Chapitre 18
Trois jours s'étaient écoulés durant lesquels Eren et moi avions perduré notre nouvelle routine. Trois jours qui s'étaient heureusement déroulés sans encombre. Enfin, nous n'avions pas rencontré le moindre problème se rattachant de près ou de loin à ces requêteurs depuis la nuit où mon gamin avait été vandalisé, et nous ne nous étions plus disputés depuis les dernières révélations concernant sa sœur.
Bien entendu, nos journées ne consistaient plus qu'à nous pointer au bahut, réviser parmi nos temps libres, travailler à la pizzeria du coin pour ensuite nous rendre au bar afin d'y terminer nos soirées. Eren s'empressant d'exécuter ce boulot merdique alors que j'assurais ses arrières avec attention, sirotant un verre à l'occasion, car n'ayant guère d'autres choix que de consommer un minimum si je voulais rester sans qu'on vienne me faire chier.
Ce n'était donc pas comme si nous avions le temps de nous prendre la tête, bien que ce n'était toutefois pas plus mal d'un côté, car je ne voyais pas l'intérêt de perdre nos rares moments de répits à nous chamailler pour des conneries.
« Je te sers autre chose ? » Mike me fit sortir de mes pensées, ce dernier m'examinant de son regard transcendant alors même qu'il nettoyait l'un de ses verres, un torchon à la main. J'en eu ainsi déduit que cela devait sans nul doute faire un moment que j'étais distrait, faisant systématiquement valser les glaçons dans mon propre verre, un air préoccupé placardé sur la figure.
« Non, c'est bon. » Je répondis franchement avant de ne reposer lourdement ma boisson sur le bar, faisant par conséquent résonner l'éclat du verre contre le bois. L'iceberg qu'elle contenait et qui s'était précédemment formée en son saint se renversant sous l'impact, laissant bruire la sonorité cristalline de la glace en dépit de la musique tapageuse de l'endroit.
Il ne me suffit que d'un instant avant que je ne lance un énième coup d'œil à mon petit-ami qui se déhanchait encore et toujours sous les yeux de ces dépravés, mouvant parfaitement son corps si bien taillé contre la barre de pole dance occupant la scène. Seul une paire de jean déboutonnée — qui d'ailleurs, laissait très nettement distinguer son boxer — le recouvrant, alors qu'une fine pellicule de sueur s'était formée sur son épiderme dû à l'effort que lui requérait cette chorégraphie séductrice dont il était ceci dit l'auteur. Une observation qui m'arracha un claquement de langue agacé avant que je ne reporte mon attention sur mon breuvage, supportant de moins en moins l'idée de devoir partager mon gamin avec cette foule de tarés. Quand le barman m'interrogea de nouveau, manifestement intrigué par mon attitude inhabituelle.
« Vous vous êtes disputés ? » Tenta-t-il en haussant un sourcil d'incrédulité, cessant subitement d'astiquer le récipient entre ses mains en témoignage de son intérêt peu commun sur ma relation avec le brun. Ce vis-à-vis quoi je répondis par la négation, soupirant de lassitude, car n'ayant qu'une envie, rentrer, puis si possible, aller dormir en compagnie de mon gamin que j'observais d'ailleurs encore quelques instants pour finalement reposer mes prunelles ombrageuses sur mon interlocuteur à la mine confuse. Ce dernier n'ayant visiblement pas la moindre idée de ce qui pouvait bien me passer par la tête, lorsqu'une étincelle sembla s'illuminer dans son regard, ne présageant rien de bon.
