Chapitre 14

Les battements de mon cœur s'intensifièrent dès l'instant où ma sonnerie de cellulaire se fit entendre, l'appréhension de me faire repérer me subjuguant alors même que je m'empressais à réfréner l'appel entrant. Comme si j'espérais arrivé à trancher le parcourt de cette mélodie avant qu'elle ne parvienne jusqu'à ses tympans.

Seulement, faute était d'espérer puisqu'à peine j'osais un second regard dans sa direction que je croisais ses prunelles vertes, transparent sa stupeur sous-jacente. Son visage blêmissant presqu'aussitôt alors qu'il me dévisageait avec ahurissement, son portable demeurant figé à la hauteur de son oreille droite pour finalement s'en éloigner docilement. Ni l'un ni l'autre ne cherchant toutefois à rompre ce contacte visuelle.

« Eren... ? Qui c'est le monsieur ? »

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« Hey morveuse, je peux savoir ce qui t'as pris ? » J'agresse aussitôt la fautive sous un ton accusateur, mes prunelles se résolvant finalement à se détacher de la sortie préalablement empruntée par mon gamin pour ainsi mieux dévisager l'Ackerman en face de moi.

« Il mérite mieux que toi. » Elle me rétorque avec froideur, ne se laissant bien évidemment pas intimider pour un cent. Des paroles qui n'eurent aucun mal à me griser l'être d'une once de mélancolie sans pour autant que je ne m'autorise à le lui faire savoir, me réduisant ainsi à soutenir le regard haineux que cette timbrée m'adressait.

« Je ne vois pas en quoi ça te regarde. » Je réplique d'abord au tac à tac, ignorant d'un même pas la réprimandassions du champignon à l'égard de son amie, ce dernier étant visiblement indigné qu'elle puisse avancer de tels propos sans le moindre scrupule.

« Je peux comprendre que tu t'inquiètes pour lui, mais ce que tu viens de faire là, je désigne le lieu d'un geste de la main, c'est pas ce qui l'incitera à revenir vers vous. » Je poursuis d'un timbre de voix trahissant peu à peu mon agacement péniblement refoulé. L'envie de partir retrouver Eren persistant cependant à me ronger l'esprit, inquiet de le savoir seul en proie de ses assaillants.

Elle arbora un air renfrogné avant de ne prestement détourner le regard sous mes dires, laissant un sifflement parer la barrière de ses lèvres, ses cheveux noirs fouettant l'air sous le mouvement. Ce qui n'éprouva nulle peine à m'arracher un soupire de lassitude.

« Contrairement à ce que tu penses, je tiens aussi beaucoup à lui. J'ajoute avec fermeté, et ce sans la quitter des yeux un seul instant. Ça m'a tout prit pour qu'il se confit enfin à moi, c'est pas pour que tu viennes tout foutre en l'air, pigé ? » Je lui balance froidement à la gueule avant de ne tourner les talons à mon tour, ayant dans l'idée de rejoindre mon gamin dans les plus brefs délais. Lorsque le blondinet m'interpela soudainement, m'incitant par ce fait à me retourner une ultime et dernière fois dans leur direction, les sourcils froncés sous le questionnement.

« Prends soin de lui pour nous, d'accord ? » Il me sollicite d'un air peiné.

Cela avait été bref, mais sincère. Et cela en avait été suffisant pour que j'acquiesce, hochant brièvement la tête à son attention pour finalement quitter les lieux d'une allure pressante sous les regards perpétuellement inquisiteurs de la foulé.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Le seuil de la porte franchi et la fraiche brise extérieur caressant mon visage, j'entamais ma quête consistant à remettre le grappin sur mon petit-ami, balayant ainsi ouvertement des yeux la cours du bahut, un brin d'anxiété heurtant mon fort intérieur.

