Chapitre XI 🌶

Petit cygne va devenir grand.

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Ben


"Le temps de l'homme amoureux est destiné à la femme qu'il aime.

C'est le seul message d'amour valable."
Jean Ethier-Blais


Comment j'ai fait pour passer du mec qui enchaînait les coups d'un soir au mec qui regarde amoureusement sa copine dormir ?

Putain comment c'est arrivé ?

À quel moment tous mes principes se sont faits la malle ?

Peut-être la première fois que je l'ai vue, dans la cuisine de Marc, tellement sûre d'elle, tellement magnifique. Elle m'a sauté dessus dans l'ascenseur comme si elle était affamée et que j'étais le meilleur repas de sa vie. Elle m'a fait vivre deux jours de marathon de sexe incroyable.

Ou alors, c'est la première fois que je l'ai vue sans maquillage, je l'ai trouvée encore plus belle que d'ordinaire, assurément plus simple, plus vulnérable.

Ou certainement la première fois qu'elle m'a laissée l'attacher, entrant dans mon monde pour le bouleverser à tout jamais.

Ou bien, la première fois que je l'ai prise sans préservatif et qu'ensuite, elle m'a offert sa confiance en sautant avec moi dans le vide.

Et puis, je m'en contrefiche de quand je suis tombé fou amoureux d'elle, le résultat est le même.

Ça fait des semaines qu'elle vit avec moi et ça fait des semaines que je la regarde dormir chaque matin avant de partir travailler, que je passe ma main amoureusement sur son épaule pour lui dire au revoir sans la réveiller.

Aujourd'hui c'est son anniversaire et j'ai du pain sur la planche, ça fait des jours que j'organise ça et je dois aller chercher sa surprise à plus d'une heure de route alors, il faut absolument que je passe la seconde.

Je lui caresse les cheveux pour les dégager de son cou afin que mes lèvres aient le champ libre et je l'embrasse.

— Princesse, il faut se lever, Bruna ne va pas tarder.

Heureusement qu'elle est là, elle va me l'embarquer pour la journée, ce sera déjà ça en moins.

— Hum, je te jure Ragnar, je préfère quand tu ne parles pas.

— Tu veux que j'occupe ma bouche autrement ?

— Trop de blabla, trop de blabla.

Je pose ma bouche de nouveau dans son cou et l'embrasse goulûment, je descends sur son épaule en la forçant à se mettre sur le dos, j'embrasse sa clavicule et j'arrive à la partie de son corps que je préfère, que je vénère, ses seins. J'en lèche les bouts, les titille avec l'extrémité de ma langue, je les mets dans ma bouche, je les presse tous les deux fort avec mes mains en me plaçant au-dessus d'elle.

— Tu vois, quand tu me réveilles comme ça, de suite, c'est mieux.

Je mordille son téton la faisant émettre de petits gémissements. J'aime toujours autant tous ces petits sons qu'elle fait pendant que l'on fait l'amour. J'adore qu'elle soit si démonstrative, si libre et n'hésite jamais à me dire ce qu'elle aime ou non et puis elle a un appétit qui rendrait tous les hommes fous.

C'est tellement cliché de dire ça, mais elle était faite pour moi.

Je progresse vers son ventre, sa cuisse, son aine et enfin son sexe et je souffle dessus.

— Je t'ai déjà dit que j'adorais le fait que tu dormes à poil ? Sans tout ce tissu, je peux abuser de toi à n'importe quel moment.

Je la lèche aussi lentement que possible, je profite de chaque goutte d'elle, comme un drogué ayant enfin reçu sa dose.

— Putain Ragnar, ne t'arrête pas, c'est trop bon. Je te jure que si tu rases ta barbe, je te coupe la bite.

— Tant de vulgarité dans une si jolie bouche comment faire pour qu'elle se taise.

— Mets-y ta queue à l'intérieur, tu verras que je serai sage comme une image.

Je relève la tête pour la voir me sourire, putain ce que je peux l'aimer.

