Hey !

Pour commencer ce magnifique rantbook, quoi de mieux que de parler de mon problème principal du moment : ma candidature de Master. Pour ceux qui ne le savent pas encore parce qu'ils sont trop petits, une licence seule ne sert pas à grand chose. Le but de la licence, c'est de poursuivre tes études, et donc de faire un Master ou une grande école derrière.

En tant qu'étudiante de Lettres Modernes parcours Cultures Numériques, j'ai globalement trois choix qui s'offrent à moi : la rédaction web, le secteur de la communication et le secteur de la recherche. Pour ma part, je suis très intéressée par la rédaction web et la recherche, notamment dans les littératures de l'imaginaire et les littératures du web, mais ce qui m'intéresse le plus, c'est l'écriture en elle-même. Bien que je sois à l'aise avec les écrits "professionnels" et "formels", mon kiff absolu, ça reste bien sûr l'écriture créative et raconter des histoires et des mondes.

Il se trouve que, dans la vraie vie, dès que vous dites "plus tard je veux être auteur", on se fout de votre gueule. Donc il faut trouver une autre formulation de type "je veux être biographe/scénariste/story teller/conteur" ou "je veux devenir coach/agent littéraire". Tout ça, c'est le métier d'auteur ou d'entraide aux auteurs, mais comme tu mets un mot compliqué, ça passe mieux dans la société. Parce que la société est composé de cons. Voilà, c'est dit. Bref, pour trouver des métiers dedans, c'est déjà chaud, mais pour trouver les formations, ça l'est encore plus.

J'ai découvert le Master de Création Littéraire totalement par hasard, pauvre petite chose perdue sur un bout de page web. Bien sûr, sur la couverture, c'est hyper alléchant : des cours d'écriture, des ateliers diversifiés, des rencontres avec des auteurs professionnels, la garantie d'être publié rapidement après le Master, un roman "mémoire", des séminaires sur le milieu, ... Et puis, une fois que tu as suffisamment l'eau à la bouche, on t'invite à cliquer sur l'option "Candidatures" :

Et là, tout de suite, on se dit "Ah ouais, putain." Pour ma part, j'ai fait un pseudo-malaise en lisant ça, pour l'anecdote, ahah. En gros, pour ma candidature, je dois rédiger le plan d'un roman entier, ou tout du moins l'histoire dans ses grandes lignes sur environ 10 pages, une lettre de motivation, des recommandations de mes profs, et un book d'extraits de textes de vingt pages maximum, chaque extrait devant faire deux pages maximum (donc environ dix extraits). Bien sûr, ces extraits doivent être retravaillés, le but étant de montrer que vous êtes motivé.

Pour l'instant, j'ai commencé à recenser un peu quelques textes intéressants : Tyrnformen (et ses spin-offs), quelques vieilles nouvelles, quelques fanfictions, quelques travaux universitaires, des articles de blogs, des pages du Petit Journal du FantaBobWorld, puisque j'aimerais bien montrer que je suis à l'aise sur tous les genres, ce qui est clairement un énorme avantage sur ceux qui ne sont spécialisés que sur un type d'écrit. Je pense aussi que je vais présenter tout ça sous la forme d'un magazine web, parce que bon, je compte bien aussi montrer que mon profil n'est pas commun, que je sais faire de la communication, gérer des communautés, travailler en groupe, construire des sites webs et ait un tronc de connaissances fiable sur la littérature du net et ses spécificités.

Tout n'est qu'à l'état de projet, sachant que la deadline est fin avril et que j'ai aussi un stage à faire auquel je dois aussi penser, ça devient très, très short. J'ai très hâte de revoir ma prof référente demain pour en parler et paniquer avec elle, histoire de voir un peu si mes idées sont bonnes et si c'est pertinent. J'ai de la chance qu'elle soit reconnue dans le milieu littéraire, et en plus dans celui qui m'intéresse, et je la remercie énormément de me pousser pour avancer au mieux.

Pour ce qui est maintenant du projet central, celui du roman, j'hésite énormément. J'ai Tyrnformen, qui est un projet hyper ambitieux, ultra-travaillé, que j'aimerais bien sûr terminer, mais qui a la malchance d'être de la fantasy, le pire genre pour des études universitaires. Et à côté, il y a Macédoine, son intrigue bancale pas assez développée, mais qui a l'avantage de sortir totalement du lot et de surprendre un potentiel jury. En plus, derrière le roman, il y a des questionnements profonds sur l'humanité et des critiques acides (remember Macron en aubergine, bah le violet est une couleur qu'on associe à la royauté, bim, un positionnement politique parfaitement neutre) que j'aimerais beaucoup développer. Le principal point faible de Macédoine, c'est que son intrigue est trop classique pour l'instant, j'ai beaucoup de mal à rédiger dessus pour cette raison. Ce texte, c'était juste une blague au début, puis c'est devenu assez profond pour en faire quelque chose.

Pour ceux qui lisent les deux, vous auriez une opinion sur le sujet ? Parce que j'avoue que pour ma part, je doute encore énormément.

En bref, je me donne jusque début février pour être sûre de mes choix, et ensuite j'attaquerais vraiment le dossier en lui-même. J'espère avoir les capacités pour, on verra bien :D

Voilà un peu ce que j'avais à vous dire ce soir ! Bonne soirée <3