L

Il y'avait presque de l'agitation dans cette pièce. Enfin bon juste une seule personne des deux s'agitait.

— Mira, t'es sur que ça va lui plaire ?

— Mais bien sur, fait moi confiance, rassura celle-ci terminant de réajuster sa robe.

Mirajane sourit satisfaite lorsqu'elle termina.

— Voilà. Maintenant assied toi je m'occupe de tes cheveux.

Lisanna s'exécuta et s'assit devant sa coiffeuse dont elle connaissait déjà l'emplacement exact.

Sa grande soeur défit ses deux couettes et libera ses courts cheveux.

— Tu vas les laisser libre ? demanda la plus jeune.

— Oui.

— Euh...

— Un problème ?

— Je... Je sais pas si les cheveux courts vont lui plaire.

— S'il veut vraiment être avec toi, il doit t'accepter comme tu es.

— Ah oui.

— Bon continuons.

* *

Au pas de la porte, les deux filles se dirent au-revoir.

— Tu es sur que tu ne veux pas que je t'amènes ?

— Merci mais ce n'est pas loin, juste où on avait l'habitude de se voir. J'allais toujours seule.

— Bon c'est d'accord. Je serai rentrée d'ici ce soir. Invite le à dîner aujourd'hui.

— Je n'y manquerai pas.

— Amusez-vous et surtout sache tu es toute belle.

— Merci, j'y vais.

Mirajane regarda sa petite sœur s'en aller en espérant que tout se passe bien pour elle.

— Aarh je vais être en retard.

Organiser un mariage n'était pas de tout repos.

Lisanna serra ses mains sur sa robe de couleur noir. Elle était un peu stressé, ça allait être sa deuxième sortie avec Bickslow mais elle était aussi assez impatience.

Elle remit nerveusement ses mèches de cheveux derrière son oreille.

Quelle idée Mira avait eu de la maquiller !

Bon bien que légèrement mais elle ne se sentait pas à l'aise.

Elle suivit des bruits tout près d'elle et elle se retourna pensant qu'il s'agissait de Bickslow.

— Salut ma belle.

Cette dernière se crispa et recula de plusieurs pas.

— Qui... Qui êtes vous ?

— Celui qui va t'amener à ce cher Bickslow, dit-il, tirant une mèche de ses cheveux.

— Ne... Ne me touchez pas !

Il fit un grand sourire que Lisanna ne vit cependant pas.

*

Bickslow poussa la porte de chez lui, il avait trainé car il était d'abord passé chez lui après son service.

Espéront que Lisanna n'est pas trop attendu.

Il tourna à une allée et s'arrêta brusquement lorsqu'il le vit.

Qu'est-ce qu'il faisait là ?

— Salut Bickslow.

— Racer.

Ce dernier siffla.

— T'as un rendez-vous ? Tu es tout apprêté. Dommage qu'elle ne puisse pas te voir.

Bickslow écarquilla les yeux.

— Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu veux dire ? De qui tu parles ?

Racer sourit et Bickslow l'empoigna par le col.

— Répond moi.

— Tu sais bien de qui je parle.

— Où est-elle ?

Le membre du gang repoussa Bickslow et se libéra de son emprise.

— Si tu veux savoir t'as qu'à me suivre.

— J'ai pas de temps à perdre avec vous.

Bickslow continua son chemin, non Lisanna n'avait rien, c'était juste pour lui faire peur. Elle était en train de l'attendre et ils allaient passés une magnifique journée comme prévu.

— Lisanna Strauss, dix-huit ans, parents décédés, un grand frère et une grande soeur et ne vivent que tous les trois à ***

L'effroi s'empara de Bickslow.

— Je peux continuer si tu veux et si tu ne souhaites pas que quelque chose de mal lui arrive tu feras mieux de me suivre.

Il ferma les yeux, ce qu'il avait craint... Il aurait dû s'éloigner d'elle à temps.

<< Assure tes arrières, ça vaut mieux. >>

Il n'avait pas su la protéger.

Lisanna.

Ses yeux se fermèrent obstinément. C'était sa faiblesse.

Une main se posa sur son épaule et il se dégagea vivement.

— Me touche pas.

— Soit pas si agressif. Je suis que les ordres. Bon suit moi.

Un bon bout de chemin se fit, les deux jeunes hommes ne s'adressaient aucune parole. Seul le silence les accompagnait jusqu'à ce qu'ils arrivèrent dans un entrepôt abandonné.