Mon cœur frappait fortement contre ma cage thoracique alors que j'examinais progressivement quiconque se trouvant sur mon chemin, espérant simultanément que cet idiot n'ait pas quitter le terrain de la bâtisse. Seul lieu sûr en ces circonstances pour le moins problématique.

« Il ne peut pas être bien loin... ! » Je murmurais malgré-moi impatiemment, l'ennuis se joignant spontanément aux multiples sentiments distincts qui me persécutaient momentanément.

Jusqu'à ce que je l'aperçoive enfin à l'entrée du lycée, traversant nonchalamment la grille de l'établissement. Les mains dans les poches et le regard cloué au sol. Une constatation qui, il faut bien l'avouer, fit aussitôt s'amenuiser le peu d'appréhension me possédant, mais qui m'affligea toutefois sobrement. Songeant avec culpabilité que j'étais celui ayant engendré tout cela par mégarde, bien que ce n'était comme si j'avais pu prévoir la réaction de cette pimbèches qui se trouvait par je ne sais quel moyen être sa meilleure amie.

Mes pas s'accélérèrent de ce fait sans que je n'aie l'utilité de leur commander, me guidant systématiquement vers mon brun. Jusqu'à ce que je ne m'arrête toutefois à mi-chemin, ne sachant tout bonnement plus s'il s'agissait d'une bonne idée que de le rejoindre à l'instant même. Croyant soudainement qu'il valait peut-être mieux le laisser seul quelque temps, de sorte à ce qu'il se remette moindrement de ses émotions...

J'avais, je ressentais cette irrémédiable envie de le rattraper pour lui remonter le moral, tenter de le réconforter un minimum. Mais je ne pouvais m'empêcher de craindre la maigre éventualité que nous en venions à nous disputer sous prétexte que j'étais celui à l'origine de ce conflit. Une observation qui me fit sitôt aboutir à la conclusion que j'étais un piètre petit-copain, alors même que nous venions d'inaugurer notre relation...

« Ça commence bien ! » Cru bon de me souffler ma conscience avec ironie, ne manquant par ce fait aucunement d'éveiller une once d'agacement chez ma personne.

Seulement, je n'eus guère le temps de m'attarder davantage sur ces pensées puisque je surpris Eren à contourner le muret de l'enceinte afin d'emprunter un trajet se révélant jusqu'à présent inaccoutumé, disparaissant indubitablement de mon champ de vision.

Un fait suffisant immanquablement à provoquer ma suspicion, parvenant ainsi à dissiper mon hésitation passagère, ce qui m'incita par ce fait à poursuivre ma filature en toute discrétion. Et ce, au mépris du désagrément que me suscitait cette action, ayant la désagréable impression de commettre une faute démesurée...

∞∞∞∞∞∞∞∞

Une demi-heure s'était d'ores et déjà écoulée tandis que je persistais à épier mon gamin, cette boule d'angoisse perdurant à s'accroitre au creux de mon estomac, prenant peu à peu de l'ampleur considérable. Mon esprit se révélant quant à lui spécialiste dans l'art de rédiger de multiples scénarios avant-coureurs qui n'éprouvaient de leur côté nulle difficulté à me procurer l'incommensurable envie de me griller une cigarette, de sorte à m'alléger moindrement de cette insupportable appréhension.

Une envie qui pour sa part n'avait sus faire autrement que de m'inciter à plonger une main habile dans l'une de mes poches arrières, extirpant ainsi mon paquet de cigarette qui d'ailleurs n'hébergeait, et ce sans grande surprise, plus que trois tiges d'autodestruction. De quoi me faire rager intérieurement, connaissant parfaitement les restrictions que m'imposait mon tuteur en termes de tabac. Ce dernier ne consentant à me payer qu'un seul paquet par mois, un compromis qu'il avait songé judicieux de mettre au pied il y de cela quelque temps en échange de son approbation. Ce face à quoi je n'avais guère cherché à protester quoi que ce soit, ne souhaitant plus dépendre de Farlan, un vieil ami qui avait déjà atteint sa majorité à l'époque et qui par conséquent était en droit de se procurer la marchandise en toute légalité, contrairement à moi.

