Chapitre 18 : Prise Entre Deux Hommes
[ Dans la peau de Dayana ]
Alphonse et moi venons d'arriver à la maison.
Il a l'air plus détendu, l'eau dans ses yeux a séché.
Ce moment entre lui et moi m'a vraiment touchée, c'est la première fois qu'il se livre à moi, qu'il me parle de sa mère surtout. Lui qui est toujours dur habituellement, aujourd'hui il a décidé d'être doux avec moi, et ça me comble de joie. J'espère que ce ne sera pas la dernière fois...
Depuis ce matin, il n'a pas essayé de me tenter. Je ne crois pas qu'il ait réellement la tête à ça aujourd'hui, je pense plutôt que sa tête est bornée de souvenirs dans lesquels se trouve Amanda. Je pense qu'aujourd'hui tout sera enfin calme, sans situation ni émotion étrange ou gênante.
Alphonse se gare et nous nous dirigeons vers la porte de la maison.
Arrivés à l'intérieur de la demeure, je regarde l'heure sur mon téléphone : 11h57min. Je me tourne vers mon patron. Je commence à avoir un petit creux, peut-être que lui aussi.
__ Euh... Je comptais me préparer quelque chose pour petit-déjeuner, vous en voulez ?
__ Ouais. Ouais, pourquoi pas.
__ Quelque chose d'assez consistant ou léger ?
__ Peu importe.
__ D'accord.
Sur ces derniers mots, je me dirige vers la cuisine.
[ Dans la peau d'Adrien ]
Je suis à l'entreprise, dans mon bureau, je lis un e-mail que je viens de recevoir.
Il semblerait qu'un des écrivains dont nous avons déjà édité deux livres, souhaite faire le film et peut-être le dessin animé de son dernier livre. Mais, vu que nous avons acheté quatre-vingts pourcents de ses droits d'auteur, il faut que nous donnions notre accord pour qu'il réalise ses projets. Et, pour ce fait, il nous faut organiser une grande réunion, voire plusieurs.
J'aurais bien aimé en parler à mon associé, mais ce dernier répond absent à l'entreprise. Je commence même à croire qu'il ne sera pas présent aujourd'hui, et va savoir pourquoi...
Cependant, ce que je trouve louche n'est pas son absence, mais plutôt la coïncidence que Dayana ne soit pas présente, elle non plus.
À l'exception du jour où je suis arrivé dans ces locaux, Dayana a l'habitude d'arriver à temps au travail, et même avant moi. Mais, aujourd'hui, mademoiselle Blems n'est toujours pas là, alors que ça fait bientôt trois heures que je suis arrivé. Sera-t-elle aussi absente toute la journée comme son patron ?
Ce serait bizarre. Cela fait maintenant quelques mois que nous travaillons ensemble, et c'est exceptionnellement aujourd'hui qu'elle a décidé de ne pas venir, le même jour que son patron ? Pourquoi ?
Est-ce qu'ils ont passé la nuit ensemble ?
Non, pas possible. Elle m'a déjà dit qu'ils ne l'avaient pas fait les deux fois où Alphonse a dormi chez elle, alors qu'il était saoul.
Ou peut-être qu'ils ont encore parlé cette nuit, et qu'il a encore dormi chez elle ?
Non. Ça n'expliquerait pas leur retard.
Mais alors pourquoi ne sont-ils pas là tous les deux ?
Et, il y'a un autre truc qui m'intrigue : pourquoi Dayana ne m'a pas écrit de tout le week-end, ni même ce matin ?
Nous avons discuté toute la semaine jusqu'au vendredi soir, mais après, plus rien. Aucun signe. Aucun message, ni appel. Le néant total. Pourquoi ?
Nous ne nous sommes pas disputés à ce que je sache. Elle n'a jamais agit ainsi, en tout cas pas depuis que nous nous sommes autant rapprochés.
Lui est-il arrivé quelque chose ?
Il faut que je le sache !
