Vous ne vous attendiez pas à ça alors qu'ils sont disputés devant la chapelle.
Je suis une romantique dans l'âme même si on ne le dirait pas.
Allez, après la pluie viens le beau temps. Ce n'est pas ça que l'on dit ?
Mais faites attention, l'inverse est vrai aussi.
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Aaron
"Viens dans mes bras, tu verras ce que les autres n'ont pas,
Viens, danses avec moi, ce que t'as jamais eu, tu l'auras avec moi.
Dans le futur suis-moi,
À la fin du film, c'est toi et moi."
Alonzo
C'est quoi ce délire ? Pourquoi tout le monde est là ?
Qu'est-ce qu'elle a fait ?
Démonio se met à courir et saute pour s'accrocher à Maelle qui ne me regarde déjà plus. Elles s'avancent toutes les deux, au milieu d'une allée séparant deux rangées de sièges où sont installés, ma mère, mes deux frères, leurs femmes et leurs enfants, Ludo et Imany et même Max, qui lui par contre est tout seul.
Au bout de cette allée, une arche fleurie où se tient immobile un homme en costume noir.
Ce n'est pas possible, elle n'a pas fait ça.
Je prends conscience de ce qu'il se passe pendant que je remonte à mon tour l'allée et que je vois ma mère les yeux bordés de larmes. Ludo quant à lui est euphorique, sa femme prend Maelle dans les bras alors que Lilia est toujours accrochée à elle et lui me sourit en levant les pouces.
Quand je pense que je lui ai fait un scandale, il y a deux soirs parce qu'elle a refusé de m'épouser tandis qu'elle nous avait organisé tout ça. Je suis tiraillé entre la joie et la culpabilité. Je suis un vrai con.
— Allez Lily, lâche Clochette et va t'installer avec Jane.
Ma fée s'accroupit en laissant Ma Filleule quitter ses bras, cette dernière s'approche de moi tire sur ma main pour que je me mette à sa hauteur, elle me fait un bisou sur la joue.
— T'es trop beau Parrain.
Elle se retourne et file s'assoir à côté de ma mère qui replace les fleurs que sa mère a coincées dans ses tresses pendant que je rejoins Ludo, Imany et Maelle devant l'arche.
Je suis confus, perdu entre l'envie de rire et celle de pleurer. Le cœur au bord des lèvres, je n'arrive pas à détourner le regard de la seule femme qui l'ait fait battre. Un marteau-piqueur a élu domicile dans ma poitrine, faisant trembler mon corps et mon esprit. Je ne peux me retenir plus longtemps et embrasse Ma Fée furieusement.
Quand mes lèvres entrent en contact avec les siennes, un gémissement grave sors des tréfonds de ma gorge, mes mains ne peuvent rester en place et agrippent sa tête, les siennes suivent le mouvement et on est seuls au monde l'espace d'un instant.
— Hum-hum, excusez-moi. Je pense que vous avez sauté quelques étapes, rit l'homme censé nous marier.
Je ris à mon tour, ma bouche encore scellée à celle de la femme qui sera bientôt la mienne.
— Oui désolé.
On se détache et l'officier commence par nous remercier d'être là. Il enchaîne avec un discours sur l'amour, le fait de se choisir l'un et l'autre, la fidélité, le respect et que sais-je encore. Rien ne m'intéresse plus que le petit être brun debout face à moi, rien ne m'inspire plus que ses yeux larmoyants, sa bouche souriante et ses mains tremblantes. Rien n'a plus d'importance que ce qu'elle vient de faire pour elle, pour moi, pour nous.
Elle a, non seulement organiser notre mariage, mais elle a fait venir toutes les personnes qui comptent pour moi, ce qui veut dire qu'elle a pris le temps de contacter chacun d'entre eux, mis en place leur déplacement, leur logement et que personne ne m'a rien dit.
Elle est incroyable.
Est-ce qu'il serait malvenu que je la déshabille et que je lui fasse l'amour ici même ?
Ouais, je pense qu'il vaut mieux que j'attende encore un peu.
— Aaron. Allo ! Tu écoutes ou non ?
