Chapitre 1

Hello hello !

Bon cette fanfiction était censée être un OS qui a viré dans la longueur mais ça ne fait rien haha ! Ce sera donc une mini-fanfiction de 7 chapitres + un épilogue sur la saga Percy Jackson/Héros de l'Olympe.

Comme l'indique le résumé, ça va parler de Reyna et de la malédiction d'Aphrodite qui pèse sur elle et tout cela, du point de vue de Zach, un personnage inventé!

Je posterai tous les samedi ;)

J'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à donner votre avis :) (oh et la couverture a été créée par Annabethfan, mille mercis à elle !!)

*Edit: cette mini-fanfiction a été écrite bien avant le tome 4 des Travaux d'Apollon, donc évidemment, la fin (ok, toute la fanfic) n'est pas canon et ne respecte pas le roman de Rick Riordan :)*

Bonne lecture ! :D


Chapitre 1 :

Il l'avait remarquée quelques jours plus tôt. Une grande brune, toujours attablée au même endroit. À dire vrai, elle venait à la même heure, consommait la même boisson, et repartait au même moment chaque jour.

Il n'avait commencé ce travail en plein cœur de San Francisco que quelques semaines auparavant afin de payer ses études. C'était la mi-septembre et il faisait une chaleur accablante. Il voulut retrousser ses manches mais un regard de son patron l'arrêta. « Un peu de résistance mon garçon si tu veux finir le mois ! » Mr Alderman l'avait embauché parce qu'il connaissait sa mère, mais il n'avait pas hésité à lui lancer qu'il n'avait pas besoin d'un jeune. Il voulait des gens fidèles à son café, et qui resteraient pendant un grand nombre d'années. Or, Zach n'avait aucune envie de finir ses jours ici. Lui ne souhaitait que gagner et mériter son salaire, étudier de son côté chez lui et pouvoir payer ses années d'études, ou du moins sa première. Sa mère avait perdu son travail en début d'année et faisait ce qu'elle pouvait pour enchaîner un maximum de boulots où son contrat finissait invariablement par s'achever.

Zach avait donc arrêté ses études (avant même d'avoir réellement commencé) pour prendre une année sabbatique. Et il se retrouvait coincé ici, à servir des cafés à des clients plus ou moins agréables.

Son patron s'approcha de lui.

- J'ai l'impression que tu t'ennuies ? lui demanda-t-il.

Zach plissa légèrement les yeux et répondit que non.

- Ah oui ? Pourtant tu restes là les bras ballants. T'as pas vu la table 3 qui attendait ?

Zach suivit son regard et aperçut un couple de touristes qui discutait.

- Désolé, marmonna-t-il en s'éloignant.

Il alla chercher la commande du couple qui s'avérait être d'origine espagnole. Il réussit à s'en tirer avec les bases d'espagnol qu'il avait eues au lycée et repartit avec la commande. Alors qu'il leur tournait le dos, une jeune fille s'installa à la terrasse, table 12. C'était elle. La grande brune. Aujourd'hui, elle était vêtue d'un large T-shirt violet rentré dans un jean noir. Elle portait des vieilles baskets usées qui avaient dû lui servir un nombre incalculable de fois. Sa longue tresse noire était ramassée sur son épaule droite et effleurait un papier qu'elle tenait en main et lisait. Celui-ci ne semblait pas lui plaire car elle fronçait les sourcils.

Il détacha ses yeux de l'inconnue et rentra dans le café. Il préférait ne pas s'attirer les foudres de son patron.

Patron qui justement retirait son tablier et lançait aux employés :

- J'ai un rendez-vous important, je pars pour le reste de l'après midi.

Quand il s'éloigna, Zach entendit :

- M'est avis qu'il a rendez-vous avec le bar du quartier d'à côté.

