Chapitre XVIII 🌶🌶

Salut à toutes et à tous. Encore une fois merci de me lire et d'aimer autant que moi mes personnages. Je sais ce que vous vous dites, oh mon dieu tout va trop bien entre eux, mais la vie n'est jamais toute rose ou toute noire mais un peu d'amour avant une tempête nous laissera imaginer que le beau temps reviendra.

Et pour les grandes fan de Ben, je sais que là, il vous a énervé à faire le con.

Patience, demain il s'en mordra les doigts.

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Marc

"L'amour ne se définit pas, ça se ressent. Ça se vit. C'est une évidence.

Amy SOFTPAWS


Elle jette son sac sur le canapé, retire ses chaussures sans les mains et saute sur le lit, face contre le matelas, jambes et bras écartés. Elle aura éternellement quinze ans et j'adore ça. Puis la connaissant, je suis persuadé que tous les évènements de la journée et le trajet l'ont achevée.

— Tu crois que ça va aller Kaya ? Je lui demande.

Elle se redresse s'assoit sur les genoux et me fait face.

— Je ne l'avais encore jamais vu comme ça, je ne sais pas ce que lui a fait Ben, mais pour qu'elle soit dans cet état, c'est que ce n'est pas tout rose.

— Il avait l'air pas bien au téléphone. Moi non plus, je ne l'ai jamais vu faire autant d'effort pour une fille. Quand je lui ai dit qu'elle ne voulait plus qu'il l'appelle, il m'a répondu qu'elle ne devait pas y compter. Tu savais qu'ils en étaient à ce stade ?

— Je me doutais, mais je la laissais tranquille, c'est tout nouveau pour elle.

— Pourquoi elle m'a parlé de Selma et Lina ?

— Je n'en sais rien, elle ne me dit rien. C'est pour ça que je dis que cette fois-ci c'est différent. J'ai regardé ce que c'était le pont de l'Artuby, c'est un endroit où on saute à l'élastique, je savais même pas qu'ils avaient fait ça.

Je devine qu'elle se pose beaucoup de questions, en même temps nos deux amis sont des gens très secrets et il est difficile de savoir exactement ce qu'ils pensent ou ressentent.

— Ils font chier.

— Je sais, mais elle s'est toujours refusée à aimer un homme, elle ne doit pas savoir quoi faire et, toutes les deux, on est différentes. Si moi, j'ai besoin d'elle, qu'elle soit là près de moi. Elle c'est l'inverse, elle a besoin de gérer seule, elle déteste que je pleure, que je la soutienne.

— Mais pourquoi ? C'est censé servir à ça, les amis.

— Elle se sent faible. Elle veut que je sois présente quand, dans sa tête, elle pense que le plus difficile est réglé.

— Ils sont vraiment pareils, c'est dingue. Et lui, je suis certain qu'il est fou d'elle. Mais la désillusion qu'il a eue avec Selma l'empêche de faire confiance à une femme et du coup, il rate le meilleur. J'ai peur qu'il s'en rende compte trop tard et qu'il foute en l'air son unique chance d'avoir une famille.

— Le mieux c'est qu'ils règlent ça tous les deux, avant qu'on s'en mêle. Je la connais, elle a besoin de s'isoler, de mettre des mots sur ce qu'elle ressent, dès qu'elle est de retour, je m'occuperai de lui remonter le moral et c'est tout ce que je pourrai faire. Lui, il faut qu'il lui fasse comprendre qu'ils peuvent être une famille sans avoir d'enfant, sinon elle ne cédera pas, elle aura peur de le priver de quelque chose.

— Pourquoi c'est si compliqué ?

— Si c'était simple, ça ne serait pas aussi beau.

Et ce que je vis tous les jours avec elle depuis des mois n'est pas simplement beau, c'est magnifique.

— Bon, parlons sérieusement. Douche ou Baignoire ?

— Douche, on t'entendra moins crier.

On se dirige dans la salle de bains, je règle la température de l'eau pendant qu'elle se déshabille, elle se glisse sous le pommeau qui créé une cascade de liquide et de vapeur, puis je me débarrasse de mes vêtements à mon tour.

Une fois sous le jet brûlant, je prends du gel douche et la savonne de partout, c'est juste une excuse pour passer mes mains sur son corps parfait, elle fait de même. Je prends le pommeau et m'applique à la rincer, une fois fait je la plaque contre la paroi, ses seins écrasés contre la vitre, je lui écarte les jambes à l'aide de mon pied. Je dirige l'eau vers son entre-jambe puis vers ses fesses. Je le replace dans son support et appuie sur le bas de son dos afin d'accentuer sa cambrure. Cette vision d'elle, de son dos incurvé et prêt à m'accueillir, c'est de l'ordre de la folie. Elle me rend fou. Fou de désir, fou d'amour et surtout complétement et irrémédiablement fou d'elle.

