Le soleil était à son zénith. Le ciel était parsemé de couleurs chaudes. Assise sur des pierres à côté d'une cascade, Léonie regardait le coucher de soleil. C'était son moment préféré de la journée. C'est là où elle pouvait rêver.
Une bise caressa son visage et fit voler ses cheveux brun. Les derniers rayons de soleils éclairèrent sa peau légèrement bronzée avant de disparaître derrière les montagnes. Ses yeux verts émeraude pétillèrent de joie jusqu'au moment où elle se souvint, avec tristesse, qu'elle devait rentrer chez elle. Sinon, son père la battra. Léonie se leva et commença à retrousser chemin en longeant la rivière en sens inverse. Au bout d'un moment, elle arriva à un pommier sauvage ou elle avait l'habitude de prendre une pomme quand elle était sûre que son père la priverait de souper. Et donc, ce soir, elle en prit une et la mangea sur la route. Arrivée à sa maison, elle vit son père donner sa collation du soir à son frère, Arthur. Bien sûr, pourquoi son père se donnerait tant de mal pour la fille qu'il n'a jamais voulu avoir. Arthur, qui a les mêmes caractères que leur père, ne donne jamais à Léonie un morceau de pain. Même pas un tout petit. Leur mère n'était pas là. Elle était partit voir la grand-mère de Léonie, il y a déjà de ceux là deux semaines, qui habite dans un village loin du leur et qui s'appelle Neuleun . Donc, évidement, elle ne sait pas ce qui se passe à sa maison. Léonie a même un jour entendu son père parler à un monsieur moustachu, M. Malian, si ça l'aurait intéressé que son fils épouse Léonie. Il le voulait pour se débarrasser de Léonie. Mais M. Malian n'a pas voulu. Heureusement, avait pensé Léonie. Donc, comme moyen de réconfort, Léonie avait trouvé que les pierres à côté de la cascade sont un endroit très bien où elle pourrait y aller quand elle serait triste. Arrivée à la porte, son père l'ouvra très fortement et braqua un regard noir sur Léonie.
« Tu es en retard ! tonna-t-il »