C'était Gabrielle, une rousse maigre avec qui Zach s'entendait bien. Le patron aimait bien faire des remarques sur leur complicité, prévenant qu'il ne voulait pas de couples dans son café. Zach et Gabrielle riaient bien à cela de leur côté. C'était une situation qui ne risquait pas d'arriver, car Gabrielle était homosexuelle et avait déjà quelqu'un. Mais la première fois qu'elle en avait parlé à Mr Alderman, celui avait cru à une bonne blague pour échapper à ses moqueries. Gabrielle faisait partie des employés « fidèles », elle y travaillait depuis plus de cinq ans, ce qui pour Zach paraissait insurmontable lui qui n'en était qu'à trois mois.

- Du coup ça tombe bien, continua-t-elle, j'avais prévu de voir Lena. Tu me couvres si jamais le boss revient ?

Zach lui jeta un coup d'œil en haussant un sourcil.

- Tu viens d'inventer ton rendez-vous là ?

Gabrielle l'embrassa sur la joue en riant.

- Je savais que t'accepterais, t'es un ange !

- Un ange exploitable ouais, râla-t-il pour la forme.

Au fond il s'en fichait, il n'y avait pas grand monde aujourd'hui. Mais il savait que quoi qu'il arrive, la brune inconnue serait là tous les jours.

Gabrielle sembla lire dans ses pensées et coula un regard vers l'extérieur.

- Au moins tu pourras t'occuper de sa table. Fais gaffe à ce que Matthew ou Jerry ne te la pique pas !

Zach leva les yeux au ciel. Gabrielle n'arrêtait pas de le taquiner à ce sujet. D'une manière ou d'une autre, elle avait remarqué que ses yeux dérivaient toujours de façon inévitable vers la table numéro 12.

Matthew et Jerry soupirèrent quand ils virent Gabrielle s'éclipser mais ne dirent rien. Ils avaient l'habitude.

Zach prit les cafés pour les espagnols et lança aux deux autres en s'éloignant :

- Je m'occupe de la 12 !

Après avoir donné leur café aux touristes, il se dirigea vers la table de la jeune fille. Il la détailla à mesure qu'il approchait. Elle semblait plus jeune qu'à première vue, peut-être 16 ou 17 ans, mais elle dégageait une assurance qui la vieillissait d'au moins deux ans.

Un pli contrarié au coin de la bouche, elle se redressa en pliant sa feuille, et la fourra dans sa poche. Il eut le temps de voir ce qui ressemblait à une lettre écrite d'une main soignée. Il s'arrêta à la table et seulement à ce moment-là, elle leva des yeux bruns sur lui.

- Bonjour, salua-t-il. Qu'est-ce que je peux vous servir ?

« Un simple chocolat chaud suffira, merci ».

- Un simple chocolat chaud suffira, merci, répondit-elle.

Zach retînt un sourire.

- Je vous l'amène.

Il s'éclipsa et revint bien vite avec la boisson. Elle avait ressorti sa lettre qui était posée sur la table. Il ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'œil. Elle était adressée à une « Reyna », sûrement la jeune inconnue.

- Une mauvaise nouvelle ? demanda-t-il en désignant la lettre du menton.

Il regretta immédiatement sa question. Ce n'était absolument pas ses affaires.

Reyna se raidit légèrement et pinça les lèvres.

- Pardonnez-moi, s'excusa Zach, cela ne me regarde pas. C'est juste que ... j'ai vu tout à l'heure combien vous aviez l'air ennuyée alors ... enfin bref, oubliez tout ça. Passez une bonne journée.

Il lui tourna le dos si vite qu'il ne lui laissa pas le temps de réagir.

Il rentra dans le café et s'affaira à la vaisselle tout en gardant un œil sur l'extérieur si jamais d'autres clients arrivaient. Cependant, son regard semblait toujours aimanté vers la brune qui buvait tranquillement son chocolat. Au moins avait-il obtenu son prénom ...

Puis, elle finit par demander l'addition. Zach jeta un coup d'œil à ses collègues qui discutaient et ne semblaient pas près de bouger. Il soupira et s'arracha à sa vaisselle, les doigts fripés par l'eau. Elle était déjà en train de fouiller dans ses poches pour payer. Elle ressortit une poignée de pièces dont elle fit un tri alors que Zach approchait. Il eut tout juste le temps de voir une pièce bien trop grosse et bien trop dorée pour être un dollar. Elle disparut trop vite et la jeune fille -Reyna, pensa-t-il- lui tendit les pièces ainsi qu'un billet de un dollar.

