Douce atmosphère tes sensations font frissonner mon corps.
Hamas de poussières, créateur de l'enveloppe de mes pensées.
Tu amènes avec cette tendresse déconcertante la mélancolie passagère,
Tu effleures mes formes de ta profonde splendeur, ton souffle innocent fait planer ma notion du temps.
Tes caresses sont si légères,
Qu'elles me pénètrent toute entière,
Ta bienfaisance fait couler mes yeux dans des larmes bleues.
Un voile oppresseur et charmant s'amène de toi pour se poser sur mon regard.
Yeux clos, je fixe notre point de départ et ces départs me déchirent les antrailles.
Si les mots avaient un sens,
Je serais portée par leurs jolies chansons.
Ces mots sont ainsi dépourvuent de sens et je laisse l'atmosphère enivrante inspirée mes tourbillons d'heures sans attachement, sans crainte.
Laissons le fil se détacher, parfois les phrases s'entrecroisent, le lien se brise, les mots retombent sur la première couche de peau sans n'y laisser point d'impact.
J'écrirai jusqu'à la tombée de la nuit, que le silence recouvre nos tissus.
Et que les mots traversent nos os pour venir s'enfoncer dans l'encre de nos veines.