J'ouvris sobrement les paupières alors qu'un frisson me parcouru la peau, décidément rafraîchis par l'absence de couverture sur mon corps, puis inspirais profondément avant d'ouvrir davantage les yeux, jetant un coup d'œil à mon gamin qui dormait dorénavant à poings fermés dans mes bras.

L'une de mes mains se faufila nouvellement dans ses mèches rebelles au moment où je l'observais tendrement, constatant simultanément, et ce sans surprise, que ses yeux se trouvaient encore maigrement bouffis et rougis par ses larmes précédentes.

Un soupir franchit la barrière de mes lèvres en re songeant à ce qu'il m'avait avoué un peu plus tôt, n'arrivant toujours pas à croire qu'Eren puisse se retrouver dans une telle situation, ou encore que son géniteur puisse faire preuve d'autant d'indifférence envers sa propre famille. Des pensées qui me traversèrent l'esprit lorsqu'un frémissement saisit mon brun à son tour, m'incitant par ce fait à m'extirper délicatement de notre étreinte pour subséquemment m'emparer — non sans mal — du plaid gisant misérablement sur le pseudo-lit préalablement destiné à mon gamin. Couvrant postérieurement nos corps frigorifiés par la fraîche température de la nuit avant que je ne me décide finalement à éteindre la lampe de chevet, lançant un furtif regard à mon cadran qui n'affichait encore que 03h21. Une observation qui me fit instantanément souffler de soulagement, sachant qu'il nous restait encore quelques heures de sommeil avant le lever du jour, pour ensuite me réinstaller auprès d'Eren qui s'empressa inconsciemment de se blottir contre mon corps, semblant manifestement être en quête de chaleur supplémentaire. Chose qui parvint aussitôt à élargir mes lèvres en un demi-sourire satisfait tandis que je soufflais du nez sous l'amusement, ses fines mèches brunes me chatouillant le cou sans ménagement alors que leur parfum parsemait mes narines de leur odeur florale.

Cette nuit-là, tout aurait aussi bien pu se terminer sans davantage d'encombre.

J'aurai pu lui embrasser délicatement le crâne sous les diverses émotions que je ressentais momentanément, re déposer ma tête sur l'un des oreillers qui regorgeaient mon lit puis clore les paupières sous la fatigue accumulée pour subséquemment sombrer dans un sommeil sans rêve...

Si cela n'avait été de ce prénom inconnu qu'avait subitement marmonné Eren dans son somme.

« Erika... »

Oui, ce simple murmure en avait été suffisant pour me faire froncer les sourcils, me gardant par ailleurs éveillé encore une bonne partie de la nuit.

Bonjour l'insomnie.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Ce fut le sobre soubresaut éprenant mon gamin qui m'éveilla la seconde fois, m'incitant subséquemment à entrouvrir nouvellement les yeux malgré la lumière qui nous assaillissait de par la croisée.

Je retins un claquement de langue sous l'agacement, victime de cette impression qui m'efforçait à croire que je venais seulement de parvenir à m'endormir — bien qu'elle ne fût basée que sur la fatigue qui ne semblait manifestement pas vouloir me quitter, m'infligeant par conséquent une difficulté démesurée à déclore les paupières. —

Mes bras se resserrèrent toutefois d'eux-mêmes sur le corps d'Eren de sorte à le maintenir près de moi, espérant fermement réussir à regagner le pays des songes auprès de lui, quand ce dernier se raidit brusquement sous mon initiative, manifestement mal-à-l'aise. Ce qui n'eut aucun mal à me soutirer un maigre grognement de mécontentement, constatant que ma nuit n'avait dorénavant plus l'ombre d'une chance de se poursuivre, avant que je ne me résigne malgré-moi à le libérer de notre accolade, empruntant la position tailleur suite à mon pénible redressement sur le matelas. J'observais simultanément le mur devant nous d'un regard voilé de lassitude ; d'une part engendrée par l'attitude demeurant échangée de mon brun, mais également et surtout générée par ce prénom féminin qui ne s'était nullement gêner pour franchir la barrière de ses lèvres durant la nuit. Se révélant conséquemment être la raison principale à toute cette tangible fatigue.

