Réveil

Mélodies harmonieuse qui s’élevant du petit bec pointu des oiseaux, vient caresser nos tympans et apaiser un peu, nos petits êtres sans cesse pressés. Nan, là on était allongé, sous l’ombre rafraichissante de ce saule pleureur, dans la cours arrière de notre école. Un coin reculé où tout deux nous pouvions écoutez, rompiez, discuter et s’amuser sous cette arbre pluvieux et joyeux. A travers lui, on pouvait se cacher du Soleil éblouissant, du violent vent mais nous nous abritions pas de la pluie. Jamais, nous dansions avec elle, l’accompagnant dans sa traversée terrestre, elle s’écrasait affectueusement sur nos cheveux pour ensuite s’écouler sur nos corps. Elle aimait danser, elle aimait tendre ses pâle bras vers le ciel, essayant comme un enfant chercherai à le faire, d’attraper l’eau. Ses yeux s’illuminés telle ces perles d’eau qui scintillaient au soleil. Puis oubliant le temps écrasant, nous oublions les secondes par des sourires trop courts, des rires qui me semblaient ne jamais durer assez malgré nos ventre souffrant et nos joues fatiguées. On devait rentrer, dans la cours intérieur, dans ce bâtiments où l’ennui seul régnait. Mais malgré cela tout deux, laissions les aiguilles tournantes être entrainées par la créativité.
Mais comme sur de vieille photos, la lumière, les éclats disparaissait sous une poussière passée, une couleur sépia et remplacé par cette main, cette main que je lâchait sans cesse dans ce néant absolu. Deux gouttes d’eaux qui s’assombrissaient dans une chute attachée à la fatalité. Il n’y avait plus que le noir, le froid et le souvenir de l’éclat, d’un printemps passé qui restaient en moi. Au réveil j’étais seul, des sillons humides sous mes yeux. Les faibles rayons d’hiver s’infiltraient à travers mon épais rideau mauve.

Quel temps faisait-il ?Je n’avais pas envie de le savoir, je préférai retourner dans mes rêves, ce rêve où elle tombe, je lâche sa main dans un vide qui me semble infini. J’observe son regard qui s’éloigne du mien. Je préférai donc me cacher derrières livres et écrans car eux seuls me permettaient de survivre à ce monde vide, à cette société terrifiante. Une société qui
m’effrayait donc je m’en isolais le plus possible. Je gardais toujours un lien avec certaines personnes tel qu’un
vieil ami à qui je parlais tout les dimanches, 8h, mon grand-père que j’essayais d’appeler tout les mardi soir, ainsi
je prenais de ses nouvelles assez vite pour qu’il n’ait pas le temps de me poser des questions sur ma vie. Quelques
minutes après commençait son émission préféré . Et après je parlais à beaucoup d’inconnus éphémèrement, sur
internet. C’étaient les seuls autres personnes avec qui je parlai le temps d’une journée ou deux. Et s’ils
commençaient à me faire peur, on pouvait fuir, les bloquer, ne jamais les voir, reste les anonymes et étrangers qui
ne se verront jamais. On ne pouvait s'y attacher réellement, ce n'est qu'une image derrière un écran vide ; sans vrai
visage qu'on puisse sentir sous la caresse de nos doigts, sans odeurs, sans voix...Mon rêve traduisait sûrement mon
angoisse des autres qui pouvaient à tout moment nous pousser dans le vide. Aussi dès qu’on leur montre une faiblesse ou qu’ils en voient une, ils l’exploitent ; nous devenons
alors les esclaves de la peur.

La faible lumière de mon portable capta mon attention et me fit revenir à la réalité.
J’avais un message, un inconnu, son nom était écrit dans une autre langue, sûrement du chinois en voyant les
caractères. Il avait 21ans, comme moi. Je déverrouilla donc mon portable et vit le message.
« Hi ! I’m Haru » « How are you ? ».
Je regarda alors sa photo de profil pour être rassurer, parfois des gens semblaient étranges rien que sur leur
photo, après il avait très bien put prendre cette photo n’importe où sur internet, mais je lui répondit, après tout,
ce sera probablement juste quelques mots et échanges, rien qui ne dure.
« Hi ! I’m Eden !I’m fine and u ? ».


