Chapitre 8

Prise au dépourvue, je suis restée clouer sur ma chaise fixant l'objet de ma surprise pendant que ma mère lui serrait la main chaleureusement. Ne sachant quoi faire je me replongeai dans ma lecture, relisant au passage la même phrase plus d'une dizaine de fois, faute de concentration. La vie est loin de m'aimer si non elle m'aurait épargnée cette rencontre non voulue et innatendue. Je répétai milles prières dans ma tête afin de savoir par quel issu j'allais sortir de ce pétrin.je sentis quelques gouttes de sueur perlés a mon front tellement que mon stress était grandissant.
-  Ashley est ce ainsi que je t'ai élevée.? Oú sont donc passé tes bonnes manières???!!! Scanda ma mère de manière dramatique tout en m'envoyant un regard meurtrier.
Dans ton cul aurais je aimé lui répondre mais cette insolence risquait de l'évanouir au pire l'envoyer sur un lit d'hôpital.
Qu'est ce que je détestais la façon superficielle avec laquelle elle recevait ses invités!
N'ayant d'autres choix que de me lever, je m'avançai vers ce Júan et lui tendit la main, Main qui restât tendue dans le vide pendant une bonne dizaine de secondes, tant dis qu'un sourire moqueur et supérieur se dessinait sur les lèvres de la personne à laquelle cette poignée de main était destinée.
Enfoiré!
Il finit par me la serrer ,si on peut appeler ça comme ça , puisque j'eus l'étrange impression que nos mains ne firent que s'effleurer. Prise d'une faiblesse subite je sentis que mes jambes menaçaient de me lâcher d'une seconde à l'autre. je m'excusai auprès de la petite assemblée et allai me cloîtrai dans l'une des toilettes. Toujours au sommet de mon étonnement, je m'adossai contre la porte de la toilette et respirai un grand coup. C'est pas vrai ça me répétai je à moi même.
Peut être avait il oublié...
Peut être était il saoûl au point d'être dans l'incapacité de se rémémorer les évennements de la soirée. "Bien sur ! rêve toujours" me souffla ma conscience qui ne m'était d'aucune aide. Après quelques minutes de réflexions vaine je me raffraîchi le visage avec un peu d'eau. Et je sortis  de la pièce avec la ferme résolution de faire comme ci de rien était, priant pour que mon attitude ne me trahisse en aucun cas.
En progressant vers ma destination je rencontrai Loretta l'une de nos deux domestiques qui m'informa que c'est moi que l'on attendait avant que le dîner ne débutte.
Génial!

