Chapitre 61

Ma question parut rester en suspend entre nous, tournoyant sur elle-même, attendant qu'on lui offre l'attention qu'elle méritait.

Pourtant, Mme Cralhem ne semblait pas prête à ouvrir la bouche : elle me présentait un visage aux traits insondables ainsi que des lèvres pincées si forts qu'elles en devenaient blanches, comme si elle voulait empêcher quelque chose de sortir.

C'était étrange, la situation était étrange, son comportement était étrange et la conversation était étrange.

Mais c'était d'autant plus perturbant que je sentais que cette question était bien plus importante que ce dont j'avais l'impression, je venais de trouver une piste et il fallait à tout prix que j'en apprenne plus !

– Madame, je vous ai déjà rencontré avant ici, n'est-ce pas ? Commençai-je, espérant par cette phrase la faire réagir ;
– Non, nous ne sommes jamais rencontrées auparavant Avril, répondit-elle aussi sec.

Prof 1, Avril 0... mais je n'ai pas dit mon dernier mot !

– Alors pourquoi me protégez-vous ? Pourquoi risquez-vous votre couverture en me donnant des réponses ? Pourquoi ne cessez-vous pas de m'entraîner à me battre ? Pourquoi faites-vous tant attention à moi ? Pourquoi...

– C'est bon, tu n'as pas besoin de me poser toutes ces questions, je crois que j'ai compris le fond de ta pensée alors s'il te plaît, tais-toi.
– Eh ! Mais vous n'avez pas...
– Je ne te répondrais que si tu gardes le silence.

Bon, un choix s'imposait : soit je plaçais ma fierté plus haut que ma curiosité soit... le contraire. Et le fait que je reste muette après cette condition fut très révélateur de ce qui m'importait le plus.

D'ailleurs mon comportement docile fit rire l'agent et j'eus très envie de grogner quelques paroles pas très polies, mais je me retins : j'attendais vraiment beaucoup ces réponses.

– Très bien, pour tout t'avouer, il y a deux raisons pour lesquelles je te protège, toi plutôt qu'une autre : la première, c'est parce que c'est mon travail. En temps que représentante de l'ordre je me dois d'aider tous ceux qui sont dans la difficulté alors qu'ils sont innocents. La deuxième raison c'est parce que... c'est mon devoir.

Je patientai une minute, croyant qu'elle développerait un peu mais évidemment, rien ne se produisit. Les gens n'aimaient pas me donner ce que je voulais, je devais leur prendre par mes propres moyens.

– « Parce que c'est votre devoir » ? C'est-à-dire ? Pourquoi est-ce votre devoir ?
– Je suis désolée Avril, mais il m'est interdit de répondre à cette question.

Cette simple déclaration eut le don de faire monter la colère en moi : en quoi était-ce grave de me dire pourquoi elle m'aidait ? Qu'est-ce que cela allait changer que j'en connaisse les raisons ? Qu'avait-elle à cacher ?

Bon sang, il y avait trop de choses que l'on cherchait à me cacher, trop d'informations que je ne pouvais obtenir ! Et putain mais qu'est-ce que j'en avais marre ! Je fus tentée pendant un très court instant de lui dire ce que je pensais à voix haute, de me défouler sur elle. Cependant, je n'avais pas encore perdu toutes mes ressources : j'avais d'autres questions à poser !

– Madame, pourquoi est-ce qu'on veut me tuer ? Pourquoi suis-je devenue la cible de cette organisation de psychopathes ? Demandai-je alors ;
– Eh bien ce n'est pas très difficile à comprendre : ils veulent t'éliminer parce que tu en sais trop, que tu ne te laisses pas contrôler, parce que tu es une ETRD.

Nous y voilà !

– Qu'est-ce qu'un ETRD ?
– C'est un Élève à Tendances Rebelles Dangereuses.
Non ! Sérieux ? Bordel mais comment n'avais-je pas pu y penser ? C'était tellement évident maintenant qu'on me l'avait dit ! Bon, au moins, j'avais trouvé toute seule « élève » et « dangereux » ! Mais les tendances rebelles ? Comment cela avaient-ils pu m'échapper ?

