Chapitre XX 🌶
Petit chapitre pour mettre la dynamique entre Marc et Greg en place, je sais que les gens adore les dramas entre les ex, mais les familles recomposées, des fois ça fonctionnent bien.
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Marc
" La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure "
Saint Augustin
À la fin du match, on attend que la star sorte des vestiaires. Elle nous dit être très fatiguée et son frère dit qu'il va rentrer avec elle, ils nous rejoindront demain pour passer plus de temps en famille, on pense bien sûr qu'ils sortent fêter ça entre jeunes, ce qui est confirmé quand leur marraine leur glisse un ou deux billets en toute discrétion, ou pas.
Le trajet retour se fait dans le calme, la pression étant redescendue. Kaya est pensive, mais je suis persuadé qu'elle va tenir sa parole et appeler Ben en arrivant. Et même si leur histoire est terminée, ils seront forcément obligés de se côtoyer, ne serait-ce que par rapport à Bruna et moi, donc s'ils règlent au moins leurs divergences, on évitera pas mal de moments gênants.
On gare la voiture au parking et on se dirige vers l'entrée. Greg et moi discutant à l'avant, sa femme lui donnant la main et les deux inséparables bien derrière, en train, certainement de débriefer sur mes révélations.
— Putain les meufs, y a le sosie de Ragnar Lothbrok, c'est une bombasse.
— T'es sérieuse Laurie ? Je suis là au cas où tu aurais oublié, râle mon ex.
Je lève les yeux et pense halluciner, Ben est là, faisant les cent pas. À mon avis, il n'est pas venu enfiler des perles, donc je pense que Kaya se trompe et qu'il est enfin prêt à lui donner tout ce qu'elle souhaite.
Quand il nous aperçoit, il s'immobilise, cherche l'objet de ses désirs et une fois repérée, ne regarde qu'elle. Cette dernière a du mal à contenir son émotion, elle a les yeux qui brillent et elle se dirige d'un pas décidé vers lui. On se tient à une distance raisonnable, mais de toute manière, on existe plus, ils sont dans leur monde.
Arrivée à sa hauteur, elle le regarde sans prononcer le moindre mot alors que lui semble plus abattu que jamais. Elle ne doit même pas croire ce qu'elle voit. Comment un homme refusant tous sentiments a-t-il pu parcourir trois cents kilomètres sur un coup de tête pour une femme à qui il a juré qu'il n'y aurait jamais rien de sérieux entre eux ?
— Salut Jolie Blonde.
— Ragnar.
— T'es partie sans explications, hier soir. Je sais que Selma a appelé, elle est complètement folle alors, je ne sais pas ce qu'elle t'a dit, mais je suis certain que rien n'est vrai.
— Je sais.
— J'ai cru devenir fou, Princesse, ça fait plus d'une heure que je t'attends.
— Je ne t'ai pas demandé de venir, donc si tu n'es pas content, tu peux retourner d'où tu viens.
Il tend sa main pour attraper son visage, elle soupire et pose sa joue plus lourdement sur sa paume, comme pour se mouler à lui.
— Tu veux vraiment que je parte ?
— Non.
On n'a pas bougé d'un millimètre, on les observe comme on se délecte d'un soap opéra. Je suis estomaqué, je n'ai jamais vu Ben aussi délicat, je ne l'ai jamais vu faire le moindre effort pour une femme et encore moins devant un public.
Et je comprends la détresse de mon pote, je ne sais pas comment je gèrerais si Bruna venait à me quitter. En peu de temps, elle m'est devenue essentielle. J'ai oublié comment je vivais sans elle et je ne veux même pas imaginer une existence dans laquelle elle ne serait plus là.
Je l'ai aimé toute ma vie, mais en secret, jamais physiquement et maintenant que je connais, l'odeur de ses cheveux, la couleur de ses yeux au réveil, la douceur de sa peau, le goût de son sexe, je me rends compte que je suis totalement dépendant d'elle.
— Alors qu'est-ce que tu veux ?
— Je veux savoir pourquoi tu es venu ?
