Captifs


Nos cœurs sont prisonniers d'illusions éphémères,

Et nos nuits sont voilées de violences et de fers,

Sans barreaux mais sans porte, sans frontières mais sans fin,

Les voici condamnées au soleil qui s'éteint.


« Ma geôle est l'horizon », chante l'oiseau du vent,

« Prisonnier de mes émotions », répond l'Homme qui sent

Que les chaînes les plus lourdes sont celles de nos peurs,

Car captifs de leur haine, tous les êtres se meurent.


Détenu du passé, détenu d'avenir,

Sont ceux qui ont cessé de croire en nos sourires,

Prisonnier du présent est l'Homme qui referme

La porte de son cœur, le verrou de ses chaînes.


Mais n'est libre de vivre que celui qui espère,

Et l'Homme qui aime ne connaît de frontières,

La lumière et la paix glissent entre les barreaux,

Pour venir éclairer la tendresse de nos mots.

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