- la criminologie??? C'est un bien joli métier. Mais dommage que ce ne soit pas enseigné en Haïti. Pour pouvoir devenir criminologue il faudrait aller l'étudier dans  un pays étranger. Pourquoi pas les Etats Unis? Ce serait très bien. Et je suis sur que tu as de la famille làs bas, n'est ce pas?.
Décidemment cette Vicky est un vrai moulin à parole. Avec son enthousiasme et sa curiosité non dissimulée elle avait su combler avec tacte chaque blanc qui menaçait de planer autour du dîner, passant avec un naturel enviant d'un sujet a un autre. Et deviner quoi? J'étais sa victime favori. A chaque  question tout les pairs d'yeux se braquaient sur moi me regardant tel une bête curieuse. Habituellemnt ça ne m'aurait sans doute causer qu'un léger problème. Mais se retrouver  assise devant un inconnu qu'on a embrassé ne sachant pas si oui ou non il s'en souvienne a de quoi vous fouttre  un stress monstre. Je fis un sourire timide à Vicky tout en déposant ma fourchette et mon couteau me préparant mentalement a lui répondre. Mais une voix rauque et froide que je n'avais pas entendue depuis le début de la soirée me stoppa net dans mon élan. Je me retournai perplexe vers la personne qui parlait
- mais chérie pour étudier aux USA un certain moyen financier s'impose! Répondit Mr Rodriguez à ma place.
Je restai baba de saisissemnt. Qu'insinuait ce gros baveux? Que mes parents n'avaient pas assez d'argent pour m'envoyer étudier à l'étranger ou plus précisément  aux "USA" comme il disait? Non mais je rêve? En quoi est ce que ça le regardait ?? qu'il se mêle de son...
- tout a fait d'accord  père pour une fois nous partageons la même idée. Mais il faut aussi savoir qu'il y a université et UNIVERSITÉ tel que Harvard, Princeton, Yale... Et si il n'y a pas d'argent il faudrait un minimum d'intelligence au futur universitaire... C'est le peu que le scolarship exige retorqua son fils avec le plus grand sérieux du monde.
Automatiquemnt mes poings se serrèrent et je bouillonnais de rage au plus profond de moi. Ils sont chez MOI à MA table, les fesses posés sur MES chaises En train de bouffer MA nourriture! Et pourtant ils ont trouvés le moyen de se montrer d'une insolence hors pair! Préférant nous prendre de haut! Seigneur... Qu'est ce que je me retiens pour ne pas les mettre dehors! Je me forçai à avoir un sourire plaqué sur mes lèvres... Cmment leur expliqué avec classe qu'ils ont depassés les bornes sans pour autant parraître mal élevée et vulgaire?? ?
Non non vaudrait  mieux que je la ferme si non je risquais de briser l'image de la petite fille modèle qui encaisse tout  qu'on avait de moi. Un combat sans nom se livrait entre mes envies contraires. Cela me tuait de ne pas pouvoir donner une réponse piquante à ses individus de la "haute société". Tchup! Haute société? Et puis quoi encore??? pourtant Je décidai d'agir sagemnt en ne disant rien. Victoria était  si choquée qu'elle  ne pipât mot. Ma mère prenait fortement  sur elle même pour ne rien dire d'offusquant mais elle parla quand même.
- ce sont là des propos très juste. Mais ma fille est très intelligente et Dieu merci nous avons les moyens nécessaires pour subvenir aux besoins  de nos enfants mon mari et moi. Ma fille est la fierté de la famille jamais  elle ne nous décevra Mr Rodriguez. Trancha-t- elle avant de porter son verre de vin rouge à ses lèvres.
- bien sur madame... repliqua t-il sur un ton dédaigneux.
Le reste de la soirée se passa plutôt bien sans autres ambarges mais on sentait malgré tout la tension légère qui régnait  dans la salle à manger bien que par moment madame Rodriguez lançait des blagues afin de détendre le plus possible l'atmosphère. C'est la gentillesse personnifiée cette dame! C'est moi qui vous le dit!
Après avoir reçu la permission de ma mère je me retirai discrètement de table et allai sur la cour ayant à l'esprit de me relâcher avec une cigarette...
J'etais à la fois  soulagée et irritée.
Soulagée que Jùan  ne semblait en aucun cas se souvenir de moi. Irritée des remarques déplacées et piquantes que père et fils se permettaient de lançer à tout bout de champs juste parcequ'ils avaient les moyens de jetter de l'argent par la fenêtre si ils en avaient envie . Comment est ce qu'une femme telle que Vicky avait pu se coltinner (oui coltinner parceque je l'imaginais mal tomber amoureuse de ce brute du langage.) un mari tel que ce Mr Rodriguez et engendrer un fils tel que " mister belle gueule".
La vie est faite de pleins de surprise et de faits incompréhensibles... Le départ de mon père me le prouvait grandement.
Les mains tremblantes et le visage crispé j'allumai ma cigarette je m'appuyai non chalemment à un tronc d'arbre et pris un longue tirade de fumée...
Je me sentais à nouveau vide...
Qu'est ce que je détestais ce sentiment...
Papa où es tu?...
J'ai besoin de toi...
Plus que ce que tu n'imagines. Me questionnai je intérieurement avec amertume.
- que dirait votre mère si par malheur elle apprenait que sa fille chérie la fille qui est la fierté même de la famille fume à l'abris des regards indiscrets?...
Je sursautai et jettai prestemment mon "comme il faut" par terre sans oublier de le pietinner du bout de mes talons.
- je compte sur vous pour ne rien dire... Dis je nerveusement et complètement prise au dépourvue.
Un rire moqueur s'échappa de ses lèvres dévoilant ainsi des dents parfaitements alignées et bien blanches.
- pourquoi ai je l'étrange impression que vous ne détenez pas que ce secret? Murmura t-il tout en se penchant vers moi. Comme si il avait peur que quelqu'un d'autre autre que moi ne l'entende.
Je frémis.
- Que voulez vous? Demandai je sur la défensive.
Il sembla réfléchir un instant.
- ce que je veux?
Je croisai les bras d'impatience.
- oui ... murmurai je d'une voix à peine audible tellement que j'Appréhendais  les prochains mots qui franchiraient le seuil  de ses lèvres.
Il plongea ses pupilles couleur ébènes dans les miens avant de répondre fermement.
- la raison pour laquelle tu t'es enfuie la nuit dernière.

DOUX JESUS!

✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨

Et voilà!
La suite avec beaucoup de retard(je m'en excuse d'ailleurs)
Mais elle est là!
C'est mon premier long chapitre et j'en suis assez fière!😊
J'espère que vous continuerez à suivre le cours de l'histoire malgré le temps fou que je prends pour poster.
N'oubliez surtout pas de voter et de commenter(ca me ferait vraiment chaud au coeur) pour me dire ce que vous en pensez!

A bientôt(j'espère)pour la suite!✨🤗

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