rien pour Harry. A vrai dire il m'agace plus qu'autre chose. Et je pense que ça tu l'as remarqué...
Quelle menteuse !
- Oui c'est vrai. Tant mieux en fait. Ce matin, je n'ai pas trouvé Emilie dans son lit... Et Harry et elle n'étaient pas au feu le soir même...
Je me force à déglutir. Ma déesse intérieure s'est réveillée pour se cacher dans ses draps.
- Et bien, je suis contente qu'ils s'amusent tous les deux, fais-je sèchement.
- Hey ! Ne dis pas ça ! Regarde, toi et James vous vous entendez bien, nan ?
Je glousse.
- Oui, c'est vrai. Et il est vraiment mignon, souris-je en rougissant, et aussitôt j'abaisse le regard.
- Voilà un beau sourire ! Bon, aller, je vais devoir te laisser. Je dois retourner avec les filles. D'ailleurs tout le monde t'embrasse fort ! Aller bisous ma belle, dit-elle en m'embrassant le front.
Y compris Harry ? Si seulement. Je dois avouer que le fait qu'Harry ai passé du temps avec Emilie me répugne... Le pire c'est qu'ils ont...
Je ferme les yeux fermement, et essaye de ne pas verser une larme. Mais qu'est-ce qui me prends ? J'ai James qui se jette à bras ouvert sur moi et je ne le saisis pas ? Suis-je autant bête ? Je ne vais pas faire une crise de larmes à cause de lui. Il en est toujours coupable. Nan, je me le refuse. Je ne dois pas pleurer pour cet idiot.
- Hey !
Une petite voix masculine me fait sortir de mes pensées.
- Salut James, marmonnais-je.
- Tu as l'air en forme, ça va ? Je viens de croiser Acacia dehors.
- Je vais bien merci. Oui, elle est venue me faire un petit coucou.
- Qu'est-ce qui t'a pris Molly...
- De quoi ?
- Je me suis tellement inquiété pour toi... J'ai cru que c'était fini, et que je n'allais plus jamais voir ton magnifique sourire, chuchote-t-il.
Il est adorable et tu penses à un idiot ? Je chasse ma conscience qui me crie de lui sauter dessus.
- Je suis toujours là James. Je ne te quitterai pas sans te dire au revoir tout de même, souris-je pour lui montrer ce « magnifique sourire ».
- J'adore quand tu souris. Tu es radieuse !
- Arrête, je ne suis pas à la chasse aux compliments, rigolais-je.
- Je ne fais que dire la vérité, sourit-il.
- Bon alors, le cours de ce matin était ennuyeux ?
- J'ai apprécié pour ma part en fait. Mais tout le monde s'endormait en cours.
- Je n'en doute pas.
- D'ailleurs, ton ami... Harry, fit-il froidement. Il est carrément sorti de cours au bout de trente minutes.
- Oh...
- Ouais, comme tu dis. Je ne veux pas te dire de ne pas le fréquenter. Mais je ne l'aime définitivement pas. Avec ses airs de badboy...
- Et bien, je ne pense pas lui parler pour l'instant. Enfin il faudrait qu'il vienne me voir.
- Je ne crois pas qu'il le ferait... Il était très occupé avec Emilie ce midi.
Tu aimes les baffes ? Je n'aime définitivement pas cette Emilie.
- Je ne pensais pas qu'il allait le faire à vrai dire.
- Changeons de sujet, je ne suis pas venu pour te parler de lui. J'ai demandé aux infirmières quand est-ce que tu pourrais sortir, et elles m'ont répondues que tu serais apte à sortir ce soir.
- Tient, elles le disent à toi, et pas à moi quand je leur demande !
- J'ai usé de mes charmes, rigole-t-il. Enfin bref, je voulais te demander si tu voulais dîner avec moi ce soir ?
Oh mon dieu. Je ne sais même pas quoi répondre. Il m'a prise au dépourvu ! Je ne vais tout de même pas reculer devant une telle demande. Il est tellement adorable.
- Bien sûr ! J'en serais très heureuse !
Je sens mes joues monter au rouge.
- Bien ça marche pour dix neuf heures alors ?
- Oui ! C'est super.
- Bon, je te laisse, les cours vont reprendre. Essaye de te reposer, dit-il en m'embrassant la joue.
Je rougis encore plus. C'est incroyable tout ce qui peut m'arriver en une journée.
***
- Tu es parfaite.
Je sens sa bouche travailler dans mon cou, alors que ses coups de bassin se font plus violents.
J'ai mal ! Lâche-moi maintenant idiot.
Je n'arrive pas à parler. Aucune douceur, rien. Il est dur et brutal.
- Lâche-moi Taylor ! Tu me fais mal, arrête !
- Oh non bébé, on doit aller jusqu'à la fin.
- Non pas dans ces conditions !
La porte de la chambre s'ouvre, et plusieurs personnes y entre.
C'est quoi ce bordel ?
Je me réveille en sursautant et en me levant brusquement. Mes yeux se remplissent de larmes, agrandis par la peur. Mon cœur bat à un rythme fou sous mes doigts, alors que j'essaye de maintenir ma poitrine en place qui n'arrête pas se relever et se descendre rapidement.
Oh mon dieu non, pas encore !
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Je tiens tout d'abord à remercier Elise, une amie qui m'a aidé à corriger toutes mes fautes, et réctifier mes erreurs, merci beaucoup ma Elilise !!
Bon, je garde le suspens oui. Vous saurez dans les prochains chapitres à quoi est dû son rêve. Je sais que ça va vous stresser haha !
OH MON DIEU !
1k !!!! 1000 personnes qui lisent ma fiction ! Je trouve ça incroyable, j'ai jamais fait un truc aussi énorme ! Ca me motive vraiment pour les autres chapitres. C'est juste wahouuuuuuuuuu ! Merci et encore merci !
N'hésitez pas à commenter pour donner vos avis et aussi vos critiques ! Et surtout n'hésitez pas à liker le chapitre, ça fait toujours plaisirs !
La suite dans la semaine, garder les yeux ouverts !
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