Il ne suffit néanmoins que d'un quart de seconde avant que des froissements de draps ne se fassent entendre derrière moi, trahissant de ce fait les mouvements de mon gamin qui semblait manifestement s'être redressé à son tour. Alors qu'il plombait distinctement mon dos de son regard lourd d'appréhension, possiblement préoccupé par la tournure des récents événements, mais également par mon comportement.

Cela n'en avait cependant pas été suffisant pour m'inciter à me retourner dans sa direction, poursuivant à contempler l'architecture d'un air renfrogné, jusqu'à ce qu'il ne m'interpelle de sa voix enrouée. Un timbre de voix qui sollicita aussitôt mon attention sur sa personne — bien que ce fut d'une lenteur nonchalante que je tournais la tête vers lui, encore vexé des événements précédents — pour ainsi rencontrer un regard empli d'inquiétude.

Chacune de mes pensées s'entêtant néanmoins à s'axer sur cette mystérieuse 'Erika' qui parvenait insupportablement à s'accaparer les songes de mon brun durant la nuit pour que je ne parvienne dès lors à me concentrer convenablement sur ce dernier. Et ce, alors même que j'avais les yeux rivés sur sa personne.

« Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir de plus que moi ? Je ne pouvais m'empêcher de songer avec irritation. Qui était-elle ? Que représentait-elle pour lui ? » L'idée que quelqu'un d'autre que moi puisse monopoliser les pensées de mon gamin m'horripilaient au plus haut point.

Je fronçais légèrement les sourcils dû à l'agacement que me procuraient ces questionnements demeurant sans réponses et ne cessant de me triturer l'esprit.

Bien entendu, j'avais conscience de l'égoïsme dont je pouvais faire preuve. Je savais pertinemment que je n'étais assurément pas le seul dont Eren pouvait se soucier. Il y avait d'abord Armin et puis cette garce de Mikasa... Suivant sans le moindre doute son oncle ainsi que sa défunte mère...

Mais je n'y pouvais rien.

Les émotions étant ce qu'elles sont, il était bien difficile de parvenir à les réprimer, et le sentiment de jalousie qui me prenait de temps à autres ne faisait malheureusement pas exception à la règle...

« Levi... ? »

Un silence gênant s'était dès lors installer lorsque mon gamin sembla vouloir reprendre la conversation en mains, laissant toutefois bien distinguer l'embarra ainsi que la nervosité par l'intermédiaire de ses iris verdoyants.

« ... Allons manger. » J'eus seulement répliqué, bien que cela fut prononcé de façon autrement plus rude que souhaité. Une constatation qui m'incita aussitôt à me reprendre de manière plus tendre, songeant qu'il n'avait pas à me savoir contrarié de quoi que ce soit alors qu'il n'avait pas conscience de ce qui me tourmentait. Sans compter que je ne pouvais me permettre de lui faire la gueule. Pas après ce qu'il avait eu peine à me confier la nuit dernière...

« Plus vite on aura mangé et plus vite on sera chez toi pour tout ranger... » Je tente alors maladroitement, éveillant bien malgré-moi une lueur d'anxiété dans le regard de mon brun qui ne manqua aucunement de me procurer un faible sifflement de désespoir. Fatigué de percevoir une telle détresse se reflétant dans ses magnifiques prunelles, mais également affligé par mon manque de jugement.

« Il y a une boîte de Lucky charms dans le garde-manger... J'essaye sitôt tant bien que mal de lui rendre le sourire, sachant pertinemment qu'il s'agissait de sa sorte préférée. Un gamin de ta trempe ne va tout de même pas courir le risque qu'elle se retrouve entre les griffes de mon oncle... Je me trompe ? » Je termine en lui saisissant tendrement les mains, l'entraînant doucement à ma suite tandis que j'entreprenais de nous extirper des couvertures.

Paroles ayant heureusement le mérite de lui susciter un rictus joueur, me rassurant instantanément, avant qu'il ne réplique aussitôt de sa voix désormais calme et posée.

« Le grand Levi Ackerman tenterait-il de faire de l'humour ? » Il souffla d'un rire amusé, ne détournant aucunement ses deux perles émeraude de mon regard acier.

