1. La tempête
"I hurt myself today
To see if I still feel
I focus on the pain
The only thing that's real"
- Johnny Cash, Hurt
Damian ne venait plus en cours depuis trois semaines. Il détestait l'école tout comme il détestait le monde. Depuis son enfance, il avait toujours eu du mal à s'exprimer avec les autres. Il était très vite devenu asocial et s'isolait souvent dans sa chambre. Sa chambre, il l'adorait. C'était sa propre bulle, son monde, son univers. Il s'y sentait en sécurité et il souhaitait pouvoir y vivre toute sa vie s'il le pouvait. Mais évidemment, ses parents s'inquiétaient pour lui. Damian était dépressif depuis quatre ans et son état ne semblait pas s'améliorer. Sa mère l'emmenait voir un psychologue depuis deux mois avant de lui faire confiance pour le laisser y aller tout seul. Or, Damian n'avait plus jamais remis les pieds dans le cabinet du Docteur Fobbs. Damian ne voulait pas qu'on l'aide. Il voulait juste qu'on le laisse tranquille.
A l'école, il subissait beaucoup les moqueries de ses camarades. Le brun ne parlait jamais, il souffrait d'une anxiété sociale. Il avait peur du regard des autres. Peur des jugements. En fait, il détestait croiser le regard des autres. Quand ses camarades parlaient derrière son dos, il savait qu'il était leur centre d'attention. Voilà pourquoi il détestait tant l'école. Le brun n'avait pas non plus réussi à se faire un seul ami.
A la maison, il ne parlait pas non plus, ou très peu. Il se contentait de dîner à table avec ses parents et sa petite sœur, puis lorsqu'il avait terminé, il se dépêchait de s'enfermer à nouveau dans sa chambre. La pièce où il passait une grande partie de sa vie était petite. Un grand lit se trouvait plaqué contre le mur à sa droite et son bureau se trouvait à sa gauche. Tout au fond, il y'avait sa fenêtre en guillotine qui donnait vue sur New York. Un tapis noir recouvrait le sol, et quelques posters de Batman recouvraient les murs de sa chambre. Il y'avait aussi un katana accroché au mur, juste au-dessus de son lit. C'était une arme élégante provenant du Japon, le pays dont Damian était originaire, même s'il était métis américain. Sa lame était aiguisée mais le brun s'en servait comme décoration plutôt qu'en arme, surtout qu'il ne savait pas vraiment s'en servir.
Damian s'allongea rapidement sur son lit et alluma son ordinateur portable. Sa page Skype s'ouvrit tout de suite et la personne qu'il attendait avec hâte chaque jour depuis maintenant deux mois était justement connectée.
Red-flower : Salut.
Dark-mood : Salut. J'en ai marre de l'école, je n'y vais plus depuis trois semaines. J'ai juste envie de te parler. Je n'ai personne d'autre avec qui converser en fait. Et puis, j'aime discuter avec toi.
Red-flower : ça me fait plaisir ce que tu me dis. Moi aussi j'aime parler avec toi. Comment s'est passé ton Noël ?
Dark-mood : A chier. Et toi ?
Red-flower : Pareil.
Dark-mood : lol.
Damian avait rencontré Red-flower sur un forum réunissant des personnes dépressives et suicidaires. Il s'était tout de suite entendu avec cette personne et depuis, ils discutaient tous les jours, premièrement sur le forum, puis une semaine plus tard, sur Skype. Il savait peu de choses sur Red-flower. Il savait qu'il s'agissait d'une fille plus jeune que lui et qu'elle pouvait être hystérique et triste par la suite. Elle avait beaucoup de sautes d'humeur. Mais le brun l'a trouvait sympa.
Le jeune homme de seize ans partit rapidement s'allumer une cigarette avant de se jeter à nouveau sur son lit. Cette fois-ci, il avait envie d'en savoir un peu plus sur elle.
Dark-mood : Comment tu t'appelles au fait ?
Il attendit sa réponse pendant plusieurs secondes qui devinrent vite de longues minutes. Il finit par se demander s'il ne l'avait pas brusquée.