J'eus pendant un court laps de temps honte de moi, mais je laissai rapidement ce sentiment de côté pour me concentrer sur ce qui était important : la professeur venait de m'annoncer que j'étais perçue comme un danger dans cet établissement, et que c'était donc la raison pour laquelle on m'avait droguée, ce qui ne m'étonnait que très moyennement.

En revanche, un autre point me dérangea dans cette révélation : on m'avait placée dans la catégorie des ETRD, ce qui signifiait que j'étais loin d'être la seule à être trop curieuse, qu'ils y en avaient d'autres qu'on droguait, d'autre qu'on tentait de tuer.

Et ces autres élèves n'avaient peut être pas forcément la chance d'avoir un agent de la CIA pour les soutenir car celui-ci se sentait obligé d'accomplir un certain « devoir » de protection envers eux !

En gros, j'étais une vraie veinarde. Et c'était cool... pour moi ! Mais je ne pouvais effacer cette impression que les choses étaient injustes, je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser. Parce que je savais à présent très bien ce que c'était qu'être persécutée dans cet internat et sincèrement, si je n'avais pas eu de soutient, j'aurais très certainement finit en overdose ou éventrée puis enterrée dans cette forêt ou même étranglée puis écorchée pour qu'un de ces tarés récolte mes os et en face un collier !

Avri tu t'égares un peu là quand même...

Quoi qu'il en soit, il était évident que cela ne pouvait plus continuer, il fallait que ça cesse !

Depuis combien de temps envoyait-on des adolescents innocents à la mort de cette façon ?

Depuis combien de temps des parents apprenaient-ils la disparition mystérieuse de leurs gosses sans que jamais on ne les leur retrouve ?

D'ailleurs ces parents, comment se faisait-il qu'ils restent silencieux ? Pourquoi n'en avaient-ils pas déjà parlé aux médias ?

Quelque chose clochait avec cette histoire, c'était trop simple, on oubliait trop de détails, il y avait un secret que Mme Cralhem couvrait, un secret qui allait sûrement de paire avec celui qui expliquait la raison pour laquelle elle me protégeait. Et il fallait que je découvre ce que c'était.

Aussi, je retentai ma chance, mais d'une manière un peu différente :
– Madame, comment se fait-il qu'aucun parent ne se soit jamais plaint auprès de l'État ? Pourquoi la disparition de leurs enfants n'est-elle pas révélée au grand jour ?

Hé hé qu'est-ce que tu vas dire de ça madame je-te-protège-car-c'est-mon-devoir ?

Wow... je lui ai vraiment attribué un surnom mega long !

– C'est confidentiel aussi, mais sache qu'effectivement aucun parent ne s'est jamais plaint contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer...

Le ton qu'elle employa pour répliquer ainsi que son air conspirateur me firent comprendre que cette phrase possédait un sens implicite, un sens que je devais trouver par moi-même. Mais comment ? C'était trop vague ! Où devais-je aller chercher ?

Et puis c'était complètement illogique ! Comment des parents pouvaient-ils ne pas se rendre compte de l'absence de leurs gosses ? Ils étaient tous aveugles ou quoi ? Ou bien...

– Vous êtes en train de me suggérer qu'ils sont drogués ? M'écriai-je sidérée ;
– Hum, non pas du tout, répondit-elle ;
– Alors ils sont tous morts ? Schooltime est-il un orphelinat ? M'emportai-je encore un peu plus ;
– Non, vraiment pas, souffla-t-elle d'un air désespéré.

Apparemment j'étais vraiment très loin de la vérité. Qu'est-ce que cela pouvait être frustrant ! Cependant, malgré ma soif inépuisable de connaissances, je devais passer à autre chose, poser une question suivante – de toute façon j'en avais des tas et des tas.

