Se réveillant à l'aube, Léonie se prépara à une longue marche pour aller jusqu'à Volas. Elle marcha jusqu'à la cuisine et prit un morceau de pain, un morceau de fromage et un tout petit morceau de viande. Trois pièces de bronzes était posé là. L'argent pour que j'achète le chapeau, se dit-elle. Sortant dehors, une grande bourrasque la fit chavirer, mais elle continua à marcher d'un pas énergisant. Léonie arriva après quelque minutes de marche à la forêt Labeaume. Elle marcha pendant une dizaines de minutes que, soudain, elle entendit des  gémissements. Ces derniers venaient de derrière un buisson. Elle marcha à pas de loup et écarta tout doucement et vit un louveteau tout blanc. C'était un mâle. Il gémissait et était tout seul. Alerter par un bruit, le louveteau se retourna et croisa le regard à Léonie. Il l'a regarda avec insistance. Léonie sursauta, se retourna et s'apprêta à acourir mais elle sentit un frottement à ses jambes. Elle baissa les yeux et le vit. Il la suivait. En plus, il n'avait pas l'air agressif. Alors, Léonie se souvint qu'il lui restait un morceau de viande. Elle le sortit de sa poche et le lança au louveteau. Il l'attrapa en plein vol et le dévora. Léonie, tout en le regardant, s'assied en tailleur et mangea son morceau de pain et de fromage. Ayant fini, le louveteau vint s'allonger et poser sa tête sur une des jambes à Léonie. Cette dernière lui caressa la tête. D'abord, hésitante, puis plus du tout. Quelques minutes plus tard, Léonie repensa aux paroles de son père. Il fallait qu'elle parte maintenant car une très très longue marche l'attendait. Elle se leva et le louveteau aussi. Elle marcha quelque pas et le louveteau là suivit.
« Si tu veux me suivre, il faut que je trouve un nom, dit-elle à haute voix. Le louveteau blanc acquiesça, comme si il l'a comprenait. Je vais t'appeler ''Nuage''. Ça te vas ? »
Nuage sautilla sur place, tout content.
Et c'est sur ce pas, enfin joyeux, qu'ils partirent pour Volas. Ayant atteint l'autre bout de la forêt Labeaume, deux heures plus tard, ils reçurent plein de rayons de soleil dans leurs visages. Ils restèrent là plusieurs minutes, éblouie, et Nuage fini par courir dans les pleines. Pour ne pas se faire distancer, Léonie courut après lui. Quand elle arriva, en même temps que Nuage, en haut d'une colline, ils virent tout en bas la rivière avec un pont qui l'enjambait et au delà de ça, le village de Volas. Ne pouvant plus se retenir, Léonie dégringola la pente. Nuage la suivit. Il était même plus rapide et on aurait dit qu'il volait. Soudain, dans la limite extrême du champ visuel de Léonie, quelque chose bougea. Elle s'arrêta net et regarda là bas. Et là, elle n'en cru pas ses yeux.