« La ferme... » Je grognais légèrement, rompant le contacte visuelle sous l'embarra que me prodiguait cette vision de mon gamin, mais également ces dires.

Ce fut sous ces derniers mots devançant quelques bris de rire provenant d'Eren — que je m'efforçais d'ailleurs de ne pas tenir compte — que nous franchîmes le seuil de ma porte de chambre. Descendant lassement les escaliers pour subséquemment nous retrouver dans la cuisinette de la maisonnée.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Cela faisait dorénavant plus de trois heures que nous étions de retour à la demeure d'Eren, chacun complètement absorbé par l'exécution des tâches ménagères requises à la propreté des lieux.

« Levi... »

Nous avions d'abord dû redresser les multiples meubles et appareils sauvagement renversés, ramasser les éclats de verres gisant dangereusement sur le sol souillé par l'intrus de la veille...

« Levi. »

S'en était suivi l'époussetage des lieux, puis le rangement de la bibliothèque qui s'était bien évidemment retrouvée sans dessus-dessous.

« Levi ! »

« Je ne suis pas sourd. Je m'agaçai de ce soudain vacarme, tournant mollement la tête vers Eren suite à l'interpellation de mon prénom. Qu'est-ce qu'il y a ? » Je demande en fronçant les sourcils.

« Ça fait trois fois que je t'appelle... Il m'informe avant de ne se mordre discrètement la lèvre inférieure, me scrutant de ses orbes inquisiteurs. T'as l'air pensif depuis ce matin... C'est de ma faute ? » Il achève en resserrant ses poings sur le balai qu'il tenait entre ses mains.

« Non. » Fut la réponse qui fila aussitôt d'entre mes lèvres, ne désirant aucunement qu'il ne s'imagine je ne sais encore quel scénario ambiguë.

J'aperçu ses épaules s'affaisser sous le soulagement que lui procurait manifestement ma réponse, bien que je savais pertinemment qu'il ne me lâcherait pas avant d'avoir de plus amples explications sur mes états d'esprits. Le problème étant seulement que je ne savais trop comment lui faire part de mes préoccupations, sachant qu'elles avaient pour la plupart — si ce n'est toutes — un lien avec cette fille dont il avait inconsciemment prononcé le prénom durant la nuit, et qui ne cessait plus de me hanter.

Je menais une main à la base de ma nuque sous l'hésitation que me procurait momentanément cette question me brûlant les lèvres depuis environs 03h00 du mat'. Soufflant de résignation face à l'expression désormais soucieuse de mon vis-à-vis.

« C'est juste... J'ajoute alors malgré-moi, doutant qu'il s'agisse d'une bonne idée que de mettre ce sujet sur le tapis. Eren, qui est 'Erika' ? » Je parviens à formuler avant que le manche à balai en sa disposition ne se retrouve au sol dans un fracas sonore. Une réaction éveillant un immonde sentiment d'appréhension au plus profond de mon être alors que mon gamin me dévisageait dorénavant d'un regard indescriptible, la bouche entrouvrit de surprise.

« Pourquoi... Tu demandes ça, si soudainement ? » Il me demande en retour, engendrant un nouveau silence qui ne laissait raisonner plus que les sobres cliquetis provenant d'une horloge non loin de nous.

« Tu as prononcé ce prénom cette nuit, lorsque tu dormais... » Je lui précise alors, mon rythme cardiaque s'accélérant sobrement en dépit de ces possibles révélations se rattachant de près ou de loin à cette personne inconnue.

« Eh bien, je... Il s'inclina afin de récupérer son outil de nettoyage, laissant perdurer un suspense insoutenable, puis se redressa pour me faire face à nouveau, semblant dorénavant plus sûr de lui. Je ne me rappel pas, je devais rêver... »

Ce fut à mon tour de rester silencieux, le dévisageant avec incrédulité alors que la déception m'éprenait tout bonnement. Parfaitement conscient, de par ses mains tremblantes, qu'il persistait à me mentir. Un constat qui me fit souffler de désarroi, bien que ce n'était comme si je pouvais affirmer l'existence de cette fille...

« Si tu l'- » Je m'apprêtais à acquiescer, lorsque mon brun se permit de me couper.

