Les grands coeurs finissent-ils par s'aspirer?
Se bouffer?
J'ai mal au coeur,
Mal de mer,
Dans l'océan de ce trop plein d'amour.
Et je me pose sans cesse des questions qui n'ont pas de sens.
Parce que je ne comprends le sens de ce qui me fait me les poser.
Et je le sais d'avance,
On finira par se tuer.
Les grands coeurs aux grands mots finissent-ils par s'aimer?
Les grands coeurs aux mûres réflexions élevées dans le ciel, aux heures où les étoiles sont reines,
Finissent-ils par s'oublier?
Je le sais possible.
Et c'est sans trop de craintes que je l'imagine.
Car la vie si on suit sa logique, n'est faite que de miracles dans lesquels la logique n'est plus, dans lesquels tout ce qui est incensé prend sa place.
Mais les grands coeurs s'aiment déjà si fort.
Et jusqu'où?
Peut-être jusqu'à l'oublie,
Précédé par l'euphorie.
Les esprits se rencontrent et s'interpelent,
Les esprits se rencontrent et se martèlent,
Les esprits se rencontrent et s'ignorent sans efforts.

On vient au monde.
On né.
On est.
Et pourtant rien n'est inné.
On respire la lumière vibrante du monde alors qu'on aurait pu naître et n'être que néant.
On grandis, Parfois seul,
Comme Helios qui sur son char, pourtant solitaire, appel nos yeux à se poser sur son majestueux soleil.
Et sans lui rien n'est,
Plus rien n'est inné.
Et entre chaque course de l'univers,
Il y a tant de coeurs qui à tout jamais se taisent.

C'est par le miracle de la vie que l'on est.
Un jour exposé à la lumière vibrante de l'aube du monde.
Et la vie n'est innée de l'existence.
Il arrive parfois que les grands coeurs se rencontrent.
Et tout à coup plus rien n'a de sens.
On philosophe sur l'insertitude de ce que nous sommes,
De ce que nous valons.
Et tout comme ces mots on se laisse dire que l'on ne comprend rien du monde.
Et quelqu'un vient alors nous rappeler,
Que tout à lieu d'être.

Inspiré d'une discussion avec un grand coeur ( j'ai enlevé les moments les plus wtf pour pas partir plus loin encore aha)