Chapitre VII 🌶🌶

Salut les fans de Beninounet, alors va craquer ou pas celui-là, pas possible ces hommes qui s'empêchent de tomber amoureux, pour Kaya, je crois que c'est trop tard.

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Kaya


"Il n'est de pire solitude que celle que l'on éprouve quand on est deux."

Marc Lévy


Merde, il est déjà là, il est vachement en avance. Je vais lui ouvrir la porte.

— Tu fais chier Ragnar, tu m'as dit 14 h, regarde, je ne suis pas prête. J'ai eu ni le temps de me coiffer, ni de me maquiller.

— Je t'ai déjà dit que tu étais plus belle au naturel, tes taches de rousseur sont trop excitantes.

Je ne sais pas ce qu'il a depuis quelques temps, mais il est trop gentil. Ça doit être le fait qu'il m'attache, ça le ramollit.

J'ai arrêté de compter le nombre de nuits que l'on a passées ensemble, ainsi que le nombre de kilomètres de corde que l'on a utilisé. J'avoue adorer tout ce qu'il me fait et cela dure depuis des semaines, des mois même si on remonte à la première fois.

Je n'ai recouché avec aucun autre homme depuis la première fois que l'on a fait ça chez lui et je pense que lui aussi, étant donné que l'on se voit quasiment tous les jours.

Cette fois-ci, il m'emmène tester de nouvelles sensations au Château de Taulane pour le week-end, c'est la première fois que l'on va faire autre chose que coucher ensemble.

Enfin non, je suis mauvaise.

On fait des virées à moto, on mange dans de super restaurants, on fait des randonnées coquines. Il m'a emmenée faire du kart, on est même aller faire du paintball avec ses vieux potes de lycée. En fait, on vit une vie de couple sans les sentiments, surtout de son côté, parce que moi, j'avoue que je ressens des choses à son égard, rien de bien fort, mais je me méfie, il ne faudrait pas que ça aille trop loin.

— Mais dis-moi, tu m'invites là-bas pour m'enfermer dans un donjon ?

— Rien à voir, je n'ai même pas pris de corde. Je veux juste faire quelque chose de différent pour une fois.

— J'appelle Bruna pour annuler notre soirée karaoké de demain et on est bon.

.........

— Oui biche, je n'ai pas beaucoup de temps, je suis au restaurant avec Marc et un client à lui. Dis-moi, qu'est-ce qu'il se passe ?

— Non rien de grave. C'est possible de décaler la soirée karaoké de demain à samedi prochain ?

— Pas de soucis, mais tu n'as jamais annulé. Qu'il y a-t-il de si fou pour que tu jettes Céline à la trappe ?

— Je pars dans une heure pour un week-end surprise dans un château, je rentre dimanche soir ou lundi matin, je ne sais pas trop encore.

— C'est intéressant. Et avec qui ?

Oh qu'elle me gonfle.

— Tu sais très bien avec qui. C'est bon, on ne va pas en chier une pendule.

— Bien sûr que si, ça fait trois mois que tu te tapes le même mec, je suis super heureuse pour toi. Ben est génial.

Eh bien alors Bruna. On est toute seule ?

— C'est qui ça ?

— Ce n'est personne Kaï, juste un trou duc qui ne comprend pas le sens du mot non.

Tu la ramenais moins quand tu avais seize ans.

— Mais en fait, c'est quoi que tu n'as pas compris dans le mot "DÉGAGES" Léo ? Pourquoi tu forces ?

— Léo ! Oh putain. T'es où ? J'arrive.

...

— Allo ? Allo ? Je vais te tuer Bruna Marti. Ben appelle Marc de suite dit lui que Léo vient de bloquer Bruna à l'entrée du restaurant. Bouge, il comprendra.

— Ok... Mec, sors du resto y a un Léo qui est en train de faire chier Bruna. Allo ? Allo ?.... Il m'a dit, je sais et il a raccroché, franchement je n'ai rien compris. C'est quoi l'embrouille ?

