Wayne

Je me réveil, il est 13 heures, j'ai un putain de mal de crâne, c'est affreux.

Je vais dans la cuisine et je prend du Paracétamol pour soulager ma tête prête à prendre feu, si j'avale quelque chose je crois que les toilettes vont en subir les conséquences et mon œsophage aussi.

J'avais complètement zappé la soirée que je dois passer avec Jonah ce soir et vu la gueule que je me tape, je risque pas de la reconquérir aujourd'hui. Par contre je n'ai pas oublié la petite mission d'enquêteur que je dois accomplir.

La journée se passe tranquillement, ma migraine a disparu et j'ai passer la journée au lit, ce qui a effacé quelques millimètres de mes cernes.

Il est 18 heures 15 quand je me décide à prendre une couche et enfiler une tenue plus adéquate, on ne s'est pas donné d'heure donc je pense que 19 heures est parfait pour ce type de "rendez-vous", je sais qu'elle habite 11 rue Clémenceau bâtiment A appartement 03, elle me l'a crier l'autre jour alors qu'on retournait à nos occupations respectives.

Quand j'arrive, je me gare devant un immeuble à 4 étages, il n'a pas l'air récent, ni ancien, il est basique entouré de grands arbres, il ne doit pas y avoir beaucoup de luminosité à l'intérieur.

J'arrive devant une porte bordeaux avec un œillet couleur or, le numéro 11 est inscrit en grosses lettres elles mêmes dorées. Je toque espérant qu'elle n'a pas oublié.

Elle m'ouvre, elle n'a pas fait d'efforts vestimentaires, à croire qu'elle n'attend rien de ce rendez-vous, elle porte un jean bleu clair et un croc top noir à fines bretelles , ses cheveux sont attachés en demi queue de cheval, ce qui lui va à ravir.

-"Salut, entre."

Tout est parfaitement rangé, le sol est si propre que je me tâte à enlever mes chaussures.

-"Salut, je ne suis pas arrivé trop tard ni trop tôt ?"

Tout dans cet appartement la reflète, les couleurs sont neutres, et pures, du blanc, du crème aucunes noirceurs pour arracher l'innocence de cette décoration.

-"Non, je t'attendais dans ces heures là."

Elle baisse les yeux et reprend:

-"J'ai préparé des hamburgers maisons avec des frites."

-"Mes goûts n'ont pas changé, j'aime toujours autant le gras." Ma remarque l'a fait sourire, ce que je ne manque de contempler.

Nous nous asseyons autour de son mange debout et on commence à parler:

-"Au faite tu m'as demandé ce que devenait mes parents, mais je n'es pas demandé comment se portent Barbara et Christophe."

Elle baisse le regard et sa réponse m'impatiente.

-"Euh, et bien ils vont mieux, je crois."

-"Mieux, pourquoi ?"

-"C'est une façon de parler, ma mère est tombé gravement malade il y a un an et demi, un cancer des poumons, et tu devines qu'elle ne s'en est pas sortie."

Révélation, je suis sous le choque, les mots ne veulent pas sortir. J'ai l'impression de ressentir sa souffrance à travers ses mots.

Elle voit que je ne sais quoi lui répondre, et elle sait que je ne sais pas m'exprimer, je ne peux pas lui remonter le moral, à moins de la prendre dans mes bras pour qu'elle enfouisse son petit corps contre le mien, mais ce ne serai pas approprié, pas dans notre situation et si ça se trouve elle a un copain.

Elle reprend alors de plus belle:

-"Quant à mon père, il n'a pas supporté la douleur de son absence et s'est suicidé 3 mois après son décès, il s'est pendu."

-"Je suis désolé, je n'aurai pas dû te demander, c'était pas correct de ma part, je ne sais même pas quels mots utiliser pour compenser t'as peine."

