Il traversa des forêts sombres,
Où les sons s'entrechoquent et s'entretuent.
Où seuls cris de douleur communiquent.
Il se prit des branches,
Des épines.
Côtoya l'insoutenable,
Toléra l'intolérable.
Croisa la mort et la vie monotone,
Se noya dans les larmes des démons insatiables,
Recula,
Avança,
Douta.
Il crû un long moment être seul, perdu au milieu de tout ces coeurs.

Arrivé au sommet d'une haute colline,
Il poussa les derniers cris, fit tomber les dernières larmes,
Sans rancune il posa les armes,
Et levant le visage vers le ciel,
Senti le soleil se fondre sur lui,
Comme une légère carresse faite à autrui.
Ses traits se détendirent,
Un sourire se fit,
Il ria,
Pleura d'une douce et belle joie,

Le bonheur était là.