Bickslow ne se fit pas prier et entra à l'intérieur.

Toute la bande était là au grand complet, entourant le chef cependant il ne voyait pas Lisanna.

— Où est Lisanna ? gronda-t-il.

— Du calme. On ne fera rien à ta copine si tu acceptes de revenir parmis nous, commença le chef, Erigor.

— Vous pouvez toujours rêver.

— Comme tu veux.

Il claqua des doigts et deux de ses hommes apparurent tenant Lisanna.

— Lisa !

Bickslow voulut s'approcher d'elle mais il fut saisi par Racer et Kurohebi, l'empêchant de faire un pas de plus.

— Du calme, du calme. Coopère avec nous et il ne lui arrivera rien.

— Je ne ferais plus jamais rien avec vous.

— C'est toi qui voit.

Le chef s'approcha de Lisanna et lui releva la face.

— Il est plutôt mignonne, on pourrait s'amuser avec elle.

— Ne la touchez pas !

Il voulut se dégager mais Racer et Kurohebi le tenait fermement.

— Laissez moi, se debatit bickslow.

— Allez mon pote tu devrais revenir avec nous, conseilla Kurohebi.

— Jamais.

— Tu préfères admirer le spectacle ? rit Erigor.

— Ne faites pas ça, laissez là !

Totomaru s'approcha de Bickslow fermement retenu par les bras et sourire aux levres, il lui assena un coup au ventre tandis que les deux autres le tenaient.

Les coups de poings s'enchaînaient jusqu'à se qu'il se mit à tracher du sang.

— Lai-Laissez là.

Il voyait le regard terrifié de Lisanna qui se mit à reculer à force qu'Erigor s'approchait d'elle.

— Bickslow, appela-t-elle, paniquée.

— Lisa ! Ne lui faites pas de mal, supplia-t-il.

— Désolé mais t'as épuisé tes chances.

On le frappa encore une nouvelle fois et il s'écroula au sol.

Le chef de la bande déchira le haut de sa robe sous les yeux écarquillés de Bickslow qui était fermement maintenu au sol l'empêchant de bouger.

— Elle est mignonne, je vais m'amuser, apprécia-t-il.

— Pitié, la touche pas, se mit-il à implorer.

— En plus elle est aveugle ? Elle doit être perdue la pauvre.

Lisanna se mit à pleurer.

— Laissez moi, s'il vous plaît.

Erigor s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille.

— T'as de la chance ma mignonne, c'est pas mon style d'abuser des jeunes filles. Mais peut-être je ferais une exception si ton cher copain nous oppose encore résistance.

Il poussa Lisanna qui partit tomber plus loin en grimançant.

— Lisanna...

Pourquoi il était ainsi impuissant ?

Révolté, il se leva et prêt à combattre ses anciens compagnons, il se mit en position mais Erigor s'avança vers lui en tapant les mains pour attirer leur attentions.

— On s'arrête là pour le moment, ce n'était qu'un avertissement. La prochaine fois tu ferais mieux d'accepter mon offre si non ta copine...

Il se rapprocha de Bickslow pour que lui seul entende la suite de sa phrase.

— J'aime pas perdre des membres compétents. Si tu tiens à ce que rien n'arrive à ta copine et sa petite famille, tu sais ce qui te reste à faire.

Tout le monde s'en alla, laissant Bickslow se tenant le ventre qui s'avançait vers Lisanna, repliée sur elle-même en pleurant.

Il s'accroupit à son niveau et quand il posa sa main sur son bras elle se mit à trembler.

— Lisa c'est moi, je ne vais pas te faire de mal.

Bickslow lui releva le visage puis essuya ses larmes.

— Je suis désolé.

— J'ai peur.

Elle se blottit dans ses bras en pleurant de plus belle.

— Tout est de ma faute, on ne devrait pas être ensemble.

— Tu vas me quitter ?

— C'est la meilleure chose à faire.

A peine s'étaient-ils mis ensemble qu'on s'en prenait déjà à elle – Ses poings se fermèrent – Il avait été suivi hier et il ne s'en était encore pas rendu compte.

A quel point Racer était-il doué en filature ?

— Tu es en danger avec moi. Tu devrais trouver quelqu'un de bien.

— Non, je t'en prie non. C'est toi que j'aime, toi seul.

