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Je me réveille au beau milieu de la nuit. Des bruits dans le salon se font entendre. J'essaie de me rendormir mais les bruits persistent. Hippolyte, mon chat, ne fait jamais du bruit très longtemps.
"Oust. File de là minou, dit une voix."
Comprenant, j'attrape mon téléphone et apelle le 911.
"911, quel est le but de votre apel?
- Il y a un cambrioleur dans ma maison..., je chuchote.
- Très bien, ne bougez pas, je vous envoie la police. Ne quittez pas.
Les minutes passent et j'entends l'intrus évoluer dans ma demeure.
- La police arrive madame. Restez où vous êtes et ne faite pas de bruit.
- D'accord.
- Vous pouvez raccrocher maintenant."
J'appuie sur le bouton rouge. Et me cache sous la couette. Ridicule. Comme-ci le faite d'être cacher sous la couette aller empêcher l'intrus de faire quoique ce soit. Mais bon, c'est un réflexe.
J'entends un grincement. Un grincement que je connais que trop bien. Je me lève en furie! Ce connard de cambrioleur ne touchera pas à ma collection du Seigneur Des Anneaux!
J'attrape mon parapluie qui était sur mon bureau et me dirige vers ma petite pièce préférée.
"Repose ça tous de suite, je dis.
L'intrus sursaute et manque de faire tomber ma figurine de Legolas. L'inconnu se retourne. Il a mon âge et est à tomber par terre. Et en plus je le connais.
- Mon pote tu l'aurais cassés je t'aurai brisé le crâne, dis-je en abaissant mon arme.
- Tu sais que tu ne me fais pas peur.
- Cameron Dallas. Je te savais voyou... Tu sais que ce que tu fais est illégal?
- Biensûr. C'est d'ailleurs pour ça que je le fais.
- Cambrioler des maisons, c'est ton passe-temps?
- Non. Mais ça rapporte. Beaucoup.
Les sirènes de police retentissent.
- T'as prévenu la police! crie-t-il.
- Tu croyais que j'allais appelé le facteur! J'entendais du bruit dans ma maison en pleine nuit! J'ai eu peur!
- Et tu pouvais pas venir vérifié avant d'appeler les flics?!
- Mais tu aurais pu être un tueur en série! Je suis pas une de ces filles de films! J'ai peur moi!
- Et merde! dit-il en posant son sac à terre. Je te rends tous mais aide moi à m'enfuir s'il te plait.
- Pourquoi je ferai ça?
- S'il te plait..."
Je l'observe attentivement.
Et merde... Je m'avance vers lui.
"Mets-toi en caleçon.
- Je te demande pardon? s'étonne-t-il.
- Fais ce que je te dis! Et dépêche-toi!"
Il ne discute plus et se déshabille. Je prends ses vêtements et les mets mon placards de déguisements de Tolkien. Je me retoune et observe Cameron. Putain ce mec est un dieu vivant.
T'as un peu de bave au coin des lèvres...
Merci, à l'avenir, de fermer ta gueule conscience.
"Faut voir ta tête, j'ordonne.
- Quoi?
Je lui décroche un direct.
- Mais t'es sérieuse? s'indigne-t-il.
- Ça fera plus vrai comme ça. Au passage, t'es mon pseudo petit-copain."
La police entre à ce moment là dans la maison. Je me colle contre le cambrioleur et il passe ses bras autour de moi.
La porte, que j'avais refermé, s'ouvre. Je lâche un faux cri de surprise et soupire de soulagement.
"Qui êtes-vous? demande une femme en tenue.
Je prends la parole.
- C'est moi qui vous ai apellé.
- Oh."
La femme nous emmène dans la cuisine où je prépare du café. Son collègue vient nous interroger. L'atmosphère est assez tendue...
"-Bien, commençons. Nom et prénom.
- Cameron Dallas.
- Emily Coleman.
- A quelle heure avez-vous entendu les bruits? demande l'officier.
