11.5 - 𝐋es enfants de Kabukicho

y a un truc qui me turlupine.
vous me reprochez de faire un peu (beaucoup) de angst
mais quand je vous laisse choisir le thème du bonus
vous votez pour le plus angst ??
la quasi totalité des gens qui me lisent sont du parti angst finalement ?-
enfin bref, vous le vouliez, le voilà : Oda fait son entrée en scène (avant de repartir dans la tombe *hum* trop tôt l'humour noir ?)

bon sinon, j'espère que tout va bien de votre côté :) prenez soin de vous et de vos proches, et restez chez vous pour qu'on ressorte au plus vite ;)

comme toujours, merci à ceux qui ont voté et à vendredi pour la suite ! et, évidemment, MERCI POUR LES 4K !

⋆✩⋆

𝐋𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐊𝐚𝐛𝐮𝐤𝐢𝐜𝐡𝐨

J - 360
22 JANVIER

« Mesdames et messieurs, notre train va arriver à son terminus, Tokyo. Merci de faire attention à ne rien oublier dans votre wagon. Nous vous souhaitons une agréable journée et vous remercions d'avoir voyagé à nos côtés. »

En entendant la voix artificielle du train annoncer son terminus, l'inspecteur de police Sakunosuke Oda rangea le livre qu'il était en train de lire pour occuper son court trajet et récupéra sa petite valise soigneusement rangée dans le compartiment au-dessus de lui.

Une fois descendu du train, il eut une petite seconde d'hésitation avant de retrouver ses marques et son chemin. Il venait régulièrement, une fois tous les mois environ, mais il avait toujours un peu de mal à se retrouver dans l'immense gare ferroviaire de la capitale japonaise. Il songea avec un léger amusement que si ses collègues apprenaient qu'il s'était perdu à plusieurs reprises les premières fois qu'il était venu ici, ils se moqueraient allègrement de lui. Surtout son jeune subordonné, Dazai. Il avait toujours l'impression que le brun le jaugeait derrière ses prunelles noisettes, attendant une erreur de son mentor imposé.

Sakunosuke savait qu'il ne pouvait pas se permettre de laisser ce jeune diplômé d'à peine vingt ans prendre le dessus sur lui et essayer de lui imposer son caractère éprouvant et arrogant. Il lui semblait qu'il y parvenait assez bien pour le moment, puisqu'il décelait dans l'attitude du jeune homme une certaine forme de respect. Sans doute avait-il réussi à piquer l'intérêt de son jeune subordonné.

Il sortit de la gare en traînant derrière lui sa valise, petite mais malgré tout bien chargée par tout ce qu'il apportait à ses protégés mensuellement. Il n'avait qu'un bus à prendre pour arriver à sa destination mais la circulation lente dans les rues encombrées à cette heure-ci par de nombreux véhicules rendit sa progression plus lente que prévue. Il en profita pour terminer le chapitre de son livre qu'il n'avait pas eu le temps d'achever avant que le train ne s'arrête à Tokyo.

C'était le dernier tome de sa série préférée, celle qui lui avait fait aimer l'écriture du plus profond de son être. Il l'avait acheté bien des mois auparavant mais prenait tout son temps pour en savourer la lecture. Son quotidien était riche en « aventures » et ne lui accordait que peu de temps libre : entre les criminels à arrêter, les meurtres à élucider, les accidents à démêler et la formation du jeune homme à problèmes qu'on lui avait confiée, il trouvait à peine le temps de dormir, de se maintenir en forme et d'ébaucher des trames pour le livre qu'il voulait écrire une fois sa retraite d'inspecteur prise - oui, il avait vingt-sept ans, sa retraite était encore bien loin même si il pouvait en demander une anticipée compte tenu de ses obligations, mais cela le rassurait de se projeter ainsi dans l'avenir. Il n'oubliait jamais qu'il pouvait mourir à n'importe quel moment, mais quelle était l'utilité de se le répéter sans cesse ?

