Remus Lupin
Mrs Dursley n'y comprenait rien à rien. Elle venait d'observer un gigantesque hibou grand-duc terminer son envol sur le rebord de la fenêtre de ses voisins. Outre le fait qu'un oiseau nocturne s'aventure ainsi en plein jour, dans une zone urbaine du Lancashire, il y avait encore plus incroyable : il avait livré un message aux fils Lupin. Mrs Dusley en était certaine ! Ses yeux de lynx, accoutumés à la pratique de l'espionnage quotidien, avaient clairmement vus deux petites mains fines décrocher une enveloppe des serres du rapace. Le strigidé était une sorte de pigeon voyageur, mais en beaucoup plus gros et moins discret.
Mrs Dursley avait tiré une formidable conclusion des récents évènements : soit les Lupin n'étaient pas d'ordinaires voisins, mais des agents secret du FBI communiquant par oiseaux de proie, soit elle était folle. Et puisqu'elle était convaincue de la santé optimale de ses neurones, elle penchait davantage pour la seconde théorie.
Mrs Dursley se trouvait toujours dans son jardin, à épier quelconque autre indice d'une activité anormale, voire terroriste ou surnaturelle, qui se déroulerait dans la maison adjacente. Sa tondeuse fonctionnait toujours, abandonnée, et avait finie par massacrer un massif de tulipes tout juste ouvertes. Mrs Dursley n'en avait plus conscience. Une fois le fils des Lupin disparu de la fenêtre, Mrs Dursley sortit une immense paire de jumelle de sa poche, objet fort utile dont elle ne se séparait jamais, et les braqua un mètre en-dessous de la chambre du haut, sur une minuscule baie vitrée du salon. Son pic de curiosité et d'adrénaline n'avait jamais été aussi élevé !
Ce qu'elle observait ne l'avança pas beaucoup dans son enquête personelle, et faisait emmerger dans son esprit un lot supplémentaire de questions. Le fils Lupin parlait avec animation à ses deux parents, Mrs Dursley ne distinguant que le dos de ces derniers. Soudain, le père se leva, et la famille sembla partir dans la plus joyeuse des enguelades. Parmi toutes celles observées parmi des dizaines de familles différents, celle-ci étaient la plus belle : le petit garçon était en larmes, le père faisait de grands gestes avec les mains, la femme se couvrait les yeux, et tous les trois hurlaient, hurlaient, hurlaient.
Mais le plus intéressant fut lorsque qu'un inconnu sonna à la porte. Mrs Dursley avait entendu distinctement la sonnerie retentir, et la famille Lupin s'était tout aussitôt interrompue dans sa querelle, exactement comme si l'on avait mis un film sur pause. Et alors, ce n'était pas n'importe qui qui frappait à la porte ! Non ! C'était un homme d'âge mûre à la barbe blanche d'une longueur impressionante, vêtu d'une robe pourpre et d'une cape prune.
Mrs Dursley n'aurait jamais crue être aussi satisfaite de la vie de ses voisins.
***
Remus déboula dans le salon comme si le diable lui-même lui courrait après. Ses cheveux avaient été décoiffés dans sa course, ses yeux larmoyants étaient grands ouverts autour de ses pupilles marron pâle, presque dorées. Il haletait, et son t-shirt légèrement trop petit pour lui s'était échappé de son pantalon.
Sa mère lisait un nouveau roman moldu, assis sur le canapé, les jambes confortablement croisées. Son père noyait son ennui sous une marée de dossiers, de brochures et de brouillons issus de son travail. Tous deux sursautèrent à l'approche brutale de leur fils dans leur bulle de silence et de concentration.
- Quoi ? Tu as senti l'odeur des chaussettes sales que tu laisses traîner depuis une semaine par terre dans ta chambre, Remus ? plaisanta Espérance tout en tournant la page de son bouquin.
Remus secoua la tête, hors d'haleine, n'ayant même pas eu conscience de la pique affective de sa mère. Il s'avança vers la table où travaillait son père d'un pas vif, le coeur battant. Ce dernier quitta des yeux la coupe de journal qu'il était en train d'analyser et les posa sur lui.