- Vers une heure quinze du matin, je réponds. J'ai réveillé mon copain et il est descendu voir, dis-je en m'assaillant sur le tabouret du bar et en déposant les tasses de cafés devant les policiers.
Cameron joue le jeu et prend ma main tout en continuant la petite histoire.
- Je suis descendu pour voir ce qu'il se passait. J'ai remarqué que le porte de la pièce de collection de ma copine était ouverte. Je suis allé voir car quand nous nous sommes couchés, elle était fermée. Je me suis pris un coup de poing dans la tête, dit-il en montrant l'œil au beurre noir que je lui avais fais, et le cambrioleur m'a enfermé.
Je prends la relève.
- Je suis descendu après vous avoir appeler. Mon copain ne remontait pas et je m'inquiétais. Comme lui, je me suis fais prendre au piège dans la petite pièce.
- Comment est entrer le cambrioleur? demande l'homme.
- J'ai un chat. Hippolyte. J'ai pris l'habitude de laisser entre-ouverte la fenêtre de la buanderie. Il a dû réussir à la débloqué et à rentrer.
- D'accord. Où sont vos parents? demande la femme.
- En vacances... J'ai invité Cameron à venir passer la nuit à la maison. Nous voulions fêter nos six mois de couple...
- Oh. Très bien... dit-il, gêné par mon sous-entendu. Et bien je vais prévenir vos parents de ce qu'il sait produit.
- C'est obligé? Je veux dire... Ils savent pas que Cameron et moi ont...
- Très bien. Je vous laisse le dire à vos parents... Vous souhaitez porter plainte? demande le policier.
- Non. Rien n'a disparu de toute façon.
- D'accord. Bon, dit-il en se levant et visiblement soulager de ne pas avoir à faire de paperasse. Merci pour le café. Et si vous voyez quelque chose d'étrange, n'hésitez pas à nous rapellez. Je vous laisse ma carte.
- Merci beaucoup monsieur, dit Cameron en lui serrant la main. Au revoir madame.
- Au revoir, je termine."
Les agents de police sortent et je tends une poche de glace à Cameron.
"Je ne te remercierai jamais assez, déclare-t-il.
- Tu m'en dois une.
- Je sais. Tu crois qu'ils ont gobé que j'étais ton copain et que ça faisait six mois qu'on sortait ensemble?
- Oui. Maintenant, j'espère juste pour toi que personne ne saura se détail. Sinon on va devoir créer une pseudo-rupture.
- Ouai. Bon, je vais me rhabiller.
- Attends. JE t'apporte tes affaires. Personne ne met les pieds dans cette pièce à part moi.
- D'accord.
- Et tu ne touches à rien.
- Promis."
J'apporte ses affaires à Cam et il se rhabille. Il vide son sac à dos devant moi, me rendant mon porte-feuille, et d'autres petites bricoles.
"Bon. Encore merci Emily.
- Promets moi une chose Cameron.
- Je t'écoute.
- Déjà ne vient plus chez moi pour me cambrioler. Et crois moi, voler n'est pas la meilleure solution.
- C'est noté. On se voit au lycée demain.
Je suis surprise.
- Car tu comptes venir me dire bonjour?
- Oui. Et même passer mes journées avec toi. Tu m'as couvert cette nuit, alors que je te cambriolais et que tu ne m'avais vu que au lycée. Tu ne me connais pas et pourtant, tu m'as aider. Dès à présent, je te considère comme une amie.
- A demain Cameron.
- A demain Emily. Et merci pour l'œil au beurre noir, dit-il en me souriant. Et pour la poche de glace
- Avec plaisir!"
Il ouvre la porte d'entrée et sort. Je pars fermer la fenêtre de la buanderie par laquelle il était entré, remonte dans ma chambre, et me glisse sous mes draps. Je respire. Ce mec est vraiment canon. Enfin bon, il est trois heures du matin. Je m'endors en essayant de terminé ma nuit.
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