— Parce que je suis un putain de cygne.
Pour le coup, on ne comprend pas sa réponse, cela doit être quelque chose entre eux, mais ça fait son effet. Kaya fond en larmes et embrasse Ben furieusement. C'est le moment que l'on choisit pour s'éclipser tous les quatre, complètement stupéfaits.
— Mais c'est qui ce mec ? Qu'a-t-il fait de Kaya ?
— Greg, ne sois pas comme ça. Il était temps qu'elle tombe amoureuse. Tu ne crois pas ?
— Je ne te dis pas le contraire, mais je ne l'avais jamais vu aussi affectée, je crois même ne l'avoir jamais vu pleurer, la seule fois où elle a semblé un peu émue, c'est quand tu as accouché. Où est passée la Bad Girl, la femme qui refusait toutes relations ?
— Elle a enfin rencontré quelqu'un capable de la défier, lui répond Bruna.
— Je me doute, mais elle est plus sensible que ce que tout le monde pense, alors j'espère juste que c'est un mec bien.
— Je t'en donne ma parole, je le connais depuis quinze ans, elle est entre de bonnes mains. S'il est venu jusqu'ici, qu'il a pris le risque de dévoiler ses sentiments devant un public dont il ne connaissait pas la moitié des personnes, c'est que ce qu'il s'apprête à vivre est important, que Kaya est plus qu'importante pour lui, lui réponds-je.
— J'espère, elle n'a pas eu une enfance facile, elle n'a jamais ouvert son cœur à d'autre que notre famille alors, je n'aimerais pas qu'il le lui brise.
— Lui non plus n'a pas eu une enfance des plus fantastiques, mais quand il aime, ce n'est pas à moitié. Ne te fais plus de soucis pour Kaya.
— Si tu le dis. J'ai vraiment envie de te faire confiance.
— Tu peux. Bon et si on se buvait un coup au bar pour fêter le premier match de ta championne ?
— Ça, c'est une bonne idée.
On se dirige jusqu'au bar de l'hôtel, le Nectar Cocktail Club, on prend les escaliers, car il est situé sur le roof top du deuxième étage, l'ambiance est chaleureuse et cosy tout en étant extrêmement chic. On s'installe tous les quatre autours d'une petite table basse sur des fauteuils en osier. Bruna prend un cocktail Achillée, Laurie le Lilas, Greg commande un Camélia et moi un Amarantine. Un serveur très distingué, avec un élégant nœud papillon, nous sert nos boissons qui, il faut l'avouer, sont aussi bonnes que belles.
— Alors Greg, ça fait quoi d'avoir une fille star du ballon rond ? lui demandé-je.
— Je suis super fier mec, c'est incroyable, elle m'a fait chialer.
— Arrête Greg, t'en fais trop.
— Tu peux parler toi, t'as pleuré comme une madeleine. Bon après, c'est vrai que t'as la larme facile, mais ne me dis pas que tu n'es pas fière de ta fille peut-être.
— Bien sûr que oui, mais ça ne lui est pas tombé dans les mains, elle a travaillé dur pour avoir tout ça.
— Merci, je sais, j'étais aux premières loges, je te rappelle.
— Mais oui Guardiola, on le saura que tu as tout fait tout seul pour qu'elle y arrive.
— Bon, vous n'allez pas vous disputer, leur balance Laurie. Vous pensez qu'ils sont sortis les petits ce soir ?
— Avec ce que leur marraine leur a filé comme billets, ils ne sont pas en soirée pyjama. Mais ils ont dit qu'ils venaient prendre le petit déjeuner avec nous demain matin, enfin s'ils se lèvent ces deux-là, réponds Bruna.
— Et toi Marc, tes filles, elles ont des passions ? Elles pratiquent des sports ? enchaine Greg.
— La grande, elle est plus artiste, elle fait du violon, la petite est à la baby-gym encore et elle va à la piscine deux fois par semaine. Liiam le petit frère de ma grande va au foot lui, même si je pense que le MMA lui irait mieux.
