Entendez-vous ces douces notes ?

Fragile mélodie qui perce la neige et traverse les sous-bois. Petites notes enfantines qui rêvent du printemps. Elles attendent les bourgeons vert tendre et les gazouillement des premiers oiseaux. C'est le chant de l'envie qui vogue à la surface du givre, qui fait tinter les branches cristallisées. « Réveillez-vous ! accueillez le soleil ! »

Fragile mélodie, voix claire et pure qui porte en elle le souvenir. Les notes expriment leurs souvenirs. Souvenir des fleurs coloré et des odeurs. Jaune vert des premières pousses qui illumine les yeux. Bleu pâle de la neige qui gorge les ruisseaux. Odeur d'humus qui étire les lèvres. Terre humide qui respire le renouveau.

Elles viennent, elles accourent d'un lieu à la ronde. Elles rient, réveillent les endormies, un baiser sur le front ou une flute vibrante entre les doigts. Alors que la pluie chante les larmes qui tombent, les premières fleures s'ouvrent. Elles présentent leurs belles coroles colorées aux petites gouttes qui glissent dedans. Les pétales s'écartent, les pistils s'étendent, l'herbe jouent et la terre se gorgent de liqueur. Cela sent le renouveau, cela annonce de nouvelle merveille. Les petits êtres se réveillent, ils appellent leur ami.

La forêt est juste un abri à leur fantaisie et leurs rêves. Les animaux s'éveillent au rire enfantin et claire. Ils s'amusent des danses gracieuses faites au coin du feu. « Dansons mes amis ! Jusqu'au bout de la nuit » Ce ne sera que les premiers rayons du soleil qui pourront les chasser.

Et leur travail accompli, elles retourneront dans leur royaume secret. Les petites fées du printemps seront passé, elles auront tout éveillé sur leur passage. Et fidèle à nous même, nous ne remarquerons pas cette beauté simple qui ne demande qu'à être contemplé.  

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Petite enfant émerveillée dans cette cave au trésor ! Ma chérie, vois-tu tous les instruments qui s'étalent aux murs ? Chacun produit un son bien particulier. Le ding du triangle, le wuu du trombone, le ping de la guitare... A travers tous ses sons, qu'ils soient aigus ou graves, trainants ou sec, on peut raconter une histoire. C'est comme un langage, c'est comme un alphabet qui parle au son de ce qu'on lui dicte. Les mots sont remplacés par des notes. On ne lit plus par les yeux mais par les oreilles. Les petites, longues et chatoyantes notes viennent glisser jusqu'au fond de notre être et chatouillent les cordes des sentiments. On écoute l'histoire.

Autre part que dans mon réduit à instrument, tu peux trouver des objets, des animaux qui produisent des sons. Chaque son est une parole. Et chaque parole est un message. Nous croyons à tort être les seuls à pouvoir communiquer mais chacun possède des mots. Ils se cachent juste sous d'autres sons. Si tu peux raconter ton histoire, les autres le peuvent aussi. Nous avons oublié de les écouter. Nous ne savons plus les comprendre. Si tu sens ton corps bouger au rythme de la musique, si tu sens ton âme se calquer sur le bruit des branches alors c'est que tu perçois encore une infime part de l'histoire que l'on chante. 

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Le premier texte est bien chaotique. Je ne savais pas que l'écrire plusieurs fois pourrait le rendre illisible. Je n'ai pas de motivation pour le corriger et le rendre meilleur. Le deuxième texte me va. 

Grimaud