Ainsi une semaine passa et Yuri ne revint pas jusqu'à ce fameux jour où je sentis quelqu'un me glisser quelque chose entre les mains : Une rose bleue, ma fleur préférée.

- Victor ! entendi-je alors que j'ouvrais les yeux.

- Yuri ! réalisai-je.

- Je suis désolé, je croyais que tu dormais, s'excusa-t-il.

- Cela fais des jours que je ne dors plus. Où étais tu partis ?
Et pourquoi ?

- Victor, j'avais besoin de réfléchir pour te parler de ta conduite, m'expliqua-t-il.

- Ma conduite ? répétai-je.

- Oui, Victor. Tu as refusé de reconnaître que pour une fois tu avais sérieusement tort. Tu as peut être tenus le rythme des années mais tellement bien qu'aujourd'hui tu t'es mis en danger ! me dit-il d'un trait les yeux noyés de larmes.

- Monsieur Nikiforov ? m'appela une voix féminine. Oh pardon !
Je suis désolé, je passerais à nouveau un peu plus tard, ajouta-t-elle en commençant à repartir.

- Non non, ce n'est pas grave je ne veux pas vous empêchez de faire votre travail, lui répondit Yuri.

- Je vous remercie. Voilà je suis l'infirmière de votre... euh..., commença-t-elle avant d'hésiter.

- Fiancé, l'aidai-je.

- De votre fiancé donc.
Je m'appelle Olivia Delort, dit-elle.

- Enchanté mademoiselle Delort, lui répondi-je.

- Vous pouvez m'appeler Olivia si vous le souhaiter, dit-elle. 

- Très bien, Olivia. Alors dîtes-moi ce que vous ont donné mes analyses, lui demandai-je.

- Eh bien monsieur Nikiforov... Surmenage, me dit-elle.

- Surmenage ? répétai-je ébahi.