- Je crois qu'il y a le compte, dit-elle le regard vissé dans le sien.

Zach y jeta un bref coup d'œil et lui répondit :

- Il y a trop ...

- Gardez la monnaie, coupa-t-elle en se levant.

Elle était très légèrement plus grande que lui, et ses yeux lançaient des regards durs. Était-ce son air normal ou juste contre lui ?

- Ecoutez, je suis désolé encore une fois pour tout à l'heure..., tenta-t-il.

Reyna hocha la tête, rangea sa chaise et répondit :

- Aucun problème. À bientôt.

Et elle partit. Zach resta là un instant avant de se secouer. Ses airs sévères ne l'avaient pas empêché de la trouver fascinante. Il dégageait d'elle un fort aplomb et une mentalité de fer. Elle ne laisserait jamais personne lui marcher sur les pieds.

Il soupira une nouvelle fois et rentra dans le café.

- Tu peux y aller, lui dit Matthew en le voyant, on fera la fermeture.

Zach le remercia avec soulagement et s'empressa d'aller ranger son tablier dans son casier au fond du café. Il enleva sa chemise blanche pour un T-shirt noir tout simple, récupéra son sac avec ses affaires et sortit dans la rue après avoir salué ses collègues. Il habitait dans un appartement avec sa mère à quelques pâtés de maison du café. Sur le chemin, il aperçut Mr Alderman assis à un bar avec des amis, tous autour d'une bière. Zach fut tenté de taper contre le carreau et de lui faire coucou mais il estima que ce n'était pas la meilleure idée qu'il ait eu de sa vie. Mr Alderman avait beau être un vieux croûton désagréable qui sentait étrangement mauvais, il lui avait offert un travail dans son café.

Il continua sa route, les mains enfoncées dans ses poches, son sac sur une épaule. Les rayons du soleil frappaient ses cheveux corbeaux et il devait plisser les yeux pour éviter d'être aveuglé par les éclats de lumière sur le trottoir clair. Un groupe de jeunes marchaient dans sa direction. Il en reconnut les membres directement et ceux-ci ricanèrent alors qu'il les dépassait. Il les ignora autant que possible. Il entendit les mots « asile » et « malade mental » et son visage se ferma.

- Tu n'es pas fou, se répéta-t-il comme un mantra entre ses dents.

Il accéléra la cadence et arriva rapidement à son immeuble. Il grimpa quatre à quatre les marches (l'ascenseur était en panne depuis deux semaines, et personne ne daignait venir le réparer) et croisa au deuxième étage sa voisine âgée qui peinait à porter son cabas de courses. C'était une vieille dame aux cheveux blanc retenus en chignon serré et aux yeux marron pétillants de malice. Elle gardait dans son appartement un oiseau dont le cri ressemblait un peu trop à un aigle. Il n'avait jamais osé lui en parler et n'était pas sûr que garder un tel animal en appartement fût réglementaire.

- Mme Bolston ! s'exclama-t-il. Vous auriez dû demander à quelqu'un de vous aider à faire les courses. Tenez, donnez-moi ça.

Il empoigna le cabas de la main droite et tendit un bras secourable à la vieille dame.

- Eh bien j'avais pensé à toi, répondit-elle, mais ta mère m'a dit que tu travaillais aujourd'hui.

- Vous savez, j'aurais pu me libérer, dit Zach en songeant à son patron au bar.

Mme Bolston lui rentra le doigt dans le ventre.

- Sûrement pas ! Il faut que tu travailles pour tes études ! Quand j'avais ton âge, je n'ai pas eu la chance d'aller à l'université, profites-en ! Ça te dérange si on s'arrête un peu ? Mon corps n'est pas aussi vaillant que le tien.

Zach hocha la tête. Ils étaient arrivés au quatrième étage.