— C'est le passé de Bruna qui vient foutre sa merde.

Quinze minutes plus tard Ben et moi recevons un message pour dire que tout va bien.

On se met donc en route pour une heure et demie de trajet. Arrivés sur place tout est magnifique, c'est comme dans les dessins animés, le SPA en plus. On récupère les clefs de la chambre et on monte. Quand Ben ouvre la porte, je suis émerveillée, devant moi se dresse, une chambre ultra-spacieuse, une salle de bain splendide et un lit d'une taille démentielle, d'ailleurs, je m'y jette dessus avec une énorme envie de ne rien faire. Léo et la route m'ont fracassée.

— Ragnar, ça te tente une petite sieste ? J'suis KO.

— Si elle est crapuleuse, je suis chaud.

— T'en connais d'autre ? Allez viens, ça m'aidera à dormir.

Je me déshabille en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et il fait pareil. Je le vois fouiller son jean, puis son sac et de nouveau son jean, mais qu'est-ce qu'il fabrique ?

J'ai envie de jouer à "la Princesse et son Prince sont dans un château, la Princesse est nue et le Prince aussi, qu'est-ce qu'il se passe ?"

Et lui, il prend son temps.

— Putain quel con, on n'a pas de capotes.

— Ne me dit pas que tu as fait ça. Tout un week-end, j'ai envie de t'arracher les couilles avec les dents, j'avais trop envie de m'envoyer en l'air dans un château.

— On peut faire sans, moi, je suis clean, je me fais dépister tous les mois tellement je suis trouillard.

— Mon dernier date de quelques semaines, mais je ne couche jamais sans et je crois même que je n'ai eu que toi depuis.

Putain, pourquoi on fait ça ? Il ne faut pas, c'est trop dangereux pour mon cœur.

— Et alors, pas de sushis sous le coude ?

— Franchement non, tu me conviens parfaitement.

— Ça tombe bien, j'ai arrêté la pizza moi aussi.

Je n'arrive pas à y croire, il se contente de moi et il me le dit, je suis choquée.

— Si t'es Ok ça me va, mais ne te fais pas de film, ça ne veut rien dire c'est clair.

À qui je veux faire croire ça ? Il n'y a vraiment que moi pour tomber dans le panneau.

— Bien madame.

Eh bien non, lui aussi est crédule.

— Ragnar, passe à l'action, qu'est-ce que tu attends.

Il monte sur le lit et me surplombe, il joue avec ma poitrine, je crois qu'il est complétement gaga d'eux et c'est bien là le problème, il n'y a que d'eux qu'il est fou, alors que moi, je commence à méchamment m'attacher à lui.

Pourtant, je résiste du mieux que je peux. J'ai tenté à maintes reprises de tout arrêter, mais c'est plus fort que moi, je continue et me satisfais des miettes qu'il me jette.

Quand il s'enfonce en moi et que je le sens sans rien pour la première fois, je sais que quelque chose dans ma tête change.

Je suis foutue.

Il n'est pas question pour lui de parler de sentiments, cependant, j'en rêve de plus en plus. Il reste immobile et son regard est... Je ne sais pas... Différent de d'habitude. On dirait qu'il y a de la tendresse.

Impossible.

Ce sont forcément mes sentiments qui brouillent ma vision des choses.

— C'est trop bon Princesse, je te jure que plus jamais on ne mettra de capote.

Il va falloir que je mette un terme à tout ça, il ne pourra pas me donner ce que je veux et ça me tue, car pour la première fois de ma vie, je veux tout et je le veux avec cet homme.

Je m'accroche désespérément à lui, je sais au fond de moi que l'on vit nos derniers instants.

Ce week-end sera le dernier.

J'ai la sensation que tout est différent, que lui se cramponne à moi, qu'il me fait l'amour. C'est tendre, passionné, mais c'est forcément mon esprit qui me joue des tours, je ressens ce que mon cœur aimerait ressentir.