J'ai l'impression de ne pas être le même homme près d'elle, m'a façon de penser et de me comportement est tellement plus sage, les idées noires qui me trottaient dans la tête hier ont été remplacés par de la culpabilité, celle de ne pas avoir affronté ça à ses côtés. Quoi qu'il en soit je ne pouvais le savoir. Je sais que ce que je vais dire est d'un profond égoïsme, mais je reste dans l'idée que si elle ne me dit pas ce qu'il ce passe avec ce mec ce soir il va falloir que je le trouve tout seul et tout est déjà calculé. Je n'ai pas envi qu'elle se taise pour ne pas me faire du mal car elle aurai tord le pire qu'elle puisse me faire c'est de ne rien me dire et me laisser croire qu'il y a des possibilités entre nous.

-"Oh non, ne t'inquiète pas pour, je vais mieux, j'ai fais des thérapies, et ça m'a beaucoup aidé."

-"Ok." lui dis-je sur un ton léger

Je change de conversation:

-"Je peux avoir ton numéro de téléphone ? Je crois que ce sera plus simple, plutôt que d'attendre qu'on se tombe dessus dans la rue."

Elle me l'écrit sur un petit bout de papier, que je fourre délicatement dans ma poche.

On a finit de manger il y a à peu près une heure, nous sommes restés parler.

J'ai un moment de folie en faite non je suis complètement envoûter je n'entend même plus ce qu'elle dit quand je m'approche d'elle et saisit son cou pour que mes lèvres rencontrent les siennes de nouveau, j'ai l'impression qu'elle va me laisser faire avant qu'elle ne pose ses petites mains sur mon torse et me pousse.

-"Je ne peux pas, je suis désolé, je suis pas tout à fais en accord avec moi-même en ce moment, je ne me fais pas confiance, tout ça... C'était une mauvaise idée, excuse moi. J'ai besoin d'une minute je reviens."

Mes doutes se confirment et l'occasion d'en avoir le cœur net est là, maintenant.

Je saisit son téléphone, son code, son code, son code putain. J'essaie notre date de l'époque, ça ne marche pas, la date de naissance de sa mère, celle de son père, toujours rien. 04-03-01, BINGO, il n'y a pas plus facile, sa date de naissance.

Je fouille dans les photos et je vois plusieurs photos avec ce mec.

Je vais dans les messages et le prénom Gab m'interpelle, c'est le même mec sur la photo de son contact que dans ses photos.

-"Coucou, t'as soirée s'est bien passé ? Moi j'ai vraiment aimé."

-"Hey ! Oui carrément, le film était super cool, et la pizza n'en parlons pas, Emma n'avait pas tord !"

-"Ahah, on se revoit demain, passe une bonne soirée, bisou."

J'ai la nausée, comment ça la soirée ? J'efface les pages avant de reposer son téléphone à sa place. Je comprend mieux pourquoi elle m'a repousser.

-"Excuse moi d'être partie."

-"Non t'inquiète, il faut que j'y aille. Tu m'appelles si tu veux me voir ? Ou si tu as quelque chose à me dire." Je tend lui la perche, mon ton est assez glacial, elle doit penser que c'est à cause du rejet dont j'ai été victime, elle n'a pas tout à fait tord mais là tout de suite, ce n'est qu'un infime pourcentage de la haine qui bouillonne en moi. Pourquoi elle ne me l'a pas dit ? Sérieux qu'est-ce que je pourrai bien faire, nous nous sommes dit avant que je parte que aucuns d'entre nous ne s'attendrait. Je sais que je ne suis pas l'exemple de la sérénité incarnée mais je ne suis pas un meurtrier non !

Je part et rentre chez moi, retrouver quelqu'un qui ne ma lâchera jamais, mon lit, je n'arrive pas à dormir j'attends le marchand de sable qui ne semble vouloir venir.

Il est 4 heures du matin quand je m'endors, et passe la pire nuit de ma vie, je suis si agitée que mes draps en sont trempés.

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Tags: #amour#roman