Chapitre 40




La nuit passa et chacun de nos protagonistes préférés rêva de choses très différentes. Veuillez ici noter l'ironie. Ron et Harry rêvèrent de leur ami, tandis que Drago rêva de... Hermione. Et Hermione rêva -ou cauchemarda- d'elle même, devenue la risée de tous, car elle avait trop manqué de cours. La nuit passa trop rapidement pour les élèves, et le jour arriva. Drago fut le premier élève levé de Poudlard. Il vit, en mangeant, que en fin de compte il n'était pas le seul réveillé. Il remarqua qu'une conversation entre deux personnes qu'il ne reconnaissait pas immédiatement, portait sur sa personne.

- Tu penses que Malefoy pourrait être avec elle ?

-Je ne sais pas. Tu sais, il peut être borné quand il veut, mais elle est impure. Il ne se risquera pas à déshonorer sa famille et son honneur pour cette...

- Ton langage. Cela reste mon amie.

- Une amie que tu t'apprêtes à trahir... La voix marqua un temps d'arrêt, puit reprit, d'une voix suave, et que Drago eut du mal à entendre : On l'élimine donc ?

La voix masculine soupira, puis se tut pendant quelques instants. Son interlocuteur fit savoir son mécontentement en tapant du pied et en claquant la langue. Les deux bruits firent réagir l'homme, en même temps que les quelques élèves qui arrivaient dont leur regard convergeait vers le duo, qui commençait à être reconnu.

-Elle l'a surement ensorcelé, Drago a trop changé pour notre maison. Du monde vient. Donne ta réponse.

- Que proposes-tu ?

- On va aller lui rendre visite, avec en cadeau une bouteille... Tu devines que le contenu ne sera pas du jus de citrouille.

- Et ensuite ?

- Le temps qu'ils remontent jusqu'à nous, on aura passé nos examens, et on pourra partir vers de lointaines contrées. Tu reviendras voir ton ami le balafré, s'il veut de toi, plus tard, lorsque tout ceci sera oublié.

Drago vit du coin de l'œil le garçon hocher la tête, puis tous deux se relevèrent, rabattirent leur capuche sur la tête, et ils repartirent, chacun d'un côté de la Grande Salle. Drago jura. Il n'avait point vu leur visages, et selon leurs propos, un complot se tramait contre lui et Hermione. Sur le moment, il ne s'en soucia point, tout d'abord parce qu'il allait voir son Hermione, pleinement réveillée, donc apte à lui dire toute forme de rejet, et de deux, personne ne les atteindrait. Drago alla à l'infirmerie,  et salua à peine Madame Pomfresh, qui maugréa que de nos jours, les jeunes ne prenaient plus le temps de saluer les anciens, donateurs de leur patrimoine et de leur culture...  Drago ne prit point la peine d'ouïr ces simagrées, il préféra se diriger vers le lit de Hermione. Il s'assit à côté d'elle, et tira les rideaux. L'infirmière lui jeta un mauvais regard, mais il n'en tint pas compte. Elle avait les yeux fermés et respirait -logique, me direz-vous- -dites le- -allez !- calmement. Elle ne dormait pas. Enfin de compte, sa respiration s'était accélérée lorsqu'il s'était assis, et il l'avait vu papillonner.

- Joueuse.

- Ta gueule.

Drago appréciait leurs petites joutes enfantines.

- Tu as bien dormi ?

- Comme un bébé.

- Comme mon bébé, dit Drago d'une voix hautaine.

- Ne rêve pas trop.

- Hermione ?

- Oui ?

- Il faut qu'on parle.

- Jure ?

- Qui dit ça de nos jours ?

- Les 2001, dans les lycées.

- 'Connais pas. Drago s'arrêta de parler, puit reprit, en se triturant légèrement les doigts. Hermione, on doit parler de ce qui s'est passé.

- Parler de quoi ? De la façon donc tu m'as abandonné et rejeté ? Ou de là façon dont tu dis m'aimer, et à espérer que c'est réciproque alors que tu le sais très bien. Ouais, parlons en Drago Malefoy.

- Je n'avais pas le choix, fit Drago d'une voix cassée.

- On a toujours le choix. Tu as préféré l'honneur à tes sentiments.

- Je ne puis combiner les deux. Tu connais mes parents Hermione. J'aurais à peine le temps de te dire je t'aime, que nous serons tous deux morts.

- Tu m'aimes ?

- Je t'aime, assura le blond. Et toi, tu m'aimes ?

- Je t'aime, contre mon gré Oui.

Drago regarda l'horloge de l'infirmerie. Puis regarda Hermione. Qui comprit. L'heure. Toujours l'heure, toujours le temps. Jamais le temps.

- Vas-y. Reviens vite.

- Tu me fais congédier ? Sans meme un bisou de chance ?

- Parfaitement. Je te rappelle que personne n'est au courant.

- Justement. Si.

En voyant la mine déconfite de Hermione, Drago partir en courant, lui envoyant quelques bisous.

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⇨ holà ! Un chapitre plutôt joli :D je l'aime bien celui-là. J'espère que c'est votre cas aussi ?

⇨ je remarqués une baisse énorme de votes et de commentaires, dois-je m'en inquiéter ? Est-ce parce que l'histoire ne vous plait pas ? Ou est-ce parce que vous n'y pensez pas ?

⇨ dites moi tout. En attendant, je vous embrasse. ❤️

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