Lorsque le véhicule marqua enfin son arrêt, il s'arracha des mots à contrecœur et prit la direction du quartier de Kabukicho. Lors de ses premières visites, il s'était souvent senti mal à l'aise en évoluant dans ces ruelles sombres et défraîchies, dont les murs abimés par le temps et les coups se recouvraient au fur et à mesure d'affiches dégradées incitant à la haine, qui renforçait l'idée d'usure de ce quartier. Kabukicho semblait usé, de par ses habitants comme par ses bâtiments.

Sa position d'inspecteur lui avait aussi fait ressentir un certain malaise au début. Il n'ignorait pas les tensions et problèmes liés au quartier, ainsi que les conflits qui opposaient régulièrement ses voyous aux forces de l'ordre. Mais sa profession n'était pas une évidence qui sautait aux yeux de tous, surtout quand il ne venait que pour apporter des jouets, des vêtements et de la nourriture à un groupe d'enfants.

Abandonnés par leurs parents pour diverses raisons - mort, problèmes financiers, progéniture non désirée -, les enfants de Kabukicho avaient une vie difficile. Ils évoluaient en permanence dans un univers instable, qui leur était hostile. La loi du plus fort y régnait, et des enfants en bas âge ne correspondaient pas exactement à la définition de force. Pourtant, ils refusaient obstinément de se présenter au poste de police le plus proche pour être envoyés en famille d'accueil, ou au moins en centre pour jeunes. Sakunosuke ne comprenait pas réellement pourquoi, et ils ne le lui expliquaient pas clairement non plus. Mais il respectait leur décision malgré tout.

Il accéléra un peu le pas, non plus par malaise désormais, mais par souci du temps. Il ne voulait pas arriver trop tard, ou ses protégés allaient s'inquiéter. Ils savaient qu'il venait à heure et date fixes, et ils devaient l'attendre de pied ferme, sans doute en mijotant un mauvais coup pour le tourner en ridicule. Ils lui rappelaient Dazai - ou Dazai lui rappelait ces enfants, il ne savait pas trop. Associés, ils parviendraient sans doute à venir à bout de sa patience.

Son téléphone se mit à sonner, attirant sur lui l'attention des passants désœuvrés, dont la mine désespérée le touchait à chaque fois qu'il venait. Il n'était pas en son pouvoir d'améliorer leur situation alors il se promettait juste de faire de son mieux pour leur venir en aide s'il en avait l'opportunité. Il n'était pas assez stupide pour se prendre pour un héros capable de sauver tous ceux qui avaient besoin d'aide, mais il ne voulait pas non plus se cantonner à ce qu'on lui disait de faire dans le cadre de son métier.

Il l'attrapa et répondit sans même regarder le nom de la personne qui l'appelait. La voix calme de Fukuzawa l'accueillit dès qu'il décrocha :

« Oda, je suppose que tu es à Tokyo. » Le chef d'équipe savait qu'il se rendait quotidiennement dans la capitale, sans en connaître les raisons. Il n'avait jamais été indiscret et Oda lui en était très reconnaissant.

« En effet. Je peux vous être utile ? »

Il respectait énormément son supérieur, aussi bien d'un point de vue professionnel que personnel. Il admirait Fukuzawa pour ses idéaux, son calme à toute épreuve et son palmarès impressionnant. Depuis qu'il avait pris la tête du BEC de Yokohama neuf ans plus tôt, il avait accompli un grand nombre d'exploits en résolvant non seulement presque toutes les affaires qui lui avaient été confiées mais aussi en rétablissant le calme dans la ville tourmentée qu'était Yokohama à l'époque de la création du bureau.

« Je voulais juste savoir si ça te dérangerait d'aller chercher quelque chose pour moi au bureau de Tokyo.

- Ils ont encore du travail à vous refiler ?

- Ils en ont toujours, soupira son interlocuteur avec un brin d'amusement dans la voix. Mais c'est un supplément que j'ai demandé cette fois.