J'arrête ma lecture du mail, me lève de mon siège, reboutonne ma veste, et sors de mon bureau.
__ Adrien, où allez-vous ? me demande ma secrétaire.
Avec moi, c'est ainsi.
Pas de monsieur, ni de patron. Je considère Rachelle et les autres employés comme des amis, des associés. Ce ne sont pas mes esclaves, donc temps que le respect existera, la sympathie fera de même.
__ Rachelle, sais-tu où est Dayana ?
__ Euh... Je ne sais pas, sûrement chez elle.
Elle semble douter de sa propre réponse. Curieux...
__ Et tu sais pourquoi ?
__ Euh... non.
__ Non ?
__ Non.
__ D'accord.
Je m'apprête à m'en aller, quand elle continue à me parler.
__ Mais, Adrien, nous avons une réunion dans environ quarante-cinq minutes.
__ Si dans trente minutes je ne suis pas revenu, annule-la.
__ Mais...
Je n'ai pas le temps d'écouter la fin de sa phrase. Je presse les pas vers le parking. Il faut que j'aille rendre visite à Dayana pour savoir ce qui se passe et si elle va bien.
J'espère ne pas le regretter...
[ Dans la peau de Dayana ]
Je viens de finir de préparer notre petit déjeuner. Il y'a des oeufs, du bacon, du pain et du jus de mangue.
Alphonse et moi allons manger dehors cette fois-ci, il fait tellement beau que l'on ne voudrait pas rater cette occasion.
Nous installons tout ce dont nous avons besoin sur la table de l'extérieur. Cette table se trouve au milieu du jardin, qui est derrière la maison.
Ce jardin est beau. Il y'a des fleurs de toutes les couleurs partout et quatre grands arbres bien taillés. Il y'a aussi de l'herbe naturelle, et ça se voit que la pelouse a été tendue. Cet endroit est agréable.
Nous nous asseyons sur les chaises blanches qui entourent la table, blanche également. Alphonse se place en face de moi. Nous commençons à prendre notre petit déjeuner.
Aucun de nous ne parle, nous mangeons dans le calme. J'arrive à entendre le chant de quelques feuilles sous l'effet du vent. Ce vent est apaisant. Je me sens vraiment à l'aise ici.
Je croise mes pieds en posant celui de gauche sur celui de droite. Je bouge doucement mon pied gauche, je fais des sortes de va-et-vient.
J'aime bien faire ce mouvement quand je suis détendue, c'est comme un petit tic.
Je bois une gorgée de mon jus de mangue, puis je souris en regardant le jardin.
Après quelques minutes à regarder le jardin, je me rends compte que les " va-et-vient " que mon pied effectue, caressent quelque chose, comme un tissu, mais je ne m'en préoccupe pas.
Je sens ensuite qu'un regard assez insistant est posé sur moi. Je tourne alors ma tête vers Alphonse et suis surprise par ses yeux interrogateurs qui sont sur moi, comme si je fesais un truc, mais qu'il se demandait pourquoi je le fesais. Cependant, je ne fais rien du tout. Je ne comprends pas.
J'arrête de bouger mon pied et Alphonse se met à sourire, il s'efforce même de ne pas rire, puis il boit son jus.
Mon pied reprend sa petite danse et Alphonse lève ses yeux vers moi, puis sourit.
Pourquoi il réagit à chaque fois que je bouge mon pied ?
Soudain, je comprends. Mon pied arrête sa danse et le sourire de mon patron s'élargit.
En réalité, la sensation de tissu était le pantalon de la personne qui se trouve en face de moi. Depuis le début, je ne cesse de cajoler l'intérieur de la cuisse de celle-ci.
Maintenant je saisis pourquoi il souriait et me dévisageait ainsi. Il a dû croire que je souhaitais lui faire ressentir certaines choses, que je cherchais à l'exciter, ce qui n'est pas le cas. Et le connaissant, ça a dû l'amuser.
Je descends mon pied.
Je suis morte de honte. Qu'est-ce qu'il doit penser de moi maintenant ?
