Ascenseur pour la Lune


Qui se rappelle la pub de Paic liquide vaisselle ?

Quand il n'yen a plus, il y en a encore.

Eh bien Marc et Bruna c'est la même chose.

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Bruna


"Écrire, c'est ranger le bordel que l'on a dans la tête."

Anonyme


J'ai passé la nuit à rêver de mon prochain roman.

C'est comme cela que mon cerveau fonctionne, les idées affluent à vitesse grand V, je les jette en semblant d'organisation sur des cahiers, mes synapses se connectent quand je dors et baboum, un manuscrit.

Ouais, je vous vois venir. Gniagniagni, gniagniagnia c'est tellement simple.

Mais ne soyez pas comme ça, vils lecteurs de peu de foi. J'ai vécu quarante ans de frustrations, quatre décennies à freiner ce potentiel, mon imagination n'a plus aucune limite.

J'avoue que cette future histoire n'aura rien à voir avec les précédentes, la faute aux évènements de la veille. Merci aux Corléones et G.I Joe d'avoir réveillé mon esprit. Depuis mon dernier roman ça stagnait. En même temps écrire trois livres en un an ça épuise.

Mais là, c'est de la folie, j'ai tant d'idées que je vais me retrouver à court de cahiers. Il faut que je fasse le plein quand on rentre. Quelle aubaine d'avoir déniché ce magnifique carnet à fourrure rose, il y a deux jours pendant une courte escale, trouvaille qui nous a valu presque une prise de bec.

— Mon Cœur, regarde ce que j'ai trouvé, lui dis-je toute guillerette, bon Ok, complètement excitée.

Il me jette un œil, d'un air blasé, alors qu'il est en train de se relever après avoir attrapé une bouteille d'eau dans le bas du frigo de la petite boutique de la station service où l'on s'est arrêtés pour faire le plein de nourriture et recharger la batterie de notre Tesla.

— C'est quoi encore ?

— Un carnet Barbie, regarde, il est tout doux.

— Bébé, on avait dit juste de quoi grignoter dans la voiture.

— Oui, mais il est trop beau et tout doux, touche.

— T'es chiante. T'avais promis. Ni cahier, ni stylo, ni écriture. Bébé, j'ai passé l'année à vivre avec un fantôme obsédé par ses histoires.

— T'abuse pas un peu là ?

Il dévie ses yeux sur moi, relève le sourcil, l'air de dire " vas-y B, prouve-moi le contraire". Il vient de me mettre au tapis, parce qu'il a raison. Je suis cloisonnée dans mon monde quand j'écris.

— Bon Ok, abdiqué-je, je vais le poser.

Il m'attrape par le bras et me ramène vers lui puis m'embrasse sur le front.

— Prends-le, arrête ton cinéma.

Je lui fais un bisou pour le remercier et on se dirige vers la caisse.

— C'est dommage, je n'ai pas trouvé de stylo pompon pour aller avec.

— Tu m'épuises.

La seule chose que je peux dire, c'est que ça tombait à pic et qu'il est déjà noirci de dizaine de pages. J'y ai passé une bonne partie de la nuit, j'ai écrit tout ce qui me passait par la tête et mis en place un scénario aussi fou que tordu.

Mes connaissances en tueurs en série vont enfin me servir.

Songer à mon cahier me rappelle la jolie poupée prise en otage dans le Diner. J'espère qu'elle va bien et que le Captain America qui lui sert de mec a su la réconforter comme il se doit.

L'alarme de mon téléphone sonne 9h, il est l'heure d'appeler mes copines en France. J'ouvre notre discussion WhatsApp"Team Connasse" et lance l'appel vidéo journalier que l'on a prévu toutes les trois. Peu importe l'endroit où je me trouve, je dois les contacter en Visio tous les jours à 18h, heure française.

La sonnerie significative de l'application résonne dans la chambre, Maelle est la première à décrocher. Mon filleul apparait à l'écran dans les bras de sa mère, m'en cachant la vue. Elle le tient bien droit, remue sa main et n'imite pas vraiment bien la voix d'un enfant.

— Coucou marraine.

— Coucou l'amour de moi, salut Bouclette.

— Salut les connasses, nous coupe Kaya, qui a enfin réussi à décrocher.