« Tu es... jaloux ? » Il me questionne, le rouge aux joues, détournant le regard vers le sol, n'ayant visiblement pas le courage de me regarder en face suite à ses propos.

« Et si c'était le cas ? Que je demande, croisant les bras contre ma poitrine ayant pour effet de lui faire relever son beau visage dans ma direction, les yeux écarquillés par ma révélation. Je n'ai jamais dit vouloir te laisser à qui que ce soit. » J'insiste neutralement, bien que légèrement troublé par mes propres paroles.

« Tu n'as jamais dit que je t'appartenais non plus... » Il marmonne dans sa barbe en fronçant les sourcils, glissant ses magnifiques prunelles turquoises à la hauteur de mes clavicules.

« Eh bien maintenant je le fais. Je réplique en réduisant la distance entre nous — qui n'était d'ailleurs pas bien grande. — Eren Jaeger, tu es à moi... Je poursuis en effleurant tendrement ses doigts de sorte à le débarrasser de ce balai encombrant, lui procurant une plus ferme pigmentation au niveau de ses joues, tandis que je lui redressais tendrement le menton. Plongeant aussitôt mon regard dans le sien pour ne laisser nos lèvres plus qu'à quelques centimètres de distance. Et à moi seul. » J'ajoute doucereusement, considérant ces orbes embrumés de luxure.

Le temps sembla s'arrêter suite à notre soudaine proximité. Ni l'un ni l'autre n'osant ni ne désirant se décaler d'un moindre millimètre alors que nos souffles se mélangeaient parfaitement. Nos lèvres se frôlant de peu malgré nos piètres tentatives d'embrassade, et ce, à la manière d'une répulsion bien agaçante.

« Levi je... C'est pas une bonne idée... » Murmura doucement mon brun tout en effleurant mon nez du sien, m'incitant délicatement à plaquer nos fronts l'un contre l'autre. Mes paumes se rangeant d'un bout à l'autre de sa mâchoire alors que je clorais les paupières, inspirant profondément.

« Je t'aime. Ce fut bref, mais suffisant pour lui procurer un soubresaut, semblant manifestement prit au dépourvu. Et peu importe ce que tu vas dire... Je ne m'éloignerai pas de toi, j'en suis incapable... »

Je savais bien qu'il ne persistait à hésiter, que sous prétexte de vouloir me protéger... Mais je n'en pouvais plus.

« J-Je... Je t'aime aussi ! Il me rétorqua aussitôt, joignant ses mains sur les miennes pour me faire ouvrir les yeux. M-mais je, c'est dangereux et- »

Je ne lui laissais pas l'opportunité d'en dire davantage puis capturais ses lèvres dans un tendre premier baiser. Remuant — bien que d'abord maladroitement — mes lèvres contre les siennes, douces et chaudes. Je n'avais besoin que d'une réponse, et il venait très clairement de me la donner...

Il n'avait ensuite heureusement suffit que d'un court laps de temps avant que mon gamin ne réponde timidement à notre échange, abandonnant pour une fois toute once de protestation risquant à nous empêcher de nous rapprocher mutuellement. Jusqu'à ce que j'entreprenne soudainement d'infiltrer ma langue à l'intérieur de son entrée buccale, caressant timidement sa jumelle un bref instant, avant qu'Eren ne laisse entendre un maigre gémissement de surprise. Cessant subséquemment le baiser pour me regarder avec étonnement, encore plus rouge qu'un coquelicot.

Un sourire ludique orna mon visage en songeant que j'étais celui ayant engendré cette plainte douce à mes oreilles. Léchant sensuellement mes lèvres en témoignage de mon appréciation avant que je ne lui attrape gentiment le col, l'abaissant à mon niveau pour l'embrasser de plus belle.

J'enclenchais dès lors un ballet, d'abord malhabile dû à notre manque d'expérience, mais qui devint tranquillement plus approfondit, plus passionné. Chacun avide de cet échange succulent et inconnu tandis que mes mains glissaient vers la taille de mon brun, le rapprochant davantage de ma personne dans un réflexe lui soutirant surprise et amusement. Ses doigts immigrant toutefois sur ma nuque afin de poursuivre l'embrassade, caressant tendrement le duvet de mon crâne.