Son visage, toujours écrasé contre la vitre, je me mets à genoux, derrière elle et me positionne entre ses jambes, je commence à la lécher devant et j'enfonce ma langue. Jamais je ne pourrai me passer de ça, c'est un besoin quotidien, de la goûter, de la boire, de me délecter de son arôme si addictif et elle, elle en redemande.

Toujours.

Je remonte ma langue vers son cul, je le lèche et y enfonce un doigt pour la préparer à mon intrusion imminente. Je m'applique à dilater correctement cet accès si serré et quand j'estime qu'elle est assez prête, je me relève, écarte ses fesses et dirige mon sexe à l'entrée de son anus. Tout doucement je m'enfonce, jusqu'à m'y être engouffré en entier. Cette sensation, le fait que son trou s'écarte au passage de mon membre, que son cul avale ma bite sans avoir l'intention de la laisser s'échapper, est délicieuse.

Les mains posées sur ses hanches, je maintiens un rythme lent et chaque va-et-vient est calculé pour lui donner un maximum de plaisir. Je joue avec elle, mettant à rude épreuve sa tempérance. Elle en veut plus, ses gémissements, ses fesses qui tentent de se rapprocher de moi plus durement, tout me prouve que je suis trop doux à son goût. Je me rapproche pour lui murmurer :

— C'est bon comme ça ?

— Oui, mais vas-y plus fort.

— Sois patiente. Je t'ai promis que tu aurais du mal à t'assoir et tu sais que je tiens toujours mes promesses.

Je dois être trop long à faire ce qu'elle me demande, au moment où je me recule, elle fait de même et enfonce ma bite profondément en elle.

— Je t'ai dit plus fort.

J'attrape ses cheveux et commence à la pilonner sauvagement.

— C'est ça que tu veux hein ? T'aimes me mettre dans cet état ?

— Oui.

— T'aimes quand je suis bien profond. T'aimes me sentir aussi loin.

— Oh oui, vas-y.

Elle est complètement accablée contre la paroi de verre. J'ai l'impression d'être partout en elle et je suis persuadé que je n'arriverai jamais à me passer de tout ça. De cette alchimie sexuelle entre elle et moi, du fait qu'elle aime tout ce que je lui fais et plus encore, que nos goûts et désirs soient les mêmes.

Elle ne pouvait pas être plus parfaite, tellement faite pour moi.

Sa main se glisse entre mes jambes et me caresse les couilles. Je lui relève le menton du bout des doigts et l'embrasse comme je le peux. Me reculant de nouveau, j'attrape ses poignets pour les croiser dans le bas de son dos, sa position lascive est accentuée et je tape de plus en plus fort.

— Et là ? C'est assez fort pour madame ?

— Encore, vas-y encore.

— Un jour, je fais finir par te casser en deux.

— J'attends que ça, vas-y donne tout ce que tu as.

Elle n'en a jamais assez, elle en veut toujours plus et moi, je ne vis que pour la satisfaire. C'est brutal, animal presque et elle aime ça autant que moi.

— Oh oui, comme ça, c'est trop bon, ne t'arrête pas, t'arrête pas.

— Tu me rends fou, putain. Si tu savais à quel point je t'aime. Je t'aime tellement fort.

— Vas-y, montre-le-moi. Baise-moi aussi fort que ce que tu m'aimes.

Je tire encore plus durement sur ses avants bras, accentuant sa cambrure pour démultiplier son plaisir. Je sens le moment de délivrance arrivé, son souffle s'accélère, ses membres tremblent et ses gémissements s'accroissent. Je ne veux pas qu'elle jouisse, je veux qu'elle explose, alors je m'efforce à l'emmener aux frontières du plaisir. Je vais encore plus fort, encore plus loin. La déflagration que je lui offre lui fait pousser un cri puissant. Je me retire pour éjaculer sur ses fesses tandis qu'elle tient à peine sur ses jambes, je reprends le pommeau et m'applique à la rincer.

Je la retourne et l'embrasse tendrement. Je fais toujours ça après nos baises brutales. Comme si je voulais m'excuser d'y être allé trop vigoureusement. C'est comme un rituel. Chaque geste est effectué dans le même ordre. Je prends son visage avec mes deux mains, paumes sur ses mâchoires, j'embrasse ses yeux, ses joues, sa bouche pendant que ses mains se glissent dans mes cheveux et pour finir, on ferme les yeux, front contre front laissant nos souffles se calmer.

Je ne sais pas pourquoi j'ai besoin de faire ça. Peut-être pour qu'elle n'oublie jamais que quoi que je lui fasse, quoique je lui dise, la seule chose qui compte, c'est l'amour que je lui porte.