Je pose malgré tout mes iris sur lui. Je n'aurais pas dû. Ma honte augmente lorsque je croise ses billes marons. Le pire, c'est qu'il a ce sourire charmeur plaqué sur son visage, c'est mauvais signe. Habituellement, il ne le fait que lorsqu'il a des pensées pas du tout saintes derrière la tête. Il ne manquerait plus que ses yeux soient en feu, et là, je pourrais confirmer que je viens de commettre une grosse boulette.
Je détourne mes pupilles, tentant de faire disparaître mon embarras, mais c'est en vain.
Je croise les doigts pour que mes petits frôlements accidentels ne réveillent pas son esprit érotique, qui avait réussi à se calmer jusqu'à présent.
[ Dans la peau d'Alphonse ]
Dayana a honte, extrêmement honte, je le vois à sa manière d'eviter mon coup d'oeil.
Pourtant, c'est elle qui a commencé le jeu. Moi, tout ce que je voulais, c'était passé un jour calme. Je n'avais guère envie de jouer aujourd'hui, je souhaitais la laisser respirer. De plus, je n'avais pas la tête à ça ce matin. Mais, après ce qu'elle vient de faire, je crois qu'elle aimerait bien que je la touche un peu à mon tour.
Peut-être que mon toucher lui manque ? Ou peut-être qu'elle se dit que je me sentirais mieux en élevant la température ?
Quoiqu'il en soit, ma petite chauffeuse sera sevie.
Nous finissons de déjeuner et débarrassons la table. Dayana met nos verres et nos assiettes dans le lave-vaisselle, tandis que je m'adosse sur l'îlot de la cuisine, les bras croisés.
J'étudie chacun de ses mouvements, surtout celui de son fessier, mis en valeur par sa combinaison.
Ma secrétaire ferme le lave-vaisselle et me fait face, tout en fuyant mon oeillade. Elle regrette sûrement ce qu'elle a fait tout à l'heure, mais pas moi. Au contraire, je vais bien en jouer.
__ J'ai bien aimé vos frottements pendant le petit-déjeuner.
Je déclenche une nouvelle partie.
Ma petite chauffeuse me regarde, surprise par mes dires. Elle a l'air si innocente lorsqu'elle me fixe ainsi.
__ Oh, euh... Je m'en excuse, je ne l'ai pas fait exprès.
Elle ment bien.
__ Voyons, Dayana, dis-je en m'approchant d'elle, aucune femme n'ose câliner aussi longtemps l'intérieur de la cuisse d'un homme, sans avoir une idée bien précise derrière.
Je suis assez proche d'elle pour sentir son parfum. Je me plonge dans la jungle de ses pupilles, et m'y promène encore une fois.
Dayana reste silencieuse, elle ne bouge plus.
Je pose une de mes mains sur le plan de travail et l'autre dans la poche de mon pantalon. Je me penche légèrement vers elle, afin que nos visages soient assez proches.
J'observe sa réaction. Elle est angoissée et panique un peu, comme d'habitude, et j'aime ça.
Je ne comprends pas pourquoi elle réagit ainsi, c'est elle qui m'a provoqué, alors qu'elle assume.
Cette fois-ci, je ne compte me stopper. J'ai envie d'aller jusqu'au bout, de réaliser chacun des fantasmes que j'ai eu cette nuit-là.
La coquine... Elle a voulu me chercher, et bien maintenant, je vais la faire hurler dans cette pièce.
[ Dans la peau de Dayana ]
Je visage d'Alphonse est très proche du mien. Je sens sa respiration chaude sur ma peau et son parfum est si fort, que j'ai l'impression que l'air a désormais une odeur : la sienne.
Alphonse a une main posée à ma gauche, tandis que que l'autre est dans sa poche. Il a le regard plongé dans le mien.
Son regard n'est plus le même que celui de ce matin. Celui qu'il avait sur la falaise était humide et doux, alors que celui de maintenant brûle de plus en plus, et je m'attends au pire. Il brûle plus vite que d'habitude.
