Poème sans titre 18

Je parle, pour ceux qui m'entendent,
Je hurle pour celui qui m'écoute.

Aujourd'hui, mes larmes se rendent,
J'ai trop pleuré sous le doute.

Je fixe la nuit qui m'entoure,
Qui m'a toujours entourée.

Ce soir, mon coeur est si lourd
Qu'il menace de tomber.

Je ne suis pas triste, pourtant,
Ni en colère, ou frustrée.

C'est de joie que mon âme se pend,
Et par crainte de nouveauté.

Maintenant, les mots que j'ose dire,
Ils sont plus discrets, hésitants.

Ils témoignent, sans mentir,
D'un amour qui me fend.

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