Chapitre 3
Coucou !!
Je pense ce soir parce que j'aurais moins pas trop de temps ce week-end! Merci beaucoup pour les commentaires et les votes !
Voilà la suite, j'espère que ça va vous plaire ;) Il est plus court et j'en suis désolée, mais il fallait que je le coupe avec le suivant sinon il allait être trop long, et la fin de ce chapitre était le seul moment où je pouvais stopper ^^
Bisouuus
Elle était magnifique. Effrayante quand même. Disons qu'elle était magnifiquement effrayante selon Zach.
Reyna était toujours coiffée de sa tresse qui reposait sur une épaule. Quant à ses vêtements ... elle avait troqué son large T-shirt et son jean en une armure qui semblait être à Zach de type romain. Sur ses épaules, reposait une longue cape violette avec des filaments dorés y étant tissés. Ses pieds étaient chaussés dans des sandales romaines qui lui remontaient à mi-mollet. Zach déglutit en remarquant l'épée qui pendait à sa hanche. C'était quand même autre chose que son couteau. La main de Reyna, sertie de la bague qu'il avait vue la dernière fois, semblait prête à dégainer l'arme, et Zach sentait qu'elle était largement capable de s'en servir. Son regard dur lui, indiquait qu'elle n'hésiterait pas à tirer l'arme de son fourreau.
Reyna s'accroupit à ses côtés pour se cacher des choses.
- Alors ? reprit-elle.
Zach retrouva la parole et s'indigna.
-Comment ça, « qu'est-ce que je fais là ? » Toi, qu'est ce que tu fais là ?
Reyna leva les yeux au ciel mais lui donna un semblant de réponse :
- Mary m'a dit que quelqu'un avait besoin d'aide ici. J'aurais dû penser que c'était toi.
- Mary ? C'est qui Mary ? Et pourquoi était-ce logique que je sois là ?
Reyna ne répondit pas tout de suite. Elle observa la foule à travers les branchages des buissons, semblant se demander ce qui était le mieux entre se taper un meeting spécial créatures non-humaines, et devoir subir la multitude de questions de Zach.
Elle finit par jurer en une langue inconnue pour Zach et se tourna vers lui. Elle le scruta de ses yeux bruns et il se demanda si elle faisait cela juste pour le rendre mal à l'aise. En tout cas, cela fonctionnait car il se mit à gigoter sur place, attendant ses réponses.
- Je te parle de Mary Bolston, une de mes connaissances.
- Ma voisine ? s'exclama Zach.
Reyna dressa un sourcil.
- C'est ta voisine ? Intéressant ... Quant à savoir pourquoi je pensais que tu serais là, eh bien c'est simple. Tu peux voir à travers la Brume et ta mère a été kidnappée.
Zach cligna des yeux.
- La ... Brume ? répéta-t-il.
Reyna soupira.
- Ecoute, c'est une longue histoire, et on n'a pas le temps. Il faut stopper ces monstres avant qu'ils ne tentent quoique ce soit.
Elle s'apprêtait à se redresser quand ses paroles prirent un sens dans l'esprit de Zach.
- Attends, l'arrêta-t-il en l'attrapant par le bras. Tu peux les voir toi aussi ? Ces... choses. Tu peux les voir ?
- Zach ... c'est bien ton nom ? Tu ne comprends pas, nous ...
- Non c'est toi qui ne comprends pas !
Reyna eut un mouvement de surprise et Zach se rendit compte qu'il avait peut-être été agressif. Il reprit :
- Ces choses ...
- Ces monstres, corrigea Reyna.
- Peu importe ! Je suis capable de les voir depuis toujours, et je suis le seul. Ma famille, mes amis ne comprennent pas ce que je vis, ils me traitent de fou, de malade mental ... Des fois, j'en viens même à les croire. Peut-être que je suis vraiment cinglé et que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Et toi tu arrives, me disant que tu es comme moi ...
- Nous ne sommes pas pareils, répliqua doucement Reyna.
Zach se prit la tête entre les mains.