« Je perçois l'arôme de la jalousie, ais-je tort ? » Il émit soudainement l'hypothèse, un rictus moqueur aux lèvres qui n'échoua aucunement à me soutirer un nouveau claquement de langue avant que je ne fronce les sourcils, détournant le regard sous l'agacement momentané. Ce qui sembla outrageusement enchanter l'employer de minuit face auquel j'allais répliquer lorsqu'il fut interpellé de justesse par un autre client, me laissant par conséquent de nouveau seul. Jusqu'au moment où des bras m'encerclèrent fermement la nuque, un poids que je pourrais cependant qualifier de « poids plume » me pesant subitement et vis-à-vis duquel j'eus prestement entrepris de me défaire une fois la surprise dissipée, n'appréciant tout simplement pas qu'on puisse me toucher aussi familièrement si cela ne concernait pas Eren ou encore...
« Grand Frère ! » S'exclama mon assaillante, ce qui parvins sans nul mal à me figer sur place, écarquillant sobrement les yeux lorsque des cheveux roux, hirsutes, firent leur apparition dans mon champ de vision. Ce qui m'incita lentement à me retourner pour aussitôt rencontrer le regard verdoyant d'Isabel, puis celui pers de Farlan que j'eus cherché par automatisme. Deux amis précieux que je ne croyais ne plus jamais revoir, mais qui pourtant se tenaient bel et bien là, sous mes yeux.
« Yo, Levi ! » Me fit à son tour le châtain tout en m'adressant un bref signe de la main en guise de salutation. Celui-ci me vouant un sourire apaisé alors que je les observais tour à tour, en oubliant presque mon gamin à l'instant où l'une de mes mains se perdit dans le cuir chevelu de la rousse que j'ébouriffais sobrement. Questionnant cependant ouvertement du regard mon vieil ami qui souffla faiblement tout en se grattant l'arrière de la tête — un geste qui, si je me rappelais bien, ne présageait rien de bon — avant qu'il n'opte enfin à me désigner la sortie du menton. Une demande vis-à-vis laquelle je ne me voyais pas refuser, sachant qu'il devait assurément s'agir de quelque chose d'une importance capitale pour que ces deux-là en viennent jusqu'à prendre le risque de revenir ici.
Une décision qui ne perdit cependant guère de temps à me retourner l'estomac lorsque je me fus remémoré Eren. D'une part puisque je m'étais résolu à ne plus jamais le laisser seul dans ce lieu, mais de l'autre car mon absence soudaine ne manquerait assurément pas d'inquiéter mon petit-ami qui avait d'ores et déjà l'habitude de me savoir assis au bar, près de Mike. Une personne que j'eus par ce fait songer à prévenir de mon absence provisoire, pensant qu'il serait ainsi préférable de tenir au courant quelqu'un qui je savais, pourrait veiller sur Eren entre temps — et éventuellement, le prévenir au cas où celui-ci terminerait plus tôt son quart de travail — mais qui m'étais fâcheusement hors de portée. Le barman étant subitement ensevelie de commande. Ce qui ne manqua pas de m'arracher un second claquement de langue sous l'œil curieux de ces deux fouteurs de trouble à mes côtés. Deux fouteurs de trouble que je dû malencontreusement me résigner à suivre vers l'extérieur après avoir lancé un dernier regard hésitant vers mon brun. Bien que ce n'était comme si j'allais définitivement quitter les lieux, me défendant de partir d'ici sans Eren, et ce, peu importe ce qui surviendrait prochainement.
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« Maintenant, que quelqu'un m'explique. » Je débutais d'une voix aussi froide que la température nous englobant présentement, les bras croisés contre ma poitrine alors que je faisais face à mes deux amis. Ceux-ci ayant pris appuis contre le mur de la ruelle où nous nous trouvions désormais. Cette même ruelle où j'avais été entrainé par mon gamin au commencement de toute cette histoire.
« Sympa l'accueil. Ironisa Farlan, un demi-sourire aux lèvres et les mains dans les poches. Dis Levi, on savait pas que t'étais du genre à fréquenter ce genre d'endroit, maniaque comme t'ai... » Poursuivit-il avec arrogance.
« Tu crois qu'il se tape l'un des mecs... ? » S'empressa d'ajouter Isabel qui s'était approcher de l'oreille du châtain, une main dissimulant sa bouche sans pour autant qu'elle n'ait l'intention d'être discrète. Un commentaire qui parvint sans nul mal à pulser une veine bien en évidence sur mon front, essayant toutefois en vain de garder mon sang froid.