— Oui, non, pardon. Quoi ?
— Monsieur Vernier, avez-vous quelque chose à ajouter ?
Putain, mais j'étais parti loin, je n'ai rien suivi.
— À ajouter à quoi ?
Tout le monde éclate de rire.
— Laissez, je vais commencer moi, il n'était pas au courant pour tout ça, il n'a pas pu préparer ses vœux.
Si seulement tu savais Clochette.
L'instant est, tout à coup, plus solennel. Ma future femme, d'habitude si introvertie, est étonnamment confiante, plantée sur ses deux pieds, elle dégage une aura forte et déterminée. En cet instant, elle montre à toute notre assemblée, la force cachée en elle depuis des années.
— Crochet, quand je t'ai rencontré, j'avais l'impression d'être seule au monde, endormie au milieu d'une famille disloquée et sans amour et puis tu es arrivé, tu m'as jeté ton sac dessus et je me suis enfin éveillée. Je ne pensais pas que les coups de foudre pouvaient exister jusqu'à ce que mes yeux s'ouvrent et se posent sur ton visage. Tu es devenu en une seconde à la fois mon havre de paix et mon seul point d'ancrage. J'ai voulu faire la forte, celle qui était indifférente, mais je n'ai pas réussi à le faire plus d'une journée. Tu as mis de la magie dans ma vie et puis le destin étant ce qu'il est, les ténèbres m'ont engloutie. Mais dans toute cette noirceur, ta magie a continué de briller et elle m'a maintenue en vie jusqu'à ce que je te retrouve. Mon amour, s'il y avait une seule représentation de la douceur, de la patience et de l'amour inconditionnel, ce serait sans conteste ton visage. Tu es mon tout. Rien n'est possible sans toi et rien n'a de sens quand je ne suis pas avec toi. Quand tu es près de moi, je vois mieux, je respire mieux, je vis mieux. Jusqu'à la fin des temps, sois celui qui me fait danser.
Putain.
De.
Bordel.
De.
Merde.
Il me paraît impossible que quelqu'un puisse aimer aussi fort une personne que ce que j'aime cette femme. Je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de vivre, je dois être en train de rêver ou d'avoir des hallucinations. Rien de ce que je me suis imaginé n'a été aussi parfait que cet instant, je n'arrive plus à réfléchir correctement ni à sortir un mot. Les mains de Maelle toujours prisonnières des miennes, je reste muet comme une carpe.
— Ce n'est pas grave si tu n'as rien à déclamer. Je comprends. Tu ne pouvais pas préparer quoique ce soit.
— Clochette, ça fait vingt-cinq ans que j'attends ce moment, je peux te certifier que je n'ai absolument pas besoin d'avoir préparé un discours pour t'exprimer ce que je ressens, je la coupe.
Ses yeux laissent échapper quelques larmes que j'efface du bout des lèvres.
— Putain, désolé tout le monde, j'ai juste besoin de quelques secondes.
— Prends ton temps mec, me hèle Max.
Ludo pose sa main sur mon épaule qu'il presse pour me donner de la force. Il s'approche de moi pour me murmurer ce que j'ai besoin d'entendre.
— Vas-y Aaron. Vis ton rêve.
Je ferme les yeux pour me reprendre, serre plus fort la main de Maelle dans la mienne, je crochète nos petits doigts libres et elle me sourit.
— Clochette, j'ai rêvé ce moment tellement de fois, tellement fort que j'ai du mal à réaliser qu'il est vraiment en train de se passer. Rien n'est plus vrai, rien n'est plus réel que le fait que je t'aime. Tu m'as enseveli sous des nuées de poussière de fée et rien ni personne n'en a estompé les effets. Mon monde n'a plus jamais été le même après que je t'ai rencontrée, il s'est arrêté de tourner quand tu t'es échappée et s'est mis en pause quand je t'ai retrouvée. En un sourire, une phrase, vingt-cinq années d'enfer sont parties en fumée. C'est comme si rien avait disparu, que tout était resté. Tu es toute ma vie et t'avoir près de moi est tout ce qu'il me fallait. Il ne manquait pas grand-chose pour que tout soit parfait et ça y est, grâce à toi ça l'est. Il n'y aura pas assez de jours, pas assez de temps pour que je te montre à quel point je t'aime petite fée. Et sois assurée que, jusqu'à la fin des temps, je serai celui qui te fera danser.
