Chapitre 21
« Je n'ai pas pour maîtresse une lionne illustre :
La gueuse, de mon âme, emprunte tout son lustre ;
Invisible aux regards de l'univers moqueur,
Sa beauté ne fleurit que dans mon triste coeur. »
— Charles Baudelaire, Je n'ai pas pour maîtresse une lionne illustre
Retour chez son frère. Avec le jour qui guettait, c'était le plus sage. La maison de Daveth était bien plus proche que son château servant de refuge à la Rébellion. Si Jehanne avait montré une certaine excitation à retrouver ce lieu rustique et minuscule, elle avait vite déchanté en constatant la présence de Nethanel et Salathiel.
À présent, la kèr jouait avec Daveth à l'extérieur, laissant les trois autres comploter entre eux.
Le long manteau de Jehanne se transformait par moment, sous le regard intrigué de son frère. Les deux s'appréciaient, ce qui ne dérangeait absolument pas Arian. Il pouvait sans doute se montrer possessif, mais Daveth ne tenterait jamais rien, son cœur accompagnant sa défunte famille.
Quant à Jehanne, c'était déjà un miracle que le Papillon écarlate tombe amoureux. Il avait confiance.
Sa main se fourra dans son pantalon. Un nouveau, tout propre et non pas en lambeau. Là-dedans se cachait son cadeau. Il n'avait pas trouvé le bon moment pour le lui offrir. Et il était parvenu à se faire pardonner sans en faire usage.
— Qu'as-tu appris d'autre ? demanda calmement Salathiel.
Malheureusement, Salathiel savait déjà tout. Non seulement parce qu'il l'en avait informé, créant l'origine de sa précédente discorde avec son âme sœur, mais également parce qu'elle leur avait absolument tout expliqué lorsqu'elle les trouva chez Daveth. Tout du moins tout ce qu'elle lui avait déjà avoué.
— Là-bas, alors que nous récupérions le manteau de Jehanne... Salathiel, les Idoles ont reculé d'un pas devant elle. Il a suffi qu'elle déploie ses ailes.
— Elles sont assez repoussantes, grimaça Nethanel.
Les Séraphins possédaient également des ailes. Blanches, immaculées, réfléchissant la lumière du soleil. Celles de Jehanne étaient poisseuses, gorgées de sang.
— Les sorcières et les Kères furent souvent des alliées, interrompit Salathiel. Le sang dans ces plumes appartient à leurs ennemis. Et Jehanne a exterminé des licornes et des phénix. Deux sangs, deux ingrédients puissants et disparus. Et elle en produit naturellement.
Pour Arian, il n'y avait pas de question à se poser. Jehanne était magnifique, et il adorait ses ailes écarlates.
— Si elle nous rejoint, nous aurons vraiment un moyen de pression, reprit Nethanel. Les Idoles commenceront à nous craindre.
Salathiel demeura silencieux, alors qu'il aurait pu opiner du chef à cette affirmation. À quoi pouvait-il bien réfléchir ?
— Les Idoles vous ont combattu ? l'interrogea-t-il.
— Alysse a voulu essayer.
Prononcer ce nom fit réagir Salathiel, qui serra le poing. Il avait vécu une existence malheureuse à cause d'Alysse, dont il fut l'esclave. Sa réaction parut tout à fait normale.
— Mais Alpha les a empêchées d'agir. Il voulait, semble-t-il, parler avec la Reine vampire.
Le chef de la Rébellion acquiesça d'un mouvement de la tête.
— Lorsque l'on veut avoir des informations, sur presque n'importe quoi, il est bon d'avoir la Reine dans sa poche. Les Idoles cherchent des réponses, j'aimerais beaucoup connaitre leur question.
Voilà pourquoi Salathiel était un chef, et qu'Arian ne le serait pas. Ce genre de déduction, il en était bien incapable.
Daveth finit par revenir, seul, mettant fin à la réunion.
— Où est Jehanne ?
— Elle est passée par la fenêtre pour fouiller dans tes affaires.
Jehanne était dans sa chambre ? L'information ne lui déplut pas du tout. Bien au contraire. Sa femelle, près de son lit... La vision imaginée par le Lycan était des plus charmantes.