Je menais l'une de ces brindilles à mes lèvres avant de ne remettre mon attirail à sa place, reportant d'un même coup mon attention sur mon brun que je maudis bêtement sur le moment, agacé qu'il puisse parvenir à me procurer un tel stress capable d'en épuiser l'entièreté de mes munitions avant l'échéance même. Une réalité qui se révélait toutefois ironique en y resongeant, sachant pertinemment qu'Eren détestait me savoir fumer, allant même jusqu'à m'interdire de le faire en sa présence.

Un vent frisquet parvint à me faire frissonner à l'instant même où je mis la main sur mon lighter, n'ayant préalablement pas jugé utile de perdre mon temps pour un quelconque pardessus sous peine d'augmenter le taux du danger relatif aux requêteurs de mon gamin.

Toutefois il fallait bien avouer que passer trente minutes dans ce froid de canard n'était pas chose aisé, et j'en devins presque soulagé sur le moment qu'Eren soit porteur d'un blouson et non seulement d'un simple t-shirt bon marché.

Certes, étant moi-même loin de me révéler amateur de la froide température automnale, j'eus fréquemment pensé à le rattraper de sorte à nous ramener au plus vite au chaud et en sureté. Croyant dans un premier temps qu'Eren ne faisait qu'airer inconsciemment dans les rue de bas-quartier — ce dernier n'ayant de toute évidence aucunement l'intention de remettre ne serait-ce qu'un pied au lycée. — Néanmoins j'en étais indéniablement aboutie à la conclusion, en vue de ses multiples coups d'œil furtifs portés aux alentours, qu'il redoutait de se faire suivre. Une déduction qui m'eut incité irrémédiablement à poursuivre ma filature d'un œil plus attentif, n'ayant ainsi d'autre choix que de supporter encore quelque peu la fraicheur extérieure...

J'amenais le briquet à la pointe de ma cigarette sans toutefois quitter des yeux la silhouette éloignée de mon partenaire, observant attentivement, bien que subtilement, chacun de ses faits et gestes sans pour autant le fixer directement, craignant qu'il ne remarque ma présence par inadvertance.

Il déambulait d'un rythme plus ou moins régulier, feintant de façon évidente la normalité alors que sa démarche en elle-même trahissait la tension de ses muscles, laissant conséquemment discerner sa flagrante nervosité, mais également sa basse température corporelle. Une observation qui ne sut m'abstenir d'emmètre un claquement de langue sous l'agacement qu'elle me prodiguait, redoutant dans un premier temps ce qui pouvait bien pousser Eren à agir de cette façon, mais également et surtout que ce dernier ne chope nouvellement la crève suite à son manque de revêtement.

Mon pouce vint appuyer sur l'engrenage de l'engin se trouvant en ma possession afin d'en enclencher habilement le mécanisme, essayant quant à lui tant bien que mal d'engendrer la flamme de mon salut, laissant conséquemment résonner la maigre sonorité du métal s'entrechoquant. Un fait qui me témoigna assez rapidement l'absence de carburant résidant au centre du récipient, ce qui me ravi un second sifflement de mécontentement, supposant en plus que j'allais devoir m'acheter un autre lighter.

Je lançais un énième regard à la direction qu'empruntait mon gamin — de sorte à ne pas le perdre de vue — avant de ne finalement me résoudre à cesser ma marche, frustré de ne pas arriver à alimenter ma cigarette, et ce même après trois reprises consécutives. Le feu n'étant manifestement pas d'humeur à se montrer de sitôt, ne concédant fâcheusement à ne me présenter que de vulgaires flammèches. Une réalité qui m'encouragea ainsi à me servir de ma main gauche de manière à ce qu'elle puisse faire office de barrière contre le vent tempéré alors que je me focalisais sur mon seul moyen de délivrance actuel, tentant vainement d'allumer le bout de la tige en question.