- Je ne sais pas, là n'est pas la question. Tout ce que je comprends en ce moment c'est que tu peux voir ces monstres également, et tu as l'air de trouver cela habituel ! Je suis perdu de mon côté. Suis-je normal ou anormal ? Pourquoi est-ce que je vois ces choses ? Personne n'a jamais pu m'aider, mais toi tu peux. Je t'en supplie, tout ce que je veux c'est quelqu'un qui me comprenne et qui aurait les réponses à mes questions ...
Reyna l'observa quelques instants et Zach fut soulagé de voir une lueur de compréhension et non de pitié briller dans ses yeux. Elle tourna son regard vers l'intérieur, réfléchissant. Puis finalement, elle hocha la tête.
- Très bien. Je vais répondre à quelques questions, mais tu devras patienter pour le reste, ta mère est toujours à l'intérieur. Éloignons-nous un instant.
Ils revinrent sur leurs pas en se courbant, et passèrent le mur d'enceinte. Là, Zach s'immobilisa brutalement. En face, tranquillement allongé sur la terre sèche, se tenait un magnifique pégase d'un blanc immaculé. À côté, deux chiens semblaient monter la garde. L'un était argenté, l'autre couleur or. En s'approchant un peu, Zach comprit que les deux canidés étaient en argent et en or.
- Magnifique ..., souffla-t-il fasciné.
C'était la première fois qu'il voyait un être qui n'était pas censé exister être beau et bienveillant.
Les deux chiens le fixèrent longuement avant de tourner leur museau vers Reyna.
- C'est bon, dit-elle et les chiens retournèrent à leur occupation principale. Je te présente Aurum et Argentum, mes chiens. Et lui c'est Guido. J'imagine que tu vois que c'est un pégase.
- Mais ce sont des créatures imaginaires, fit Zach faisant hennir Guido de mécontentement.
Reyna haussa un sourcil et désigna du menton l'usine.
- Et ça c'est imaginaire ?
Zach lui concéda ce point. Il s'approcha doucement, les yeux vissés sur les deux chiens.
- Que veux-tu savoir ? lui demanda Reyna.
Zach hésita un instant. Il voulait tout savoir, trop de questions s'emmêlaient dans sa tête. Finalement il décida de se porter sur les monstres.
- Comment ça se fait que je puisse les voir et pas les autres ? Et toi ?
Reyna sembla vouloir choisir ses mots avec soin.
- Il n'y a pas d'explication à cela. Certaines personnes en sont capables, d'autres pas. Je connais une personne comme toi à New York.
- Tu veux dire que tous les trois sommes les seuls capables de les voir ?
Reyna rit et Zach ne put s'empêcher de se sentir vexé. Il était totalement perdu, tout le contraire de la jeune fille qui semblait trouver sa vie tout à fait normale.
- Oh non ! finit-elle par dire. Il y en a des centaines comme nous. Mais toi tu es différent de nous autres, de moi. Tu n'es pas censé voir les monstres, mais il arrive qu'il y ait des exceptions.
Alors quoi ? Il était une anomalie ? Ses proches avaient raison et il était fou ?
Reyna sembla lire dans ses pensées.
- Tu n'es pas cinglé. Quoique, vivre aussi longtemps sans savoir ce qu'il t'arrivait a de quoi rendre fou. Tu vois juste mieux que le commun des mortels.
La façon dont elle prononça le dernier mot rendit Zach mal à l'aise. Comme si elle ne se sentait pas concernée.
- Comment ça « mortel » ? demanda-t-il hésitant.
Reyna secoua la tête.
- Trop long à expliquer. Autre chose à savoir ?
Il avait trop de questions, trop d'incompréhension.
- Il y a quelque chose qui m'échappe, dit-il. Comment ça se fait que ça soit toi qui viennes à mon aide ? Comme par hasard, ma voisine t'a prévenue et c'est toi que je croise tous les jours au café. Drôle de coïncidence ?
Reyna eut un hochement approbateur.
- Ma présence dans ton café n'a rien d'aléatoire. Je traque un monstre spécifique depuis quelques semaines. Et il se trouve que c'est ton patron. Je l'ai compris lorsque tu m'as dit que ta mère avait disparue avec lui.
- Mais, riposta Zach en fronçant les sourcils, je croyais que j'avais une meilleure vision que les autres. Or mon patron, il a vraiment tout d'un humain.