On jouit de concert dans le plus grand des silences, je me lève pour me rafraîchir et me recouche à ses côtés, je lui tourne le dos, incapable de l'affronter, de le regarder.

Il ne faut pas qu'il puisse lire dans mon regard ce qu'il redoute le plus, la naissance d'un sentiment.

Pour la toute première fois, il me prend dans ses bras, je retiens un sanglot et on s'endort en cuillère.

On ne se réveille qu'en fin d'après midi, on sort manger dans un restaurant et on rentre relativement tôt. Toutes nos conversations sont d'une banalité affligeante et je n'ai qu'une envie.

Rentrer chez moi, loin de lui, faire comme si je ne l'avais jamais rencontré.

— Dis-moi, on va faire les gens gênés jusqu'à notre retour ?

— Pourquoi tu dis ça ?

— Je ne sais pas, tu n'es pas la même depuis cet aprèm. C'est parce qu'on a couché ensemble sans capote. Je te jure que je ne baise personne d'autre que toi. La dernière fois que j'ai fait ça, c'était il y a plus de vingt ans et crois-moi que ça m'a servi de leçon.

— Ce n'est pas ça, mais je trouve bizarre de ne pas me protéger avec un mec alors que l'on n'est même pas ensemble. Je trouve ça trop intime. Et pour ta gouverne, moi, je n'avais jamais fait ça.

— Je ne me faisais aucun souci moi. Donc le problème, c'est notre "non" relation, c'est parce qu'on n'a pas mis de nom sur ce que l'on est et qu'il n'y a rien. Moi, je serais d'avis que l'on se laisse porter.

— Je ne comprends pas.

— C'est simple, on est exclusifs depuis un petit moment maintenant. Je ne compte pas aller voir ailleurs et j'ai espoir que cela soit pareil de ton côté. Il n'est pas question que je remette de capote avec toi, donc je pense que quelque part, on est ensemble. Il n'y a juste pas de sentiments et on sait toi et moi qu'il n'y en aura jamais, en conséquence, si tout le monde est d'accord, ça roule.

— Ok, mais s'il n'y a pas de sentiments entre nous, qu'est-ce-qui me garantit qu'on n'ira pas voir ailleurs.

— Tu le sais que je ne suis pas un menteur, si l'envie me prend je te préviendrai et on arrêtera là, toi idem. C'est pour ça que je te dis, on laisse venir.

Je suis blasée et complètement abattue, je vis cet ultime week-end à fond et je le quitte.

— C'est dommage pour les cordes, je t'aurai bien attaché ce soir, il n'y a pas de raison que ce soit toujours moi.

— T'es sérieuse ? Ne bouge pas, j'ai le foulard en soie, je vais le chercher de suite.

Il revient immédiatement, heureux comme un enfant et moi, je ne sais pas ce que je suis, comment je me sens.

Il me tend le tissu et se dévêt en trente secondes, il se rallonge et prépare ses poignets au-dessus de sa tête.

— Tu l'as déjà fait avec tes pizzas ?

— Non jamais. Je suis celui qui attache.

Je suis ravie d'être sa première dans quelque chose. Je l'attache de la même manière qu'il l'avait fait la première fois avec moi et une fois fait, je le regarde, très excitée de le savoir à ma merci, ce qui décuple mon envie de lui.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ? On dirait une psychopathe.

— Je me demandais si je devais te bâillonner pour que tu la fermes.

Il explose de rire et je remarque qu'il bande comme un fou. Je marche au-dessus de son corps, me retourne et m'assoit sur sa bouche.

— Là, je suis sûre que tu ne diras rien.

Puis, je me penche pour prendre son énorme érection en bouche.

C'est trop bon.

Comme il ne peut pas bouger, c'est moi qui impose le rythme et je baise littéralement sa bouche et sa queue. Mais je ne veux pas finir comme ça alors, je me replace dans le bon sens, je joue avec mes seins au-dessus de son visage, je le laisse en lécher un de temps en temps et je m'empale sur lui. Je bascule mon bassin d'avant en arrière, ma poitrine dans mes mains, jouant avec mes seins, je les presse, en pince le bout tout en accélérant le mouvement.