Je crois que toute sa vie, elle aura du mal avec la technologie celle-là.

— Oh mamourrrrr, fond-elle devant mon filleul. Coucou le bébé de tata. Alors B, ton séjour de l'horreur ? Bien ou bien ? Marc est toujours là, ou ça y est il a enfin compris que tu étais folle.

Il éclate de rire en sortant de la salle-de-bain, me rejoint une serviette enroulée autour de la taille, se place dans mon dos. Mes deux copines le reluquent comme des voraces et au lieu de m'énerver, ça m'amuse, parce qu'avec les canons qui vivent avec elles, je ne vois pas ce qui peut les mettre dans cet état. Je me retourne vers lui, quand il embrasse le sommet de mon crâne.

Ok ! Je comprends pourquoi elles le reluquent.

— Je le sais depuis le départ qu'elle est gaga. Si vous saviez ce qu'elle m'a fait hier...

— Tais-toi, le coupé-je, c'est moi qui raconte.

Il rit puis part s'habiller.

— T'as déterré un cadavre ? me questionne ma meilleure amie.

— Non, mieux. Elle a kidnappé Sylvester Stallone.

— Presque. J'ai assisté à une tentative de kidnapping. Et c'était...

— Flippant ? termine Maelle.

— C'était incroyable, la reprends-je.

— T'es tarée meuf, me réprimande Kaya.

— Vous voulez que je vous raconte, ou pas ?

— Ouais, mais deux secondes. RAGNAR. Bouges ton cul Bruna va nous raconter un truc de fou, hurle ma blonde pour appeler son mari tout neuf.

— Aaron, viens écouter la dernière de Bruna.

Marc rit tout seul en me voyant me morfondre d'impatience et lorsque l'on est tous les six, sept si l'on compte la boule d'amour qui s'acharne compulsivement sur sa teuteute, je me lance.

— Alors hier il nous est arrivé un truc de dingue. On est rentrés dans un Diner parce que j'avais faim et puis on a commandé tout le petit déjeuner. Et là, on entend un coup de sifflet et une fille qui hurle. Quand on se lève pour regarder ce qui se passe, on voit la fille prisonnière d'un mec dégueulasse, qui avait l'air de puer la mort, complètement apeurée. Ah oui, j'ai oublié de vous dire quand on est rentré dans ce resto, il y avait des mecs en costumes de partout. En plus j'ai dit à Marc que c'était un repère de mafieux, mais jamais, il me croit. Il m'a dit, qu'il fallait toujours que j'imagine des complots de partout.

— B, vas-y tu fatigues là. T'es en train de t'éparpiller.

— Tu me saoules Kaï, tu me gâches mon plaisir. Bon, ce n'est pas grave. Du coup, y a un mec, une armoire à glace, presque plus canon que toi Aaron...

— Bébé, c'est bon là...

— Oui désolée mon cœur, m'excusé-je pour éviter une nouvelle crise de jalousie.

— Marco, ta femme vient de lever les yeux au ciel.

— Ragnar, sérieux, ferme-là. T'es une vraie balance, c'est dingue, l'engueule sa femme.

— Personne n'est plus canon que toi mon Amour, lance Maelle à Aaron pour le rassurer.

Bienvenue dans nos discussions qui n'ont ni queue ni tête, mais jamais de la vie, je ne peux me passer d'eux.

— Oh, je peux finir, bordel de merde.

— Ton langage Jolie Bruna.

— Ta gueule le Viking, dis-je en chœur avec ma meilleure amie.

J'entends mon mari souffler de dépit et je vois Aaron boucher les oreilles de son fils.

— Bon, donc, un des parrains calme le G.I Joe, pendant que le sosie de Brad Pitt désarme le malade mental. La poupéeBarbie est sauvée, elle se jette dans les bras de son mec, c'était trop magnifique et ensuite...

— Et ensuite votre folasse de copine, s'est approchée d'eux, chaude comme une baraque à frites, pour leur proposer de s'occuper d'un futur cadavre.

— Mais t'as pas fait ça, s'inquiète Maelle.

— Bien sûr qu'elle l'a fait, lui répond Kaya.

— Mais t'es malade, complète Aaron.

Le seul que ça fait rire, c'est Ben, mais c'est normal lui et moi, on se comprend et on se fait rire en permanence.