« Je ne te laisserai à personne d'autre... C'est compris ? » Je souffle prêt de ses lèvres, reprenant doucement ma respiration alors que nous venions de nous séparer à défaut d'un cruel besoin d'oxygène. Le cœur battant à tout rompre.

Certaines bribes de rire échappèrent à mon désormais petit-ami — pensée qui me fit sourire — alors qu'il reculait son visage de quelques centimètres, plongeant inéluctablement son regard dans le mien tout en entourant mon cou de ses bras.

« Il y a intérêt. » Il me réplique avec complaisance, une lueur joueuse transparent ses prunelles qui ne sut m'empêcher à prendre nouvellement d'assaut ses lèvres, ayant manifestement d'ores et déjà pris goût à cet échange pour maintenant parvenir à m'en priver.

« On a encore du boulot avant le retour de ton oncle... Je fais soudain remarquer entre deux baisers. Je vais appeler Kaney. Il doit bien savoir comment réparer une serrure... » Je termine avant que mon gamin n'acquiesce d'un faible hochement de tête, me volant toutefois un dernier bec qui fit battre mon cœur sous l'émotion.

« Merci... » Il répliqua tout bonnement, me libérant subséquemment de sa faible emprise.

« Tu n'as à me remercier de rien, gamin. Je lui répondis aussitôt, un demi-sourire au coin des lèvres alors que je soufflais du nez sous l'embarra, le délaissant quelques instants pour contacter mon tuteur. Je reviens... »

∞∞∞∞∞∞∞∞

Il n'avait ensuite suffi que d'un court laps de temps avant que mon oncle ne débarque sur le seuil de la porte d'entrée de mon gamin, cognant brièvement pour nous faire part de sa présence, bien qu'il m'eut préalablement informé des quelques dossiers lui restant à traiter par rapport à son travail financier.

Ce dernier ayant un penchant bien utile, quoi qu'obstruant assez fréquemment son quotidien, pour la réparation et autres bricoles. Je n'avais alors nullement été étonné de le voir arriver, une poignée extérieure de rechange — assurément dénichée dans le cabanon se trouvant derrière notre domicile, lieu regroupant l'artillerie de mon tuteur — et son habituel coffre à outils à la main.

« Tu as l'air plutôt serein, contrairement à ce matin. Il me fit tout bonnement remarquer alors qu'il remplaçait le bouton de porte, un genou au sol. Il s'est passé quelque chose ? » Il ajouta tout en détournant son regard inquisiteur vers moi, m'analysant avec attention.

« Pas particulièrement. » Je clos son ébauche avec neutralité, maudissant néanmoins encore et toujours cette foutu perspicacité caractérisant mon oncle. Plaignant simultanément mon gamin pour le coup, sachant pertinemment qu'il devait faire face à ce trais de caractéristique, très courant chez les Ackermans.

« ... D'accord. » Il me répliqua finalement après quelques instants, haussant légèrement les sourcils sous l'étonnement nullement dissimulé pour subséquemment retourner à sa tâche, fixant la plupart des vis aidant à maintenir le verrou.

Je retins un soupir sous le soulagement que me procurais son abandon, n'étant manifestement pas prêt à lui révéler quoi que ce soit. Puis entreprit de revenir auprès de mon gamin, décidé à m'éloigner quelque peu de mon oncle pour le moment. Je ne savais que trop bien que j'allais devoir, tôt ou tard, affirmer mon orientation sexuelle à Kaney... Ainsi que ma relation avec Eren, mais...

Du moins, pas aujourd'hui.

∞∞∞∞∞∞∞∞

Saluuuuuuuut ! 

Donc, voici le chapitre 11, désolé pour l'attente ^^' 

Bon alors, c'est un chapitre assez calme, tranquille même. 😊 mais je vous promet que ce qui s'en vient ne sera pas de tout repos. Je crois bien que c'est le dernier chapitre tranquille avant un certain temps XD sinon j'espère qu'il vous a plu!

Alors, Qui est Erika? 
Pourquoi Eren a encore menti à Levi?

Je vous laisse avec ces énigmes 😇

À toute mes chéri(e)s! ;)