Je me redresse, relève sa tête pour rajouter des coussins dessous, qu'elle soit à l'aise.

— Qu'est-ce que tu es prévenant, dit-elle en déposant un léger bisou sur mon torse.

— N'abuse pas non plus, aller, viens et suce-moi.

Je me place à califourchon au-dessus de sa poitrine, je tiens ma queue et la dirige vers sa bouche, elle me lance un regard taquin.

— Pas les dents Princesse, sois gentille.

Elle rigole avant de l'enfourner toute entière jusqu'au fond de sa gorge. Je caresse sa joue amoureusement pendant qu'elle s'active. Et puis, je me retire, j'ai envie d'être en elle pour jouir, alors je prends place et je la pénètre tendrement en déposant mes lèvres sur les siennes.

— Bon anniversaire Princesse.

— Merci, mon amour.

Ah, quand elle m'appelle comme ça, c'est que j'ai tout fait comme il fallait.

On fait l'amour tendrement, je préfère me préserver pour mettre le paquet ce soir. Lorsqu'elle commence à gémir plus fort, j'accélère la cadence pour jouir en même tant qu'elle. Je reste un peu enfoui dans sa chaleur et j'en profite pour nicher mon visage dans le creux de son cou et je l'embrasse sous l'oreille.

— Je t'aime Princesse.

— Moi aussi.

Bruna la récupère comme prévu à 9 h 30, elles doivent être au spa à 10 h 30. Elles ont à peine franchi la porte que je décolle moi aussi, je pars récupérer sa surprise.

À 13 h, je suis enfin de retour à la maison. Marc m'attend déjà devant le portail, heureusement qu'il est là pour me donner un coup de main, je n'ai pas l'habitude de ça, c'est lui le romantique moi, je ne suis que le queutard repenti.

Je lui montre le cadeau que je viens d'aller récupérer, il me regarde avec des yeux émerveillés.

— Putain mec, t'as envoyé du lourd avec ça.

— On fait ce qu'on peut.

— Si avec ça, elle continue de ne pas vouloir t'épouser rien n'y fera.

— On ne se mariera jamais, elle me l'a dit, je me suis fait une raison.

— Bon après ça ne fait pas des masses que vous êtes ensemble, je n'arrive pas à croire que tu veuilles aller aussi vite. T'as pris cette histoire de cygne trop au sérieux, rigole-t-il.

— Quand tu sais, tu sais mec, ce n'est pas à toi que je vais apprendre ça.

— Ne m'en parle pas.

— Et sinon toi ? Comment ça avance pas la réconciliation ?

— Toujours pareil. Mardi, dernier jour pour sa terrasse, putain ça va faire cinq semaines, j'ai l'impression que ça fait dix ans, j'en peux plus.

— T'es trop gentil, kidnappe là.

— Si c'était si facile.

— Kaya dit qu'elle va revenir, elle t'aime trop en plus, il paraît que Julie et Marie lui ont tendu un guet-apens pour chanter tes louanges et ça l'a vachement touchée. Je pense qu'elle ne va pas tarder à revenir à de meilleurs sentiments.

— Écoute, de toute manière, qu'est-ce que tu veux que je fasse de plus. Je vais l'attendre quoi qu'il arrive donc...

Il n'y a rien à dire, sa femme a la tête dure, comme la mienne d'ailleurs, elles ne sont pas meilleures amies pour rien ces deux là. Bon, j'avoue que la mienne, c'est du high level, une harpie dans un corps de Princesse.

On installe les deux grandes tables sur la terrasse, on les colle l'une à l'autre. Je les habille d'une nappe en papier bleu ciel, sa couleur préférée, pendant que Marc assemble l'arche et gonfle les ballons. J'ai fini par aller l'aider. Les assembler pour les fixer le long de l'arche s'avère plus compliqué que prévu. Une fois fait, j'envoie un texto à Bruna pour qu'elle garde Kaya avec elle au moins deux bonnes heures encore, on met des verres en plastique un peu partout, des serviettes, des assiettes et tous les amuses bouche. Marc s'échappe trente minutes pour aller récupérer les commandes et entre-temps Greg, l'ex-mari de Bruna arrive avec sa femme Laurie et ses enfants, une paire de jumeaux de 18 ans, les filleuls de Kaya. Il m'aide à mettre en place les dernières décos pendant que les jumeaux s'occupent de la surprise de leur marraine.

