Dusela

Alfarck menais les gardes et Loon le suivais tout excitée par la course poursuite. Il grimpa à la trappe en métal suspendue au plafond et vis des vigiles agglutinés autours de la fenêtre.
« Dégagez, dégagez, laissez moi passer !» fit-il entendre. Qu'est ce qui ce passe ici!?

- Chef les intrus ont sautés par la fenêtre! Répondis un garde.

- Comment était-ils?

- Un des deux avait des cheveux blancs, mi-long et portait une tunique noire et une espèce d'armure marron avec des sangles. L'autre, celui qui a sauté en premier, montrait des cheveux rouges pétard!

Sur ces mot, le chef sauta par la fenêtre, puis des ailes blanches scintillantes jaillirent de son dos et il s'envola.

-Heliott. Heliott! Réveille toi, réveille toi merde!

Il entrouvrit les yeux et vis des cheveux rouges. Il se souvint... Il s'était retrouvé dans une cave humide a côté d'un gars bizarre, avait espionné une conversation puis un autre l'avait sauvé a deux reprises puis il a sauté par une fenêtre et ensuite...
Heliott ouvrit les yeux pour de bon. Res continuais à le presser en jetant des regards par ci par là comme si on les espionnait. Finalement, ce dernier leva la main comme pour le gifler mais l'intéressé se releva et prit le bras de son compagnon.
- Qu'est-ce qu'on fait là? Dit Heliott encore un peu étourdi.

- Ne t'inquiète pas, on va partir d'ici et en vitesse. Des gardes et probablement des généraux sont à notre recherche. Regarde...

Des centaines d'ailes brillantes virevoltaient dans le ciel bleu et pur des falaises. C'était des îlots séparés pas des gouffres sans fin avec des arbres énormes et des lianes fines qui s'entouraient autour de leur troncs. Heliott s'approcha du ravin et à sa plus grande surprise, il remarqua que les îlots flottaient dans le vide. Pris de vertiges il recula, bouche bée. Il pouvait apercevoir le temple du quel ils s'étaient évadés plus sur le rocher voisin.

- On a sauté jusqu'ici, s'étonna le garçon, Depuis là-bas !? Comment...
- Allez on a pas le temps de répondre à tes pourquoi, il faut partir.

Heliott suivait Res dans la jungle ne sachant pas où il allait. Il commençait à se poser un nombre phénoménal de questions sur ce dénommé Derolesh et sur tout ce qu'il avait vu dans la salle du trône. Cela faisait trois heures qu'ils marchaient, le garçon aux cheveux rouges fit halte et se posa sur une pierre et incita l'autre à faire de même.

- Heliott... commença-t-il, c'est important. Dans les prochains jours, tu devra faire preuve de courage et de force pour pouvoir survivre. Ici est un lieu où seul les plus forts ont leur place. Je pense que tu a besoin d'explications.
Comme tu peux le voir, ici ce n'est pas glacé, comme chez toi. C'est un sanctuaire ou règne le dieu des Dieux : Ao. Il contrôle chaque choses de ce monde. Pour tout te dire, on est pas sur ta planète natale. Enfin si, mais indirectement. Nous sommes partout. Ici c'est partout. Pour le moment, il faut qu'on se rende à Tnedus, un parent habite là bas, il pourra nous aider à sortir d'ici. J'ai déjà eu affaire à Ao et crois moi, c'est pas de la tarte !
Il eu a peine le temps de finir le sa phrase qu' un garde le saisit par derrière. Res se débattait tandis que son agresseur essayait de s'envoler. Heliott s'empressa d'attraper un bâton qui trainait parterre et frappa ses ailes magiques, il tomba, libérant son prisonnier qui effectua un salto arrière et lui décocha habilement un trait de lumière rouge en pleine tête. Une flaque de sang se répandit rapidement sur l'herbe humide de la jungle. Res pris une bourse remplie de pièces à sur le corps et Heliott dégouté par la vision du cadavre, détourna les yeux puis voyant Res partir, le suivit. En une demi journée de marche ils arrivèrent à Tnedus. C'était une petite ville comercente animée par les passants et les vendeurs qui criaient tous plus fort que les autres que leur marchandise était meilleure que celle de l'échoppe voisine. Les deux voyageurs entrèrent dans une taverne, tout aussi animée, où plusieurs brigands et autres malfrats étaient assis à boire des chopes se rhum de la taille d'un demi tonneau. Ils s'installèrent au bar, commendèrent deux bouteilles de bière. Heliott, n'étant pas rassuré à l'idée de tourner le dos à des voleurs ivres, pris sa bourse et la plaça sur sa cuisse.