Dark-mood : Moi, c'est Damian.
Il ne reçut toujours pas de réponse et préféra ne pas insister. Il laissa son ordinateur allumé et tira une longue taffe de sa cigarette avant de l'écraser contre un cendrier. Il se pencha ensuite sous le lit pour attraper une boîte grise qu'il ouvrit. Il y'avait à l'intérieur un cutter ainsi qu'un flacon d'alcool et quelques disques de coton. Il ramena le tout sur son lit puis le brun releva les manches de son pull, révélant alors ses bras pâles et couverts de cicatrices brunes. Il se mit à sourire avant d'attraper son cutter et d'y tracer un premier trait. Il se mordit la lèvre en ressentant la douleur qui lui tiraillait maintenant la peau. Cela ne l'empêchait pas de continuer à faire d'autres traits sur son bras gauche. Ses coupures se constellaient rapidement de perles rouges. Damian observait son propre sang. Son propre chef-d'œuvre. Il se mutilait depuis quatre ans, lorsque sa dépression s'était aggravée, et depuis, il n'avait jamais pu trouver le courage d'arrêter. Il ne souhaitait pas mourir. Au contraire, il n'avait jamais tenté de se suicider. Il voulait juste que quelque chose puisse pimenter sa vie. Il voulait ressentir. Il voulait se sentir vivant. Et pour le moment, il n'y avait que la douleur qu'il s'infligeait qui l'y aidait.
Il finit par se passer de l'alcool sur le bras et grimaça en ressentant des picotements dans ses plaies encore ouvertes. Il recouvrit ensuite son bras de sa manche et attrapa ses clés avant de quitter sa chambre. Damian se dirigea au salon et aperçut ses parents qui observaient d'un air sérieux-et aussi inquiet-les informations qui passaient à la télévision.
« C'est le troisième cyclone en deux mois dans cette région habituellement épargnée, et cela n'est pas sans rappeler la vague de tremblements de terre qui secoue l'Asie. »
« Oui, Dan, c'est la question qui brûle toutes les lèvres désormais : avec ces saisons qui ne ressemblent plus à ce que nous connaissions et toutes ces catastrophes naturelles qui s'enchaînent depuis quelques années, on peut se demander si la planète n'est pas en train de changer bien plus rapidement que nous ne l'envisagions suite au réchauffement... »
Le père de Damian éteignit alors la télé avant de se tourner vers son fils.
- Tu vas où comme ça ?
- J'vais m'acheter des BD.
- Tiens, achète aussi des clopes, tu veux ?
Damian soupira mais acquiesça.
Dix minutes plus tard, il se retrouvait dans une petite librairie située dans un coin tranquille de la ville. Le brun détestait les rues remplies de monde. La foule l'oppressait. Il préférait les endroits calmes, là où il pouvait éviter de croiser le regard de n'importe qui.
Il se dirigea vers le rayon comics et se mit à sourire en retrouvant ses super-héros préférés, dont Batman, l'homme chauve-souris. Le brun prit quelques revues et se dirigea ensuite vers la caisse qui était gardée par un gros barbu aux lunettes rondes, au nez crochu et aux longs cheveux qui tombaient en cascade derrière ses oreilles.
- Tiens, ce numéro est vraiment démentiel ! Il se passe un truc de dingue !
- Euh... si vous le dîtes, répondit Damian d'un air gêné.
Il paya ensuite et s'empressa de quitter les lieux. Il souffla une fois dehors, heureux que la conversation n'ait pas duré plus longtemps, c'est-à-dire, plus de cinq secondes. Il avait vraiment du mal à s'exprimer. Son corps en tremblait encore ! Il décida pourtant de faire quelques pas, se dirigeant vers une petite ruelle qui menait à une grande avenue, là où se trouvait un bar qui vendait aussi des cigarettes. Damian pourrait toujours en profiter pour s'acheter un autre paquet, en plus de celui pour son père.
