~CHAPITRE 14~
- En faites je ne sais pas trop pourquoi je ne te l'ai pas dit... Ça m'a dû échapper. En tout cas... tu viens?
Elle tirat très fort sur mon bras droit. Mes pieds refusaient cependant de faire ne serait ce qu'un pas. Tu es dans un beau merdier ma belle. Me souffla ma conscience.
Comme ci je ne le savais pas tss. Marìa est complètement bargeaud! Ne plus me mêler de cette histoire ouais mon cul! On dirait qu'elle ne réfléchit pas quand elle agit!
- Et si il me reconnaît? Tu y as pensé?
Elle me lacha ENFIN le bras. Elle semblait réfléchir.
- J'y ai pas pensé j'avoue... Mais... Écoute... On trouvera bien quelque chose à lui dire. On improvisera!
Je pivotai sur moi même, donnant désormais dos à Jùan et faisant maintenant face à Marìa. Je secouai la tête de gauche à droite. Non. Pas question.
- Si il apprend que ça a été un coup monté, qui plus est orchestré par TOI pour le tester... (J'encrai mes yeux dans les siens) il ne te le pardonnera pas. Crois moi... Si les mecs détestent quelque chose... C'est bien le manque de confiance!
Elle soufla un grand coup, se passa les mains dans les cheveux. Ay! J'ai frappé en plein dans le mille. Exactement là ou ça fait mal. Tape moi cinq! Et c'est qui qui a TOUJOURS raison???
Savoir qu'elle courait un risque certain de le perdre va la dissuader de faire quelque chose de complètement ridicule, en même temps moi j'éviterai les enmerdes. Les petits prétentieux et moi ça n'a jamais fait bon ménage! Alors là hm hm! Bon je crois qu'il est temps de plier baggage parceque...
- Bonjour ma puce...
Sans aucun respect pour la personne avec qui conversait Marìa, c'est à dire MOI, il s'inserra au milieu de nous, enlaçant sa copine d'une énorme étreinte , sa tête fourrée dans son cou. Je le regardai de la tête au pied. Qu'est ce qu'il est mal élevé!
Étonnée, déconcertée, épouvantée, je restai sur place le nez fronçé. Eh ben dites donc qu'ils prennent une chambre tant qu'ils y sont, ils se bécottaient carrément devant moi. Je soupirai discrètement, et commençai à marcher à reculons essayant du mieux que je peux de ne pas attirer l'attention sur moi, il est encore temps de faire machine arrière me suis je dit en mon fort intérieur. De toute façon vu la manière dont ils sont occupés à se dévorer ils ne remarqueront même pas mon abscence.
Juste au moment où je me suis tourné pour prendre le chemin de la sortie, il délaissa Marìa et se tourna en ma direction et me héla . Un froid intense se fit sentir au niveau de ma colonne vertébrale, je me stoppai net. Merde...
- Hé toi là, part pas.
J'aurais pu... Oui j'aurais pu mais je n'en ai rien fait. J'aurais pu partir faisant semblant de ne pas avoir entendu. J'aurais même pu courir. Oui j'aurais pu. Mais au lieu de ça, Je me retournai doucement tout doucement. Le coeur battant à un rythme fou. Pourquoi rien ne se passe jamais comme je le veux? Je me surpris à espéter qu'il ne me reconnaisse pas. Idée absurde je le sais mais l'espoir fait vivre comme on dit .
Même en ayant une perruque sur la tête à la Lady Gaga il te reconnaîtrait. En même temps, qui oublierait une personne ayant une aussi salle gueule que toi???
Qu'est ce que je la haie ma conscience. Ma stupide conscience! Si je pouvais lui fouttre une claque je l'aurais fait depuis bien longtemps pour ENFIN lui clouer le bec!
Lorsque je me retournai complètement , nos yeux d'un commun accord s'entrechoquèrent. Je sentis comme une décharge électrique. Profonds... Ses yeux sont si profonds que j'en frémis.
Le sourire qu'il arborait se fanna instantannément, il m'avait reconnu. Il lâcha la taille de Marìa et se concentra pleinement sur moi. Je fis un effort surhumain pour garder la tête haute et de ne pas flancher, fallait SURTOUT pas que je baisse les yeux. Marìa ne se rendant surement pas compte de l'atmosphère glacial, racla sa gorge, mettant ainsi fin à cet affrontement de regards.
- Euh chéri... (Elle souriait innocemment) je te présente Ashley Isabella François... Celle à qui tu devras donner des cours de box. Euhm... Et Ash je te présente mon petit ami... Jùan Pablo Rodriguèz.
Ses yeux pivotèrent de sa copine à moi et de moi à sa copine. Il semblait perdu mais fit tout pour ne rien laisser parraître. Un déclic se fit brusquement dans ma tête. Et si Marìa apprenait qu'il était chez moi dernièrement et que je le lui ai caché.? Non non. Pire si elle découvrait ce que j'avais prit tant de soin à lui caché ?Qu'en penserait elle? Quelle serait sa réaction? Si elle venait à être au courant, Je devrais dans ce cas tout lui avouer. Et ÇA je ne suis du tout pas disposée à le faire!