Je suis surexcité, je sais qu'elle va être heureuse et même si elle n'aime pas particulièrement fêter son anniversaire, je sais qu'avec tout ça, je vais la faire changer d'avis.

Marc revient enfin et on installe les Sushis et les Pizzas sur les tables, oui, je sais, je suis un grand blagueur. Je demande aux ados d'aller cacher la surprise dans le garage dès que je reçois le texto de Bruna me signifiant qu'elles ne vont pas tarder à arriver. Et on attend patiemment que ma Princesse revienne.

On discute depuis dix minutes quand on les entend arriver par le côté droit du jardin, comme prévu. Tout le monde se tait, quand elle apparaît enfin, il lui faut quelques secondes pour percuter que tout le monde est là. Ses yeux se remplissent immédiatement de larmes et les enfants de Bruna sont les premiers à réagir en lui fonçant dessus pour la prendre dans leurs bras.

— Bon anniversaire Marraine.

— Merci mes amours.

Putain, je n'aime pas la voir pleurer, même si c'est de joie, je suis réellement devenu trop sensible. Si elle est déjà dans cet état en voyant tous les gens qu'elle aime, qu'est-ce que ça va être quand elle va découvrir mon cadeau. Elle s'approche de moi après avoir embrassé tout le monde, ses yeux brillent toujours, elle m'embrasse comme si sa vie en dépendait.

— Putain, tu me fais vraiment chier.

— Moi aussi, je t'aime Princesse.

Elle rit dans mes bras et je sais que tous les efforts que j'ai faits pour lui préparer cette soirée en valait la peine.

— Sushi/Pizza ? Sérieusement ?

— Tu mérites le meilleur.

— Tu te ramollis Ragnar, rit-elle. Continue, ça m'excite.

Elle passe sa main discrètement sur mon sexe et elle repart avec ses filleuls, Bruna et Laurie.

Je me dirige vers Marc qui a l'air au bout de sa vie.

— Mec arrête de la regarder, tu te fais du mal.

— J'ai l'impression de crever, Ben, j'en peux plus.

— Elle n'a toujours pas craqué ? demande Greg en nous rejoignant.

— Ton ex-femme est la pire têtue que je connaisse, lui réponds-je.

— Bon les gars, on passe à autre chose, c'est l'anniversaire de ta femme, on va peut-être éviter de le gâcher.

— On ne gâche rien, on discute et puis crois-moi, je la connais, j'ai été marié avec elle vingt ans. Elle ne te lâche pas du regard, je te garantis qu'elle ne va pas tarder à craquer.

— Si seulement.

Tout le monde s'éclate, discute, les jumeaux détendent à eux seuls l'atmosphère avec leurs sempiternelles prises de bec. Kaya, quant à elle plane à dix mille. On dirait un acarien au salon de la moquette à ne pas tenir en place comme ça. Je demande à Bruna de sortir le gâteau pendant que je vais chercher le clou du spectacle.

J'entrouvre la porte du garage, me glisse par la petite ouverture et je referme aussi sec. Je récupère la boîte pleine de trous que j'avais préparée, j'attrape son cadeau, lui fais un bisou et le cache dans la boîte.

— Allez sois sage cinq minutes, tu vas bientôt rencontrer ta maman.

Je mets le couvercle en le fermant avec un gros nœud bleu et me dirige tranquillement jusqu'à ma terrasse, je la cache sous la table.

