J'en ai marre.
J'en ai marre. J'en ai marre de le supporter et j'en ai marre qu'il se croit tout permis juste parce qu'on vit ensemble depuis très longtemps.
J'en ai marre qu'il aille voir mon historique sur mon ordinateur, j'en ai marre qu'il me demande à quelle soirée je vais, quels vêtements je me dois de porter ou quelle profession je dois faire pour être heureuse et gagner de l'argent. Bref, j'en ai marre qu'il empiète sur ma vie privée.
J'en ai marre qu'il me dise comment me conduire. J'en ai marre qu'il m'ordonne ce que je dois faire. J'en ai marre qu'il m'insulte dès que je me maquille ou dès que je porte un truc moulant. J'en ai marre qu'il critique mes amis, les livres et les films que j'aime dans le but de me rabaisser. J'en ai plein le cul de tout ça, de sa manière de se comporter avec moi comme si j'étais une merde.
Pourtant, on s'est aimé. On a vécu de bons moments ensemble. Je me souviens de tous ces étés où on était enfin heureux et où on n'avait plus à se casser la tête pour rien. Je me souviens qu'il était toujours fier de moi, qu'il avait confiance en moi, que j'allais réussir dans la vie... Ça n'a duré qu'un temps avant que ça ne casse et qu'il décide de me pourrir la vie. Ma mère m'a toujours dit que c'était dans sa nature d'avoir un tel caractère mais je ne l'ai jamais cru. Quel homme se comporterait comme lui ?
Nos disputes ont toujours été fréquentes mais je savais qu'à chaque fois, on finirait par se réconcilier. C'était toujours comme ça que cela se passer avec les proches. Je finissais par lui pardonner parce que je l'aimais et qu'il comptait à mes yeux. Sauf qu'un soir, alors que ma mère n'était pas là et qu'on regardait la télévision, on s'est violemment pris le chou juste pour une émission télévisée. Et c'est à ce moment précis que tout à dérapé. Il s'en ai pris violemment à moi. Je ne m'attendais pas à un tel niveau de brutalité et d'animosité. Je lui ai aussi parlé d'une façon aggresive et à la fin, je me suis enfermée dans ma chambre pour réfléchir...
J'en avais assez de la façon dont il me traitait. J'en avais assez qu'il ne me comprenne pas, qu'il joue avec mes sentiments et avec ma vie comme si il ne s'agissait que d'un vulgaire jouet, bon qu'à être utilisé et jeté à la poubelle. Je bouillonais de rage et la colère et la haine sont montées en moi à la vitesse de la lumière. Quand est-ce qu'il m'avait écouté sans m'humilier ? À quel moment, il a pris conscience de ce qu'il était et s'est remis en question ? Quand est ce qu'il s'est vraiment intéressé à mes projets et à moi-même ? Toutes ces questions trottaient dans un coin de ma cervelle et ne cessait de me démanger. Elles ne faisaient qu'accentuer la haine que j'avais pour lui et je ne pouvais laisser cet individu me pourrir la vie. Je finirais par me suicider si je continuer à le laisser me faire du mal. Il fallait que je fasse quelque chose. Quelque chose qui le fera taire. À jamais.
Je suis descendu et je me suis rendu dans la cuisine. J'ai pris un couteau effilé. J'ai marchée jusqu'à sa chambre et je lui ai plaqué ma main sur sa bouche pour qu'il ne hurle pas avant de lui trancher la gorge d'un geste, précis et rapide.
Après, tout est flou dans ma tête. Je me rappelle avoir enduit le corps d'essence. Je me rappelle les volutes de fumée qui s'élevaient du cadavre qui brûlait devant mes yeux. Je me rappelle avoir jouis devant ce spectacle. Je me rappelle aussi avoir versé les cendres dans l'eau d'une grande rivière et je me rappelle surtout m'être débarrasser de l'arme du crime. J'étais sortie d'affaires.
Les policiers et ma mère n'ont jamais su que je l'avais tué. À dire vrai, ils ne m'ont jamais cru capable d'un meurtre. Je n'étais qu'une adolescente fragile aux airs innocents. Dans un premier temps, ma mère et moi avons été très malheureuses. Moi, étant rongée par la culpabilité et ma mère, se lamentant sur cette terrible disparition. Cependant, nous avons remonté la pente et nous avons recommencées à vivre normalement.
Le temps à passé et depuis je vis avec un merveilleux mari et trois beaux enfants. J'ai complétement oublié ce soir. Ce soir où je l'ai trucidée. Ce soir, mon père a été tué par une frêle adolescente qui en avait marre de le supporter. Moi.
Salut les wattpadeurs ! Voilà une nouvelle histoire sur mon recueil. J'espère que vous avez aimé cette petite nouvelle. Bon ok. C'était plus une nouvelle à chute qu'une creepypasta qui fait peur comme la précédente mais j'ai trouvée que c'était assez dérangeant et du coup j'ai écrit ça sur mon recueil. N'hésitez pas à commenter et à voter, mes petites beautés. On se retrouve demain pour une nouvelle histoire.
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