- J'y ai pensé également et j'ai mené mon enquête cet après-midi. J'en suis venue à la seule conclusion possible : ton patron est possédé par un Eidolon. Ça ne serait pas la première fois qu'ils prendraient le contrôle d'un mortel. Clairement, Mr Alderman n'est pas dans un état normal pour un humain, il suffit de voir comment il agit avec les monstres.
Plus ils avançaient dans la conversation et plus Zach sentait que Reyna n'était pas juste quelqu'un qui pouvait voir à travers cette Brume. Cela le perturbait autant que cela le fascinait.
Reyna resta silencieuse un moment avant de reprendre :
- Mais je t'avoue que le fait que Mary Bolston nous relient ainsi m'intrigue. Depuis combien de temps êtes-vous voisins déjà ?
Zach fit un rapide calcul.
- On a déménagé parce que ma mère a perdu ... enfin, elle trouvé cet appartement il y a quelques mois. J'ai trouvé mon boulot juste après. Maintenant que j'y pense ça a été assez rapide.
- Et Mr Alderman t'a embauché ?
Zach hocha la tête.
- Il avait une dette envers ma mère. Ne me demande pas laquelle je n'en sais rien, ajouta-t-il en voyant Reyna ouvrir la bouche.
Elle se tut et soupira.
- Il faut qu'on y retourne, on a déjà perdu assez de temps. Mme Bolston m'a dit qu'elle enverrait de l'aide, j'espère qu'elle ne va pas tarder.
- Qui ça ?
Reyna haussa les épaules.
- En attendant, Aurum, Argentum et Guido seront nos alliés.
Très bien. Un pégase et deux chiens pour combattre une armée de monstres aux pieds palmés. Reyna le rassura :
- Les telchines ne sont pas les monstres les plus dangereux offensivement. Cependant, ils sont difficiles à tuer. Mes chiens peuvent s'en charger et Guido sera dans les airs, inatteignable. C'est de ces deux empousai dont il faudra se méfier.
- Tu sembles t'y connaître niveau monstres, fit Zach. Ça t'arrives souvent de les rencontrer ou quoi ?
Il comptait parler sur le ton de la blague mais le regard sérieux de Reyna lui indiqua que ce n'était pas forcément juste une plaisanterie.
- Oh oui, et généralement ça finit mal ... pour eux.
Et elle le planta là, Aurum et Argentum sur ses talons. Guido lui donna un coup de museau réconfortant, du style « t'inquiète, elle fait sa dure avec tout le monde, mais en vrai elle est cool ».
Zach lui caressa l'encolure, ne croyant toujours pas à ce qu'il voyait.
- Bon allez viens, ma mère nous attend pour la tirer de là.
Cela lui semblait ridicule de parler à un cheval (pardon un pégase), cependant Guido le suivit comme s'il avait compris ses paroles. Peut-être était-ce le cas ? Avec ce qu'il vivait depuis le début de la journée, cela ne l'aurait pas étonné plus que ça.
Il retrouva Reyna derrière les mêmes buissons. Elle lui jeta un bref coup d'œil avant de demander :
- Tu sais te battre ?
- Contre des monstres ? Ouais bien sûr, je me suis toujours préparé à l'éventualité de massacrer des êtres non-humains afin de sauver ma mère enlevée par un patron possédé.
Reyna leva les yeux au ciel, mais Zach avait pu voir l'ombre d'un sourire s'afficher sur son visage. Il ajouta en désignant sa hanche :
- Mais j'ai pris un couteau dans la cuisine.
Il dégaina l'arme. Reyna secoua la tête, chose qu'elle semblait faire souvent, en plus de soupirer, lever les yeux au ciel et hausser un sourcil dubitatif.
- Cela ne marchera pas. Les monstres ne sont sensibles qu'au bronze et à l'or.
- Ah zut, j'aurais dû demander à ma grand-mère si elle n'avait pas un héritage à me refiler.
- Tu veux bien arrêter de plaisanter deux minutes ? siffla Reyna.
Zach leva les mains en l'air et chuchota :
- Ok mais c'est pas de ma faute, je blague quand je suis stressé. Et là tu vois, je panique !
Reyna le regarda et Zach sentit qu'elle-même faisait un effort pour se détendre. Elle tira de sa ceinture un poignard en or et le lui tendit.