En attendant la réponse, je me dirigeais vers ma fenêtre et déplaça l’épais rideau. Les arbres de la rue étaient
entouré de déchets, de cop de cigarettes, et leurs branches étaient dévêtues. Quelques personnes marchaient
enfuies dans leur énormes doudounes, certains couple entrelaçaient leurs mains, mettant celles-ci dans leur poche
et partageant une même écharpe. Faisait-il si froid ? Qu'es ce qui était le plus chaud, la chaleur de leurs vêtements
ou celle de leur corps ? Peut-être était-ce différent. J’affectionnai ma vie solitaire dans mon petit appartement,
personne ne m'y dérangeait ; je n’avais qu’à ouvrir la porte pour prendre mes commandes pour pouvoir survivre.
Je restais encore ce jour renfermé dans mon abri, mais aussi mon portail infranchissable vers l’autre monde.
eaux
« je suis heureux et en pleine forme ! =)) »
Je souris à cette réponse, normalement on se contentai de dire ou d’envoyer un « je vais bien », où l’on ment la
plupart du temps, mais lui respirait la joie. Comment faisait-il ? Ou étais-ce juste un mensonge qu’il se donner pour
croire qu’il allait bien ? Je ne pu répondre qu’un smiley qui sourit et un pouce en l’air. Puis je ne savais pas quoi
dire de plus, j’ai peur de dire quelque chose de ridicule ou d’ennuyant. L’alarme de mon téléphone me coupa dans
ma réflexion.


« Sinon je suis originaire du Japon^^ mais j’habite actuellement à Hong Kong=) et toi ? »
« Oh, pour faire quelles études ? Et n’y avait-il pas les mêmes universités au Japon ? Pourquoi partir si loin ? »
Puis je me rendis compte que je n’avais absolument pas répondu à sa question. « Sinon moi je viens de France et j’y
fais aussi mes études^^ ».
« Je voudrais travailler dans les avancées technologiques qui pourrait permettre de consommer moins mais
j’aimerais le faire à l’internationale pour débattre de mes idées et échanger des points de vues avec d’autres
gens^^. » puis il continua. « Oh si, il y avait bien des universités du même style mais j’aime aller d’un endroit à un
autre pour découvrir de nouveaux pays, cultures, langues, histoire et les paysages. J’aime pas trop rester sur
place =D »
« Oh, j’aimerai aussi un jour aller en France^^ dans quelle région habites-tu alors ? ».


En quelques échanges je pouvais déjà constater qu’il était mon reflet négatif, inverse de moi, une lumière et moi
une ombre. Je serais toujours ébahi devant l’envie d’avancer, de découvrir et d’affronter l’inconnu avec envie et
témérité. Comment fait-il pour apprécier le débat qui opposait des points de vue ? Il devait être quelqu’un de sûr de
lui quand moi je préférais m’effacer.
Je continuais à converser avec Haru toute cette journée en espérant que demain il ne m’ait pas oublié.


Je ne regardais pas mon portable ce matin, je pris mon carnet est y écrit les mots qui me pesais :
« Vendredi 17 décembre, à l’extérieur c’est toujours les mêmes branches dévêtues en face de moi, c’est toujours le
crépuscule, le froid, le calme… Mais à l’intérieur, à l’intérieur la tempête dévaste tout, je ne sais si je dois m’aimer,
continuer d'affronter toutes mes peurs qui m’empêchent d’accomplir l’infinité de mes rêves. Je veux sentir le contact
humain, serrer leurs mains, les prendre dans mes bras, mais ces mains aussi chaudes peuvent être aussi violentes. Les
mots au lieu de pouvoir être doux pourraient faire saigner mon cœur. Et les seules présences qui réchauffent mon
piètre moi pourraient s’estomper à jamais. Alors, m’enfermer dans ma réalité n’est-il pas mieux pour éviter de
souffrir ? » . J’effaçais la larme solitaire sur ma joue et commença à faire les traductions d’un roman inondé
d’espoir, pour certains.

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