Le brun resserra un peu plus son long manteau noir contre lui lorsqu'il passa devant un sans-abri qui puait l'alcool et qui l'observait d'un mauvais œil. Damian commença à presser le pas lorsqu'il aperçut un phénomène étrange qui se déroulait sous ses pieds. Un petit éclair bleu zigzaguait sur la chaussée, léchant le bitume et serpentant droit vers lui. Damian fronça les sourcils en constatant que cet éclair provenait du sol. Il n'avait encore jamais vu ça. L'éclair se terminait en petites gerbes d'étincelles bleues qui ressemblaient à des bras et s'arrêta quelques secondes devant les pieds de Damian, avant de décider à passer entre ses jambes. Le jeune brun ferma les yeux, se disant qu'il était sûrement en train de rêver car une telle chose ne pouvait être réelle.
Soudainement, quelqu'un se mit à hurler juste derrière lui. C'était un hurlement de peur et peut-être même de douleur. Damian fut parcouru par un frisson terrifiant et il n'osa plus bouger, ne faisant pas l'effort de se retourner par peur de ce qu'il pourrait lui arriver. Lorsque le hurlement fit place au silence, il décida de se retourner pour jeter un œil derrière lui...
Tout d'abord, il aperçut la fumée blanche et écœurante. Le brun dut passer son bras contre son nez pour ne pas respirer dedans. Lorsque sa vue se fit plus précise, il constata avec effroi qu'il ne restait plus que les vêtements entassés sur le sol du pauvre sans-abri de tout à l'heure mais celui-ci n'était plus là, comme s'il s'était volatilisé.
-Merde...
L'éclair aussi avait disparu. Le brun recula de plusieurs pas avant de s'allonger par terre le dos contre le mur pour essayer de reprendre ses esprits. S'il restituait ce qu'il avait vu et entendu, alors il pouvait déduire que l'éclair avait avalé le sans-abri d'un seul coup. Ça ne pouvait pas être vrai.
- Oh, la vache...
Il finit par se relever et détala rapidement en quittant la ruelle. Il se retrouva rapidement sur la grande avenue, totalement paniqué. Les passants l'observaient en fronçant les sourcils et Damian se remit à marcher tranquillement, faisant mine de rien. Dans sa tête cependant, c'était le chaos total. Il se posait mille questions. Devait-il prévenir la police ? Les secours ? Les parents ? Le Gouvernement peut-être ? Puis, il se rendit compte que personne ne le croirait. Personne...ou presque.
Il se dirigea alors vers un cyber-café, ignorant sur son passage le tabac. Il s'installa tout au fond du café, là où il n'y avait personne, et alluma rapidement l'ordinateur de sa table avant de se connecter sur Skype. Il aperçut alors que sa seule amie lui avait répondu pendant qu'il était sorti.
Red-flower : Moi c'est Emilia.
Il se surprit alors à sourire, ce qui était très rare, chez lui. Il était heureux de pouvoir connaître son nom, il ignorait pourquoi. Il vit ensuite qu'elle était encore en ligne et en profita rapidement pour lui parler de ce qu'il avait vécu il y'a quelques minutes. Une fois tout dit, plusieurs minutes s'étaient écoulées. Il avait fini par penser qu'elle ne le croyait pas lorsqu'il reçut enfin un message.
Red-flower : Une de mes amies au collège a vu un cas similaire. Des éclairs bleus sur le sol. Rapides et effrayants. Tu dis qu'il ne restait plus que les vêtements ?
Dark-mood : C'est ça. Et j'ai remarqué que depuis quelques temps, on ne voit plus beaucoup de sans-abris dans les rues. On est en hiver et pourtant, il fait encore chaud.
Red-flower : Dans la rue, il y'a souvent des piles de vêtements sur le sol, sur les rues peu fréquentées par exemple. Même des caleçons. Si ça se trouve, c'est cet éclair qui emporte les gens ? Personne ne s'en rend compte ?
Dark-mood : ça craint tout ça. On est mal.
Red-flower : Tu crois qu'il va arriver pire ?
