- Penser à toi et surtout te rappeler que je suis là, me dit-il.

- Je sais, Yuri.

- Alors laisses moi t'aider lors de mes chorégraphies et laisses moi parfois me trouver sur la glace avec toi.

- Yuri ! Est ce que tu veux dire que j'en fais trop ? lui demandai-je en me redressant.

- Non pas vraiment, Victor !
Ce que je veux dire surtout, c'est que tu veux toujours un peu trop bien faire, m'expliqua-t-il.

- Tu as certainement raison.
Pour moi l'important, c'était toujours de surprendre mon public, lui expliquai-je.

Se fut ainsi qu'en quelques phrases nous fûmes réconciliés après notre dispute et mes jours sans lui à en chercher la raison.

- Bonjour ! nous salua une voix féminine.

- Olivia ! Comment allez vous ?

- Très bien. Et vous ?
lui répondai-je.

- De même. Juste un peu le cœur serré de vous voir partir demain, me répondit-elle.

- Je pourrais rentrer chez moi ?

- Vous pourrez rentrer chez vous monsieur Nikiforov, me répondit-elle.

- Appelez moi Victor.

- Très bien alors à demain, Victor !

- À demain, Olivia.

L'après midi passa puis arriva l'heure de nous quitter Yuri
et moi, nos mains se détachant avec douceur et regret.

- À demain Victor, me dit-il tout bas.

- À demain mon Éros, répondai-je à mon tour dans un murmure.