- Oui ?
- J'ai reçu une lettre de Poudlard ! Je suis accepté !
À ces mots, le regard d'Espérance cessa de parcourir les mots. Elle releva la tête, alarmée. Quand à Lyall, il se figea. Remus observa la multitude d'émotions qui passèrent à travers son visage : tout d'abord de la stupéfaction, puis un court soupçon de joie, suivi presque immédiatement de peine. Enfin, une gravité abyssale tira le coin de ses lèvres en berne.
- Remus, ce n'est pas possible, et tu le sais bien, déclara-t-il enfin avec une conviction infléchissable.
Remus posa alors sur la table sa lettre, toujours glissée dans l'enveloppe récemment déchirée. Lyall regarda l'objet comme s'il s'agissait d'une arme particulièrement dangereuse, puis finit par s'en saisir. Il la lut avec précaution, ses sourcils se rapprochant l'un de l'autre au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture. Espérance elle-même s'était placée derrière son épaule, alerte. Bien que n'ayant jamais été étudiante à Poudard, elle connaissait les enjeux pour Remus.
Un silence assourdissant s'abbatit dans la pièce.
- Alors ? Tu vois, hein ? Je suis accepté, donc je peux y aller ? bredouilla Remus avec l'air de redouter la réponse.
Espérance se racla la gorge avec embarras.
- Lyall, peut-être que la lettre signifie qu'ils peuvant accueillir des enfants tels que Remus et qu'ils...
- Non, l'interrompit Lyall, catégorique.
Il jeta la lettre devant lui. Elle retomba sur la table. Remus sentit son cœur sombrer au fond de son estomac ; c'était comme si son père refusait les rêves de son fils et les repoussaient de la réalité, alors que ceci avaient la possibilité d'être tout à fait abordables.
- Mais...
- Remus, coupa Lyall.
Il se leva de sa chaise. Ainsi, il domina de trois bonnes têtes Remus, qui se sentit aussitôt menaçé, minuscule et insignifiant face à l'autorité parentale.
-Tu sais pourquoi tu ne peux pas aller à Poudlard.
-- Oui... mais... mais... si j'ai été accepté... balbutia-t-il, la lèvre inférieure tremblante.
-- Non, tu n'as pas été accepté. Tu ne peux pas l'être. Il ne sont simplement pas au courant de ta condition, et n'ont donc pas rayé ton nom de la liste de nouveaux élèves.
- Mais... Mais tu m'avais dit que Dumbledore savait tout de ses élèves...
- J'ai visiblement fait erreur.
Remus sentit un haut le cœur lui soulever l'estomac. Il secoua la tête, submergé par la deception. Il s'y attendait, certes, mais ce refus définitif était bien plus difficile à supporter qu'il ne l'avait prévu. Il sentit de grosses larmes affluer derrière ses paupières encore humides.
- Mais Papa... fit Remus à mi-voix, jouant ses dernières cartes d'un combat perdu d'avance. Ce n'est qu'une nuit par mois, si...
- NON !
La voix de Lyall avait monté de plusieurs octaves. Remus recula, sous le choc. Ne sachant que dire, Espérance se mordit la lèvre, avant de se courvir les yeux d'un geste fatigué, comme si elle ne voulait pas assister à ce qu'il allait se passer.
Lyall poursuivit, d'un ton tranchant et âpre :
- Tu ne comprends pas, Remus ! Tu ne comprends pas ! Je préférerais mille fois, mille fois, tu m'entends, que tu partes à Poudlard et que tu y fasses tes études comme n'importe quel sorcier de ton âge ! Crois-tu que je prends plaisir à t'interdir de sortir ? À démménager pratiquement tous les six mois ? À t'isoler des autres enfants ? À te garder ici pour toute ta scolarité ? Ou tout simplement à t'enfermer à double tour à chaque pleine lune pour éviter que tu ne fasses du mal à ta propre famille ? Hein ? Eh bien non ! Chacun de ces gestes me crèvent le coeur à chaque fois ! Mais c'est pour toi que nous faisons cela ! C'est pour toi ! Mais tu es différent des autres sorciers, et il n'y a pas que la sécurité des autres qui est en jeu, mais également la tienne !