Depuis vingt minutes, c'est le chaos.

Mais qu'est-ce qu'elle a ? C'est la sixième fois qu'elle vide notre sac, la trousse de toilette est complètement chavirée, ma patience arrive à ses limites et elle a l'air de s'en foutre royalement.

— Je ne sais pas ce que tu cherches, mais ce n'est pas parce que tu vas défoncer le sac une septième fois, que cette chose va apparaitre comme par magie. Abrège mes souffrances. Que doit-on déclarer comme disparu à la police ?

— Ma brosse à dents, tu vois, je déteste partir vite comme ça, j'oublie toujours un truc.

— Ce n'est pas la fin du monde, on t'en achètera une dans la journée. Maintenant bouge, Greg veut passer acheter un maillot du club avant le match.

— Oui, c'est bon, on y va. Mais je veux vraiment une brosse à dents, tu sais que je crains.

— Je sais surtout que tu vas être insupportable ouais. Prends la mienne si c'est si urgent.

— T'es malade ? Tu n'as pas pu dire ça, pas toi.

— Arrête ton cinéma.

— Quel cinéma ? Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice.

— Tu sais que tu ne vas pas en mourir.

— Moi non, mais toi, ça, c'est une autre histoire.

— On partage la même salive cent fois par jour alors que je te bouffe la chatte tous les jours, tu mets même ma queue dans ta bouche régulièrement, mais là, partager une brosse à dents, c'est dégueu. T'as réellement un problème avec ça.

— C'est sacré une brosse à dents. Si tu savais ce qu'il vient de me passer par la tête pour compenser.

— Plus rien ne me surprend, je suis mort comment cette fois-ci ?

Ah oui, petite nouveauté dans sa folie, dès que je fais ou dis quelque chose qui la contrarie, elle me tue mentalement. La violence du meurtre étant relativement proportionnelle à la gravité de mon crime, selon l'échelle de calcul "Brunesque", je pense que ce coup-ci, la brosse à dent se situant en haut de ladite échelle, je meurs dans d'atroces souffrances.

— Tu vois la tête de lit ? Eh bien, un morceau se décrochait, il te tombait dessus et t'empalait.

De mieux en mieux, je suis le héros du nouveau "Destination Finale : La vengeance de la brosse à dents".

— Tu te ramollis Bébé, je suis déjà mort beaucoup plus violemment.

— Pas sûre.

— L'hémorragie oculaire après l'attaque des cure-dents ?

— C'est vrai que c'était pas mal.

— L'étouffement par asphyxie après ingestion d'une trop grande quantité de cornflakes ?

— En même temps, tu en avais mis partout, trente-cinq minutes de nettoyage au cas où tu aurais oublié.

— Le déchiquetage de mon corps dans la broyeuse à déchet du boulot ?

— Ça, c'était incroyable.

— Tu vois, même pas peur d'un bout de bois. Tu ne pourras jamais faire pire que ce jour-là.

— Ne me cherche pas.

Cette femme est définitivement ma bouffée d'oxygène. Comment tu peux te lasser d'elle ? Impossible. En revanche, je devrais peut-être prendre une assurance vie, on ne sait jamais, un dérapage est si vite arrivé.

On descend devant l'entrée de l'hôtel rejoindre Greg et sa femme qui nous attendent déjà, Kaya quant à elle, est aux abonnés absents.

— Quelqu'un a vu Kaï ? Demande Greg.

— Non, je vais l'appeler.

— Tu penses qu'elle va venir ?

— Évidemment, jamais, elle ne louperait "sa" fille faire ses débuts.

Bruna sort son téléphone pour tenter de la joindre, s'il y a bien une personne susceptible de la joindre, c'est elle.

— Oui biche, on est en bas, on t'attend... Ok... Attends, ne bouge pas. Greg, c'est quoi l'adresse du stade ?

— Stade Mama Ouattara au Domaine de Grammont.

— C'est bon, tu as entendu ? ... Ok, mais t'es où là ? ... Ne fais pas ça Kaï... Je t'aime aussi. Bon, elle est en ville, elle nous rejoint une heure ou deux avant le match. Elle a besoin d'être seule.

— Marc, j'espère que ton pote n'a rien fait d'irrécupérable, c'est comme ma sœur et elle a assez morflé.

— Je n'en sais rien, je n'ai rien compris. Mais il ne doit pas le savoir non plus, il avait l'air complètement perdu au téléphone tout à l'heure. Bébé, tu sais toi ?

— Non mais je ne l'avais jamais vu pleurer pour un mec. Donc, ça veut dire non seulement qu'il a fait quelque chose de très grave à ses yeux, mais surtout qu'elle est amoureuse de lui.