On discute encore avec eux pendant une dizaine de minutes et on raccroche pour que je puisse me préparer. Je m'habille rapidement, pendant que Marc s'occupe de boucler nos valises. Je suis en train de me brosser les dents quand il arrive dans la salle de bain, mes Loulous en main. Il les suspend dans les airs pour me montrer qu'il les a trouvées. Dommage, j'avais réussi à les garder cachées dix jours. J'attendais le soir de son anniversaire, dans deux jours, pour les enfiler, seulement vêtue de ça, mais non, il faut toujours qu'il range tout.

Je fais semblant de ne pas comprendre pourquoi il me les montre en crachant peu élégamment dans le lavabo. Je me rince la bouche puis le visage. Je passe avec une lenteur calculée la serviette dessus et quand mes yeux tombent de nouveaux sur les siens à travers le miroir, je sais que je suis foutue.

Il sourit en donnant un mouvement de balancier à mes escarpins alors que je tente de rester de marbre.

— C'est quoi ça ? m'interroge-t-il avec une voix à faire flamber ma culotte.

— Eh ben, une paire de talon de douze.

— Bébé, fais pas chier. Pourquoi ils étaient planqués dans leur dust-bag, dans un tote-bag, au fond de ton soi-disant sac à linge sale.

— D'après toi ? Pour que tu ne les trouves pas, gâcheur de surprise, fais-je mine de m'énerver en sortant de la pièce.

— Surprise de quoi ?

— Pour ton anniversaire boulet. Ils étaient ma tenue pour le soir de ton anniversaire, couiné-je, un peu dégoutée qu'il les ait mis la main dessus.

— Tu les aurais mis avec quoi ?

Mais ce n'est pas possible. Il ne comprend pas le français ou quoi ?

— ILS étaient ma tenue, c'est quoi qui t'a échappé dans ces quatre malheureux mots.

Ses yeux vont de moi à mes chaussures qu'il n'a toujours pas lâchées.

— Tu veux dire que... hésite-t-il.

— Oui, je veux dire que...

Ses yeux s'embrasent, mais ce n'est vraiment pas le moment. Je le fixe fermement pour lui faire comprendre que c'est tant pis pour lui, il devra attendre les quarante-huit prochaines heures pour ne me voir porter que ça et encore, s'il est sage.

Je m'assois pour enfiler mes baskets, il me les retire des mains et me tend mes talons.

— Mets-les, m'ordonne-t-il.

— On va marcher des kilomètres pour ton éruption, c'est hors de question.

— Juste pour le trajet. Je veux que tu les poses sur mes cuisses pendant que je conduis.

Quand il me regarde comme ça, comme la reine de Son monde, je ne peux rien lui refuser.


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Marc

"Je suis avec toi ! Ça passe ou ça casse !

Ça passe ou ça casse !

Adrian et Rocky – Rocky IV


Elle jette ses chaussures dans son sac et prend de manière faussement énervée ses talons qui sont, depuis notre première soirée, Mon talon d'Achille et les enfilent. Elle se lève, je récupère nos sacs et nous sortons de la chambre.

On monte dans l'ascenseur, elle se place face à moi, le dos contre la paroi, une jambe relevée, talon contre cette même paroi et me lance un regard qui pue le sexe.

Putain, elle m'excite.

Je lui fonce dessus pour m'accaparer sa bouche. Ma main s'accroche fermement à sa cuisse pour la remonter contre ma hanche. Un gémissement sourd sort de l'un de nous deux, mon esprit trop focalisé sur la harpie qui contrôle ma vie pour savoir de qui il provient. Sa main prend d'office place dans mes cheveux, commence à en raffermir sa prise quand un petit rire cristallin nous sort de cette parenthèse passionnée.

Je me détache de ma femme et détourne mon attention sur nos perturbateurs.

— On devrait peut-être prendre les escaliers.

Je reconnais immédiatement la poupée d'hier et son Ken Mercenaire, j'entends la joie de ma femme dans ses premiers mots.

— Regarde Marc ! me sort-elle en m'ébrouant comme un parapluie plein d'eau. Hi ! Barbie Cow-Boy ! Ça tombe bien qu'on se croise, je me demandais justement comment vous alliez tous les deux !

Elle attrape la BabyDoll et la tire vers elle.