— Eh bien, tient, en parlant de sport de combat, tu ne t'en souviens peut-être pas, mais on allait à la même salle de boxe dans notre jeunesse, moi en boxe anglaise et toi à la capoeira, il me semble.
— Oui, Bruna m'a dit, tu as continué ?
— Non, entre le boulot et les petits, impossible, ils ont mis des mois à faire leur nuit, on était épuisés avec Bruna, ça a mis fin à ma carrière à la Tyson et toi ?
— Pareil et puis tu sais quand la direction a changé, c'était plus pareil, trop de bling-bling.
— Il parait, j'étais déjà parti moi.
En fait, je m'en souviens très bien, mais je ne peux pas le lui dire, comment expliquer que je passais mon temps à le regarder de travers parce qu'il m'avait volé l'amour de ma vie.
— Si on m'avait dit que le beau gosse de la salle ferait chavirer bouton d'or, je n'y aurais pas cru.
— Greg, sérieux, ferme ta bouche.
— Olala, t'as plus d'humour ou quoi ? On rigole, tu vieillis mal, c'est dingue, je suis content que tu refasses ta vie et puis tu aurais pu tomber sur bien pire.
— Merci pour le compliment, enfin, je crois.
— Ne l'écoute pas, il faut toujours qu'il fasse le malin. Laurie, je te jure, je ne sais pas comment tu fais, il est encore pire qu'avant.
— C'est vrai chéri que par moment, t'es lourd.
— Pour une fois que je ne blague pas, je vous jure, je suis content que ce soit toi Marc. Je ne sais pas comment te dire, mais quand tu la regardes, je sens qu'il y a quelque chose de vrai. Tu la regardes comme... Tu sais ? Un peu comme on regarde son premier amour lorsque l'on a dix-huit ans.
Il dit ça avec un air qui ne me trompe pas. Il sait. Et le ton qu'il emploie, le regard qu'il me lance, me confirme que cette réflexion n'est pas anodine et qu'il veut que je le sache.
— C'est le cas, c'est pour ça.
— Tu vois chérie, je me trompe rarement. Tu as de la chance Bruna, je te le dis et puis il te supporte depuis des mois, il mérite une médaille.
— T'es vraiment un connard, je savais qu'il arrivait un truc de ce style.
— Je te taquine, c'est tout, tu sais que je prendrai toujours soin de toi et Kaï, alors je fais mon taf.
— Je sais et tu le fais bien, promis.
Quand je pense que le jour où je l'ai vu déposer Bruna au lycée, je l'ai immédiatement détesté, je me dis, aujourd'hui, qu'avec tout ce qu'elle a vécu, elle a eu de la chance de tomber sur lui.
— Oh, j'y pense, t'as déjà fait de la moto ? me demande-t-il subitement.
— Ouais, Ben est fou de trial, ça nous arrive de temps en temps de se taper des week-ends au Moulinet ou au Castellet.
— Impeccable, quand Élyo sera en vacances, on se fait ça tous les quatre, on va se régaler.
— T'es sûr que ce n'est pas pour faire passer un entretien à Ben ? lui demande son ex-femme.
— Aussi. Marc c'est Ok pour toi ?
— C'est super, tiens-moi au courant pour la date et c'est bon.
— Il me semble que c'est dans trois ou quatre semaines, je te confirme ça la semaine prochaine.
Cette ambiance familiale heureuse et saine me fait me sentir à l'aise et me rend nostalgique à la fois. Je prends conscience que ce qu'il se passe chez les Son n'est pas normal.
Je repense aux attitudes de mon père. Ses remontrances permanentes, ses réflexions, sa manière qu'il a de me faire me sentir petit, voir merdique même. Tout ceci est toxique. L'amour de ma mère, bien qu'immense et authentique, n'est pas suffisant, les deux parents doivent aimer leurs enfants. L'un ne doit pas faire payer ses propres erreurs à sa progéniture. Ils doivent la soutenir, l'encourager, la valoriser, l'aimer tout simplement.