« J'ai pas le temps pour vos conneries, je rétorquais, sachant qu'il ne restait déjà plus qu'une dizaine de minutes avant qu'Eren n'ait terminé son chiffre et ne sorte de scène. Qu'est-ce que vous foutez là ?! » J'achevais sur un ton suffisamment ferme pour heureusement parvenir à leur faire retrouver leur sérieux. L'air grave se peignant presqu'instantanément sur leurs traits ne me disant cependant rien qui vaille alors que le silence s'installait peu à peu, ne laissant soudainement percevoir plus que l'aboiement d'un chien non loin de nous.
« C'est au sujet de l'accident... Farlan rompit subitement ce calme efférent, ce qui me fit aussitôt froncer les sourcils d'incrédulité, craignant tout bonnement le pire. Ils sont parvenus à nous retracer, donc on est venus te prévenir. Il poursuivit sombrement, menant une main à sa nuque. On a peur qu'ils te prennent pour cible, toi aussi. » Il acheva sans détourner les yeux de ma personne, une phrase qui me fit tiquer, contrarier que cette histoire puisse ainsi remonter à la surface après toute ces années.
« Je n'ai rien à voir avec ce qui s'est passé ce jour-là. » Je m'empressais néanmoins de préciser sévèrement, n'ayant aucunement l'envie de me retrouver mêler encore une fois à leur histoire sordide.
« Mais tu étais présent ! S'emporta tout bonnement le châtain, se décalant sobrement du mur de brique derrière lui. Et que tu le veuille ou non, tu as été témoin, alors ne te pense pas à l'abri. » Me sermonna-t-il avant qu'Isabel ne s'interpose entre nous, plaçant l'une de ses mains sur l'épaule de notre ami de sorte à le faire reculer.
« Ce qu'on veut dire, enchaina la rousse, c'est qu'il serait peut-être mieux que tu viennes avec nous, grand-frère... » Une réplique vis-à-vis laquelle je m'apprêtais à rétorquer que je ne pouvais pas lorsqu'une présence inattendue se joignit à nous, attirant par ce fait l'entièreté de notre attention avant que je n'écarquille les yeux de stupeur à la croisée de deux billes émeraudes.
« Qui c'est... ? »
« C'est personne. » Je m'empressais de répondre avant de reposer mon regard sur mes deux amis, tentant de demeurer imperturbable malgré l'incommensurable connerie que je venais de faire et que j'eus regretté dans la seconde lorsque j'aperçu mon brun du coin de l'œil, baisser légèrement la tête pour repartir précipitamment. Tout cela pour la seule et unique raison que je ne voulais pas qu'Eren puisse se retrouver mêler à toute cette histoire, en plus de ses propres problèmes, déjà bien suffisants.
« Mouais... Ne perdit de temps à répliquer suspicieusement Farlan, il vaudrait mieux, en effet. » Renchérit-il avant qu'un claquement de langue ne m'échappe sous l'agacement momentané que m'engendrait cette situation.
« Enfin, on te recontactera plus tard. Souffla-t-il en s'approchant quelque peu de moi, posant une main sur l'une de mes épaules par pure compatis, ce dernier m'ayant manifestement percé à jour, comme à son éternelle habitude. Réfléchis bien avant de prendre ta décision... C'est dans votre intérêt à tous les deux. » Il chuchota près de mon oreille avant de s'éloigner, m'adressant un signe de la main alors qu'il était dorénavant de dos. Isabel s'empressant pour sa part de le rejoindre après m'avoir enlacé énergiquement, me saluant en effectuant de larges mouvements de bras, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Ce vis-à-vis quoi je répondis d'un simple hochement de tête pour aussitôt me diriger d'un pas pressant vers le bar, souhaitant m'expliquer envers mon gamin avant qu'il ne décide de faire à sa tête et de repartir sans m'attendre sous l'impulsion de la colère.