On est foutus.

Son mec me lance une supplication silencieuse en un regard. Je hausse les épaules. Il faut qu'il comprenne vite que, contre les femmes que l'on aime, on est perdants avant même d'avoir essayé de combattre.

Ma femme attaque direct avec son anglais agrémenté de son éternel accent Made In Nice.

— Olala, le bordel hier ! J'ai presque cru que les Corléones allaient flinguer tout le monde. Et toi, t'avais l'air tellement belle et fragile. Quand Brad Pitt 2 t'a sauvée, c'était... et quand G.I Joe t'a prise dans ses bras, c'était... olala c'était quelque chose.

Je ris intérieurement, conscient que l'homme sur ma droite est à deux doigts de se tirer une balle.

La cabine tremblotte et s'arrête net.

— Je suis maudit, c'est pas possible, bougonne-t-il.

Je n'arrive plus à me contenir et je pouffe bruyamment.

— Ça te fait rire le frenchie ? m'invective-t-il.

— En même temps, c'est plutôt drôle.

Ma réponse l'énerve un peu plus et il se renferme sur lui-même, appuyant compulsivement sur le bouton d'urgence de notre prison de fer.

Nos femmes sont hermétiques à ce qu'il se passe autour d'elles, plutôt ravies de cette situation cocasse, continuant de jacasser comme si elles se connaissaient depuis toujours.

— C'est pas possible. Moi aussi, je rêve d'écrire, s'extasie la poupée blonde. Mais tu écris des livres de quoi ?

Attention, soyez attentif, impact imminent.

— J'écris des livres de cul.

Hoquet de surprise de son interlocutrice, soupir blasé de son mari.

Ça fait toujours cet effet-là quand ma femme répond à cette question.

— Incroyable, lui répond-elle. Comme L.J Shen ?

— J'ai pas son talent, mais oui comme elle. J'aime tellement ce qu'elle écrit.

— Moi aussi...

Je pense que mon voisin arrive à saturation, surtout que personne ne répond à ses tentatives de communication incessantes avec la centrale d'appel de l'ascenseur.

— Dis-moi, m'interpelle-t-il, ta femme est toujours comme ça ?

— Comme ça quoi ? Magnifique ? Fabuleuse ?

— Bavarde. Elle ne s'arrête jamais.

— Si quand elle dort. Mais bon, t'es mal placé pour parler. J'ai pas l'impression que ta femme soit une calme.

Il la regarde avec des yeux d'homme fou d'amour, un léger sourire prend forme sur son visage si sévère.

— Barbie ? Elle est douce comme du miel.

— Ouais Bruna aussi, essentiellement quand elle s'imagine en train de me tuer, me moqué-je de lui. Ça fait longtemps que vous êtes mariés ?

— On ne l'est pas. Honey et moi, c'est...

— C'est compliqué ? Ouais, de toute manière, ce n'est jamais vraiment simple.

— Ouais. C'est jamais simple, concède-t-il presque à contre cœur.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai même l'impression que c'est pire que ça. Son corps se relâche, il semble à la limited'être dévasté. J'ai l'impression de me voir après le "voisine gate".

Il n'y a pas trente-six raisons à sa situation :

– Ils ne sont pas ensemble, mais il en crève d'envie.

– Ils sont ensemble, mais en plein conflit.

– Ils étaient ensemble, mais se sont séparés récemment et il le vit mal.

Vivant depuis trois ans avec une hyper émotive, hyper active, hyper chiante, en fait hyper tout, je tente le tout pour le tout.

Je penche mon visage vers le sien pour que les deux pipelettes ne m'entendent pas et d'une toute petite voix, je lui donne la solution à tous ses problèmes.

— Mec, quoique tu aies fait, ou pas d'ailleurs. Excuse-toi. Un jour un vieux sage m'a dit : " Tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir. Alors, cours chercher cette femme, peu importe ce que ça te coûte en temps et en fierté." et tu sais quoi ? C'est le meilleur conseil que l'on ne m'ait jamais donné, parce que c'est en le suivant que j'ai fini par épouser la femme que j'ai aimée et que j'ai attendue presque vingt-ans. Et crois-moi, attendre autant, c'est pire que de la torture.