Dark-mood : Je n'en sais rien mais je le sens. Depuis quelques années, le monde va de plus en plus mal. Mais en ce moment, tout s'accélère. Je sens que ça va vite être la merde.
Red-flower : J'ai peur... Qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce que je pourrais au moins te voir ?
Damian tressaillit face à son message. C'était la première fois que quelqu'un avait envie de le voir.
Dark-mood : Donne-moi ton adresse. Je passerais te voir quand j'peux.
Red-flower : Je t'attendrais.
Il reçut ensuite en lien une carte de la ville avec l'emplacement où habitait Emilia. Il constata avec étonnement qu'elle n'habitait pas très loin. Elle était juste de l'autre côté de Central Park.
- Il faut que vous rentriez chez vous.
Damian sursauta tout en se retournant vers la jeune serveuse qui venait de lui adresser la parole. Il ne l'avait même pas entendu venir et son cœur battait maintenant la chamade.
- Comment ça ?
- Ils viennent d'annoncer un énorme blizzard pour l'après-midi. Le café va fermer.
Le brun soupira avant de se déconnecter et de prendre ses affaires. Il se dépêcha de retourner chez lui et ignora complètement les appels de son père, pressant même le pas pour s'enfermer dans sa chambre. Damian se retrouva rapidement sur son pc pour reparler avec Emilia qui était encore connectée.
Dark-mood : Il va y avoir un énorme blizzard.
Red-flower : Oui, la météo s'affole, c'est même la panique... Les choses ne tournent pas rond. Le blizzard est au-dessus de Boston actuellement. Et ici, il y'a déjà du vent.
Damian regardait en même temps les informations via sa petite télé lorsque l'écran devint noir, vite remplacé par la mire. Dehors, le ciel était sombre, recouvert d'un énorme nuage noir et angoissant. Le vent commençait à devenir plus fort car la fenêtre de la chambre claquait de plus en plus.
Dark-mood : Je crois que le blizzard est déjà sur nous. C'est arrivé vite. Y'a même plus de télé !
Red-flower : De mon côté, le vent est si terrible qu'on dirait presque une tornade ! J'ai peur...
Dark-mood : Surtout, reste chez toi, tu seras en sécurité et...
« Vous êtes déconnecté d'Internet. »
- Quoi encore ? lâcha Damian en touchant sur toutes les touches de son ordinateur.
Puis brusquement, tout s'éteignit dans sa chambre. Sa lampe de chevet, l'éclairage de la pièce et même la télé.
- Une panne de courant... dit-il à lui-même tout en soupirant.
Il éteignit alors son pc et se dirigea jusqu'à sa fenêtre. La ville entière était plongée dans l'obscurité alors qu'il n'était même pas encore midi. Le ciel avait pris une teinte spectrale, recouvert de nuages noirs.
Damian se guida avec l'aide de son portable allumé pour chercher des bougies dans le salon. Il trouva ses parents qui en avaient déjà disposés un peu partout dans l'appartement. Sa petite sœur était adossée contre un mur et regardait son portable sans quitter l'écran des yeux. A coup sûr, elle attendait un message de son petit ami, Killian.
- Lou, il n'y a plus de réseau... lâcha Damian à sa sœur.
Celle-ci pesta en balançant soudainement son portable sur son frère et partit ensuite s'enfermer dans sa chambre. Le brun avait intercepté le cellulaire en plein vol. Il finit par croiser le regard de son père et se vit obligé de dire quelque chose.
- Euh... ça va durer longtemps, cette panne ?
- Avec ce temps d'chien, sûrement. Mais ne t'en fais pas, j'suis sûr que tout va être réglé d'ici demain.
Damian soupira puis traîna des pieds jusqu'à sa chambre. Il s'était de nouveau posté à sa fenêtre pour observer la ville. A présent, il s'était mis à neiger et les flocons de neige tourbillonnaient dans le ciel tandis que le vent faisait un bruit angoissant. La rue avait complètement disparu. Damian plaignit les gens qui se trouvaient encore sous un temps pareil.
