Point de vue d'Edwige

"Mon cher Jimin,

Aujourd'hui, d'après mes traits que j'ai dessinée sur le mur, je suis dans cet endroit depuis une semaine. Sept jours. Cent soixante-huit heures. Je ne vais pas m'enfoncer plus, flemme de calculer.

Finalement, je me plaît bien ici.

Je suis logée, j'ai un lit, un bureau, des vêtements, toi, Fanny, la nourriture n'est pas mauvaise et je peux me laver.

En plus de tout cela, je m'entends bien avec le garde qui doit me surveiller. Il est sympa. Je crois qu'il est mon meilleur ami ici. Mais il ne sais pas encore que l'on est amis.

Les autres gens ici, qui ont leur chambre, sont bizarres et pessimistes. Ils n'ont plus espoir d'une vie meilleure.

J'ai parlé à un adolescent, à la salle à manger. Il dit qu'il ne sait plus son âge ni le nombre de mois qu'il a passé ici. Je pense qu'il est dépressif.

Il y avait aussi un homme assez âgé. Il serait un chasseur et aurait découvert leur secret par hasard alors qu'il traquait un renard roux. Il aurait découvert quelque chose qu'il n'était pas censé voir. Il serait en cet endroit depuis ses trente-et-un ans.

Bref, les gens ici ne pensent qu'à s'échapper de cet endroit.

Je crois qu'il n'y a que moi qui m'y sent bien. En même temps, j'ai Fanny. Elle est gentille, grâce à elle tu es né mon Jimin !

Et Roméo... Il est vraiment sympa en fin de compte. De plus, il vient souvent me parler.

Bah quoi ? Parler m'est vital vous savez !

D'ailleurs Jimin, il faut que je t'avoue quelque chose. Quand je vois mon garde, je suis heureuse, j'ai envie de sourire, j'ai mal au ventre et j'ai envie de l'enlacer... Tu sais ce qu'il m'arrive ?

Quoi ? L'amour ? Arrête donc de dire n'importe quoi ! Je ne le connais que depuis une semaine. Quoique, je me suis quand même attaché à Fanny en une soirée...

Bref, je n'ai qu'à garder ceci dans un recoin de ma tête !

Oh... Je crois que Roméo est arrivé ! Je te laisse Jimin ! À la prochaine !"

Je cache ma feuille sous le tas, embrasse sur la joue mon ourson en peluche géant, alias Jimin, et m'assois sur le lit, attendant que la personne entre dans la pièce.

Sans surprise, Roméo débarque dans cette dernière.

"- Hello ! Holà ! Bonjour ! Guten tag moulin à parole !

- Hey ! Hi ! Salut ! Halo ! Buonjourno mon vieux garde du corps !"

Et ouais, nous on fait la bataille de celui disant le plus de bonjour ! Vous êtes jaloux, hein !

"- Évite le " vieux" la pipelette ! Rétorque le garde en se rapprochant de moi.

- Je ne crois pas que tu ai le droit d'être aussi proche des prisonniers ! Balancai-je sur un ton de défi.

- Je ne crois pas que tu ai le droit d'être aussi familière avec un garde.

- Sauf que tu n'es pas "un" garde, tu es "mon" garde. Donc je peux faire tout ce que je veux.

- Et toi tu n'es pas "un" prisonnier, tu veux "ma" prisonnière et tu m'as été attitrée. Donc je fais ce que je veux de toi. Me répondit-il, malicieusement.

- Ah ouais ? Et tu vas faire quoi de moi ? Me moquai-je légèrement.

- Je vais simplement te priver de déjeuner. Annonce-t-il, un air fier dessiné sur le visage.

- Non ! Pitié, non !

- On fait moins la maligne à ce que je vois... Se rapproche un peu plus le garde.

- Bref. Sinon, tu me raconte ce qu'il y a de beau ? C'est que moi je m'ennuie, toute seule avec Jimin... Me plaignai-je.

- Je suis sûr que même cet ourson en peluche voudrait quitter cet endroit où tu vis."

Roméo et moi continuons à discuter et à se taquiner encore pendant une bonne dizaine de minutes...

"- Eh ! Au fait, j'ai une super bonne nouvelle pour toi ! Devine ce que c'est ! Enchaîne Roméo, alors que nous nous dirigeons vers la salle à manger.

- Euh.. Je vais habiter avec Fanny ? Tu vas m'adopter ? Ma belle-mère est morte ? J'ai une visite ? Tentai-je, curieuse.

- Non ! Tu quitte cet endroit dans quatre jours ! S'écrie-t-il.

- Quoi ? Répète ?! Non ! Je ne veux pas partir. Dis-je, pendant que ma mine se décomposait.

- Tu n'es pas heureuse ?

- Non ! Moi je voulais rester ici ! Avec Jimin, Fanny et toi ! Pitié ! Je ne veux pas partir ! Dit moi que c'est une blague !

- Fanny... C'est une blague. Tu crois vraiment que l'on laisserait pipelette comme toi en pleine nature ? Avoue-t-il d'un ton sérieux, avant d'éclater de rire. Mais, tu viens de dire que tu voulais rester avec moi ? Répète le garde, joueur.

- Et alors ? Mais qu'est-ce que ça fait ? Si je t'apprécie bien ! Prononcai-je en sentant mes joues chauffer.

- Oh rien ne t'inquiète pas ! Mais, c'est moi ou tu rougis ? Sourit, amusé, Roméo.

- Ah ! ah ! Ce doit être toi ! Je trouve pour seule réponse en n'oubliant pas de cacher mes joues.

- On m'a refilé une tomate à surveiller ! Étrange... Se moque-t-il.

- Ah ! ah ! Trop drôle ! Tu as trop d'humour en toi..."

Roméo pousse la porte et me laisse entrer dans la salle à manger.

Fin du point de vue d'Edwige

____________________________________
Merci de votre lecture et n'hésitez pas à donnez votre avis !

Le chapitre suivant sera d'un point de vue assez spécial. Vous voulez essayez de deviner ?