— Mais Lisa...

— Tu ne m'aimes pas c'est pour ça ?

La peur qu'il avait ressentit, l'angoisse. Ce sentiment d'impuissance. La honte de se présenter à elle car il n'avait rien pu faire, ce sentiment désagréable et revoltant qu'il avait ressentit en pensant à toutes les atrocités qu'on aurait pu lui faire.

Si ce n'était pas de l'amour, qu'est-ce que c'était ?

— C'est parce que je... Je t'... je dois te quitter je ne supporterai plus que...

Il ferma les yeux sans terminer aucune de ses précédentes phrases.

— Essaye de comprendre.

Dans ses bras il la sentit faible, c'était inquiétant.

— Lisanna ?

— Je... J'aurais encore plus peur sans toi, souffla-t-elle, d'une voix très faible.

Il caressa doucement son visage. Elle était brûlante en plus elle tremblait légèrement. Cette situation avait dû lui faire un enorme choc. Ils devaient partir d'ici.

Bickslow l'aida à se relever mais avec le haut de son vêtement déchiré, sa robe dévoilait presque tout de sa poitrine.

Elle croisa de suite les mains dessus, gênée et, il dû retirer le blouson qu'il portait pour la lui faire porter.

Il lui prit la main pour sortir d'ici mais elle avançait vraiment difficilement.

— Bickslow je... Je ne me sens pas bien.

Son emprise lâcha mais heureusement qu'il la rattrapa de justesse.

— Merde !

Elle s'était évanouie. Vivre ça à sans doute été très éprouvant. Il ne pouvait pas la ramener chez elle dans cet état, sa famille risquerait sûrement de réagir très mal envers lui.

Il la porta dans ses bras. Le mieux c'était de la ramener chez lui avant de la conduire chez elle dans un meilleur état.

* *

En ouvrant la porte, il fut très attention pour ne pas se prendre dans un meuble et conduisit Lisanna toujours dans ses bras vers le lit.

Il la déposa à l'intérieur et mit les draps sur elle puis il tâta sa température.

Ça n'avait toujours pas baissé.

Il accourut vers la salle de bain et revint vers elle avec une serviette humide qu'il étala sur son front.

Assis au pied du lit, il attendit qu'elle se réveille mais son visage se crispa et il l'entendit murmurer son nom.

— Bickslow...

— Je suis là, dit-il, lui saisissant la main.

— C'est noir... Tout est noir.

Bickslow se pencha vers elle et affligé, il ferma ses paupières qu'elle avait ouvert.

— Ça va aller.

— J'ai peur. Ils... Ils vont me faire du mal.

— Non ! Jamais, plus jamais je les laisserai faire.

— Tu vas rester avec moi ?

— Oui, je vais rester avec toi.

— Merci.

Elle se retourna sur le lit et porta la main de Bickslow qui retenait la sienne vers ses lèvres.

— J'en peux plus tu sais, c'est tellement noir, j'ai envie de revoir. J'ai envie de te voir.

Bickslow caressa sa joue et lui baisa le front. Cet incident avait dû réveiller ses veilles inquiétudes au sujet de sa condition.

— Ne pleure pas, dit-il, essuyant ses débuts de larmes.

La jeune fille hocha doucement la tête.

— Je suis où ?

— Chez moi. Repose toi, je sais que ça t'a bouleversé ce qui s'est passé. Je vais te ramener ensuite.

— D'accord. Reste à mes côtes.

— Je suis là.

Cette dernière se laissa aller à un petit repos et il tâta une nouvelle fois sa temperature.

Ça baissait déjà.

Délicatement, il glissa ses doigts sur sa joue, l'admirant dormir paisiblement.

— Tu es si belle, et un peu trop innocente et insouciante. Pourquoi tu ne m'en veux pas pour ce qui s'est passé aujourd'hui ? C'est à cause de ce genre de chose...

Il pencha son visage vers ses lèvres.

— Que mon amour grandit.

Il exerça une faible pression dessus avant de s'éloigner.

— Reposa toi aussi longtemps que tu veux. Mais si seulement tu pouvais tout oublier, je me sentirais moins coupable, soupira-t-il.

* * *

Le sommeil la quittait petit à petit et elle immergeait de son repos.

Elle détestait ça, elle détestait le moment de ses réveils car elle ouvrait les yeux et c'étaient toujours aussi noirs.