— Arian, il s'agit d'une chambre d'ami. Dans ma maison, lui rappela son frère qui semblait lire dans ses pensées.
— Ne gâche pas mon plaisir.
Salathiel et Nethanel se levèrent.
— Nous partons.
Nethanel était déjà dehors. Salathiel préféra trainer du pied, posant sa main sur l'épaule d'Arian.
— Profite de ton âme sœur quelque temps.
Après lui avoir, apparemment, donné des vacances, Salathiel sortit à son tour.
Daveth ne le laissa pas pour autant rejoindre Jehanne.
— J'ai vu ton inquiétude, Arian.
— De quoi parles-tu ?
— De Jehanne blessée. Tu as pensé à la malédiction, n'est-ce pas ?
Arian ne voulait pas y penser. L'idée de voir Jehanne mourir à cause de cette fichue rumeur, de cette soi-disant malédiction, le mortifiait.
— Je vais contacter Braon.
Que Daveth s'investisse à ce point pour lui, pour son âme sœur, lui fit chaud au cœur.
— Ne me regarde pas comme un idiot. J'apprécie ma future belle-sœur. Et maman l'aimera aussi beaucoup.
Arian le remercia avec sincérité, heureux. Tout s'arrangeait depuis que Jehanne avait retrouvé son manteau.
— Maintenant, va la retrouver. Et n'oublie pas de lui offrir son cadeau.
***
Où était-ce donc ? Il était impossible qu'il n'en possède pas. Après tout, Arian l'avait ramenée ici avec une voiture très chère et très moderne. Donc même s'il était supposément vieux, il devait vivre avec son temps.
Abandonnant l'armoire, elle opta pour la fouille de la commode. Elle ouvrit le premier tiroir, mais sa main resta en suspens. Il s'agissait du tiroir des caleçons. Les sous-vêtements d'Arian. La femme, curieuse, ne put s'empêcher de prendre l'un des « vêtements ». De ses deux mains, elle l'étira un peu, l'examinant avec un œil qui voulait être expert, mais qui était loin de l'être.
Non, ce n'était définitivement pas ceux de Daveth. Néanmoins, elle avait vu le corps d'Arian, alors une question légitime se posa dans sa tête. Est-ce que cela n'était pas trop petit pour contenir les...
— Qu'est-ce que tu cherches ?
Prise au fait et interrompue dans ses pensées, Jehanne se redressa immédiatement, le rouge aux joues. Elle fourra maladroitement le caleçon dans le tiroir qu'elle referma immédiatement avant de se tourner vers Arian, ce dernier accoudé à l'encadré de la porte. Ses bras croisés gonflaient ses biceps imposants. Et avec son sourire satisfait de l'avoir surpris, il était beau comme un dieu.
Non ! Elle devait se reprendre, ce n'était pas le moment de se laisser aller à des pensées étranges.
— Depuis quand... ?
— Depuis quand je te regarde ? Quelques minutes, je dirais.
Jehanne se sentit embarrassée par cette nouvelle. Il avait eu le temps de l'observer farfouiller et sortir son sous-vêtement. Le loup allait s'imaginer des scènes très explicites.
— Si tu voulais à ce point me voler un caleçon, tu n'avais qu'à me demander, continua-t-il de la taquiner.
— Si je voulais à ce point un caleçon, je n'aurais pas besoin de le voler. Tu serais capable de retirer celui que tu portes pour satisfaire ma demande.
Venait-elle vraiment de prononcer ces mots ? Bon sang ! L'embarras n'excusait pas tous les comportements. Même Arian sembla surpris.
— Serait-ce une invitation ? devint-il taquin.
Elle venait de réveiller un loup qui, hier encore, la culbutait sans prendre en considération ses supplications d'avoir une pause. Il avait voulu qu'elle lui déclare son amour, elle avait relevé le défi de résister. Et l'arrivée du soleil l'avait sauvé.
Une nuit intense. Une nuit satisfaisante en compagnie d'un beau mâle dont elle appréciait beaucoup le corps.
Arian et son Loup.
J'ai couché avec Arian ou avec un autre du coup ?