— J'aimerais tellement que ce soient tes mains à la place des miennes.

— Putain Princesse, tu me rends fou, vas-y, touche-toi encore, dis-toi que c'est moi.

Je passe une main sur mon ventre et descends sur mon clitoris.

— J'ai envie de te prendre en photo, comme ça le jour où tu ne seras plus là, je me branlerai dessus.

Je gémis sous ses mots, je ne suis pas loin, je vais de plus en plus fort.

— Tu l'aimes ma queue hein ? Je crois qu'elle t'aime bien aussi.

J'explose dans un cri puissant et lui aussi me suit de peu.

Le lendemain matin, il m'empêche de prendre le petit déjeuner et m'emmène pour ma surprise. On fait presque qu'une heure et demie de trajet pour se garer, il s'est équipé d'un sac à dos, de bouteilles d'eau et nous a fait mettre en basket, peut-être qu'on va faire une randonnée.

Arrivés à destination, on se retrouve sur un pont sur lequel il y a déjà un petit attroupement, on les rejoint. Ben sort son téléphone, montre quelque chose aux organisateurs et on nous équipe d'un baudrier qui se croise et remontent sur le torse. On dirait nos soirées "Je ne suis pas Monsieur Grey".

— Je ne ferais pas ça en public Ragnar, je te le dis.

Il éclate de rire.

— Jamais de la vie, le premier qui te voit nue je le tue.

Tiens, c'est nouveau ça ? De la jalousie ?

— On va sauter à l'élastique.

Je réalise ce qu'il vient de dire et je panique.

— Tu n'es pas sérieux, on est trop jeunes pour mourir, je ne peux pas, j'ai le vertige debout sur une chaise, la peur du vide tout ça quoi.

Il m'attrape dans ses bras et bloque mon visage de ses deux mains.

— On va sauter, tous les deux. Tu m'as demandé hier ce que l'on était, ce qu'il y avait entre nous. Eh bien, c'est ça, la confiance. Tu me fais confiance Princesse ?

— Oui.

— Alors tout va bien se passer.

On attend notre tour sagement, il n'a pas lâché ma main et il ne s'en sépare pas non plus quand c'est à nous et que l'on se dirige sur le bord. Une fois relié l'un à l'autre, face à face, il passe sa main tendrement sur mon visage, son pouce sur mes lèvres en me regardant, attendri.

— Tu as confiance en moi ?

Je lui fais un oui timide de la tête, alors il m'embrasse sur le front et nous jette dans le vide. Je ferme les yeux et la sensation de chuter est incroyable, c'est un moment de liberté extrême, on se sent vivant, je crie, je ris. Une fois la corde stabilisée, on nous détache et nous sépare. Je lui cours dans les bras, heureuse comme jamais, je le serre contre moi, puis retourne sur mes pieds, je saute sur place.

— C'était génial, merci Ben, merci beaucoup.

Je continue mes démonstrations de joie sous son regard perplexe, il ne m'a jamais regardée comme cela.

— J'en déduis que tu as aimé ?

— Oui, j'ai aimé, dis-je en le regardant droit dans les yeux, sans qu'il se doute que je ne parle pas que du saut.

— Tu as vu, c'est top la sensation de tomber.

Et là, je suis clouée au sol.

Si lui est seulement tombé dans le vide, moi, je viens de tomber éperdument amoureuse de lui.

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JE TE CONSEILLE D'ALLER LIRE LES CHAPITRE XIV - XV ET XVI DU TOME 1 PUIS DE REVENIR POUR PLUS DE COMPRÉHENSION ET D'INTENSITÉ

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Donc on en est là, pauvre Kaya, on espère que lui aussi saura s'avouer tout ça .

Allez on fait comme d'habitude, on like, on vote, on commente et on partage.

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