Et comme toutes les autres informations incomplètes, je rangeai celle-là dans un coin de mon cerveau pour la ressortir plus tard, quand j'aurais la possibilité d'en savoir plus à ce sujet. Pour l'heure, j'avais conscience qu'on ne m'en dirait rien d'autre.

Alors que j'allais ouvrir la bouche pour parler, l'agent le coupa en plein élan :
– J'accepte de répondre à une dernière question puis tu devras t'en aller. J'ai déjà pris énormément de risques je ne peux pas en faire trop.

Merde.

Bon bah, puisque c'était comme ça, j'étais obligée de me résoudre à choisir quelle question surplombait les autres, quelle question était plus importante. Et même si ça pouvait paraître complexe, ce ne fut pas si difficile, je savais ce qui me servirait, quelle question me permettrait d'avancer et de me protéger :
– De qui dois-je me méfier ?

Silence.

–    Attendez... vous vous fichez de moi ? La dernière fois, quand j'étais en train m'évanouir vous m'avez confié que « je ne devais surtout pas faire confiance à... » je n'ai pas entendu la suite. Alors je voudrais savoir maintenant ! Ce n'est que justice après tout !

–    Lorsque j'ai dit ça, je pensais que tu n'aurais pas l'occasion de me reparler, je pensais que tu étais dans un état psychologique trop fragile pour continuer à défier tous ceux qui ne te disaient pas la vérité... alors, pour éviter que tu ne te risques trop en te confiant aux mauvaises personnes, j'ai voulu te dévoiler des noms. Sauf que je me suis rendue compte – une fois que tu avais perdu connaissance – que si je te donnais l'identité précise des personnes à qui on ne pouvait pas se fier, tu serais bien trop en danger.

Toujours cette même rengaine, aussi entêtante qu'agaçante. Ne comprenait-elle donc pas que je commençais à m'habituer à l'exposition du danger ? Que j'étais capable de me défendre ? Et puis, en quoi était-ce dangereux de me révéler le nom des personnes dont je devais à tout prix me méfier ? C'était surtout en refusant de me le révéler qu'on m'exposait au danger !

–    Madame Cralhem, je vous en supplie, dites moi qui sont ces gens qui travaillent pour l'organisation de Schooltime ? Quels élèves ont été recrutés ? Quels élèves sont-ils des...

Il devait bien y avoir un terme pour les définir, l'ennui c'est que je ne le connaissais pas...
–    Des EMM.

Super, un nouveau code que j'allais résoudre, enfin j'avançais !
–    Qu'est-ce qu'un EMM ?
–    C'est un Élève Membre de la Mission.

D'accord ! Donc j'étais bel et bien surveillée par un élève, et dans ce cas de figure, mes amis devenaient les principaux suspects !

–    Madame, qui de mes amis est-il un EMM ? Qui est celui qui me trahit ? De qui dois-je me méfier ? S'il vous plaît, aidez moi !
J'employai le ton le plus malheureux de la Terre : j'étais totalement désespérée, car certes, j'étais venue dans l'idée d'en apprendre plus, mais j'étais surtout venue pour découvrir qui étaient ces personnes sur qui je ne pouvais pas compter ! Et si elle refusait de me le dire, alors je revenais presque à la case départ !

Bien sûr, elle m'avait appris l'origine de Schooltime et la raison pour laquelle on me poursuivait, mais si je ne savais pas qui de mes amis était celui qui me suivait à la trace et tentait de m'empêcher d'en apprendre plus, je ne pourrais pas aller bien loin !

Je devais prendre connaissance de cette information, savoir qui était cette putain de taupe !
–    Avri, calmes toi et écoutes, demanda l'agent doucement.
Je lui obéis immédiatement.

–    Je sais que je me répète mais tu dois le savoir et le retenir une bonne fois pour toute : ici, personne n'est réellement digne de confiance. Je connais l'identité de certains EMM, mais je suis sûre que d'autres me restent inconnus. Donc même si je t'apprenais le nom de ceux que je connais, tu pourrais très bien les abandonner pour foncer tête baissée dans les bras d'un autre de leurs « espions ».

