Cher Québec

Cher Québec...
Il est vrai qu'au fond je ne connais pas grand chose de toi.
Mais crois moi, chaque jour j'essaie d'être une meilleure élève.
D'apprendre ta géographie, ta culture, ta politique, ton système.
Je prévois mes visites chez toi, quels sont les lieux qui m'attirent le plus.
Tu devrais en être flâté, mais je suis une grande passionée de toi.
Et de jours en jours cette passion grandie, elle prend d'immenses proportions, prend une grande place dans ma vie.
Je suis bien loin d'être la seule petite Française à rêvasser ton nom, tes habitants, tes paysages.
Tu as bien l'habitude de nous accueillir chaque année par milliers.

Je ne suis pas une exception, non...
A quatorze ans et probablement jusqu'à notre rencontre, tu es mon rêve numéro un, mon objectif, peut-être même indirectement, ce qui me motive à me lever le matin.
Tu n'es pas parfait je sais...
Et j'aime la France, et finalement je suis fière d'être Française, de pouvoir je l'éspère, faire voir au monde les bons côtés de ce pays qui m'a vu naître. De donner de l'espoir dans son avenir, et je continuerai aussi longtemps que je le voudrais, de la défendre, ma France.
Mais au fond ça bloque !
J'ai des envies d'autres choses.
Des envies de toi, de l'Asie.
D'aller découvrir toutes ces magnifiques cultures qui ont donné naissance à des pensées et des manières de vivre auxquelles je crois profondément.
Québec...
J'aime ta façon de parler, ton côté " franco-anglais". Ces deux langues qui me tiennent tellement à cœur.
Encore une fois, tu n'es pas parfait, mais j'aime ta tolérance, ta bienveillance, ton dynamisme.
J'aime tes grands espaces, tes tempêtes de neiges, tes températures d'hiver qui nous paraissent à nous si extrêmes!
J'aime ta chaleur l'été, tes animaux qu'ici en France on a pas l'habitude de croiser.
Et j'aime vivre ça à travers d'autres êtres humains, à travers des images, des témoignages...
Un jour moi aussi je respirerai ton oxygène parfois polluée, parfois proche de la parfaite pureté.
Tu sais, il ne se passe pas un seul jour sans que je ne prononce ton nom, que j'essaie d'apprivoiser ton accent, ta manière de parler la langue française.
Pas un seul jour sans que je ne ferme les yeux, ne serait-ce quelques secondes, pour me sentir près de toi.
Sans regarder le ciel à la recherche d'un avion qui volerait vers toi .
Tu trouves peut-être cela ridicule, peut-être que tu penses que vivre chez toi ce n'est pas si incroyable.
Mais laisse moi me faire une opinion.
Laisse moi tenter, je te promets dans le plus grand respect de tes convictions.

Elina



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