Elle souffle ses bougies et tout le monde lui donne ses cadeaux. Anila, lui a préparé un maillot de foot de son équipe floqué derrière "Super Marraine" et Élyo lui offre un magnifique collier avec une pierre bleu clair, Greg lui offre la paire de boucles d'oreilles assortie, Marc lui offre son parfum préféré "Flowers by Kenzo", Medhi lui offre un week-end à Paris et Bruna, un bon pour un tatouage à se faire en commun avec elle.

Et puis c'est mon tour, elle me regarde lui apporter une grosse boîte fermée et elle m'observe, se demandant ce qui peut se cacher dedans, je la pose au sol, à ses pieds.

Elle hésite une seconde, pensant certainement que je lui ai mijoté un mauvais coup, c'est vrai qu'on adore se faire des blagues et pas toujours de bon goût.

Elle s'accroupit, défait doucement le nœud et soulève le couvercle. Elle éclate en sanglots, soulève son plus grand rêve, atterrit sur les fesses et sert ce magnifique chiot dans ses bras, elle pleure en posant sa joue sur son crâne pas le moins du monde gênée par l'énorme nœud bleu clair donc je l'ai affublé.

— C'est l'année des T Princesse, donc tu te doutes bien qu'il s'appelle Thor.

Elle pleure un peu plus fort et rit en même temps. Je m'accroupis avec elle, elle m'attrape pour m'inclure dans leur petit cercle "Maman/fiston".

— Je t'aime tellement connard, me dit-elle.

Toujours aussi douce mon petit cygne. Je crois que ma mission sur terre est accomplie, je devais rendre cette femme heureuse, il me semble que c'est chose faite. Elle passe les trente minutes qui suivent à passer de personne en personne, son nouveau bébé dans les bras.

— Biche, je suis quasi sûre que ce chien sait marcher.

— Ne sois pas aigrie comme ça. Qu'est-ce que tu en penses mon bébé, elle est aigrie marraine ?

— Putain t'es trop conne.

— Je vous laisse les filles, je n'aime pas quand vous vous dites des mots doux comme ça.

Je m'éloigne, mais je n'arrive pas à détacher les yeux de la femme de ma vie. Je suis si heureux, je me sens enfin entier. J'ai l'impression d'avoir enfin la famille dont je rêvais, même si on n'aura jamais d'enfants. Ce qui ne me pose pas de problème, elle ne peut pas en avoir et moi, c'est avec elle ou rien, j'ai fait le deuil d'une possible paternité sans remord ni regret. Être avec elle me suffit, je n'ai besoin de rien de plus que ce que j'ai actuellement.

Je regarde les deux inséparables en grande discussion, Kaya essuie certainement une larme à Bruna quand son pouce passe sous son œil. Cette dernière attrape ma Princesse par l'arrière de sa tête et elles collent leurs fronts l'un contre l'autre, je vois leurs lèvres bouger, puis Bruna s'éloigne de ma femme, embrasse ses enfants et s'en va, Marc la suit au pas de course.

PUTAIN, IL ÉTAIT TEMPS.

Je retourne auprès de ma Princesse.

— Alors, tu es heureuse ?

— Je ne pourrai pas l'être plus. Et toi ?

— Oui, depuis toi, je suis heureux.

Et Si, le bonheur, c'était simplement d'être avec elle ?

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JE TE CONSEILLE D'ALLER LIRE LES CHAPITRES XXVIII - XXIX ET XXX DU TOME 1 PUIS DE REVENIR POUR PLUS DE COMPRÉHENSION ET D'INTENSITÉ

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Pourquoi je n'ai imaginé que des hommes capables.

Comme si des pépites comme ça ça existait dans la vie.

Bon Ok, il y en a .

À tous nos hommes capables et aux autres.

Allez plus qu'un chapitre, mais pas demain.

NONNNNNNNN, ne me frappez pas.

Que toute cette haine envers moi ne vous empêche pas de liker voter, commenter ou encore partager. Donnez un peu de lumière à ces histoires.

Et longue vie à Thor, le chien de mes rêves.

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