Prof 2, Avri, toujours 0.

–    Cependant, je me doute de combien cela doit être angoissant pour toi de rester dans le flou de cette façon, alors je vais te donner un indice. Mais ce sera à toi de le résoudre seule, je ne t'aiderais pas là dessus. Il me semble que je t'ai déjà assez aidée pour le moment. D'ailleurs, une fois que je t'aurais énoncé ce fameux indice, je veux que tu t'en ailles. Nous commençons à être suspectes toutes les deux, et je suis certaine qu'un de tes « amis » ne va pas tarder à nous retrouver, si ce n'est déjà fait.

À ces mots, je tournai brusquement la tête vers l'entrée du gymnase. Celle-ci était vide, les portes étaient ouvertes sur la cour ainsi que sur la forêt, dont les arbres s'agitaient violemment et se tordaient de manière plus ou moins sinistre.

Je n'aimais vraiment pas cet endroit. J'avais l'impression d'être entièrement exposée : il suffisait de se cacher derrière la porte d'entrée, ou de s'accroupir près d'une fenêtre mal fermée pour nous entendre parler.

Je ressentis alors une désagréable sensation d'être observée, de ne pas être en sécurité et je compris où voulait en venir Mme Cralhem. Aussi, je lui fis de nouveau face, et d'un hochement de tête, l'enjoignis à faire vite.
–    Très bien : tu as déjà démasqué un des EMM chargé de te suivre...

Dean !

–    D'autres pourtant sont plus malins et ont acquis ta confiance, sache seulement que c'est sûrement les premières personnes avec qui tu t'es entendue, car ils ont été, dès ton arrivée, formés pour ça.

Automatiquement, ce furent les visages de Sky, Jeff et Kelly qui apparurent dans mon esprit. Parce qu'ils étaient les premiers à m'avoir parlé, les premiers à s'être occupés de moi, mais surtout... Les premiers a avoir cherché à en savoir plus sur ma vie.

Mais si chacun d'eux faisait parti de la « mission », alors qu'allais-je devenir moi ? Il était clair que je risquai de mourir à tout instant ! Deux d'entre eux dormaient dans ma chambre et le dernier était assis à côté de moi presque à tous mes cours. Je n'avais aucune chance de leur échapper.

–    Avril, je sais qu'avec ce que je t'ai dit tu dois être tourmentée mais tu ne peux pas rester ici. Il faut que tu partes, maintenant.

Avec surprise je levai les yeux sur ma professeur : elle venait de s'exprimer sur un ton pressé, presque paniqué, ce qui ne lui ressemblait pas DU TOUT. Et lorsque que je la vis fixer un point derrière moi, je compris : quelqu'un devait nous écouter.

Apparemment nous n'étions plus seules. J'allai pivoter pour chercher qui pouvait bien être cette personne qui tapait l'incruste quand je sentis la main de Mme Cralhem sur poser sur mon genou. Elle fit alors un presque imperceptible « non » de la tête puis :
–    Je pense que tu ne devrais pas trop t'inquiéter de ce qui s'est passé, je sais que cela peut perturber d'oublier ce qu'on a fait, d'être victime d'une amnésie mais je te promets que rien de grave ne s'est produit depuis ton évanouissement. Tu as seulement fait une très mauvaise chute dans l'escalier, ça peut arriver à tout le monde. Maintenant va rejoindre tes camarades, ils doivent s'inquiéter.

Elle s'exprimait d'une voix nette et distincte. Il était clair que ce n'était pas à moi qu'elle s'adressait. Néanmoins son petit discours me servis puisqu'il me permis de savoir que je devais feindre une amnésie.

–    Merci madame, alors je vous dis à bientôt ! Déclarai-je tout en me levant.
Quand mon pied toucha le sol, j'eus la douce impression que quelqu'un venait de planter une agrafe dans mon mollet. Mais, comme je savais qu'il ne fallait pas trainer, j'ignorai la douleur et partis rapidement vers la sortie.