Je juge donc que l'ancien Alphonse Bowns, celui qui ne cessait de réchauffer ma petite culotte, est de retour, et c'est mauvais signe.
Je n'aurais jamais dû lui frotter mon pied dessus, car ce que craignais est en train de se passer.
Je n'arrive pas à parler, je suis comme hypnotisée.
__ Pourquoi vous ne parlez plus ?
Je ne réponds pas à sa question, j'ai bien trop peur de dire quelque chose de déplacé.
Alphonse se redresse et replace une mèche rebelle derrière mon oreille avec sa main gauche.
Son toucher fait frissonner mon corps entier et mon coeur commence à tambouriner dans ma poitrine.
La main de mon patron descend le long de ma chevelure, puis finit par parcourir mon dos, jusqu'à se reposer sur la maquette.
Il sort sa main droite de sa poche et la pose aussi sur le plat, à ma droite.
Me voilà à présent encadrée par les mains d'Alphonse sur les côtés, et le reste de son corps qui est juste en face de moi. C'est clair, maintenant, je ne peux plus m'échapper, je suis piégée.
Alphonse essaye de rapprocher son visage du mien, mais je me penche en arrière pour l'éviter.
Il sourit, ma réaction semble lui faire plaisir.
__ Vous savez, Dayana, j'ai omis de vous dire quelque chose hier soir, pendant notre dîner.
Il se penche à son tour vers moi, de tel sorte que l'infime espace qui séparait nos lèvres tout à l'heure, revienne.
__ J'adore vos lèvres. A chaque fois que vous les bougez, elles ont l'air appétissantes. Et...
Il mord sa lèvre inférieure.
__ ...maintenant que je les vois d'aussi près, j'ai juste envie de les dévorer.
Ses paroles me donnent chaud, je me sens transpirer. Cependant, il ne s'arrête pas là.
Je sens sa main gauche caresser tendrement ma cuisse. Rien qu'à ce toucher, mon esprit imagine déjà son enveloppe balancée dans tous les sens, dans des positions plus excitantes les unes que les autres. Sa main provoque en moi une terrible envie d'aller plus loin. Je sens que mon clitoris est jaloux de ma cuisse et qu'il donnerait tout pour être à sa place.
Alphonse monte sa main dans ma combinaison pendant qu'il chuchote :
__ Cette combinaison vous va très bien, mais j'aurais proféré vous voir dans votre nuisette. J'aurais eu plus de facilité à vous la retirer.
À cet instant, mon coeur débute un concert de crash-métal dans ma poitrine. Ma respiration commence à s'accélérer.
La main d'Alphonse passe derrière et touche ma fesse sous mon vêtement. Je sursaute un peu en me redressant.
Il semblerait que l'on ne soit pas assez proche l'un de l'autre, car mon patron avance son bassin et le cole au mien.
Lorsque je découvre la bosse qui se forme à l'intérieur de son pantalon, je ne peux m'empêcher de mouiller ma culotte. Sa bosse frotte mon entre-jambes, et, malgré les vêtements qui les séparent, j'ai la sensation qu'ils se touchent déjà.
Mon malaise s'accentue lorsque nos nez se chatouillent.
Alphonse dévore mes lèvres de ses yeux incendiés. C'est affreux comme ça m'excite...
Je ne suis plus sûre de pouvoir encore me contrôler. Je pense que c'est la tentation de trop; la goutte d'eau qui fera bientôt déborder le vase.
J'ai l'impression que plus rien n'existe, que nous sommes seuls au monde. Je suis emportée par son odeur et la chaleur de sa chair.
__ J'ai très envie de vous, Dayana... souffle-t-il en dégageant les cheveux qui couvrent mon cou.
Alphonse descend ensuite sa tête et l'enfuit dans mon cou. Je ferme les yeux, me préparant à recevoir une multitude de ses baisers.