Et ma sœur, tiens parlons-en de cette folle. Toujours dans l'agressivité et le mépris. À se sentir supérieure sous prétexte qu'elle est une avocate d'affaire réputée et efficace. Elle passe sa vie à utiliser les détectives privés de son travail pour me surveiller, elle sait tout et se sert de certaines choses pour pourrir nos diners "de famille" et pourrir ma vie.
Je suis conscient qu'à mon âge il serait raisonnable de couper les ponts avec eux. Mais le poids des tradition, l'éducation, le formatage au respect des anciens et certainement une pointe d'espoir, une envie enfouie de reconnaissance paternelle m'empêche de le faire.
Je pense que toute notre vie, quoi qu'il arrive, quoique l'on ressente, on reste les enfants de nos parents. Ils auront beau nous faire de la peine, du mal même, on ressentira ce besoin d'être aimé par eux, ce besoin de reconnaissance.
Les rires de mes compagnons du soir, ou plutôt celui de la seule femme que mon cœur ait aimé, m'extrait de cet intervalle douloureux. Je la couve d'un regard plein de tendresse et d'adoration. Ses yeux se posent sur les miens. Ses lèvres s'entrouvrent, son sourire atteint ses prunelles et son pied finit sur mon genou. Ma main se pose sur sa cheville, mon besoin permanent de la toucher est enfin assouvi, mon pouce trace des cercles délicats sur sa peau douce. Je sens un frisson la parcourir et elle ne se défait à aucun instant de cet air béat et son corps parle pour elle.
Elle aime que je la touche, que je la regarde, que je sois démonstratif dans ce que je ressens. Elle m'aime, moi. Pour ce que je suis, pour qui je suis et cela suffit à faire mon bonheur. Je n'ai plus besoin de reconnaissance autre que la sienne.
Lorsque je l'ai vu avec Greg la première fois, mon cœur s'est déchiré en deux, une partie a disparu et je n'ai jamais réussi à la récupérer. Dorénavant, je sais que c'est elle qui l'avait. Elle la gardait bien précieusement et attendait le bon moment pour me la rendre. Depuis que cette brune magnifique est à moi, je suis complet.
On remonte dans nos chambres, après toutes ces émotions, on a besoin de calme. Bruna récupère sa brosse à dent et on se prend une douche express, je m'installe sur le lit, nu, en attendant qu'elle sorte de la salle de bain. Quand elle apparait vêtue seulement d'une culotte, je n'oublie pas ma promesse de ce matin. Elle, de toute évidence oui, car elle s'évertue une nouvelle fois à vider notre sac.
— Tu te rends compte, dix-huit ans, elle joue déjà en D1 et elle a mis un but. C'est tellement exceptionnel, elle le mérite vraiment, tu sais, elle a fait énormément de sacrifices.
— Je me doute Bébé.
— Elle en a chié tous les jours, qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente, avec son père, ils étaient au stade à répéter et répéter, des passements de jambes, des crochets.
Elle me fait rire, elle ne m'a toujours pas regardé, n'a toujours pas vu que j'étais complètement à poil et déjà prêt, elle parle en continu en vidant inlassablement ses affaires.
— Et elle frappait dans sa balle, elle passait sa vie dans les City avec des garçons et nous, on passait nos week-ends à courir les stades. Putainnnn, fais chier, merde.
— Mais tu cherches quoi encore ?
— Ton tee-shirt pour dormir.
— Tu n'en as pas besoin, d'ailleurs, tu n'avais pas besoin de remettre de culotte.
— Tu veux que je l'enlève ?
— T'es vraiment en train de me poser la question de savoir si je te préfère nue ou en culotte ? Et puis tu as été très sage ce soir, alors viens chercher ta récompense.
Elle ne se fait pas prier, elle sait à quel point j'adore qu'elle soit si docile et je ne dois pas si mal me débrouiller, car elle aussi s'enflamme dans ces moments.