"- Ne t'inquiète pas, ils ne te dérangeront pas. J'ai une certaine réputation ici. Ils ne risqueraient pas de se frotter à moi, déclara Res sur un ton fier.
- D'accord mais qu'est ce qu'on vient faire ici?
- Ben pour fêter notre rencontre! Allez profite de ta boisson et amuse toi, prend du bon temps! Des musiciens viennent d'arriver!

Sept bouteilles et trois chansons plus tard, les deux amis repartirent en titubant un petit peu dans la nuit étoilée. Ils s'arrêtèrent dans un hôtel et s'endormirent tranquillement. Le lendemain à l'aube, ils prirent la route en direction de la maison d'une connaissance de Derolesh. Ils arrivèrent dans la matinée sur une plaine qui s'étendait à perte de vue. De l'herbe et de l'herbe à perte de vue. Au milieu de cette plaine se trouvais une petite cabane de bois ou vivait un vieil homme du nom de Ysik. Il vivrait là depuis 500 ans et n'en sortirait jamais. Mais ce qui était sûr, c'est qu'il connaissait tout ce qu'il y avait à savoir sur la magie.
    Il leur restait au moins quatre heures de marche avant d'arriver chez le sage. Heliott qui mourrai d'envie de poser des question ne put se retenir et demanda:
"- Dis moi, Res, tu m'a dis que nous étions partout... Mais, tu pourrais m' expliquer plus en détails?
Il prit une grande inspiration et sur un ton sérieux, qui surprit Heliott, dit:
   - "Ici" c'est un autre monde. On l'appelle Dusela, le territoire d'Ao. Nous sommes autour de celui que tu connais mais depuis la bas, on ne voit pas cette dimension car les hommes ne distinguent plus les dieux et tout ce qui les entourent. À quelques exception près. Seuls certains hommes sont encore capable de les percevoir. Ils proviennent des familles servantes divines d'antan.

Heliott se sentit bizarre. À l'évocation de ces mots, de violentes acouphène lui prirent, tout était blanc puis quelques secondes après il se retrouvait dans un palais au milieu d'une legion de millions de soldats en armure de guerre, tous bien rangés et regardant vers une même point. Une femme. Il ne l'a voyais pas bien mais elle rayonait d'un éclat glacial. Soudain il se rendit compte que le temps restait figé. Rien ne bougeait sauf la femme dont Heliott percevait ses lèvres gracieuses bouger avec lenteur. Elle murmurait quelque chose, inaudible mais le son se rapprochait de plus en plus:
" - N'ai crainte, n'ai crainte..."
Il s'enfuit en poussant des cris d'effroi à travers les légionnaires, les bousculant sans qu'ils lui prête la moindre attention. La femme le suivait elle se rapprochait, "n'ai crainte, n'ai crainte...", il accéléra encore mais rien y fit, elle se rapprochait de plus en plus, de plus en plus vite, elle le touchait presque, il lâcha un grand cri.

Soudain, tout s'arrêta. Tout s'effaça, tout redevint blanc. Les mêmes acouphènes puis il se réveilla là où il avait laissé son ami, qui n'avait pas bougé d'un millimètre. Quand Heliott reprit conscience, le temps s'écoula à nouveau normalement et la vie reprit son cours. Il était encore heletant, les doigts pleins de spasmes, le front en sueur.
"- Ça va Heliott? T'a l'air pas bien.
- .... Ça va, merci... T'a rien vu?
- Tu délire mon vieux, dit-il en ricanant, allez on a encore beaucoup de route!
- T'a raison répondit Heliott."

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