Il me regarde perplexe et je lui montre sa femme d'un coup de menton. Il sourit, enfin m'offre un rictus crispé, comme confirmation qu'il a compris.

Mon Dieu, cet homme est un véritable bout en train, le soleil qui lui sert de copine ne doit pas rigoler tous les jours avec lui.

Un nouveau soubresaut secoue la cabine et nous voilà repartis pour une descente.

Arrivés dans le hall d'entrée, je vais pour m'acquitter de la note mais l'hôtesse d'accueil me dit que le séjour est offert.

Ne me dites pas que l'hôtel aussi appartient à Brad Pitt.

Les filles continuent de bavarder un petit moment. Au moment de se quitter, ma femme étreint fermement la petite blonde et lui murmure au creux de l'oreille un conseil qui me fait sourire.

— Petite Lune, plus ils sont beaux et plus, ils sont pénibles. Quand il t'énerve, imagine-toi en train de le tuer. Plus la mort est douloureuse, plus le soulagement est grand. J'ai été trop contente de te connaitre. Continue de briller.

— Moi aussi. J'ai été ravie de faire ta connaissance Joli Soleil.

Elles se séparent, le "sergent-chef sourire" nous gratifie d'un signe de tête et quand il pose sa main en disant à la poupée "Allez, on y va Honey Chérie", celle-ci se mure dans une attitude presque hostile.

Bon courage mec, des femmes exceptionnelles ça se mérite.

Ma femme se glisse dans mes bras, j'ouvre le coffre, jette nos bagages dedans. Je me mets au volant, programme le GPS et sans besoin de le lui rappeler, le seul et unique amour de ma vie glisse ses chevilles sur mes cuisses à peine la route démarrée.

Je pose ma main dessus et me sens chez-moi par ce simple contact.

— Petite Lune ? Ça t'est venu comme ça ?

— Elle m'a dit qu'elle s'appelait Moon ? me répond-elle. Tu ne trouves pas que c'est super contradictoire de s'appeler Lune quand on brille plus qu'un soleil ?

— Si Bébé. Mais personne ne resplendit plus que toi.

— C'est toi qui me fais briller Mon Cœur.

Un jour, cette femme comprendra qu'elle n'a pas besoin de moi pour être si solaire, mais le plus tard possible, parce que qu'on le veuille ou non, j'aime cette sensation de lui être essentiel.

La route défile et elle s'étire pour se mettre plus à l'aise. Ma main ne cesse de caresser sa peau, avide de sa douceur, accro à sa chaleur, complétement dépendant de sa personne.

Dans le Japon de mon père, il y a une légende qui date de l'époque des samouraïs et auxquels les asiatiques croient dur comme fer.

La légende du fil rouge du destin

Celle-ci prétend que le destin de chaque personne est lié à celui d'une autre par un fil rouge invisible. Ce fil peut être visible ou invisible, mais quelle que soit son apparence, il ne peut être rompu. Si deux personnes sont liées par lui, elles finissent par se rencontrer et deviennent des âmes sœurs. Les Japonais pensent que ce fil commence au moment de la naissance et se poursuit tout au long de la vie jusqu'à ce qu'il soit coupé à la mort de la personne.

Impossible pour moi, de douter une seule seconde qu'il ne me relie pas à elle de manière définitive.

Et Si, ce fil me reliait à elle dans chacune de mes vies ?

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Je souhaite à toutes les femmes d'être aimées comme Adrian est aimée de Rocky.

Cette fois-ci c'est terminé, enfin sauf si vous insistez, après tout, c'est compliqué pour moi d'abandonner mes premiers bébés.

J'espère qu'avoir entre aperçu le reste de la bande vous a fait plaisir.

Sinon que vous dire, j'ai deux Barbies scribes,  @AlinaWats et @_Stormy_Girl_ , qui me poussent au cul pour un troisième bonus, alors qu'une nouvelle histoire essaie d'émerger.

Avez-vous vu les indices ? Avez-vous décodé mon langage de ravagée ?

Allez ne soyez pas timide et dites-moi ce que vous en déduisez.

Je ne mords pas, enfin...

Tant que vous ne touchez pas mon Marc.

Resté(e)s connecté(e)s, des choses se préparent.

Si ce bonus supplémentaire vous a plus, vous savez ce qu'il vous reste à faire. ⭐️

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