La question ne lui avait pas même effleuré l'esprit la nuit précédente. Elle était pourtant logique. Jehanne en connaissait suffisamment sur les Lycans pour savoir qu'ils abritaient en eu un Loup, sauvage, exclusivement doué d'instinct et qui restait souvent passif dans leur esprit. Mais à la pleine lune, ce Loup prenait contrôle. Jusqu'à quel point ?
— J'ai une question.
Arian attendit, tout sourire, d'entendre son interrogation. Cela ne lui donna pas envie de chercher des réponses. Donc, elle rouvrit en même temps le tiroir pour fouiller sans se laisser perturber davantage par des sous-vêtements. Elle n'était pas une gamine découvrant la masculinité et s'excitant sur son compagnon pour du tissu. Et il n'en avait pas de nombreux non plus.
— C'est ton Loup ou c'est toi avec qui j'ai couché hier ?
Le lycan ne répondit pas immédiatement, les plongeant dans un silence assez gênant. Le sujet était-il tabou ?
Arian s'approcha, alors qu'elle s'accroupissait pour s'occuper d'un deuxième tiroir. Vide.
— Regarde-moi, ordonna-t-il avec calme.
Elle n'en fit rien, continuant de farfouiller alors qu'elle venait visiblement d'oublier ce qu'elle cherchait. Le loup, à la force bien supérieure à la sienne, récupéra son bras pour la relever devant lui.
— Je viens de te demander de me regarder, Jehanne.
— Pourquoi tu deviens menaçant tout à coup ?
— Je ne...
Elle regarda enfin vers lui et il secoua de la tête.
— Je ne suis pas menaçant, mais puisque tu ne connais pas les lycans, le sujet est important.
Arian ne se moquait pas de son ignorance. Au contraire, il considérait sa question légitime.
— Tout comme tu nais avec un manteau, nous naissons avec une bête endormie en nous. À la première pleine lune de nos sept ans, cette bête s'éveille. Nous l'appelons le Loup. Cette nuit-là, le loup est comme une entité à part entière.
— Donc j'ai couché avec un autre.
Il grogna, lui sommant le silence alors qu'elle paraissait sortir des absurdités.
— Le Loup est un condensé d'instincts, il fait partie de nous. Ce serait comme de dire que tes ailes sont un accessoire. Ce Loup, c'est une part de moi, de qui je suis. Autrefois, nos ancêtres subissaient la pleine lune, et ne se transformaient qu'à ce moment-là.
— Comme les humains...
Il confirma d'un mouvement de la tête. Les vampires pouvaient transformer des humains en vampire, mais d'autres espèces en étaient aussi capables. Les lycans en outre, bien que la transformation réussissait rarement.
— Je suis celui qui t'as fait l'amour, Jehanne. J'ai tout vu, j'ai tout senti, bien que je n'aie rien maitrisé. C'était moi.
Lui faire l'amour... Le terme l'embarrassait, mais lui plaisait aussi. L'expression lui paraissait surnaturelle de la bouche d'un être aussi bestial. Ses doigts remontèrent le bras qu'il n'avait toujours pas relâché. Elle sentit sa chaleur la saisir à la mâchoire.
— Je t'ai dévoré cette nuit, plus brutalement sans doute que je ne le ferai jamais hors pleine lune. Et tu étais tout aussi insatiable que le Loup sommeillant en moi.
Son visage se rapprochait, leurs deux bouches entrouvertes, prêtes à happer le souffle de l'autre avec plaisir.
— Je cherchais un ordinateur, avoua-t-elle finalement.
Jehanne coupa court à ce qui était en train de se passer. Mais s'ils se remettaient maintenant à succomber l'un pour l'autre, elle perdrait plus de temps encore.
Arian accepta de reculer.
— Un ordinateur ? Pour quoi faire ?
Elle arqua les sourcils, attendant sa réponse en premier lieu.
— Je n'ai pas d'ordinateur.
— Super, mon Lycan est un vieillard n'aimant pas les nouvelles technologies, murmura-t-elle.
— « Ton » Lycan ? Alors que cette nuit encore tu résistais à l'envie de déclarer ton amour pour moi...
Mordiable ! Elle avait bien dit mon Lycan à haute voix.