On s'embrasse, même si on ne le devrait pas et on laisse le maître de cérémonie poursuivre.
Quand arrive le moment des alliances, ma filleule s'avance vers nous, une petite lanterne dans les mains. Maelle l'ouvre et en sort deux anneaux épais et lisses en or jaune, aussi simples que purs.
— T'as tout prévu, je lui chuchote.
— Tu le sais, l'organisation, c'est ma passion.
— Je t'aime tellement Vilaine Fée.
— Je t'aime aussi Gentil Crochet.
Lorsqu'elle passe l'anneau à mon annulaire gauche, son auriculaire récupère le mien, elle se met à pleurer et prononce fragilement des mots qui resteront gravés à jamais dans ma tête.
— Tu es mon passé, mon présent et mon futur. Tu es mon ami, mon amant et maintenant mon mari. Que ce soit dans cette vie ou dans une autre, tu seras toujours celui que mon cœur choisit.
Elle veut me tuer d'amour, je ne vois que ça comme explication.
— Tu as toujours été mon évidence. Quand tout le monde se demandait pourquoi je m'évertuais à t'attendre, mon cœur, lui, savait que c'était pour vivre ce moment-là. Je t'ai rencontrée sur un coup de chance, embrassée sur un coup de folie, je suis tombé amoureux de toi en un coup d'œil et je t'épouse enfin sur un coup de cœur. Tu vois, rien n'est fait sur un coup de tête quand il s'agit de toi.
J'embrasse fougueusement celle qui, désormais, porte mon nom. Ma famille se lève et vient nous encercler. Je savais qu'ils avaient tous tapé dans l'œil de Maelle mais je n'arrive pas à croire qu'elle ait fait tout ça.
On se dirige tous vers la limousine, on monte à bord et elle nous conduit vers une salle où nous attend un repas simple.
Je plane sur un petit nuage, perdu dans la contemplation de ma femme, Lilia sur ses genoux pour ne pas changer et en pleine conversation avec ma mère.
Entouré de mes frères, je n'arrive pas à ôter le sourire débile qui décore mon visage.
— Ta femme est incroyable. Elle a pris les mesures de ton annulaire avec une ficelle pendant que tu dormais mec. On a la vidéo si tu veux, me dit Blake.
— Tu vois comme elle a géré pour les vols, l'hôtel et tout le reste. Maman était comme une folle qu'une fille fasse tout ça pour son grand bébé, renchérit Charly.
— Jusqu'à ton extrait d'acte de naissance, elle nous a obligé à chercher. Elle a créé une conversation WhatsApp, elle l'a nommée "Le premier qui l'ouvre, je le dégomme" et elle n'a rien voulu savoir, on n'a pas pu participer à rien, ni financièrement ni autrement, en rajoute une couche Ludo.
— Je sais, c'est une tête de mule, leur réponds-je en l'observant amoureusement.
— Et elle est toujours canon en plus. T'as toujours été le plus veinard de nous trois, rétorque ironiquement Max.
Quel est son problème à lui ?
— T'es sûr de toi ? C'est sympa pour Imany et pour ta femme aussi.
— Ça va, ne fais pas ton rabat-joie.
— D'ailleurs pourquoi t'es venu seul ?
— Je voulais profiter de Vegas sans prise de tête.
— Ah parce que ta famille, c'est une prise de tête maintenant ? Lui rétorque Ludo.
— Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, Monsieur Parfait.
Ludo me fait signe de ne pas poursuivre sur ce chemin-là. Quand il est comme ça, c'est impossible d'avoir une conversation digne de ce nom.
Convaincu qu'il vaut mieux passer à autre chose, je me penche vers Ludo et lui soumets discrètement l'idée qui vient de me percuter. Moi aussi, je veux faire une surprise à ma femme.
