Chapitre 16
Je referme délicatement la porte et sort de ma propriété. En bref, je sors de chez moi.
J'ai déjeuné avec mes sœurs : une infirmière avait accepté qu'elles sortent à condition que Morgan et Soline restent sous leurs formes animale car elles ont des bandages. Bien évidemment, nous avons sauté sur l'occasion.
Je vais faire bref : nous avons mangé comme le font des renards. Après de bons petits poissons, nous étions rassasiés.
Ensuite nous sommes rentrés chez nous tranquillement... Roméo est venu me voir et m'a lister ce dont à besoin Edwige. Je suis donc actuellement en train de lui apporter.
D'ailleurs, le maillot de bain m'a donné une idée : je vais aller me baigner cette après-midi avec Youenn !
Bon pour l'instant, je vais juste rendre visite à mon amie.
Avec le doudou que je lui apporte, je ne passe pas inaperçu : c'est un grand ourson en peluche !
×××
Je referme encore une fois la porte et quitte ma propriété.
Ce que je fais ? J'ai apporté ce qu'il faut à Edwige, je suis revenu, j'ai mis mon maillot de bain et ai pris un sac a dos avec deux serviettes, une pour Youenn au cas où il oublie.
Je toque à sa porte et c'est lui-même en personne qui vient m'ouvrir.
"- Hey Fafa ! Quel bon vent t'amène ?
- T'as quelque chose à faire cette après-midi, Youyou ?
- Oui.
- Je m'en fous complètement ! Maintenant, enfile un maillot de bain. On va se baigner !
- À une condition : je peux inviter quelqu'un.
- Nickel. Aller, dépêche-toi Youyou !"
J'entre dans sa bâtisse tandis que mon ami cours dans sa chambre.
En un temps record il est de retour. Je le félicite, nous sortons et je le suis chez son quelqu'un.
Bizarrement, il toque au logis du chef. C'est la même personne qui nous ouvre que celle à qui a parlé Roméo ce matin.
Youenn lui demande où se trouve Victor. La personne lui réponds qu'il est dans sa chambre.
Alors, nous voyageons dans le bâtiment pour trouver la bonne porte.
Enfin, on s'arrête devant une porte où est inscrit le prénom de Victor. Youenn signale sa présence et le concerné nous ouvre.
Astucieux, cette idée d'accrocher les prénoms sur les portes. Il faudra que je fasse cela chez moi !
"- Bah, Youenn et Fanny ? Vous faîtes quoi ici ?
- Bien le bonjour à toi aussi, Victor ! Lançai-je.
- On va aller se baigner, tu veux venir ? Propose Youyou.
- Où ça ? Questionne Victor.
- Nous ne savons pas encore. Tu as une idée peut-être ? Je lui confie.
- Je viens avec vous, j'ai une idée de point d'eau. Attendez-moi là !"
Sur ce, il claqua la porte et fit du bruit dans sa chambre.
Encore plus rapide que Youenn, il réapparaît doté d'un sac à dos.
"- Bah, pourquoi tu as un sac à dos, toi ? Demande Youenn, naïf.
- Pour ma serviette de bain enfin ! Dit Victor.
- Ah mince !
- T'inquiète pas Youyou, j'ai prévu pour toi ! Je le rassure.
- Oh merci ! Je ne sais pas ce que ne ferais sans toi !
- C'est simple : des conneries.
- Eh !"
Victor nous a emmené à une cascade. L'eau est magnifique et l'air sent toujours la forêt.
Ce dernier nous prévient qu'il nous a mené en limite de territoire puis il ôte ses vêtements pour terminer en short de bain.
Youenn et moi l'imitons puis nous plongeons tous les trois dans la cascade.
"- Vous avez entendu ?"
Cela faisait vingt minutes que nous nous baignons quand Victor a prononcé ces mots.
"- J'ai entendu des feuilles craquer. Se justifie-t-il suite à nos regards interrogateurs.
- C'est vrai que j'ai l'impression qu'une odeur de loup qui m'est inconnu flotte dans l'air. Explique Youenn.
- Restez là ! Ne bougez en aucun cas. Je vais essayer de trouver ce soi-disant loup... Annonce soudainement le fils du chef."
Pendant que mon ami et moi replongions une énième fois dans l'eau, Victor se défila à travers les arbres discrètement.
Je profite de l'absence du doyen du trio pour lancer un regard espiègle à l'attention de Youenn.
Trois. Deux. Un.
Je saute sur Youenn et le pousse dans l'eau.
"Venez vite ! J'ai démasqué l'être intrus : c'est un métamorphe loup blanc ! Je suis à la zone sud." Raisonne dans ma tête d'un ton inquiet la voix de Victor.
À l'expression de mon Youyou, j'en déduis que lui aussi a reçu le message.
Nous nous hâtons au lieu évoqué et atterrissons derrière le fameux loup blanc.
Il grogne sur Victor.
Sous le conseil de ce dernier, nous nous métamorphosons de notre forme animale.
Sûrement à cause du bruit de craquement d'os, l'intrus nous repéra et se tourna de sorte à ce qu'il nous voit tous les trois.
Victor nous rejoint et commence à dialoguer avec l'intrus via le lien de la pensée.
Il fit en sorte que nous entendions nous aussi.
"Qui es-tu, intrus ?" Questionne le fils du chef d'une voix autoritaire.
"Vous ignorez qui je suis, mais moi je sais qui vous êtes." Ricane le loup blanc sur un ton de défi.
"Présente toi !" Ordonna Victor.
"Et si je me transformais, me reconnaitriez vous peut-être..." Propose-t-il.
"Le ferais-tu ?" Se méfie notre ami.
"Non. Mais je ne suis pas si malpoli alors pour faire court, appelez-moi Leiv, septième fils du chef de la plus grande meute de Norvège." S'exclame-t-il.
"Bien Leiv. Que fais-tu France dans ce cas ?" Demande Victor.
"Longue histoire." Lance-t-il, mystérieusement.
"Alors que dirais-tu d'un séjour en notre village ?" Proposai-je, avec une idée derrière la tête
"Pourquoi pas." Réponds le loup, naïf.
"Eh bien, suis nous." Lachai-je.
Comme mes deux compagnons avaient l'air affolés, je leur fit parvenir mon plan.
Ils me complimentent de maligne.
J'eus l'envie de leur répondre : normal, je suis un renard.
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Merci d'avoir lu et à la revoyure !
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