- Vous devriez vous reposer plutôt, fit observer l'auburn tout en sachant ce que son supérieur allait lui répondre.

- Je ne suis pas si vieux, Oda. Je n'ai pas besoin de me reposer entre chaque affaire. » Le jeune inspecteur fit la moue - certes, Fukuzawa n'avait qu'une quarantaine d'années, mais il avait à son actif plusieurs blessures en service et tout le monde savait qu'il en faisait toujours trop et avait manqué plusieurs fois de se tuer à la tâche.

« Très bien. À qui dois-je m'adresser ?

- Demande l'inspecteur Santoka Taneda. Je l'ai averti que j'enverrai sûrement l'un de mes hommes.

- Vous avez tout prévu comme toujours. J'irais demain matin.

- Merci beaucoup. »

Ils mirent fin à la communication et Oda reprit son chemin avec un petit soupir. Ce détour dans son planning ne le dérangeait pas réellement, il pourrait ainsi en profiter pour voir son collègue et ami Ango Sakaguchi, mais il avait pris encore plus de retard avec cet appel et risquait d'être accueilli par une horde d'enfants boudeurs. Enfin, les objets et aliments contenus dans sa valise devraient apaiser leur agacement.

Il parcourut les derniers mètres qui le séparaient du dôme endommagé qui servait de refuge au petit groupe d'enfants de Kabukicho. Il s'agissait à l'origine d'une œuvre d'art offerte à la ville de Tokyo par un artiste originaire de ce quartier, mais il avait fini endommagé par les voyous du quartier, puis réquisitionné par des enfants en quête d'un endroit où s'abriter de la pluie et du froid mordant qui touchait le pays en hiver.

« Tonton Oda ! » La voix familière de Kôsuke atteignit ses oreilles en premier, aux intonations à la fois soulagée et agacée. Le jeune garçon émergea d'un coin de rue et vint se placer devant celui qu'il venait d'interpeller. « T'es en retard ! » bougonna-t-il en gonflant les joues.

L'inspecteur de police offrit un sourire désolé à ce petit garçon qui agissait comme une parodie de bande-dessinée et de dessin animé. Il n'était pas réellement en colère de toute façon, il aimait juste essayer d'impressionner celui qu'il appelait affectueusement « tonton » - comme tous les enfants dont il s'occupait. Oda avait parfois l'impression d'avoir une grande famille grâce à eux, peut-être pour remplacer un peu celle à qui il parlait rarement depuis son départ pour la capitale. Mais il avait aussi l'impression d'avoir un don pour attirer les enfants à problèmes - les cinq orphelins de Kabukicho n'étaient pas simples à gérer, et même s'ils n'étaient plus des enfants, Yosano, Ranpo et Dazai, ses trois collègues, n'étaient pas des anges.

« Désolé, répondit-il en se baissant pour se mettre à la hauteur de son interlocuteur. J'ai été retenu dans la circulation.

- Sakura croyait que tu n'allais pas venir ! bougonna le petit garçon aux cheveux bruns. On a dû la consoler comme on pouvait. » Sakura était la plus jeune des cinq enfants qui peuplaient le dôme et dont il s'occupait depuis plusieurs années. Ses aînés appréciaient grandement la taquiner mais se réservaient aussi ce privilège ; quiconque ferait pleurer leur petite sœur de cœur se verrait martyrisé par quatre dangereux garçons.

« Pardon. J'ai de quoi me faire pardonner. » ajouta-t-il en désignant sa valise.

Les yeux de son interlocuteur s'illuminèrent et sa colère sembla s'évaporer rapidement. Il entraîna sans plus protester l'auburn vers l'intérieur du dôme, où l'attendaient quatre autres enfants avec impatience. À peine eut-il posé un pied sur place que lesdits enfants se jetèrent sur lui avec joie. Il n'eut aucun problème pour maintenir son équilibre malgré qu'ils aient mis tous leurs poids dans ce geste affectueux et les laissa faire, habitués à ces marques d'attachement.