Toutefois, à peine avais-je eus le temps de rejoindre Mike, qui d'ailleurs s'était hâté de me questionner sur ce qui venait de se passer — Ce dernier m'ayant avoué qu'Eren avait eu l'air mal depuis mon absence inexpliquée, mais qu'il avait cependant semblé furax en revenant de l'extérieure — que le dénommé était sorti des vestiaires avec empressement. M'esquivant délibérément avant de franchir précipitamment les portes de l'établissement. Une action qui m'incita par ce fait à le suivre, abandonnant lâchement le barman dans la foulé, car trop préoccupé par ce que j'allais bien pouvoir dire à mon petit-copain pour le calmer.
« Eren, attend ! Je m'exclamais tout en repoussant le battant de la porte principal qui s'était refermé à la suite de mon brun. Gamin. » J'insistais une fois que je parvins à lui agripper l'avant-bras, tentant de le retenir par tous les moyens, bien qu'il s'eût brusquement retiré de mon emprise avant de ne se retourner vivement vers moi, protestant pour que je le lâche alors qu'une expression de souffrance lui était peinte sur le visage, me faisant rater un battement sous la culpabilité.
« Quand je pense que j'ai été assez stupide pour croire que tu m'aimais ! » Il s'écria d'une voix furieuse et brisée par l'émotion. Ce qui n'échoua guère à m'engendrer un sentiment de pure affliction, l'amertume me submergeant peu à peu sous ces propos néfastes.
« Mais laisses-moi au moins t'expliquer ! » Je m'offusquais, indigné qu'il puisse avancer de telles paroles.
« Eh bien ! Il répliqua amèrement, sa voix tremblant légèrement malgré l'air fière qu'il arborait, levant les yeux au ciel en guise de son incrédulité. Vas-y Levi, explique-moi. » Il acheva sans pour autant me regarder en face, n'en n'ayant manifestement pas la force, ce qui me serra le cœur.
« Écoutes, je rétorquais dans un souffle. Tout ce que tu dois savoir c'est que je devais impérativement dire ça. J'enchainais tout en joignant mes mains l'une à l'autre de sorte à stopper leurs tremblements spontanés. C'est pour ton bien... » Je tentais misérablement, ne sachant comment m'y prendre pour le raisonner.
« Ah ouais, il me dit, hochant frénétiquement la tête. Pour mon bien, c'est évident ! Il affirma avec ironie, humidifiant ses lèvres avant de riposter d'un timbre de voix furieux. Je t'ai absolument tout dit Levi, et dieu seul sait que j'étais effrayé de le faire. Il m'avoua en me pointant du doigt, l'une de ses mains s'appuyant sur ses anches. Et tu sais pourquoi je ne voulais rien te dire ? Justement pour ton bien ! C'est drôle, hein. Il s'indigna dans un rire amer, serrant fortement les poings sous la vexation. Et dire que toi, t'es même pas fichu de m'avouer ce que tu caches. » Il constata de vive voix, ce qui provoqua un silence effarant durant lequel nous nous regardions désormais dans le blanc des yeux. Plusieurs secondes s'écoulant à la suite de cette dernière phrase, lui patientant assurément que je daigne répliquer alors que moi, je ne savais quoi répondre à la suite de ces dires, abasourdi par la tournure des événements.
« Tu sais quoi... Va te faire foutre. » Il me lança telle une dague en plein cœur, en ayant manifestement assez d'attendre après une réponse qui ne viendrait pas pour aussitôt s'apprêter à rentrer seul lorsque je le retins systématiquement. La peur soudaine de le perdre m'enserrant la poitrine au point de couper ma respiration l'espace d'un instant. Un constat qui m'incita de ce fait à l'attirer vers moi de sorte à capturer ses lèvres en dépit de ses protestations premières, celui-ci se débattant dans un premier temps avant de ne finalement prendre part au baiser durant ce qui me parut être une fraction de seconde quand il revint brusquement à lui pour mieux se défaire de mon emprise, l'air furieux.