— Tu as mal entendu, Mathusalem.
— Outch, tu as touché mon petit cœur. Bon, et si nous nous occupions de punir la femelle voleuse de caleçon ?
— Voleuse de... Je ne t'ai rien volé !
Ne l'écoutant pas une seule seconde, Arian la souleva pour la poser sur une commode. Il s'approcha dangereusement de ses lèvres, semblant goûter à ce qu'elle lui avait interdit juste avant. Et Jehanne avait vraiment envie de le laisser faire. De se laisser tenter par un baiser. Peut-être même plus.
— J'ai un cadeau pour toi.
Un cadeau ? Pas de baiser ?
Et le voici qui sortait une petite boite de sa poche.
— Je... D'accord.
Jehanne n'était pas habituée à recevoir des cadeaux. Enfin, plus depuis longtemps. Qu'était-elle censée en faire ? L'ouvrir, sans doute. Mais elle fixa la boite longtemps, trop longtemps pour le lycan apparemment.
— Tu peux l'ouvrir, ricana-t-il.
Prenant la boite dans un sifflement mécontent – elle n'aimait pas que ce dernier se moque ainsi d'elle – Jehanne l'ouvrit. Il s'agissait d'un bijou.
— Mon frère m'a aidé. Broan, mon frère à moitié sorcier, lui rafraichit-il la mémoire. Il a courbé l'os pour moi.
Une bague, en os. Un vrai os !
— C'est...mon annulaire gauche, lui annonça-t-il avec timidité.
N'importe qui aurait fui devant un tel cadeau, mais pas Jehanne. Elle trouva même ce présent très romantique.
Le passant à son doigt, là où pourrait se mettre une alliance, la bague s'adapta comme par magie.
— Ah, et il l'a enchanté pour qu'elle s'adapte au doigt de son porteur.
Jehanne ne fit aucun commentaire, appréciant en silence ce cadeau unique et très personnel.
— Elle te plait ? J'ai lu un truc qui affirmait que les Kères aimaient les os, et notamment décorer leurs ailes de bijoux et d'ossements.
— Tu vas m'offrir des bijoux et des ossements pour mes ailes ?
Son cœur battit la chamade à cette idée. Non seulement elle retrouvait ses ailes, mais à présent, on lui proposait de les magnifier !
— Je t'en offrirai tellement que tu ne sauras plus quoi en faire.
Le lycan était son âme sœur. Il avait raison, ça ne pouvait qu'être lui. Le Destin ne s'était pas trompé en les réunissant.
— Tu dois m'en offrir beaucoup, pour te faire pardonner.
— Je pensais que tu m'avais déjà pardonné.
— J'ai changé d'avis.
Il éclata de rire, franchement amusé par son comportement de princesse pourrie gâtée. Arian aurait pourtant pu se vexer, mais il riait et cela eu un effet de baume au cœur.
— Alors ça veut dire oui ? Tu vas m'en offrir ?
— Assurément. Tes ailes seront les plus resplendissantes du Téras.
Elle noua aussitôt ses jambes autour de la taille de son amant, le saisissant d'une poigne ferme au col pour l'obliger à se pencher vers elle. Sa bouche se plaqua contre la sienne.
La gorge d'Arian vibra, son grondement annonçant l'excitation du lycan. Une main sous ses fesses, il la souleva pour l'emmener au lit. Son dessein était clair. Mais un bruit de chute les détourna l'un de l'autre.
Jehanne venait de faire tomber une clé USB. Celle que lui avait confiée la Reine vampire.
— Ah oui, c'est pour ça que j'ai besoin d'un ordinateur, se souvint-elle enfin.
— Daveth en a peut-être un.
Elle s'extirpa des bras d'Arian, ramassant sa clé USB.
— Tu vas vraiment me planter là ?
— Tu m'as laissé une bonne heure pour parler boulot avec tes copains de la Rébellion. À toi d'expérimenter le sentiment d'être délaissé à cause du travail de ta partenaire.
***
Daveth sortit son vieil ordinateur.
— Je n'ai pas de wifi, annonça-t-il.
Jehanne roula des yeux, puis visa les deux frères du regard, l'air de se moquer et de désespérer de leur cas.
