~Chapitre 10~

J'ai toujours détesté les lundis. Ce jour de la semaine ne m'a jamais porté chance et ce lundi ci n'a en aucun cas fait exeption à la règle. déjà  que ma journée de classe avait débutée avec  les cours de physique. Je savais au plus profond de moi que ce tout petit signe d'apparrence isignifiant n'appréhendait rien de bon. Ensuite s'en est suivi une dispute avec Anna.! Oui oui, je sais,  on en a tout le temps des disputes. Mais celle ci a été la pire de toutes. J'ai même failli perdre contrôle de moi même. Pourquoi? Parcequ'elle avait toucheée une corde sensible. Ma personnalité... Si elle savait... Oh si elle savait. Elle n'aurait rien dit. Elle l'aurait fermée. Mais elle fait partie de celles... Celles qui croient pouvoir changer le monde avec la force de leur poigne. Mais ce qui m'a rendue encore plus en colère mais surtout perplexe, c'est que Parmi touuutes ces petites vermines que je côtoies tout les jours, elle est la seule à avoir cerné mon petit jeu. Un petit jeu que j'ai eu beaucoup de mal à élaborer. Et ma journée scolaire s'est terminée en beauté(notez l'ironie svp) avec deux heures de maths d'affilées! De la pure merde! c'est moi qui vous le dit. Alors comprenez bien lorsque je vous dis que je ne rêvais que d'une chose: rentrer chez moi et renouveler mes voeux de mariage avec mon lit. Le seul être qui ne réchigne jamais même quand je fais une crise!
Mais au lieu de ça je changeai d'itinéraire. J'intimai à mon chauffeur l'ordre de me conduire vers la demeure des Anderson. Les parents de María.
Oh ui je voulais me défouler.
Oui me défouler sur elle! Elle n'y était peut être pour rien. Mais la colère et la mauvaise humeure foudroyante qui m'animaient m'avait fourni la force qui me manquait pour l'affronter! Si bien que J'envisageais même de lui dire que j'avais embrassée SON mec et que CELUI ci s'était délecté les yeux avec un plaisir non dissimulé en me regardant me déhancher  telle une dévergondée sur la piste de danse improvisée. Je voulais lui dire de façon brusque et directe à quel point je la trouvais idiote de croire à des choses aussi connes. Oui je voulais lui faire mal comme j'avais mal à cet instant. Oui je suis ainsi je fais du mal autour de moi lorsque j'ai mal. C'est un réflex. Mais en arrivant chez elle, elle n'y était pas. En faite il n'y avait personne. Seul les domestiques étaient là. Ils avaient surement été invité à une soirée.
Je ruminais  intérieurement.  Je voulais d'une proie! Il fallait que je passe ma rage sur quelqu'un. Mais qui?
Je rentrai chez moi sans aucune once d'amélioration au niveau de mon humeur. Alors que je m'apprêtais à m'enfermer dans ma chambre et me ruer sur ma petite lâme  tranchante qui pouvait m'absoudre de tout mes maux, Ma mère m'interpella. Je soupirai de contrariété et d'impatience. Qu'est qu'elle me voulait? Je me dirigeai à l'endroit où elle se trouvait, la cuisine. Une fois à sa hauteur, Je ne pris même pas le soin de lui dire bonsoir, trop épuisée mentalement pour prononcer le moindre mot. Elle me regarda et ses yeux de biche s'attardèrent en une fraction de seconde sur les miens  qui j'en étais sur étaient injectés de sang.
Elle prit son couteau et commença à couper des carrottes lentement puis me questionna d'un ton calme... Trop calme.
- où étais tu?
Je respirai profondémment. Est ce qu'elle était sérieuse? Depuis quand est ce qu'elle s'interesse aux endroits ou je vais.? Ca c'est nouveau. Pourquoi ne continue t-elle pas de m'ignorer comme elle sait si bien le faire?
- quelque  part. Repondis je agacée.
Elle ne releva pas les yeux de ce qu'elle faisait.
- tu as été le voir?
Non mais... Bien sur que non je n'ai pas été le voir! J'étais trop lâche pour le faire! Je n'allais pas supporter de le voir. S'était trop douloureux. Mais évidemment il a fallu que ce soit aujourd'hui qu'elle se décide à mettre ce sujet si délicat sur le tapis . Je secouai la tête négativement pour lui dire que non. Mais vu qu'elle avait la sienne baissée  Elle ne remarqua pas mon geste.