- Il reste deux étages, l'informa-t-il. Vous n'avez pas chaud comme ça ?

Mme Bolston lissa son vieux pull marron en secouant la tête et en affirmant qu'elle avait l'habitude.

- Vous avez dit que ma mère était à la maison ? s'enquit-il.

- Je ne l'ai pas dit.

- Vous venez de m'informer que ma mère vous avait dit que je travaillais ...

- Je le sais jeune homme, coupa Mme Bolston. Mais je n'ai jamais dit qu'elle était chez toi.

- Elle y est ou pas ?

Mme Bolston sourit.

- Oui.

Zach secoua la tête. Elle était impossible, mais il l'aimait bien. Elle était bien une des rares à ne pas le considérer comme fou. Quoique, il ne savait même pas si elle était au courant de ... tout ça.

- On y retourne ? proposa Mme Bolston comme s'ils étaient en randonnée.

Elle lui prit de force son bras et s'y appuya joyeusement.

Arrivés en haut, sa voisine le remercia chaudement, s'extasiant sur le fait qu'il arrivait toujours à point nommé quand elle avait besoin de lui.

- Les dieux exaucent mes prières, s'exclama-t-elle avant de déverrouiller sa porte d'entrée.

Zach fit un petit sourire de circonstance. Peut être ne le pensait-elle pas cinglé parce qu'elle-même l'était légèrement ...?

Il lui souhaita une bonne soirée avant d'ouvrir sa propre porte.

- Zachary ? C'est toi ? appela sa mère de la cuisine.

- Non c'est l'esprit de l'appartement, répondit-il en s'avançant dans le vestibule.

Sa mère était la seule à l'appeler par son prénom complet. Pour tous les autres, c'était Zach.

- Comment était ta journée, chéri ? demanda-t-elle en épluchant des légumes.

- Comme d'habitude, marmonna-t-il.

- Chéri, je sais qu'Éric n'est pas le meilleur patron qui soit mais ...

- Je sais, soupira Zach, il a été généreux en me donnant un travail ... tu parles, il avait juste une dette envers toi.

Sa mère posa son éplucheur et s'appuya contre le plan de travail. Helen Turner était aussi brune que lui et il avait également hérité de son nez retroussé, de ses légères taches de rousseurs et de ses yeux bleu marine. Mais alors que lui était grand, Helen était quelqu'un de petit et de menu.

- Écoute, sois gentil avec lui, plaida-t-elle. J'ai rendez-vous avec lui ce soir.

- Quoi ? s'écria Zach plus fort qu'il ne l'avait souhaité.

Helen leva deux mains en l'air.

- Il n'y a pas de quoi se mettre en colère. Il a vu une offre de job pour moi et il va m'en parler, c'est tout.

Zach ouvrit la bouche mais ne dit rien. Il ne voulait pas se disputer avec sa mère. Mais il ne pouvait s'empêcher de rager contre son patron. C'était plus fort que lui, il ne parvenait pas à éprouver une once de bon sentiment à son égard. Il trouvait même cela étrange que son patron ne lui ait pas parlé de ce rendez-vous.

- C'est un job en ville ? demanda-t-il.

Helen se mordilla la lèvre et haussa les épaules.

- Je ne sais pas Zach, il m'a donné rendez-vous chez Barry.

Barry était le bar dans lequel Mr Alderman (Eric) s'était trouvé tout l'après-midi.

Zach se leva, prit son sac et dit :

- Tu me parleras de tout ça demain, je vais ranger mes affaires.

- Promis, lui répondit sa mère. Ton repas est dans le micro-onde, je pars dans trente minutes.

Zach alla dans sa chambre et referma doucement la porte. Le soleil commençait à se coucher. Il jeta son sac sur son lit alors que son regard se promenait sur sa chambre. Tout était bien rangé, hormis son bureau qui croulait sous des feuilles grises de gribouillis et de dessins. Il s'en approcha à pas lents. Il savait ce qui était représenté évidemment. C'était lui qui avait dessiné tout cela. A chaque chose qu'il voyait, il attrapait son crayon et la représentait de mémoire. Souvent, il parlait de ces choses à ses proches.