Objectif qui se concrétisa heureusement suite à deux autres essais, me permettant par ce fait d'inhaler une première bouffée du magot résidant entre mes doigts. Ce qui disposa sans grande surprise d'un effet instantané sur mon esprit, amoindrissant de façon systématique le mal-être me grugeant petit à petit.

Jusqu'à ce que je ne veuille reporter mon attention sur Eren.

Eren qui s'était volatilisé.

Ce constat parvint presqu'instantanément à me faire bouger avant que je n'empresse le pas dans une course à perte d'haleine tout en balayant simultanément les environs avec furtivité. L'air jusqu'à présent glacial ne se priant nullement pour me bruler la gorge tel un volcan en éruption, tranchant ma respiration désormais haletante à l'instant même où les pulsations de mon cœur s'enchainaient dans une course folle, l'adrénaline parcourant mes veines avec avidité alors même que je m'injuriais momentanément de tous les noms pour avoir permis un tel détournement de situation.

L'anxiété grimpait en flèche tandis que j'optais pour outrepasser la première ruelle à ma disposition, l'inquiétude guidant mon allure pressante jusqu'à ce que je ne revienne subitement sur mes pas, plaquant douloureusement mon dos contre l'un des murs extérieurs composant l'allée. La vue soudaine de mon petit-ami se tenant sous le porche d'une quelconque baraque, le poing levé dans l'intention de frapper à la porte d'entrée, m'ayant pris de court.

Plusieurs grands nuages de buée se formèrent en raison de mon souffle saccadé avant que je ne régularise tranquillement ma respiration. Décidé à me risquer un second coup d'œil en toute subtilité vers Eren qui semblait pour sa part attendre patiemment qu'on vienne lui ouvrir. Ce dernier persistant néanmoins à considérer les alentours d'un air anxieux — bien qu'il n'ait de toute évidence pas remarqué ma présence — avant que la porte préalablement close ne s'ouvre sur une blondasse de petite taille. Fait décidément suffisant pour attirer l'attention de mon brun sur cette dernière qui l'accueillit chaleureusement, un air ravi placardé sur la figure laissant bien discerner leur familiarité méconnue. Ce qui parvins sans nul mal à me faire sourciller, craignant dans un premier temps qu'il ne s'agisse de cette fameuse fille dont le prénom en lui-même ne semblait fâcheusement pas vouloir quitter les pensées de mon petit-ami. Une éventualité m'agaçant au plus haut point lorsqu'on songeait qu'Eren s'était enfuit pour la rejoindre elle, sans même avoir jugé utile de me tenir au courant un minimum. Une réalité qui, vue sous cet angle, fut plutôt rude à acquiescer car n'ayant pas la moindre idée de ce qui les rattachait l'un à l'autre.

D'autant plus que je ne savais strictement rien au sujet de cette fille, véracité suffisant à me rendre moindrement nerveux, quoique légèrement curieux. D'un côté puisqu'en dépit de ma confiance, je ne pouvais m'empêcher d'envisager de multiples scénarios distincts — me refusant tout du moins à croire l'existence d'une quelconque liaison, — mais de l'autre car une partie de moi souhaitait en apprendre davantage sur le pourquoi du comment. Sur ce qu'Eren persistait à vouloir me cacher malgré tout ce que je pourrais lui dire pour l'en dissuader — ce qui d'ailleurs me procurait l'infâme impression de ne pas lui être suffisamment digne de confiance, une déduction m'horripilant considérablement. — Mais également sur la raison de sa présence en ces lieux assez reculés merci.

Un second frisson me prit lorsque j'aperçu Eren entrer dans la maisonnée, devançant du même pas l'étrangère tel un enfant s'introduisant dans une boutique de friandises. Visiblement très à l'aise de faire comme chez lui, une observation qui ne faillit guère à m'agacer de plus belle comme la porte se refermait derrière mon brun, m'empêchant par ce fait de demeurer spectateur.