- quand je te parles, Reponds moi! Oui ou non... As tu été LE voir?
- non "maman". Crachai je sur un ton de dégout.
Suite au ton que j'enployai elle se décida
enfin à relever les yeux vers moi, Et sourit. Pas d'un sourire joyeux, Non... D'un sourire mesquin en  coin et méchant  qui habituellement donne froid au dos. Mais sur moi ça n'avait plus aucun effet, Puis de but en blanc elle décréta l'air de rien.
- bien sur que non... Après tout... Seule une petite écervelée dénuée de sentiments  et parfaitement égoïste est capable d' agir de la sorte pas vrai?
Mes poings se serrèrent.  je sentais mes ongles déchirée mes paumes. Mais je ne laissai rien parraître sur mon visage, le gardant neutre. Je ne pleurerai pas. Je ne pleurerai plus. Pas à cause de sa méchanceté... Plus à cause de sa cruauté.
- puisque c'est ainsi. Je vais te dire dans quel état Marcus se trouve... Il a trois côtes cassées! Une déchirure au niveau de sa main droite, les OS des pieds sont complètement fichus , il va falloir qu'il soit opéré d'ici peu... Pour réparer les dégats.  On n'arrive presque plus à voir une partie de sa peau avec les nombreuses bandages et plâtres qui lui recouvre le corp.Elle rit jaune puis continua sur la même lancée,  et IL est toujours dans le COMA. Ne donnant absolument  AUCUN signe de vie. Une larme coula sur ses joues et je refoulai l'envie d'aller l'essuyer et de la prendre dans mes bras. Elle ne pleurait pas souvent pour ne pas dire jamais et la voir dans cet état me fendait le coeur .  Et tout ça... Tout ca c'est de ta faute!!! Scanda t-elle. Si tu ne l'avais pas poussé du haut des escaliers! Mon fils ne serait pas dans l'état qu'il est lá maintenant! Tout ça à cause de tes petites crises d'hystéries!
C'en était trop ...je n'en pouvais plus. Penser sans avoir la confirmation qu'elle me tenait pour unique  responsable de ce qui était arrivé à mon frère était une chose mais l'entendre  le dire à haute voix et avec tant de convictions en était   une autre mais en milles fois plus dur.et vous savez le pire dans tout ça. Elle avait raison. Ses accusations étaient totalement justifiées et fondées. je sentis un liquide couler entre mes doigts ... Je savais pertinemment de quoi il en était. Mais je ne dis rien et ne bougeai pas d'un centimètre.
- tu m'as toujours détesté... Pensai je à haute voix...
- TU M'AS TOUJOURS DÉTESTÉ répétai je beaucoup plus fort. TU M'AS TOUJOURS HAÏ! POURQUOI??? POURQUOI HEIN??? POURQUOI MAMAN!!!??? Cri ai je tout en faisant les cents pas.
Elle se figea. Elle savait tout aussi bien que moi ce que cela entraînait et comment cela se terminait lorsque je sortais réellement de mes gongs et la pression de cette journée ne m'aidait pas du tout à me calmer .
Allez compte à rebout Ash comme te l'avait montré la gentille mademoiselle Imelda... Inspire et expire concentre toi sur ta respiration. Tu peux le faire...
10... 9...
J'avais du mal à reprendre un rythme respiratoir normal ...
8...
Il me fallait à tout prix  mon innalateur.
7...
J'étouffais... De rage!
6...
J'abandonnai.  je ne me retiendrais plus longtemps.
J'attrappai le premier objet qui se trouvait à ma portée et le tira de toute mes forces. Ah... Ca fait du bien! J'attrappai un deuxième, un troisième un quatrième, un cinquième et je ne calculai plus le nombre d'objets que je lançais, tout ce que je savais c'est qu'ils subissaient tous le même sort. Ils se fracassaient en mille morceaux sur le sol et la marque que laissait mon sang contre eux leur donnait un côté artistique. Je poussai  un cri déchirant qui fendait avec inquiétide  le calme subite qui régnait dans la pièce. Voyant les yeux appeurés de ma mère je me recroquevillai sur moi même et me prit la tête entre les mains tirant mes cheveux de tout les côtés.
Mes calmants... Il me fallait mes calmants ...

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