Aujourd'hui, il avait appris à se taire. Mais évidemment, c'était un peu tard pour cela. Ses amis s'étaient peu à peu détournés, assez du moins pour qu'il ne se sente plus à son aise parmi eux, les autres élèves de son lycée le traitaient de fou ... Un jour, il avait même prévenu la police que ces choses se trouvaient dans le parc en face de chez lui. La police s'y était rendue et n'avait trouvé que des chiens errants selon elle. Sa mère l'avait envoyé voir un psychologue. Il avait fini par lui dire qu'il ne voyait plus rien d'étrange et qu'il allait mieux. Sa mère l'avait cru et ses rendez-vous avaient enfin stoppés.

Zach prit la première feuille qui lui tombait sous la main. Elle représentait une famille (une mère et ses deux fils) qui faisait du stop sur le bord de la route 280 de San Francisco. Mais quelque chose clochait avec cette famille. Zach s'en souvenait bien, c'était le 8 août dernier.

Ils étaient dans les embouteillages lui et sa mère. Helen écoutait attentivement les infos tandis que Zach avait le bras en travers de sa fenêtre ouverte. Ils étaient arrêtés à quelques mètres mais Zach pouvait les entendre se disputer. La mère tenait une pancarte qui indiquait « Détroit, Moteur du Monocle, s'il vous plaît ». Ses deux fils se dandinaient à côté en grognant et se chamaillant, des billes à la main. La mère avait un regard si féroce que Zach crut qu'elle allait pulvériser ses enfants sur le bord de la route.

- Maman, pourquoi ils nous prennent pas avec eux ? demanda l'un avec des cheveux gras.

- Ils ont pas peur de toi on dirait ..., remarqua un autre qui se rongeait les ongles.

La mère souffla par le nez.

- Ces stupides mortels ...

Zach tendit l'oreille et se concentra sur le trio. Soudain, sa vision se brouilla et en l'espace de quelques secondes, il n'avait plus de petite famille devant lui. À la place, se tenaient trois personnes à l'aspect humanoïde. Les deux fils jouaient avec des boulons tandis que la mère tenait un panneau qui cette fois disait « Détroit, Moteur du Monocle, vite mortels ou on vous bouffe ». Les trois avaient toujours les cheveux gras et emmêlés et de l'huile de moteur semblait imbiber leur salopette de travail. Mais le plus frappant était leur visage. Alors qu'il en voyait deux auparavant, Zach ne distinguait qu'un seul œil de la taille de celui d'un veau.

En rentrant, il s'était empressé de dessiner les créatures, qui s'ajoutaient ainsi à la pile infinie de feuilles gribouillées.

Zach soupira. La feuille d'en dessous représentait le Mont Tamalpais, datant de l'année dernière. Il avait juré avoir vu des éclats scintillants gravir la montagne, comme si le soleil se reflétait sur des milliers de loupes. Ce jour-là, l'orage s'était déchaîné juste au-dessus du mont et il avait semblé être le seul à l'avoir remarqué. Sa mère avait regardé par la fenêtre et annoncé :

- Il va y avoir un orage.

L'orage n'était jamais venu. Il s'était arrêté aussi soudainement qu'il était apparu.

Tous les jours il se demandait ce qui lui arrivait. Quelque chose lui échappait-il ? Ou alors était-il réellement fou ? C'était ce que tout le monde lui avait dit après tout ... Le psychologue pensait que c'était peut être dû à la mort de son père quand il avait dix ans. Mais Zach voyait toutes ces choses aussi loin que ses souvenirs remontaient.

Et il devait bien avouer que tout ce que lui seul pouvait voir, lui paraissait totalement fou.

Il entendit sa mère le prévenir qu'elle partait, puis la porte claqua.

Il se laissa tomber sur son lit, l'esprit sombre. Il aurait juste aimé avoir quelqu'un avec qui en parler, tout simplement. Quelqu'un qui le comprenne.

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