Une fois qu'ils furent redescendus de lui, Kôsuke reprit la parole :

« Alors, alors, tu nous as ramené quoi ? »

Katsumi, le deuxième plus âgé du groupe et auto-proclamé bras droit du chef de leur troupe, Kôsuke, essaya de récupérer la valise de l'inspecteur, qui ne le laissa pas faire pour la forme. Tout ce qu'elle contenait était pour eux mais il n'était pas du genre à laisser des enfants le mener à la baguette. Ni même qui que ce soit d'ailleurs.

« J'aimerais que vous ne m'attendiez pas juste pour ce que je vous ramène. » soupira-t-il en posant la valise sur le sol et en l'ouvrant rapidement.

Peu soucieux de ce qu'il venait de dire, les cinq orphelins se ruèrent dessus pour observer de quoi elle était composée. Aliments sucrés, jouets parmi les derniers sortis, accessoires à la mode et plusieurs liasses de billets pour les repas et autres achats de première nécessité, il ramenait toujours la même chose à ses protégés qui s'en réjouissaient toujours. Avec ces ressources, ils parvenaient à conserver une vie à peu près décente, même si Oda aurait mille fois préféré qu'ils aient aussi un vrai toit et des adultes responsables pour s'occuper d'eux. Mais aucun d'eux n'avait confiance en les adultes, pas après que leurs parents les aient abandonnés, volontairement ou non.

Oda resta encore plusieurs heures avec ses protégés, malgré l'heure tardive et la journée longue qui l'attendait le lendemain. Il ne pouvait pas venir trop souvent ni trop longtemps, mais il mettait un point d'honneur à passer du temps de qualité avec ces enfants. Il voulait tout savoir de ce qui leur était arrivé ces derniers temps.

Comme toujours, Kôsuke et Katsumi se vantèrent de toutes sortes d'exploits qu'ils ne pouvaient pas avoir réellement réalisés tandis que Yuu, le troisième plus âgé, approuvait leurs dires distraitement en s'admirant avec sa nouvelle casquette jaune dans le petit miroir qu'il leur avait ramené une fois précédente. Quant à Shinji et Sakura, les deux plus jeunes, ils s'amusaient avec les jouets et livres pour enfants ramenés par l'auburn.

En les observant à la dérobée, Sakunosuke fut prit d'une grande nostalgie. Ces enfants faisaient partie de son quotidien depuis plusieurs années désormais. Lorsqu'il était encore inspecteur au bureau de Tokyo, juste avant son transfert à celui de Yokohama car celui-ci manquait d'inspecteurs expérimentés, il avait enquêté sur une sombre affaire qui l'avait amené à passer de longues heures dans le quartier sensible de Kabukicho. Il avait ainsi rencontré ces enfants abandonnés, livrés à eux-mêmes, qui ne parvenaient à survivre qu'en volant et en se cachant. Alors, faute de pouvoir les convaincre d'aller en centre d'accueil pour orphelins, il avait au moins essayé de leur permettre de vivre décemment et légalement.

C'était grâce à tout ce qu'il leur apportait mensuellement que ces enfants avaient une vie presque normale. Il prenait également parfois le temps de discuter avec eux des livres qu'il leur ramenait, afin de les cultiver un peu. Une fois, Ango, qui était l'un des seuls à avoir connaissance de ces enfants, lui avait dit qu'il en faisait trop pour eux. Que ce n'était pas son rôle de subvenir à leurs besoins ainsi. Mais l'auburn ne partageait pas son avis. Le rôle d'un inspecteur était de protéger les autres. Même les « voyous » de Kabukicho avaient le droit de bénéficier de cette protection. Quand bien même ils avaient perdu toute confiance envers la police, ce n'était pas une raison pour qu'elle en fasse de même. Ces enfants n'étaient pas des criminels.