Prise par une bouffée de panique, Je tendis prestement la main en sa dircetion arborant le sourire le plus faux cul que j'aie en stocke.
- Enchanté. Dis je d'une voix que je voulais enjouée.
Il hésita un instant et me serra la main d'une poigne virile tout en scotchant ses yeux ébènes incrédules aux miens. Il ne comprenait surement pas ce qui se passait il se demandait surement ce que je faisais LÀ. Mais surtout, quelle bienheureuse (notez l'ironie) COÏNCIDENCE pourrait nous amener à nous voir en 3 fois?. Ah bah tiens, ça tombe bien je me posais exactement la même question. Ironisa ma conscience qui reprenait du poil de la bête.
Il ne me répondit rien se contentant d'hocher la tête, un pâle sourire sur ses lèvres.
- Bon... Et si on débutait avec ce cours proposa Marìa avec un semblant d'enthousiasme tout en tapant dans ses mains.
- Euh oui bien sur. C'est bien pour ça qu'on est là non? Par ici mesdemoiselles.
Le regard qu'il me lança en disait long sur ses pensées. Il ne me lâcherait pas de si tôt, je le sais. Je levai les yeux au ciel. Dans quoi me suis je encore fourrée?
Une fois avoir atteint l'endroit indiqué. Je fus prise d'étonnement lorsque je vis le large sourire qu'il affichait. Plus rien ne laissait croire qu'il était préoccuppé. J'arquai un sourcil. O-KAY.
- Pour commencer on débutera avec un peu d'échauffement. Vous suivrez mes mouvements. C'est compris.?
Pourquoi se sentait il obligé d'être aussi arrogant? Marìa hocha vivement la tête un grand sourire ornant ses lèvres. Je fronçai le nez et me croisai les bras. Il me lança un autre regard. Je ne bronchai pas, mes yeux se contentèrent de le défier.
Il se positionna et commença à faire quelques mouvements. Des mouvement simples et faciles à faire. À contre coeur j'exécutai les positions qu'il prenait.
30 minutes passèrent et les échauffements prirent fin. Rien de très bien difficile. Mais l'ambiance n'étant pas vraiment propice je m'épuisai très vite. Et puis ce jeu de reagrds entre lui et moi me faisais complètement perdre contenance. Rester neutre ne s'est pas avéré facile. Moi qui d'habitude ne garde pas ma langue dans ma bouche s'est vue obligée de la retourner 7 fois dans ma bouche afin de la fermer définitivement.
María par contre était éssouflée tel un bœuf. Elle suait de partout, et les nombreuses grimaces qu'elle faisait avec son visage était franchement épouvantable. J'aurais bien ri mais je me retins. Le moment est très mal choisi.
Jùan, quant à lui, essayait d'apaiser sa copine du mieux qu'il pouvait en lui carressant le dos. Je le trouve franchement imbécile. Ce qu'il lui faut c'est de L'EAU et rien d'autre.
- Veux tu que j'aille te chercher un verre d'eau Ma' ?
Deux pairs d'yeux désormais me fixait. Mais un seul me troubla. Je pinçai mes lévres entre elles.
- Mais non ma chérie ne te fatigue pas. J'ai une envie pressante d'aller au petit coin . J'en profiterai pour me réhydrater. D'accord?
Non je n'étais pas d'accord Alors là, du tout pas. Je ne veux pas rester seule avec lui. Ses yeux me pertubent. Ils me donnent l'impression qu'il peut lire en moi. L'impression qu'ils me sondent, m'étudient. De ce fait je me retrouve complètement destabilisée. Et Dieu seul sait à quel point je DÉTESTE me sentir faible. Alors fallait surtout pas que l'on reste seuls tout les deux. Sans parler du gait que l'on sait laisser sur de mauvaises ondes la dernière fois que l'on s'est vue.
- Je... D'accord. Balbutiai je, ne trouvant aucune excuse valable .
Elle me souria faiblement. Que dis je? Elle grimaça. La pauvre. Elle ne doit pas faire beaucoup de sport vu son état. J'esquissai un léger sourire.
- Prends tout ton temps ma puce. Rien ne presse. On t'attendra pour commencer. Dit il pour la rassurer.
Je risquai un regard en biais vers lui. Qu'elle prenne son temps? Mais je ne veux pas qu'elle prenne son temps moi. Moins de temps que je passerai en sa présence seule mieux ce sera.
- Ah ça non! Je ne reviens pas moi. Tu veux me tuer Jùan? Mais tu as vu comment je suis? (Elle se pointa du doigt) Je ne supporterai pas de faire le moindre effort en plus. Débrouillez vous sans moi. Je vais m'allonger sur l'un des sofas qui se trouvent à la rentrée.
Je restai stupéfaite.
De mieux en mieux! Souffla ma voix intérieure.
Sur ces mots elle se leva nous salua de la main et s'éloigna. Je trésaillis. Elle m'a laissée seule. Et maintenant? Que vais je faire avec ce regard d'acier qui me glace le sang?
Maintenant qu'il sait que je connais Marìa, les questions vont fusées. Je le pressens!
Bon sang!
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