— Eh bien, vu dans quel état il est, il me harcèle depuis ce matin, je pense qu'il ressent la même chose.

— C'est la merde.

— Il faut les forcer à se parler. Mais pour l'heure, on y va. Je veux un maillot avec le numéro et le nom de ma fille, en plus on doit récupérer Élyo avant.

On suit Greg et Laurie en restant un peu en retrait, je sais qu'elle se fait du souci pour son amie, comme moi, je m'en fais pour Ben.

— Alors, ça s'annonce comment ?

— C'est la merde, elle flâne dans un bar à la recherche d'une douceur.

— C'est quoi ça ?

— Un one-shot.

— T'es sérieuse ? Ben va péter un plomb, il a l'air cool comme ça, mais quand il s'énerve ça fait souvent très mal.

— Il n'en aura pas l'occasion, elle dit ça parce qu'elle cherche à se rassurer, à se dire que rien n'a changé et qu'elle ne l'aime pas, mais je la connais, ce n'est pas une salope, quand elle va se rendre compte que ce qu'elle ressent, c'est de l'amour, elle va se calmer et revenir.

On récupère Élyo chez lui sur les coups des 15 h. De le voir enfin en chair et en os, il n'y a plus de doutes. C'est vraiment le portrait craché de sa mère et un véritable fils à maman.

— Salut Pa. Vous avez fait vite, t'as embarqué le mec de maman ? C'est cool. Ça va Marc ?

— Bien. Et toi ?

Laurie sort de la voiture pour l'embrasser et surtout le laisser prendre place à côté de l'élue de son cœur, la seule à avoir le droit à un câlin.

— Maman, tu me manques tellement, c'est dur sans toi ici.

— Oh mon bébé, tu me manques aussi.

Greg me regarde avec un énorme sourire aux lèvres.

— Heureusement que j'ai ma fille, j'en ai au moins un des deux qui me préfère, celui-là n'a d'yeux que pour sa mère.

— Ani aussi préfère maman, elle ne veut juste pas te faire de peine.

— Tu vois l'ingratitude de ces enfants, pour qui tu as tout sacrifié. Tes heures de sommeil, ta jeunesse, ton temps, ton argent...

— C'est bon ? T'as fini de te plaindre ? T'es aigri en vieillissant. C'est la perte rapide de tes cheveux ou quoi ? Lau, si tu veux mon avis, un mec vingt ans plus jeune, c'est ça la solution.

— Tu crois ?

— Mais ne rentre pas dans son jeu.

— Tu vois ? Fais-moi confiance meuf.

Une chose est sûre, ce mec a une patience d'ange et il en faut pour survivre au milieu de ces trois furies.

On s'arrête dans une boutique officielle et Greg demande trois maillots floqués BELLINI 22.

— Non, il en faut quatre, tu oublies Kaya. Tu veux te faire égorger ou quoi ?

— Ah oui merde.

— Chéri, tu te fous de moi. Et moi, je n'en ai pas ?

— Putain désolé, je ne pense à rien. Marc t'en veux un aussi ?

— On est venu pour la soutenir non ? Alors faisons ça en grand.

— Va pour six alors.

On fait un tour dans la boutique pendant qu'ils préparent les maillots, je trouve une brosse à dents, je me dirige vers la caisse avec. Connaissant Bruna et avec le sketch qu'elle m'a fait tout à l'heure dans notre chambre d'hôtel, je préfère être prévoyant et éviter un drame ou deux-trois fantasmes meurtriers de la ravagée qui partage ma vie.

Je tends ma carte bleue et paie le tout. C'est la moindre des choses, avec le super accueil qu'ils m'ont réservé pour que je me sente à l'aise et à ma place. Les voir évoluer tous ensembles me confirme que ma famille de sang n'en est pas une, que l'attitude qu'ils ont toujours eu à mon égard ou envers celui des femmes qui ont partagé ma vie n'est ni normal, ni sain.

Je me reprends pour ne plus penser aux autres Son et me dirige vers eux.

— Bébé, je t'ai trouvé une brosse à dents, tu peux respirer normalement et j'ai déjà payé les maillots. Je sors téléphoner à Ben, il ne me lâche pas.

— T'es le meilleur, on te retrouve dehors.


Et Si, sa folie était, ce qu'il avait manqué à ma vie ?

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Si vous saviez combien de fois j'ai tué mon mari dans ma tête pour éviter de le tuer en vrai, je crois que je n'aurai pas assez d'un journée pour les compter.

Encore merci d'avoir lu ce chapitre et n'hésitez pas à voter, liker, partager, commenter et critiquer, je vous jure que je sais encaisser.

Je crois que la douche est leur endroit favori. Non ?

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