En outre, soyons honnête, plus on couche ensemble et moins, elle semble mal dans sa peau et renfermée dans son monde de complexes. Je pense que son parasite s'est enfin fait la malle et tout n'est jamais allé aussi bien que depuis qu'elle a dit qu'elle m'aimait. Quand j'y pense quel soulagement ce jour-là, c'est comme si un poids de plusieurs tonnes s'était envolé. Je pensais que je serais celui qui le scanderait le premier, mais comme d'habitude le courage m'a manqué et c'est elle qui nous a libérés.
Je m'installe confortablement et elle grimpe debout sur le lit, me chevauche et descend doucement sur ses genoux jusqu'à ce que ma bouche la frôle. Un frisson la parcourt.
— Accroche-toi à la tête de lit.
Elle pose les mains sur les bois verticaux, je sors ma langue et la lèche de bas en haut, je pourrais mourir dans cette position tant ses gémissements sont intenses quand ma bouche est ici. J'écarte un peu ses lèvres et la pénètre de ma langue, puis des doigts et je tète son clitoris. Puis, subitement, elle se relève, opère un demi-tour et reprend sa position.
— J'en peux plus, j'avais trop envie de te sucer.
Et c'est ce qu'elle fait, en reproduisant mes gestes à l'identique, elle me prend tout entier et cale son rythme sur celui que j'impose. Je ne vais pas tenir longtemps comme ça. Je donne une impulsion à mon corps afin de la basculer sur le dos et je me retourne pour lui faire face. Je la pénètre tout en douceur.
— Il fallait que je sois en toi.
Elle m'embrasse tendrement et glisse les mains dans mes cheveux, c'est quelque chose qu'elle ne peut pas s'empêcher de faire. Et moi, je raffole de ça, à chaque fois ça me procure un sentiment de bien-être, de plénitude, c'est un geste d'une extrême tendresse et j'ai la sensation d'atteindre le nirvana sous ses doigts.
— Ne les coupe jamais s'il te plait.
Je ne lui réponds même pas, je ferais tout ce qu'elle veut. Je continue mes va-et-vient, ma bouche collée à la sienne, sans s'embrasser.
Ce soir, je me veux doux, je la regarde avec amour et l'envie de me perdre en elle.
Je caresse ses jambes du mollet jusqu'à ses cuisses. Je me nourris des sons qu'elle produit, sa respiration est lente. Elle emprisonne mon visage à l'aide de ses mains tout contre le sien. Ses yeux ne quittent jamais les miens, ils parlent pour nous. J'ai l'impression de n'être réellement vivant que depuis que je suis avec elle, comme si elle était la pièce manquante au puzzle de ma vie.
— Je t'aime tellement.
Depuis qu'elle me l'a dit, je ne peux m'empêcher de lui répéter tous les jours, dix fois, cent fois, il n'y aura jamais assez de fois.
— Moi aussi, je t'aime.
— J'ai l'impression de t'avoir aimé toute ma vie.
Je recule tout doucement et reviens d'un coup sec, je recommence jusqu'à ce que son corps commence à frémir.
— Tu m'aimes comment ?
— À en crever.
Mon Dieu, j'adore quand elle me dit ça, c'est comme si elle me disait que j'étais son destin et qu'elle ne pourrait pas survivre à mon absence. Il n'y a pas de hasard dans la vie, elle et moi, c'était écrit.
On finit en douceur et on s'endort dans les bras l'un de l'autre.
Et Si, toute une vie ne me suffisait pas ?
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JE TE CONSEILLE D'ALLER LIRE LE CHAPITRE X DU TOME 1.5 PUIS DE REVENIR POUR PLUS DE COMPRÉHENSION ET D'INTENSITÉ
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Tout ça pour vous dire que décidément il n'y avait que Bruna pour ne pas se rendre compte que Marc était fou amoureux d'elle.
Quand on manque de confiance en soi je pense qu'on manque aussi cruellement de clairvoyance. Il nous ait impossible de pouvoir imaginer que quelqu'un que l'on juge meilleur que nous s'intéresse à ce que l'on représente.
Allez on se motive, on vote, on commente, on partage et on patiente jusqu'à demain pour savoir si tout continue de rouler.
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