Il frappa des poings sur la table. Remus tressaillit.
- Je serais le père le plus heureux du monde s'il y avait un moyen que tu partes à Poudlard ! Mais il n'y en a pas, tu le sais tout aussi bien que moi. Et si tu savais ce que les autres penseraient de toi s'il connaissait ta maladie, tu n'envisagerais même pas de t'y rendre !
Espérance se mordit la lèvre jusqu'au sang. Remus pleurait à chaudes larmes, à présent.
- Les loup-garous sont des créatures méprisées, incomprises par le monde des sorciers ! asséna-t-il encore. Bien que tu ne sois métamorphosé que mensuellement, les autres ne le verront pas de la même façon. Pour eux, tu es dangereux. Pour eux, tu es...
- Lyall, je pense que ça suffit, tenta d'intervenir Espérance en plaçant une main prévenante sur son épaule.
Mais son mari se dégagea d'un geste, et termina :
-- ... pour eux, tu es un monstre !
Ce dernier mot plana longuement entre eux, entrecoupés par les sanglots de Remus, qui s'étaient mis à redoubler d'instensité. Le jeune garçon ne parvenait pratiquement plus à respirer, il avait l'impression que son chagrin obstruait sa gorge, exactement comme si on l'étranglait avec deux mains serrées autour de son cou.
Espérance retira brusquement sa paume de l'épaule de Lyall et cracha :
- Comment as-tu pu dire une chose pareille ?
Elle se précipita vers son fils, les bras ouvert pour l'étreindre. Avec ce simple geste, de nombreuses mères supportaient pour leur progéniture les évènements les plus douloureux. Mais ceux de Remus dépassaient largement le seuil de la simple douleur, et il recula aussitôt, comme si les paumes d'Espérance l'avaient brûlé.
- N-non, hoqueta-t-il, ne me t-touche p-pas mam-man, s'il t-te plaît...
Une expression étrange traversa le regard d'Espérance. Quelque chose entre la peine et le regret.
Soudain, la sonnerie de l'entrée retentit, annonçant l'arrivée inopinée d'un visiteur. Le joyeux carillon paraissait surnaturel face à la pression émotionelle régnant dans le salon. Eséprance s'écarta un peu de son fils, et murmura :
- Je... je vais ouvrir...
Lyall, l'air grave, se tourna vers Remus. Il se mordait la lèvre, regrettant visiblement certaines paroles échappées de ses lèvres durant les dernières minutes.
- Remus, mon fils, monte dans ta chambre, s'il te plaît. On en reparle plus calmement plus tard, d'accord ?
Remus ne répondit pas, écrasa rageusement une larme sur sa joue et fila à l'étage, manquant de glisser en avalant précipitemment les escaliers. Au moment même ou Espérance ouvrait la porte de l'entrée sur Albus Dumbledore, Remus claquait la porte de sa chambre.
***
Quand Remus pénétra dans sa chambre, aucune de ses pensée n'était cohérente. Ses ressentis physiques n'étaient pas plus ordonnées eux-mêmes : il avait l'impression que son sang bouillait dans ses veines, alors que son coeur n'était que de glace.
Loup-garou. Monstre.
Il sanglota encore.
Monstre.
Il savait bien que son père ne voulait pas le blesser avec de tels propos, qu'il ne voulait que son bonheur, le protéger... mais... mais...
Monstre.
Différent.
C'en était trop. Remus s'approcha de son bureau. Ce dernier était remarquablement bien rangé. Il comportait une trousse remplie de crayons de couleurs, une plume, une bouteille d'encre, plusieurs livres.