C'est mon petit démon qui coupe court à tout ça.
— Parrain, je peux dormir avec Clochette et toi ?
Ma femme et tout le reste de ma famille est plié de rire, je ne sais pas si c'est pour la question de Lilia ou pour le fait que je doive me débrouiller seul avec la réponse, mais il est évident que ça amuse beaucoup la galerie.
— Pas ce soir mon ange. Demain si tu veux. Parrain a beaucoup de choses à dire à Clochette ce soir.
— Tu vas pas la crier parce qu'elle t'a fait la surprise quand-même ?
— Oh non mon ange, ce n'est pas Parrain qui va crier ce soir.
Imany me mime qu'elle va m'égorger et ma femme rougit jusqu'à la racine de ses cheveux.
— C'est qui, qui va crier ?
— Personne mon ange, personne. Bon demain alors. D'accord ?
— Oui, mais ça fait longtemps que j'ai pas regardé de Disney avec vous.
— Ma poupée, demain, on en regarde un, en plus je t'ai acheté plein de cadeaux. Si tu es sage, on les ouvrira tous pendant que parrain nous fera des pop-corn. OK ?
Ma moitié, ma sauveuse.
— D'accord. Mais la vie n'est vraiment pas juste.
— Je sais ma poupée, lui répond-elle en lui faisant un bisou sur le front. Allez file un peu avec Parrain, tu sais comment il est dans cinq minutes, il nous fait un caca boudin.
Lilia se marre avant de venir se caler sur mes genoux.
Le repas se déroule sans incident, tout le monde discute, rit, les enfants s'amusent. En gros, tout roule comme sur des roulettes.
Il n'y a qu'un seul problème.
Moi.
Je crève d'impatience de me retrouver seul avec Ma Fée, nus tous les deux et totalement imbriqués l'un dans l'autre.
Au bout de deux heures, je n'arrive plus à contenir la bête, je l'attrape par la main et j'avertis le reste de l'assistance de notre départ.
— Vous êtes tous bien gentils, je vous aime à la folie, mais j'ai besoin d'être seul avec ma petite femme et maintenant.
Elle rit dans mes bras avant de me suivre vers la sortie.
— Attends, j'ai oublié un truc.
Elle fouille dans sa pochette en se dirigeant vers Imany. Elle lui chuchote quelque chose et me rejoint en trottinant.
— Tu avais oublié quoi ?
— Bah, il fallait payer quand même non ? C'est bon, Imany gère.
On est euphorique jusqu'à l'hôtel, arrivés devant la porte, je l'attrape pour la porter dans mes bras, tradition oblige. Elle récupère le pass et nous ouvre tant bien que mal la porte. Elle pose son téléphone en retirant ses chaussures, enclenche notre chanson et se retourne vers moi langoureusement. Je la cale contre moi, une main dans son dos l'autre tenant sa main collée à mon cœur.
— Je me sens tellement con, Clochette.
— Pourquoi ?
— Je t'ai fait une scène samedi soir alors que tu avais organisé tout ça. Je suis vraiment un abruti.
— Tu ne pouvais pas savoir. Moi aussi, je me serais vexée si tu avais dit non devant la chapelle.
Je plonge mon visage dans son cou pendant le refrain et continue de me balancer doucement avec elle.
— Comment tu es arrivée à faire en sorte que personne ne me dise rien ?
— Je peux être très menaçante quand je veux.
— T'es surtout une espionne hors pair, je me suis rendu compte de rien.
— J'ai fait l'impasse sur beaucoup de footing ces derniers temps.
Je la bascule en arrière et l'embrasse en la relevant.
— Jamais, je ne pourrais te remercier assez pour ce que tu viens de faire.
— T'es pas sérieux ? Ça ne vaut même pas un dixième de tout ce que tu as déjà fait ou sacrifié pour moi. Ce n'est pas un concours entre toi et moi. Nous deux, on est une équipe maintenant, on vit, on aime, on meurt ensemble. Éros et Psyché mon amour.
— Je croyais que tu ne supportais pas ce sobriquet.