« Ça suffit, je rentre chez moi. Déclara-t-il d'une voix cassante, Et tu n'as pas intérêt à me suivre ! » Précisa-t-il, une panoplie de sentiments bien distincts se discernant par de-là ses prunelles émeraudes avant qu'il ne parte précipitamment, me laissant derrière alors que je l'observais s'éloigner avec impuissance. Pestant contre ma personne pour être ainsi parvenu à empirer les choses, sans omettre de m'injurier pour mon incompétence.
J'étais un bel abruti.
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Le lendemain fut un véritable supplice.
D'une part puisque je n'avais pas suffisamment dormi la veille, n'ayant pas eu la moindre nouvelle de mon gamin une fois rentrer, mais de l'autre, car Eren s'était mis à m'éviter de nouveau une fois au bahut, attisant par ce fait la curiosité de tous alors que je n'avais qu'une envie, pulvériser tout sur mon passage. Quiconque se retrouvant sur mon chemin se récoltant de cette manière mon humeur exécrable, et le fait qu'il ne me restait plus qu'une seule cigarette jouait bien évidemment sur celle-ci. Car sachant pertinemment que je ne pourrai me procurer un nouveau paquet que par l'intermédiaire de Kaney, soit ; dans exactement sept jours, donc une semaine.
Certes, rien n'était comparable au soulagement démesuré que j'eus ressenti à la vue de mon brun franchissant la grille de l'établissement. Bien heureux qu'il ne lui soit rien arrivé la veille. Toutefois, ce dernier refusait de m'adresser la parole ou de simplement m'écouter ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Ce qui avait le don de m'exaspérer au plus haut point, ne sachant plus comment m'y prendre pour l'approcher sans faire de vague.
Sans compter qu'Armin et cette timbrée de Mikasa n'avaient perdu de temps à s'apercevoir de la situation, venant par ce fait me casser les couilles dans l'intérêt d'avoir de plus amples explications que je ne sus leur fournir. Un fait qui me value ainsi les répliques les plus venimeuse de l'asiatique, vis-à-vis lesquelles je n'éprouvais toutefois pas le moindre mal à rétorquer, mais également la déception du blondinet sous la constatation que nous étions, d'après lui, de retour au point de départ. Chose qui se révélait heureusement fausse, car bien que j'avais eu le malheur de tomber sur la case serpent, une échelle devait forcément se trouver à proximité. Il me suffisait seulement de saisir cette dernière pour mieux gagner la partie, ce qui n'était cependant pas chose aisée, à mon plus grand désarroi.
Fort heureusement, il me restait une dernière opportunité pour accoster mon petit-ami, sachant que nous devions tous deux nous pointer à la pizzeria pour effectuer notre quart de travail. Cependant, Eren avait semblé tout faire pour ne jamais se retrouver seul en ma compagnie, n'échangeant avec moi que le strict nécessaire par rapport au boulot. Un fait qui m'agaçait péniblement, mais qui m'énerva complètement lorsque j'eus constaté qu'il n'avait jamais autant échangé avec l'autre tête de cheval qu'en ce jour fatidique. Mon gamin préférant manifestement passer par ce dernier avant de se reposer sur moi et d'ainsi devoir m'adresser la parole.
Une constatation qui me déplu fortement, à tel point que j'en fit fuir certain client. Néanmoins, ce n'était comme si j'en avait quelque chose à foutre, et avait d'ailleurs remballer Kirschtein lorsqu'il eut tenté de me reprocher mon attitude qu'il disait manifestement inapproprié. Ce dernier ayant cependant bien vite battue en retraite lorsqu'il eut constaté qu'il s'aventurait sur un terrain glissant. Ce qui me permis par ce fait de finir mon quart de travail en toute tranquillité, jusqu'à ce que ce foutu gamin ne tente de s'enfuir une seconde fois, bénéficiant du fait que je retirais mon uniforme pour se défiler. Chose qui m'incita bien entendu à m'emparer vite fait de mon pardessus pour aussitôt le suivre à pas de course sous l'air confus du châtain coiffé d'une undercut.