— Pas un pour rattraper l'autre. Vous devriez vous moderniser, les vieux croûtons. Les humains sont plus avancés que nous sur pas mal de choses. Et parfois, c'est pratique.
Arian n'avait pas la tête à penser aux nouvelles technologies. Là, tout de suite, il repensait au bonheur innocent ayant recouvert les traits de Jehanne plus tôt. Ce qui ne lui avait coûté que de s'amputer un doigt, d'en extraire l'os et de le faire parvenir à son frère sorcier pour en faire une bague.
Ils seraient en cet instant même dans un lit, blottit l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, si cette fichue clé USB n'avait pas détourné l'attention de Jehanne.
Il grogna.
— Arrête de grogner, le pointa-t-elle du doigt pour le réprimander. La Reine me l'a donné, et elle est super douée pour trouver des informations. Alors ouvre grand tes yeux parce qu'avec un peu de chance, tu auras des nouvelles infos pour ton petit fan club des Idoles.
Son fan club ? Arian haïssait les Idoles !
Daveth parut lire ses pensées et imita Jehanne, roulant à son tour des yeux.
— Bon, je dois partir. Essayez de ne pas tout casser à nouveau en mon absence.
Puis, il les laissa tous les deux seuls. Elle ne posa pas de question, il faisait bien ce qu'il voulait.
Jehanne, qui s'en sortait bien mieux sans l'intervention des deux loups, installa le système comme une pro. Elle connaissait l'ensemble du câblage, les boutons sur lesquels appuyer et après quelques minutes, et une bonne moitié du temps à râler, l'écran s'alluma.
— Victoire ! Bon, assieds-toi, sac à puces. Je vais t'apprendre les bases.
Il approcha. L'idée d'apprendre lui plaisait beaucoup, surtout si son professeur s'avérait être une kèr ultra-sexy et douée d'une cruauté capable de briser des cœurs sans états d'âmes.
— Une fois la tour et l'écran branchés, tu as juste à appuyer sur ce bouton-ci pour démarrer.
— Je sais, je ne suis pas si ignorant.
Si, il l'était. Mais il appuya tout de même sur le bouton pour tenter de démontrer le contraire.
— Bravo, tu viens d'éteindre, se moqua-t-elle ouvertement de lui lorsque l'écran devint noir.
Le loup se renfrogna sur lui-même. À présent, ce serait difficile de paraitre intelligent aux yeux de Jehanne.
— Alors ça, c'est la souris. Regarde l'écran aussi. Elle te permet de bouger ton curseur. Tu cliques ici pour ouvrir des trucs, enfin pour interagir avec l'écran et les données qui s'y trouvent. Et ce clic-là, ça ouvre une liste de paramètres... Ouais, tu piges rien à ce que je raconte en fait ?
— Si !
Mais la femelle haussa un sourcil, remettant en doute son affirmation. Il prit alors la souris, et fier de lui, il ouvrit un dossier.
— C'est super Arian ! Tu as atteint le niveau d'un gosse humain de deux ans.
Il grogna de nouveau.
— Bon, occupons-nous de la clé USB.
Elle plaça cette dernière dans la tour et ouvrit un dossier. Mais apparemment, il y avait un problème. En ouvrant, elle se retrouva devant des pages étranges.
— La garce. Elle a crypté ses dossiers ! Elle voulait sans doute me faire chanter avec ses histoires d'allégeances.
Cela signifiait sûrement que cette clé USB ne lui donnerait aucune information.
— On a une autre activité sur le feu dans ce cas, tenta-t-il en posant sa main sur sa cuisse.
— Bas les pattes, l'homme des cavernes. Fort heureusement pour moi, je connais des as du domaine. Ils vont me décoder ça en moins de deux.
Elle se leva, lui embrassa la joue et prit la porte de sorti.
— Je pars pour un petit voyage de quelques jours. On se revoit bientôt.
— Hors de question que tu partes sans moi, petite Kèr. Tu es une créature qui a tendance à fuir à la moindre opportunité. Tu n'iras nulle part sans moi.
— Que tu crois. Je voyage toujours seule.
Dernière mise à jour : 18/11/2024
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