D'un grand geste, il fit tout valser. Les manuels s'écrasèrent au sol avec fracas. Il sanglotait encore. Sur sa table de nuit, l'ampoule de sa lampe de chevet explosa, sans qu'il n'eut fait quoi que se soit. Cette manifestation de magie, preuve encore une fois qu'il avait bien sa place au sein de Poudlard, lui creva le coeur davantage.
Il finit par s'asseoir contre son armoire, essouflé. Il rejeta la tête en arrière et ferma les yeux, la bouche entrouverte pour capter les minces filets d'airs qui parvenaient jusqu'à ses poumons à travers sa groge nouée. Les voix qui lui parvenaient de dehors lui vinrent alors.
- Je vous en prie, allez-vous en, Dumbledore, nous ne pouvons pas...
DUMBLEDORE ?
Remus oublia bondit sur ses talons. Il tituba jusqu'à sa fenêtre, qu'il avait oublié de fermer en receptionnant le hibou.
La chambre de Remus donnait sur la rue. La porte d'entrée de leur maison se situait juste en bas, légèrement à droite du rebord où il se tenait. Si un arbuste grimpant de glycines sur la façade du bâtiment lui masquait la vue de ses parents sous le porche, il distinguait en revanche parfaitement bien la chevelure argentée du professeur Dumbledore. Il apercevait également le reflet des lunettes qu'il devait porter, et la courbure délicate d'un nez aquilin.
Remus observa la scène, dissimulé derrière les plantes décoratrices, les mains agripées au bord de la fenêtre. Depuis le sol, on aurait vu une paire d'eux écarquillés surmontés d'une touffe de cheveux châtains dépassant des pétales de glycines.
- Je venais seulement m'entretenir quelques instants avec votre fils, disais le directeur avec la patience d'un homme habitué à ce qu'on lui tienne tête.
Remus ouvrit la bouche en un "o" parfait, mais la referma aussitôt en apercevant l'abeille butinant les fleurs odorantes.
- Notre fils n'est pas là, c'est impossible... mentait Lyall.
- Pourtant, il me semble que la lettre envoyée de Poudlard avait bien été réceptionnée... fit Dumbledore innocemment.
On sentait dans sa voix qu'un sourire malicieux devait fleurir derrière sa barbe remarquable. Lyall poussa un interminable soupir trahissant la médiocrité de son excuse.
- Dumbledore... Remus n'ira pas à Poudlard, déclara-t- il alors d'un ton grave.
Remus sentit de nouveau une étincelle de douleur lui brûler le cœur. Mais Dumbledore répondit d'un ton badin, exactement comme si on lui avait annoncé une mauvaise météo le lendemain :
- Ah bon ?
- Oui, Dumbledore.
- Et pourquoi cela ?
- Vous savez cela, grogna alors son père avec mauvaise humeur. Vous savez la condition de Remus, que son départ est impossible,et pourtant vous insistez, vous nous importunez. Je ne vois pas pourquoi vous lui faites fleurir ainsi de faux espoirs ! Remus souffre déjà beaucoup de ne pas pouvoir y aller, et votre petit manège ne fait que l'enfoncer un peu plus ! C'est cruel, Dumbledore, cruel !
La voix de Lyall montait petit à petit dans les aigus au fur et à mesure que son humeur s'échauffait. Dumbledore le sentit et sembla longuement contempler son interlocuteur. Enfin, il murmura si bas que Remus peina à distinguer tous les mots :
- Je sais très bien ce qu'il se passe, Lyall, et également ce que vous pensez. Mais je crois sincèrement avoir trouvé un moyen d'accueillir votre fils à Poudlard dans le secret de sa lycantropie, afin qu'il étudie la magie tout comme tous les autres petits garçons de son âge. J'ai emménagé...
- Peu importe ce que vous avez imaginé ! Toute cette mascarade est dangereuse et source de soucis !
- Mr Lupin, il faut seulement que vous m' écoutiez.....