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« Maintenant, t'arrête. » J'ordonnais à mon brun lorsque je parvins à le rattraper, enserrant son poignet pour le retourner précipitamment vers moi, cherchant son regard avec empressement.
« Arrêter quoi ? » Il me rétorqua sèchement sans pour autant se défaire de ma poigne. Ce qui ne l'empêcha cependant pas de m'adresser l'un de ses regards les plus mauvais. Un fait qui n'éprouva pas la moindre difficulté à me compresser le cœur, éveillant tant de sentiments distincts en mon saint que je ne saurais tous les nommer.
« Me prend pas pour un con ! » Je m'indignais tout en resserrant ma prise autour de son poignet, lorsqu'un bruit sourd attira subitement notre attention. Une bande d'individus nous encerclant brusquement pour aussitôt nous immobiliser. À la suite de quoi l'un d'entre eux couvrit la tête de mon gamin à l'aide d'un vulgaire sac en tissus. Chose qui m'eut sitôt poussé à me débattre davantage, infligeant un coup de boule à l'un de mes agresseurs qui me relâcha sous la douleur occasionnée, me permettant par ce fait de m'en prendre au second dont je m'emparais violemment du collet, mon poing dans les airs, prêt à frapper. Quand la sonorité métallique d'une arme chargée m'immobilisa net, ne faisant faire qu'un tour à mon sang lorsque j'aperçu mon brun cesser de bouger, un canon braqué sur sa tempe. Une vision qui m'eut prestement incité à relâcher l'ordure que je m'apprêtais à démonter, tentant de faire le moindre mouvement brusque tandis que je levais subséquemment les mains, n'ayant guère d'autres choix que de me rendre sans faire d'histoire si je désirais nous sortir de là.
« Tu comprends vite, me fit l'homme armé, un sourire vicieux plaquer aux lèvres qui n'échoua aucunement à m'arracher un claquement de langue sous le mépris que m'inspirait ces paroles infâmes. Amenez-les. » Il enchaina avec autorité, projetant Eren sur l'un de ses subordonnés, assurément dans l'intérêt de le lui confier.
Une action qui soutira un léger cri de stupeur à mon gamin, prit par surprise, alors qu'on me privait subitement de ma vision, le noir m'assaillant les yeux sous la perte brutale de luminosité lorsqu'on fut violemment embarqués dans ce qui me semblait être une camionnette.
Le retentissement d'une porte coulissante ne faisant que confirmer cette hypothèse.
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Fin
MAIS NON JE RIGOLE, BAISSEZ VOS ARMES !!!!
Il y a un tome 2...
Et oui ! C'est la fin du tome 1 hahahah, je sens vos envies de meurtre, c'est possible ? XDD
Alors, ne vous inquiétez pas, je publierai un message sur cette fiction pour vous tenir au courant de la sortie du prochain tome ! Vous ne le manquerai donc pas ^^ Enfin, j'espère X'D
Sur ce, j'espère que ce chapitre vous a plus et qu'il vous incitera à venir lire la suite, j'avoue que c'est très sadique de terminer comme ça mais eh oh ! Il faut du piquant dans une histoire u.u Il faut aussi que vous ayez envie de la poursuivre XDDDD
Aloooors, qu'en avez vous pensés ? :3 Donnez moi votre avis sur le chapitre, sur l'intrigue, ou même sur le tome 1 au complet, faites-vous plaisir, je vous lirai attentivement ;)
Donc, je vous dit à très bientôt mes chéri(e)s en espérant vous retrouver pour la suite !^^
Aussi, merci pour vos votes et vos commentaires, ça me fait toujours trop plaisirs de vous entendre !! ^^
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