— J'ai changé d'avis. Tu es mon amour, il n'y a pas de raison que je ne t'appelle pas comme ça sous prétexte qu'un autre l'ait utilisé pour moi.
Mon cœur explose d'amour pour elle et une petite voix me souffle que je ne l'ai pas attendu pour rien.
— Et sinon, au niveau surprise, on est bon ?
— Il en reste encore une. John n'a pas pu rester jusqu'au bout, mais il a bloqué une heure sur son planning de la semaine prochaine pour nous.
— Pourquoi faire ?
— Nous tatouer nos alliances, quoi qu'il se passe, elles seront définitives.
— T'as pensé à tout.
— À tout. Tu le sais, je ne laisse jamais rien au hasard.
Notre musique se relance pour la énième fois et nous sommes encore en train de nous balancer. Je voudrais que cette histoire ne s'arrête jamais, qu'elle dure au moins une éternité.
— Bon Monsieur Vernier, c'est bien gentil tout ça, mais votre épouse aimerait être honorée comme il se doit.
— Et le romantisme Madame Vernier ?
— Notre mariage était la définition même du romantisme, maintenant donne-moi de la luxure.
— Tu exiges, j'exécute.
Elle me saute dans les bras et je la conduis dans notre chambre pendant que sa bouche dévore la mienne sans retenue. Une fois sur ses pieds, on se déshabille, on ne se lâche pas du regard, une lueur lubrique brille dans ses prunelles.
Comme d'habitude, elle embrasse mon couple de danseurs, en réponse, je prends sa main gauche et embrasse son alliance.
Elle se met à genoux, le dos collé au lit, prends mon sexe dans sa main avant de l'avaler en entier, je réunis tous ses cheveux dans une de mes mains et pose l'autre sur sa mâchoire.
— Petite fée coquine.
Elle enfonce ma queue au fond de sa gorge, au plus profond, jusqu'au haut-le-cœur, jusqu'à ce que ses yeux se bordent de larmes, les miens sont à un cheveu de la révulsion et lorsque ma bite quitte sa bouche entraînant derrière elle quelques filets de salive, je suis un deux doigts d'exploser. Elle est la vision la plus bandante et la plus orgasmique qu'il m'ait été donnée de voir. Quand je pense à ce qu'a été notre vie, au calvaire qu'elle a vécu et que je la vois là, à genoux, plus libre qu'elle ne l'a jamais été, je suis fier de tout ce qu'elle a réussi à surmonter.
Je la remonte afin de l'allonger sur le lit, me mets à mon tour à genoux et boit littéralement l'essence qui m'est vitale directement à la source.
L'aimer jusqu'à la fin de ma vie sera ma récompense.
La rendre heureuse, mon but ultime.
Je donnerais chaque larme, chaque souffle, chaque battement de cœur que mon corps produira pour elle.
Quand l'orgasme prend possession de son corps et que ses jambes tremblent, je me redresse pour m'allonger sur elle, mon corps accapare le sien tendrement, doucement, amoureusement.
Millimètre par millimètre, je la fais mienne et je deviens sien.
Plus rien ne viendra se mettre entre nous.
Unis par le corps, par le cœur et par l'âme, je laisse la passion exploser entre nous. Aucune jouissance n'est comparable à celle de deux êtres destinés à être ensemble, à deux cœurs qui battent à l'unisson, à deux âmes soudées par l'amour.
Le sentiment d'extase va, à ce moment-là, au-delà de celui de la plénitude du corps et de l'esprit, au-delà de l'euphorie des sens.
C'est la sensation que tout est enfin à sa place, que l'univers tourne enfin comme il faut.
Et le reste du monde peut bien brûler.
Rien n'est plus important que l'évidence de l'aimer.
Et Si, c'était simplement ça le bonheur ?
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Vous trouvez que tout va trop bien ?
On est d'accord.
Vous trouvez qu'il y a trop d'amour ?
Non, il n'y en a jamais assez.
Vous attendez le : Ils vécurent heureux pour toujours.
Ce n'est pas pour tout de suite.
Sur ce, je vous dis à lundi.
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