Je me tournai tout-de-même une dernière fois pour remercier encore cette prof, et je sus dans son expression qu'elle avait compris que cette fois, je la remerciais pour ce qu'elle m'avait révélé et non pour cet « encouragement ».

Une fois dehors, je ne ralentis pas et ne me retournai pas – malgré l'envie qui me tenaillait le cœur. J'atteins vite les escaliers et les montai en courant tandis que des pas résonnaient derrière moi.

Une fois arrivée sur le porche, j'ouvris grand la porte, entrai, la fermai puis m'effondrai dessus. Ma jambe me lançait terriblement et je me mordis les lèvres pour ne pas hurler lorsque je vis qu'une tâche sombre s'était formée sur le tissus de mon pantalon. J'avais dut rouvrir ma plaie en m'agitant de la sorte ! Quelle idiote !

Je devais donc me rendre de nouveau à l'infirmerie... Comme si je n'avais que ça à faire ! J'essayai de me lever mais tout le bas de ma jambe sembla s'embraser d'un coup et je retombai durement sur le sol.

Apparemment, j'avais vraiment beaucoup trop forcé ! Je décidai d'attendre quelques minutes pour reprendre mon souffle puis j'irais là où je devais me rendre.

Je posai la tête contre la cloison dure et froide derrière mon dos et expirai profondément, comme si j'avais retenu ma respiration tout le temps de mon entretien avec madame Cralhem. Je pressai ensuite mes mains moites contre mes tempes tout en fermant les yeux.

Autour de moi, le silence régnait. Mais je pouvais encore distinguer le timbre mat des pas de l'EMM qui me suivait. Je savais qu'il rebroussait chemin car peu à peu le son de sa démarche s'effaçait pour ne plus laisser que le bruit du vent.

Je me retrouvai enfin seule, au calme. Et la douce mélodie que créait la brise d'automne dehors me permis de réfléchir à tout ce que j'avais appris aujourd'hui. Et pendant que je récapitulai tout, j'entendais chaque craquement de feuilles, chaque souffle de vie résonner derrière moi, comme pour m'accompagner dans ma pensée.

Et alors que je songeai à ce que m'avait dit madame Cralhem, alors que je me souvenais de cette étrange réponse comme quoi elle me protégeait car c'était son devoir, la forêt se tût. Tout autour de moi se disloqua puis disparut, me laissant dans un univers noir, dépourvu de toute présence.

Je ne distinguai plus rien, ne discernai plus le monde qui m'entourait, car ce que je venais de comprendre était bien trop troublant.

Ce que je venais de comprendre était bien trop étrange pour que je ne puisse me concentrer sur autre chose ! Comment n'avais-je pas pu m'en rendre compte ? Putain mais comment avais-je pu être aussi idiote ?

Tout prenait peu à peu sens dans ma tête : pourquoi j'avais l'impression de l'avoir déjà vue, pourquoi était-elle presque toujours là quand j'avais besoin d'elle, pourquoi voulait-elle tellement que j'apprenne à me défendre...

Et surtout, si je changeais l'ordre des lettres de son nom, cela donnait... Chemarl ! C'était un anagramme ! Mme Cralhem était Mme Chemarl, et ce nom était une des seules choses que je connaissais de ma mère.

Bordel de merde...

Je redressai brusquement la tête, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte :
–    Maman... je t'ai enfin trouvée... chuchotai-je en tremblant.

Et tout en disant cela, je pris conscience de cette chose aussi inattendue qu'effrayante : madame Cralhem était ma mère.

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Heyyy !
Voici un très long chapitre pour excuser mon absence si longue ! Je suis vraiment désolée d'avoir pris autant de temps !
Avec la rentrée le temps est passé vite et j'ai eu du mal à me remettre dans le rythme --' J'espère que pour vous les rentrées se sont bien passées !
Quoi qu'il en soit, j'ai enfin posté et j'espère que ça vous a plut ;) D'ailleurs, j'attends tous vos commentaires avec impatience !
Donc n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez et à aimer !

Baci, Ellecey

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