Mais il s'inquiétait pour eux. Vivre ainsi dans les rues ne leur donnait aucune protection, aucune stabilité pour l'avenir. Que feraient-ils quand ils grandiraient ? Parviendraient-ils à devenir indépendants ? Une fois adultes, pourraient-ils s'adapter à la vie active ? Ces pensées insidieuses ne quittaient jamais l'esprit de Sakunosuke, même si elles étaient toujours éclipsées par une autre, bien plus douloureuse.

Qu'adviendrait-il d'eux s'il mourait en service avant qu'ils ne deviennent indépendants ?

La mort planait en permanence au-dessus de l'inspecteur aux cheveux auburn, au-dessus de tous les hommes en général. C'était un fait indéniable qu'il pouvait mourir à tout moment, d'autant plus qu'il faisait un travail plutôt dangereux. Il était fier de son métier et de ce qu'il accomplissait, et ne craignait pas la mort. Mais quand il pensait que s'il mourait, ils seraient de nouveau livrés à eux-mêmes, il sentait son cœur se serrer. De nombreuses raisons le poussaient à s'accrocher plus que tout à la vie, et ces enfants en étaient une.

Leurs sourires en étaient une. Leur joie lorsqu'ils le voyaient arriver en était une. Leurs plaisanteries en étaient une. Il était attaché à ces enfants, et eux étaient attachés à lui. Il ne pouvait pas se permettre de les abandonner, lui aussi, comme leurs parents l'avaient déjà fait.

Non, se répéta-t-il comme une promesse, il ne pouvait pas.

⋆✩⋆

Bonus :

« Inspecteur Taneda ? » L'homme interpellé releva la tête des documents qu'il lisait activement et observa avec attention Sakunosuke derrière ses lunettes rondes. « J'ai été envoyé par l'inspecteur Fukuzawa. On m'a dit que je vous trouverai ici. » Il désigna l'immense bibliothèque dans laquelle il avait trouvé son interlocuteur. Celui-ci le dévisagea encore quelques secondes avt se sourire grandement.

« C'est vrai, Fukuzawa m'avait dit qu'il enverrait l'un de ses hommes récupérer les documents. Tenez, monsieur... ? » Il sortit de sa mallette une immense liasse de documents qu'il tendit à l'auburn.

« Inspecteur Sakunosuke Oda. » se présenta celui-ci en récupérant les documents.

L'autre le dévisagea encore quelques secondes sans rien dire, avant de hocher la tête. Il reprit sa lecture de document sans rien ajouter, si bien que le jeune inspecteur eut l'impression que leur entretien bref était déjà terminé. Mais alors qu'il se préparait à tourner les talons, la voix de Santoka Taneda le retint.

« Inspecteur Oda... » Leurs regards se croisèrent quelques secondes avant que l'homme ne poursuive : « Je me souviens de vous. Vous avez accompli de grandes choses ici. » Sakunosuke était flatté qu'un inspecteur visiblement gradé se souvienne de lui malgré que son service ici remontait à plusieurs années, et gêné que ce souvenir ne soit pas réciproque.

« Je vous remercie monsieur, mais je n'ai fait que mon devoir. » répondit-il en s'inclinant respectueusement. L'autre eut un petit rire, et répondit sur un ton énigmatique :

« Si tous les inspecteurs avaient votre sens du devoir, alors la misère n'existerait sûrement plus. Vous êtes quelqu'un de bien, inspecteur. Faites attention à vous. » Son regard se posa une dernière fois sur Oda tandis qu'il concluait : « Et dites une chose à Fukuzawa. Ce genre d'affaire ne lui apportera rien de bon. »

Cette phrase piqua l'intérêt de l'auburn, ainsi que son inquiétude. Son regard se reposa sur le dossier qu'il tenait toujours dans ses mains, et il observa le haut du document qui dépassait dans un élan de curiosité mal placée. Il s'agissait d'un certificat d'adoption dont il ne put lire les modalités ou le nom des concernés. La seule chose qu'il parvint à distinguer, ce fut un logo : un cœur percé par une larme.

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