Chapitre 32
Soit ils s'aimaient en toute liberté sans se cacher, et ils craignaient de se faire tuer chaque heure, soit il se cachaient leur amour et vivaient ainsi. Jusqu'à ce que la guerre vienne. Jusqu'à ce que le bien la gagne. Il ne voulait faire souffrir Hermione et ne souhaitait plus souffrir encore pour les personnes qu'il aimait.
Il lui rétorqua après cette longue réflexion :
--------------------------------
- Il n'y a rien entre nous, et il n'y aura rien. Je...
Il hésita sur ces mots qui allaient détruire celle qu'il aimait, et qui allaient le dégoûter à jamais.
- Je joue avec toi depuis le début Granger. Ne crois pas que j'ai une once d'attention envers ta personne.
Hermione ne dit rien, se contenant de le regarder dans les yeux avant de baisser la tête honteusement, et regarda le sol d'un air triste.
- Tu ne mérites pas quelqu'un qui t'aime.
Ces mots arrachaient la gorge de Drago qui sentait les coups qu'il allait s'infliger. Il se leva et se dirigea à l'entrée de la tour.
Hermione se retourna et lui dit d'un air détruit et d'une voix brisée :
- Tu n'es qu'un salaud. Un sombre connard. Ne viens même plus m'adresser la parole. Ne cherche même pas à m'insulter. Tu le regretteras amèrement. Va t'en.
Drago fut touché, malgré le fait de savoir que les propos d'Hermione n'étaient pas sincères étant donné que ses propres propos ne l'étaient pas.
Il ne chercha pas à répondre et préféra partir laissant sa belle déprimer. Il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras et de la rassurer, mais leur amour était interdit. Il faisait ça pour son bien. Il n'avais pas passe le pied à la sortie qu'il entendait déjà Hermione pleurer, et cette perspective l'achetait définitivement. Décidément, il était vraiment un connard.
Hermione de son côté n'attendit pas qu'il parte pour sangloter en toute solitude. Elle avait tellement mal et se sentait lasse de tout. Elle était vide comme une coquille.
L'espace d'un instant elle y avait cru ! Elle avait cru qu'il l'aimait. Comment avait-elle pu le croire ? Elle n'était que Hermione Granger, le rat de bibliothèque sang de bourbe amie de Potter. Pourquoi cela lui faisait autant de mal ? Pourquoi la haine s'acharnait-elle sur elle ? Elle s'allongea par terre, enroulée dans sa cape et en position fœtale, sans manger, sur le sol dur et froid de la pierre.
-
Dans la Grande Salle, deux Gryffondor discutaient calmement.
- Tu sais où est Hermione ? Je ne l'ai plus vu après les cours et elle n'est pas venue dîner, demande le rouquin à son meilleur ami Harry Potter.
- Je n'en ai aucune idée. Peut être est elle malade.
- Ce qui m'arrangerait, c'est que Malefoy soit malade et qu'il soit remplacé par cet idiot de Erkman.
Les deux compères se retournèrent discrètement vers Malefoy qui avait l'air mal en point. En effet, sa chemise, son pull et le reste de son uniforme n'était pas aussi parfait que d'habitude, ses cheveux étaient à la limite d'en bataille et il avait des cernes effroyables.
- C'est bien parti pour, renchérit Harry, heureux à l'idée de ne pas jouer contre le Serpentard.
- On demandera aux filles de regarder si Hermione est dans son dortoir après déjeuner.
- Tu as raison Ron. Tiens, voilà Parvati.
En effet, la jeune indienne se dirigeait vers eux, montrant bien à qui voulait la voir sa nouvelle coiffure. Parvati était une jeune femme très gentille, mais qui ne donnait rien sans rien. Les Gryffondor l'avaient appris à leurs dépens au cours des années passées à fréquenter la brune.
- Bonjour Parvati ! Comment vas-tu ? Salua joyeusement Ronald.
- Ta nouvelle tête te rend très en beauté ! Renchérit Harry.
Parvati rosit de plaisir. Évidemment, même si la majorité des compliments à son égard étaient faux, les autres étaient sincères, elle le reconnaissait. Elle savait également que Harry et Ron étaient d'honnêtes gens.
- Salut les garçons ! Vous allez bien ? Merci beaucoup, je ne savais pas que vous alliez remarquer.
- Nous allons bien.
- Vous souhaitez quelque chose, leur demanda gentiment Parvati.
- On aimerait bien savoir si, par tout hasard tu aurais vu Hermione ?
La jeune indienne se mordit la lèvre et réfléchit.
- Non, je ne l'avais même pas vu dans son dortoir, son lit était parfaitement fait et je croyais qu'elle était avec vous.
- Mais où est-elle donc ? Commença à s'inquiéter Ron.
- Elle a disparu. Souffla Harry.
Ils se regardèrent horrifiés dans les yeux.
Ou était-elle ?
≫ ≫ ≫
⇨ holà ! Bien o bien ?
⇨ j'espère que ce chapitre vous aura plu, il est plus long que d'habitude !
⇨ dites moi vos avis en commentaires !
⇨ à plus ! bisous bisous ❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top