- Non ! Tout cela ne servirait à rien ! Et vous savez pourquoi ? Car Remus n'ira pas à Poudlard ! C'est impossible, et ce à la fois pour sa sécurité et pour celle des autres !
- Je...
- Je ne sais pas encore ce que vous avez traficoté encore avec vos idées farfelues, Dumbledore, mais ne nous embarquez pas dans vos plans foireux ! Laissez ‐ nous en dehors de ça !
- Je...
- N'essayez pas d'insister !
- Mais...
- Nous avons dit non !
- J'ai...
- Laissez-nous tranquilles ! Notre réponse demeurera invariable, c'est d'accord ?!
- Bon, d'accord.
Soudain, il y eut un grand silence. Remus se mordait la lèvre, et le goût métallique du sang envahit sa bouche.
- D'a... D'accord ? bafouilla Lyall, stupéfait.
Il n'avait sans doute pas prévu que le directeur lâche aussi vite l'affaire. Remus, du haut de son perchoir, éprouvait lui-même une profonde déception en découvrant la facilité à laquelle son père avait repoussé le vieil homme.
- Oui, d'accord, confirma Dumbledore d'une voix paisible. Je m'en vais de ce pas.
Comme pour prouver qu'il était tout à fait sérieux, il recula d'un mètre, se préparant manifestement à tourner définitivement les talons.
- Je... euh... Très bien. Au revoir, professeur Dumbledore, déclara Lyall à défaut de trouver autre chose à dire.
- Au revoir, Mr Lupin. Madame Lupin, ajouta-t-il à l'adresse d'Espérance, qui n'avait pas prononcé un seul mot de toute la conversation.
Dumbledore recula encore un peu. De cette position, Remus découvrit son visage. Il était trop loin pour qu'il puisse en distinguer chacun de ses traits, mais il discernait tout de même un sourire trop plein de sous-entendus pour être naturel.
Lyall s'apprêtait visiblement à fermer la porte de la maison. Mais Dumbledore s'arrêta soudainement de marcher, et lança d'un ton joyeux :
- Je vous laisse tranquille !
Il marqua une pause théâtrale.
- Pour aujourd'hui !
Puis Dumbledore s'éloigna. La porte d'entrée claqua violemment, témoignant de la mauvaise humeur de Lyall.
Remus resta immobile, la bouche légèrement entrouverte, ébahi par ce qu'il venait d'entendre.
Je vous laisse tranquille. Pour aujourd'hui.
Qu'avait voulu dire Dumbledore par là ? Allait-il revenir ? Tout n'était peut- être pas perdu !
Il tenta de refouler cet espoir merveilleux tout au fond de son être. La dernière fois qu'il en avait éprouvé un tel, la brisure de celui-ci l'avait beaucoup trop fait souffrir. Il n'en le supporterait pas une seconde fois.
Les paupières de Remus commençaient à lui picoter les yeux tant il les gardait écarquillés. Cependant, il ne souleva pas cette pression oculaire et continua de suivre du regard le professeur Dumbledore, qui s'éloignait lentement de la maison.
Cependant, au moment où il allait disparaître au coin de la rue, il se retourna soudain vers leur maison. Et Remus mettrait sa main à couper qu'il lui avait adressé un discret clin d'œil.
Enfin, le directeur de Poudlard s'évanouit dans la normalité du monde moldu. Au même moment, mais Remus ne le remarqua même pas, le bracelet brésilien que lui avait offert Iza des années auparavant tomba tout doucement sur le sol. À force d'usure, le nœud de la corde avait cédé.
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Hey Hey ! :3
Un tout petit mot, mais je ne vous embête pas longtemps, juste pour vous dire que j'assassine définitivement la régularité des chapitres. :p
Ceux-ci ne viendront plus forcément le week-end, mais un jour choisi dans le hasard dans la semaine. Peut-être un, deux, voir trois. Mon emploi du temps est mon principal complice dans ce meurtre, et le cadavre de la régularité a été dissimulé dans la grotte secrète de mon inspi.
En espérant que l'histoire vous plaise,
Plume_curieuse
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