- Prends-le, j'ai mon épée. Je vais attaquer la première, toi, rends toi dans les étages, ta mère doit s'y trouver. N'hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d'accord ?
Zach hocha la tête, l'estomac noué. Il se demanda s'il n'allait pas finir par vomir sur les sandales brillantes de Reyna. Il serra dans ses mains moites le poignard. À côté, Aurum et Argentum grattaient le sol. En voilà deux qui semblaient avoir hâte d'aller se battre, songea Zach.
Reyna lui fit signe d'écouter ce qui se disait de l'autre côté et écarta légèrement les buissons. Zach glapit héroïquement :
- Ils sont au moins deux cents !
Reyna lui jeta un regard torve.
- Ils sont une centaine, pas deux cents.
- Ouais c'est bien ce que je dis, ils sont nombreux.
Sentant le regard de Reyna peser sur lui, il assura :
- Oui, je suis sûr d'y aller. Ma mère a besoin de moi. De nous.
Reyna sembla apprécier la réponse car elle hocha la tête et se concentra sur la conversation qui se tenait quelques mètres plus loin.
- Qu'est-ce que la mortelle fiche là-haut ? lançait l'empousa rousse à Alderman.
Celui-ci se dandina sur place avant de se racler la gorge. Les fameux telchines s'amusaient à se lancer des boules de terre. Terrifiant.
- Ce n'est pas la première fois que je la croise. Je l'ai rencontrée quand j'ai pris possession de ce corps. Je revenais tout juste du Tartare depuis que ce fils d'Héphaïstos, ce Valdez m'y avait envoyé.
Zach tiqua. Il se tourna vers Reyna qui ne semblait pas surprise.
- J'ai appris que notre mère la Terre avait disparue, cela m'a mis en colère et il se pourrait qu'un mortel en ait subi les conséquences. Et puis ce corps d'humain m'ennuie j'avais besoin de m'occuper ! La mortelle m'a vu et a juré qu'elle ne dirait rien tant que mon hôte prenait son fils dans son café.
Zach hoqueta. N'était-ce pas être complice de meurtre ? L'empousa posa la même question.
- Je crois qu'elle n'était pas dans un état normal. La Brume semblait troubler son esprit. Bref j'ai embauché son fils, qu'est-ce que j'en avais à faire moi de lui.
- Pourquoi tu ne l'as pas tuée sa mère ? l'interrogea l'empousa rousse. Morte, elle aurait rien dit.
Alderman haussa les épaules.
- Parce que son fils aurait remarqué son assassinat. Et lui, je ne pouvais pas le tuer, ses collègues savent que ce corps et lui sont liés, ils allaient appeler la police.
L'empousa brune de Chez Barry se manifesta enfin en sifflant de colère.
- Imbécile ! En enlevant sa mère tu as déjà attiré son attention. Il est venu Chez Barry pour savoir où vous étiez. Je crois que le gamin peut voir à travers la Brume.
Tant qu'à parler de lui ainsi, qu'ils arrêtent de l'appeler « gamin », parce que c'était franchement vexant.
- Et tu lui as dit où nous étions ? s'enquit Alderman.
L'empousa examina ses ongles avec insolence.
- Bien sûr. De quoi pourrais-tu te plaindre, je croyais que tu t'ennuyais dans ce corps ? Et puis, qu'est-ce qu'un mortel peut faire face à nous ? Il sert des cafés !
- Mais je peux très bien te massacrer, souffla Zach.
Reyna lui jeta un regard d'avertissement.
- Rappelle-toi, tu vas chercher ta mère, c'est tout. Tu ne peux pas défier une empousa sans entraînement.
Zach grogna pour la forme, mais il savait qu'elle avait raison. Et puis, il était complètement paniqué à l'idée de charger au milieu de ses monstres.
- Et qu'est-ce que tu vas en faire de la mortelle ? demanda la brune. Je peux m'en charger si tu veux ...
Alderman fit la moue.
- Merci Johanna, mais c'est ma proie, trouve-toi la tienne.
Ladite Johanna croisa les bras.
- Je croyais que tu ne voulais pas la tuer ?
- Il se pourrait que j'attende avant de la faire disparaître. La mortelle m'a vu tel que je suis, je me suis bien amusé à la terroriser...