Le brun finit par lire les comics Batman qu'il s'était achetés plus tôt et les lut d'une traite. Il s'étira ensuite les bras vers la fin de sa lecture. Le temps passait lentement et il s'ennuyait un peu sans son ordinateur. L'électricité n'était toujours pas revenue. Sa seule source de lumière était une simple bougie dont la lueur ambrée le rassurait un peu des ténèbres qui l'entouraient.
Le soir, le dîner fut silencieux. Personne ne parlait. Damian devinait facilement que ses parents étaient inquiets. Une telle chose n'était jamais arrivée de la sorte à New York. Son père essayait tout de même de rassurer tout le monde en disant que tout sera réglé le lendemain. Sa mère avait pu cuisiner, la cuisinière fonctionnant au gaz et non à l'électricité. Elle se demanda comment les autres voisins de l'immeuble s'en sortaient de leur côté. Elle souhaitait prendre de leurs nouvelles, ce qu'encourageait Lou, la sœur de Damian.
Le brun se dépêcha de terminer son repas avant de retourner dans sa chambre et de s'allonger sur son lit. Il essaya d'ignorer les hurlements de la tempête pour s'endormir.
Une violente explosion le réveilla vers trois heures du matin. Damian se jeta jusqu'à sa fenêtre pour observer ce qu'il se produisait à l'extérieur. Il eut alors le souffle coupé.
La rue était couverte de neige, comme à la montagne, lorsqu'il était parti au ski avec sa famille des années auparavant. Un flash bleu illumina toute sa chambre ainsi que la ville. Damian aperçut de nombreux éclairs bleus qui striaient le ciel et la terre. Les mêmes que celui qu'il avait vu ce matin. Encore plus étrange, ces éclairs zigzaguaient le long des murs de chaque immeuble. C'était comme s'ils recherchaient quelque chose...
- Merde... Pas ça, dit-il tout bas.
Pire encore, des éclairs commençaient à grimper et à se diriger droit vers lui. Le brun se mit à reculer, son cœur commençant à battre de plus en plus vite contre sa poitrine, l'empêchant de respirer normalement. Puis tout à coup, un éclair énorme frappa l'immeuble d'en face. Plusieurs branches emprisonnaient le bâtiment et Damian remarqua que chacune d'entre elles brisaient les fenêtres pour entrer à l'intérieur. Elles ressortaient ensuite tout en laissant une épaisse fumée blanche derrière elles. C'était comme pour ce pauvre sans-abri... Tout se répétait. En pire.
- Ce truc est en train de... d'aspirer les gens !
Ils allaient tous se faire avaler ! Damian se jeta rapidement sur son pantalon qu'il enfila rapidement puis enfonça ses pieds dans ses rangers militaires avant de quitter sa chambre à la hâte. Il était totalement paniqué et devait prévenir sa famille du danger. Il ne savait pas où aller ensuite mais il n'avait pas envie de rester ici. Mais dehors, ce serait encore pire...
Survivre n'était plus qu'une question de temps.
Il courut le long du couloir pour enfin déboucher sur le salon, là où ses parents dormaient sur le canapé. Au moment où il ouvrit la bouche, les fenêtres se mirent toutes à exploser et le vent s'engouffra violemment dans toute la pièce. Damian se couvrit le visage de ses bras mais fut propulsé contre le mur et tomba à la renverse. Lorsqu'il se releva à quatre pattes, il aperçut ses parents totalement paniqués.
Et le pire arriva alors.
Un éclair bleu vint frapper son père puis sa mère et ils disparurent tous les deux. L'éclair dévasta tout sur son passage, et le vent qui hurlait glaça le sang de Damian. Mais ce fut surtout la vision de ses parents volatilisés qui le glaça complètement. L'éclair se dirigeait maintenant tout droit sur lui. Son corps ne répondait plus. Il était paralysé alors que son cerveau lui commandait de fuir au plus vite. Le brun ferma les yeux lorsque l'éclair le foudroya et repartit aussi vite. Il entendit tout juste le hurlement strident de sa sœur avant de s'évanouir...
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Fin du premier chapitre ! Qu'en pensez-vous ?
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