Se réveiller et ne pouvoir rien voir. C'était tellement horrible, raison pour laquelle elle gardait obstinément ses paupières fermées mais d'aujourd'hui à ses derniers jours, elle les avaient ouvert deux fois parce qu'elle n'en pouvait plus.

Elle voulait revoir.

Si elle n'avait pas été aveugle, l'air si fragile et sans défense, on ne s'en serai pas prise à elle.

Lisanna s'assit dans le lit mais elle ne sentit aucune présence près d'elle.

— Bickslow ?

Aucune réponse ne lui parvint.

Elle paniqua, pourquoi il n'était pas là ? Elle lui avait demandé de rester à ses côtés.

Cette dernière se leva se décidant de se mettre à sa recherche.

— Bickslow ? appela-t-elle à nouveau.

À peine fit-elle un ou deux pas qu'elle trébucha, reversant certains choses au sol.

Elle n'était pas chez elle, elle avait du mal à se diriger dans ce lieu qui n'était pas dans sa mémoire.

Si seulement elle n'était pas aveugle.

Ses mains se mirent à trembler et elle sentit les larmes venir.

Le bruit alerta Bickslow qui accourut de suite.

— Lisanna !

Il l'aida à la relever et elle s'accrocha à lui, enfin, elle s'appuyait sur ses épaules. Il était torse nu et avait comme une serviette autour de son cou.

— Pourquoi tu n'étais pas là ? J'ai peur.

— Désolé, je sors de la douche.

C'est vrai qu'il était humide.

Elle se hissa sur ses pieds et partit chercher ses lèvres mais il fut le premier à les saisir, les savourant avec douceur. Il y glissa sa langue et elle sursauta.

— Bickslow...

Il se saisit à nouveau de ses lèvres, lui demandant doucement l'accès et quand elle entrouvrit sa bouche, sa langue partit chercher sa jumelle.

Elle rougit. C'était un peu trop ?

Elle se blottit contre son torse et il entoura ses bras autour d'elle.

— Ça va mieux ?

— Oui, je crois.

— Assied toi un moment. Après je vais te raccompagner, dit-il, la faisant assoir sur le lit.

— Il est quelle heure ?

— Dix-huit heures et demi. Tu as dormi une heure.

— Ma famille doit être inquiet à cette heure.

— C'est bon on y va, dit-il, terminant d'enfiler un chandail.

Bickslow lui prit la main et il sortit avec elle de chez lui.

— On va prendre un taxi, ça ira plus vite.

Elle acquiesça en hochant la tête. Cette journée avait été gâché, tous ses efforts pour lui plaire. Il n'avait rien remarqué, sa robe déchiré.

— Pourquoi tu fais cette tête ?

— Non c'est rien.

— Vient monte, dit-il.

Ils montèrent dans le taxi pour se diriger chez les Strauss.

*

Mirajane venait de terminer de dresser la table. Bientôt dix-neuf heures et Lisanna n'était toujours pas rentrée, ça l'inquiétait.


— Sœurette où est Lisanna ?

— Elle doit arriver avec son copain.

— Hein ? Quel copain ? C'est encore une enfant.

— Elfman c'est bon elle a dix-huit ans, défendit Evergreen, sa petite amie.

— Justement, un vrai homme doit défendre sa petite sœur des voyaux qui s'approche d'elle.

Luxus posa une main sur sa fiancée qui avait l'air très inquiète.

— Elle va arriver, rassura-t-il.

— Je crois que je vais l'appeler, j'ai le contact de son copain, ils étaient censés venir ensemble.

Avant qu'elle ne puisse lancer l'appel, on sonna à la porte.

Mirajane accourut pour aller ouvrir et vit sa sœur et un jeune homme, sans doute Bickslow.

— Euh... Bonsoir, salua-t-il.

— Oui bonsoir, entrez, dit-elle.

Les deux arrivants entra dans la maison et Bickslow écarquilla les yeux quand il remarqua une personne en particulier.

— Vous êtes tout juste à l'heure pour le dîner. Lisanna j'ai pris la peine d'inviter aussi Ever et Luxus.

— Pas de problème.

Ça lui était sortit de la tête après tout ça. Elle n'avait pas pu prévenir Bickslow pour le dîner de ce soir.

— Je suis désolé mais je ne peux pas rester, dit ce dernier en baissant la tête.