Une réalité qui parvint sans tarder à souligner les battements de mon cœur déjà bien irréguliers, ne supportant soudainement plus la globalité de mon imagination débordante. La panoplie de scénarios envisageables me parcourant l'esprit m'ayant plus d'une fois incité à prendre une autre bâfrée de ma cigarette. Si bien qu'elle se retrouva rapidement consumée, me soutirant par ce fait un subtil claquement de langue sous l'agacement, sachant pertinemment que je ne pouvais me permettre de fumer davantage en vue de mon attirail démuni.

Plusieurs minutes défilèrent ainsi sans même que je n'ose songer à la sensation que pourrait me procurer un deuxième rouleau de tabac entre mes lèvres, ne désirant aucunement succomber une seconde fois à la tentation puisque déterminé à l'idée de ne pas consommer l'entièreté de mon paquet avant la date escomptée. Une résolution bien plus facile à prendre qu'à mettre en pratique.

J'adressais un nouveau regard sur la bâtisse désormais au centre de mes préoccupations avant de ne finalement laisser entendre un bruyant soupire de mécontentement, mes omoplates s'appuyant nouvellement contre le pavé refroidi.

Et j'en vain même, au bout d'un certain laps de temps, à me questionner sur ce qui était le mieux à faire en ces pénibles circonstances. S'il fallait mieux continuer d'attendre que mon gamin se décide enfin à refaire surface, et risquer d'apprendre une révélation qui serait peut-être préférable de ne pas connaître, ou tout simplement revenir sur mes pas et rejoindre Erwin et la binoclarde de manière à me procurer leur point de vue. Une dernière option qui m'aurait bien tenté par cette température semblant diminuer d'un second degré à chaque instant depuis que nous avions tout deux franchis le portail du bahut. Si ce n'était de ce pénible mauvais pressentiment me dévorant au fil du temps, m'empêchant par ce fait de quitter les lieux ou encore de partir frapper à cette putain de porte de manière à être fixé une bonne fois pour toute. Au risque de m'attirer les foudres de mon petit-ami.

Un dilemme sur lequel j'aurais aisément pu délibérer encore de longues minutes si je n'avais pas soudainement été interrompu dans mes pensées par le rire cristallin d'une gamine provenant de l'exacte emplacement où j'avais repéré Eren un peu plus tôt. Fait attirant bien évidemment mon attention sur cette dernière qui se trouvait recouverte d'un magnifique ensemble automnal rouge-vin, ses cheveux châtains-bruns tressés sur le côté parvenant jusqu'à ses frêles épaules alors qu'une écharpe assortis lui protégeait le cou.

Mon petit-ami traversant quant à lui nonchalamment le seuil de la porte en compagnie de cette seule et même blonde avec laquelle il semblait d'ailleurs discuter. Ce dernier s'étant néanmoins interrompu dans sa phrase afin d'avertir la plus jeune de l'attendre quelque instant puisque celle-ci était sur le point de franchir l'extrémité de la terrasse. Un sourire enjoué persistant néanmoins à orner les lèvres enfantines de la fillette à la seconde où elle cessa ses enfantillages, décidément trop heureuse de pouvoir sortir en compagnie d'Eren pour oser lui désobéir.