- Tu parles, cracha Johanna entraînant un regard ennuyé de la part de sa consœur, tu es faible dans ce corps, il suffit de voir comment tu lui laisses le contrôle de temps en temps au café. Je te le dis, la mortelle va te filer sous le nez, tout comme tu as laissé filer Percy Jackson !
Zach sentit Reyna tressaillir à ses côtés et il en déduit qu'elle le connaissait. Il ressentit un malaise quand il pensa à l'idée qu'ils puissent sortir ensemble. Arrête, se morigéna-t-il, tu la connais à peine.
Les telchines ne prêtaient toujours pas attention à la dispute à côté.
- Ce n'était pas ma faute ! contre-attaqua Alderman. C'est cette McLean, elle a hérité des pouvoirs de son Aphrodite de mère, je ne pouvais rien faire ! Et puis, si tu faisais des cafés tous les jours, tu lui laisserais aussi le contrôle !
Zach se tourna vers Reyna.
- Il vient bien de dire « Aphrodite » ? Comme dans la déesse Aphrodite ?
Le visage de Reyna s'assombrit.
- Oui. Maintenant chut.
- Ils ont cité Héphaïstos aussi avant, continua tout de même Zach, c'est quoi cette histoire ?
- Tais-toi, j'essaie d'écouter !
- Et moi j'essaie d'avoir des réponses sur ce monde de fous !
Mais Reyna l'ignora totalement et Zach fut obligé de reporter son attention sur la conversation. Alderman, ou plutôt l'eidolon tentait de se défendre face à Johanna. La rousse semblait humer l'air.
- Et je te rappelle, continuait l'eidolon, que je suis le premier de mes frères à être sorti du Tartare. Toi en revanche, j'ai entendu dire que tu y as été tuée alors même que tu essayais d'en sortir ...
Si Johanna avait pu feuler elle l'aurait fait. N'étant pas un chat, elle se contenta de riposter :
- Je t'interdis de ...
- La ferme, vous deux ! coupa la rousse.
Pour le coup, même les telchines arrêtèrent leur manège. L'un d'eux se prit une masse terreuse dans la figure et sa tête roula par terre. Zach la suivit en train de revenir vers le corps et s'y rattacher. Le telchine gloussa dans le silence.
- Roule, roule, la tête.
Un de ses voisins lui donna un coup de coude dans le ventre pour le faire taire. Mais Alderman et Johanna semblait plus intéressés par la rousse.
- Heu, Mina, risqua Alderman.
- Comment ose-tu, siffla Johanna en s'approchant dangereusement de sa comparse.
Mina ne se laissa pas démonter pour autant. Zach aurait lui, reculer d'au moins quelques kilomètres. Au moins.
- Si vous étiez moins focalisés sur votre stupide querelle, vous auriez remarqué que nous ne sommes plus seuls désormais.
Johanna parut troublée et huma l'air. Ses yeux s'écarquillèrent et Reyna poussa un juron avant de souffler :
- Elles m'ont sentie ! Reste caché pendant que je les force à te tourner le dos.
Au même moment, tous les yeux des monstres se braquèrent sur leur buisson. Zach se sentit comme une souris coincée dans un piège, et il faillit couiner. À la place, il inspira profondément, serra le poignard, et regarda avec horreur Reyna se redresser d'un bond. Aurum et Argentum se ramassèrent, attendant le signal de leur maîtresse, leurs yeux rouges luisant dans l'obscurité. Derrière, il perçut Guido racler le sol de son sabot.
Aussitôt que Reyna fut debout, la réaction de Johanna ne se fit pas attendre.
- Une demi-déesse ! cracha-t-elle. Elle vient pour la mortelle !
Comment l'avait-elle appelée ? Une demi-déesse ?
- Exact ! répondit celle-ci. Relâchez-la, ou j'irais moi-même la chercher.
Zach vit les deux empousai se lancer un regard ironique.
- Eh bien demi-déesse, fit Johanna, qui que tu sois ...
Alderman la coupa :
- C'est une fille de Bellone je crois.
- Ma mère est la déesse romaine de la guerre, renchérit Reyna les yeux fixés durement sur les empousai. Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l'Olympe.
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