Ses mains tremblaient légèrement et seule une personne en connaissait la cause.

Tout le monde parut surpris et Lisanna se mordit la joue.

— Un vrai homme n'abandonne pas ses obligations !

— Obligation ? répéta Bickslow.

— Oui, tu es bien venu pour le dîner. Lisanna ne t'a pas prévenu ? Dans ce cas pourquoi tu es là ? demanda Mira.

— Je...

— Il devait me raccompagner parce qu'on a terminé notre journée tard et j'ai oublié de le prévenir, couvrit Lisanna en arrêtant le bras de Bickslow, en riant gênée.

Elle sourit à sa soeur qui était un peu perplexe. Comment avait-elle pu oublier alors quelle était tellement enthousiasme à l'idée de le présenter ?

— Mais il peut rester, dit Mira

— J'ai déjà prévu autre chose. Désolé de vous décevoir mais je dois y aller.

Il se tourna pour s'en aller quand Lisanna l'arrêta pour lui chuchoter.

— On va toujours se revoir n'est-ce pas ?

Il regarda derrière elle, tout le monde était en train de les observer alors il vint lui murmurer à l'oreille.

— Pas avant un moment je dois résoudre ce problème. Jusque là Lisanna, ne sort pas, surtout pas seul.

— Ça va te prendre combien de temps ?

— Je sais pas.

— Mais tu vas revenir ?

— Oui je promets, dit-il, entrelaçant leur doigts.

Il déposa un baiser sur sa joue et toujours en murmurant, il lui dit une dernière chose.

— Je t'aime.

Son cœur s'acharna contre sa poitrine, ses joues se teintèrent de rouge et un sourire se forma sur ses lèvres.

Bickslow s'en alla, il n'avait pas besoin d'entendre sa réponse, il la connaissait déjà.

— C'est quoi cette ambiance, je vais aller raccompagner, proposa Ever qui se mettait déjà en route.

— Lisanna vient t'assoir, on va dîner, lui dit sa soeur.

— Je veux d'abord m'échanger.

— D'accord je vais t'aider.

— Non, je... Ça va, s'enfuit-elle, serrant le blouson de Bickslow contre elle.

Il ne fallait absolument pas que sa sœur découvre sa robe déchirer, elle allait poser des questions qu'elle ne voulait pas repondre.

— C'est moi ou Ever et ce garçon avait l'impression de se connaitre ? lança Luxus quand Lisanna fut loin.

— Peut-être, il a eu une réaction bizarre quand il l'a vu, approuva Mirajane.

— Hmm... fit Elfman.

*

— Hé Bickslow attend !

— Tu veux quoi, Ever ?

— Tu me vois et tu t'enfuis ?

Les poings de Bickslow se resserrèrent.

— J'imaginais pas qu'on allait se revoir comme ça, c'est drôle hein, dit-elle.

— Fiche moi la paix.

— Tss... On était ami mais tu as préféré suivre cette bande de voyau. Et maintenant quoi, tu sors avec cette fille innocente ? C'est un nouveau coup ? Tu compte leur voler ? Escroquer de l'argent à cette famille ?

— Non ! Putain non ! Je vis plus comme ça.

— Vraiment ? Pourquoi j'arrive pas à te croire ? Laisse cette fille tranquille. Elle sait au moins qui tu es ? C'est pourquoi tu t'ai enfui ce soir ? T'avais peur que je leur révèle ce que tu fais comme boulot.

Il se retourna et fusilla Ever du regard.

— J'ai renoncé à cette vie depuis longtemps. T'es libre de me croire ou non, je n'ai rien à te prouver à toi. Mais si un jour on a été vraiment des amis tu devrais être capable de reconnaitre quand je te mens.

Il s'en alla sans ajouter un mot de plus. Il avait un plus gros problème à résoudre et il devait déjà penser à une solution.

Deux mains se posèrent sur ses épaules et Evergreen sursauta alors qu'elle était en pleine réflexion sur les paroles de son ancien ami.

— Ah Elfman c'est toi.

— Un problème ? Tu le connais ?

— On habitait le même quartier mais il n'y vit plus depuis peu alors ça m'a surprise de le revoir ici.

— D'accord. Vient on va dîner.

Ils entrèrent à l'intérieur allant rejoindre les autres.

..........

Avis ?

23 juillet

Marie

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