Une déduction qui suffit amplement à m'engendrer mille et une hypothèses parvenant chacune d'entre-elles à s'accaparer mon esprit avec affermant. Ne faisant faire plus qu'un tour à mon sang à la simple probabilité qu'il puisse s'agir de sa fille. Conclusion qui aurait bien pu s'avérée plausible si l'on ne se fiait qu'à leur flagrante ressemblance, mais qui perdait heureusement toute crédibilité en raison de l'âge que semblait arborer la morveuse. Un constat parvenant à me détendre aussitôt, me permettant conséquemment de me ressaisir sobrement tandis que mon gamin quittait le pallier extérieur de la résidence, s'approchant subséquemment de la petite de manière à lui prendre la main. Tous deux débutant ainsi une marche côte à côte, ayant manifestement dans l'idée de se diriger vers un endroit en particulier, mais toutefois méconnue qui m'incita par ce fait à poursuivre ma filature au détriment de ma mauvaise conscience. Coupable de devoir prolonger cette mascarade, bien que ce sentiment de culpabilité fût presqu'instantanément submergé par ma curiosité maladive.

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Les secondes s'écoulèrent sans que je n'y prête vraiment attention alors que je perpétuais mon observation d'un œil éloigné et discret, l'entièreté de ma concentration dorénavant focusé sur ces deux protagonistes qui à cet instant même, semblaient en plein dialogue incessant. Eren paraissant pour sa part complètement captivée par ce que pouvait bien lui raconter la gamine d'un air si passionné. Comme tout enfant retrouvant son parent après plusieurs heures de séparation, trop heureux d'ainsi pouvoir partager la globalité de ses mésaventures, le regard étincelant de fierté.

Un rapprochement qui n'échoua malencontreusement pas à raviver mon agacement, frustré qu'Eren n'ait pas chercher à me mettre dans la confidence — s'il s'avérait au bout du compte que je puisse avoir juste et que cette enfant se révèle belle et bien apparentée à mon petit-ami. — Mais qui parvint simultanément à me stresser plus que de raison, redoutant d'autre part les proportions que pourraient engendrer de tels responsabilités sous les bras.

Cependant, je dû me trouver beaucoup trop profondément obnubilé par mes réflexions pour m'apercevoir que mon brun s'était subitement emparé de son cellulaire. Car seule la sonnerie de mon smartphone préalablement configurer de sorte à distinguer plus facilement mon gamin de tous mes autres contacts m'apprit que ce dernier tentait momentanément de me joindre.

Eh bien que je me sois empressé à réfréner l'appel entrant, espérant à tout prix que la sonorité ne soit nullement parvenu jusqu'aux tympans de mon petit-copain, il était d'ores et déjà trop tard pour souhaiter revenir en arrière. Puisqu'à peine j'osais un second regard vers Eren que je croisais ses perles émeraudes transparent très distinctivement sa stupeur sous-jacente. Son visage blêmissant presqu'aussitôt alors qu'il me dévisageait dorénavant avec ahurissement. Son portable demeurant figé à la hauteur de son oreille droite pour finalement s'en éloigner docilement.

Ni l'un ni l'autre ne cherchant toutefois à rompre ce contacte visuelle.

« Eren... ? Qui c'est le monsieur ? »

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Enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! J'ai bien cru je n'allais jamais y arriver ! Ahhhhhhhhhhhhhhhh fgsnv;dbjdfjasdbv

Donc, j'espère que ce chapitre vous à plu, même si peut-être certains auront eu de la difficulté à suivre enfin je pense, mais j'espère pas ! J'ai mit beaucoup de temps à publier la suite et je m'en excuse ;-; Mais je dois vous prévenir que mes publications se feront peut-être de plus en plus espacées dû à mes cours qui viennent tout juste de débuter ;-; J'espère cependant que ça ne m'empêchera pas d'écrire, enfin espérons-le ! Prions tous pour que la suite puisse sortir prochainement !

Sinon, qu'avez-vous pensez de ce chapitre ?

De cette blondasse ? (comme la surnomme Levi)

De cette enfant ?

Comment pensez-vous qu'Eren va réagir en voyant Levi ?? 

Est-ce que selon vous, ce que ressent Levi est justifié ? '-'

Je veux vous entendre et connaître votre avis ! 8D

Sur ce, je vous laisse en souhaitant de tout coeur vous retrouver rapidement !

À toute mes chéri(e)s ! ;) 

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