Je sens ses lèvres se rapprocher de ma peau. Je balance légèrement ma tête en arrière, pressée qu'il parsème mon cou, et peut-être mon corps entier, de ses bises.
Je suis prête à l'appartenir maintenant, je le veux. Il n'est pas saoul, il ne le regrettera sûrement pas. Alors je veux en profiter ; je veux le sentir plus que je ne le sens déjà.
Je souhaite découvrir son corps et toute la force qu'ont ses coups de rein lorsqu'il est sobre et conscient de ses actes.
Je désire qu'il comble mes envies et surtout combler les siennes.
Mais, au moment où ses lèvres effleurent ma chair, mon téléphone posé sur l'îlot se met brusquement à sonner, me ramenant ainsi à la raison.
Alphonse, surpris, s'écarte de moi.
Nous nous regardons. Ses billes brûlent toujours. Il tente de revenir près de moi, mais ma conscience étant redevenue intacte, je le contourne pour prendre mon portable.
Je l'entends soupirer de colère et de déception, mais n'y prête pas attention.
Je prends mon téléphone et lis le nom affiché dessus : Adrien.
Qu'est-ce que je fais ? Dois-je lui répondre ? Si oui, que vais-je lui dire ? Je stresse, j'ai peur. Pourquoi m'appelle-t-il ?
Finalement, je me souviens que c'est lundi aujourd'hui et que ni moi, ni Alphonse ne sommes au bureau. Ça doit être pour ça qu'il m'appelle. Il doit se douter de quelque chose.
Je vais devoir encore lui mentir. Le pauvre, je déteste lui faire ça, mais j'y suis bien obligée.
__ Qui est-ce ? se renseigne Alphonse derrière moi.
__ Euh... Je dois prendre cet appel. Excusez-moi.
Je sors de la cuisine et me dirige vers la pièce où se trouve la cheminée. Dès que j'y entre, je décroche, le coeur palpitant.
__ Allô ?
__ Salut, Dayana, ça va ?
__ Euh... oui. Oui et toi ?
__ Oui, ça va. Euh... Pourquoi t'es pas au bureau aujourd'hui ?
__ Euh... Je ne me sens pas très bien, donc je suis restée chez moi.
__ Oh ok. Alors tu peux venir m'ouvrir ?
__ Quoi ? Comment ça ?
__ Je suis devant la porte de ton appartement. Je t'attends.
Mon coeur s'arrête une seconde et j'ai envie de disparaître.
__ Euh... Adrien, je ne suis pas vraiment chez moi.
__ Ah non ? Tu es où alors ?
__ Eh bien...
__ Tout va bien, Dayana ? s'informe une voix dans mon dos.
Je me retourne et vois Alphonse, le regard interrogateur.
__ C'était qui ? me cuisine Adrien à l'autre bout du fil.
__ Il y'a un problème ? m'interroge Alphonse.
__ C'est Alphonse, n'est-ce pas ? T'es avec lui ? persiste Adrien.
Je l'entends rire nerveusement au téléphone.
__ Tu me mens encore.
__ Adrien...
Je me déteste vraiment à cet instant. Je n'aime pas lui faire de mal, même si je sais que je viens de lui en faire, une fois de plus.
__ Tu me déçois vraiment, Dayana...
Adrien raccroche sur ces mots, ce qui brise mon coeur en mille morceaux.
Je reste la bouche entrouverte, triste.
__ C'était Adrien ?
Je ne parviens pas à sortir un seul son de mes lèvres.
Je fixe Alphonse, le téléphone entre les mains.
D'un côté, je me sens mal d'être avec lui, au lieu d'être avec Adrien, qui a pris la peine de se déplacer jusqu'à chez moi pour savoir comment je me porte. Alphonse ne serait même pas capable de le faire.
Mais, d'un autre côté, je trouve qu'Alphonse change de jour en jour, surtout après ce qui s'est passé ce matin.
C'est atroce comme je suis tant partagée. Je suis comme prise entre deux hommes.
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