Chapitre vingt

ahhhhhhhhhh *explosion Michael Bay boooooom* ouais la terre va exploser j'ai mis à jour cette histoire, c'est pas normal  xDDD brefffouille, l'hisoire est bientôt finie alors je pense sincèrement enchaîner les chapitres dans les prochains jours.. :3 voilà bonne lecture! 

Le mariage à l'église avait été plus ennuyeux que je l'aurais cru à vrai dire. Même si l'environnement bucolique qu'offrait la campagne avait le don de me faire sourire, être face à un prêtre trop vieux pour lire les lignes de sa bible vite cela avait le don de m'énerver. De plus, lorsque nous avions prononcé nos vœux, il s'était mis à somnoler dans son coin et cela avait fait l'effet d'une bombe dans mon humeur qui n'était déjà pas très haute depuis la rencontre avec les journalistes à la sortie de chez moi. Et surtout, le soleil tapait si fort que j'avais transpiré dans mon costume et à la fin de la cérémonie, Jimin s'était exclamé qu'il devait faire des retouches sur mon maquillage et que je devais sécher ma chemise et ma veste car les auréoles sous les bras ce n'était pas acceptable du tout. C'est ainsi que plutôt que d'aller directement à la salle des fêtes, en fait avant les invités, pour voir si le buffet et orchestre étaient prêts, j'avais dû aller avec Jimin dans une loge où il m'avait intimé l'ordre de me déshabiller. Evidemment je m'étais débattu disant que je ne voulais pas qu'il me voit, pas même torse nu, et là il avait forcé la chose. Il m'avait lui-même retiré chemise, nœud papillon, et veste, pour aller les sécher.

A l'instant, je rumine cette cérémonie, alors que le petit roux dépose des tonnes de maquillage sur mon visage. Il redessine mes sourcils apparemment trop fins à son goût, tandis qu'à l'aide d'un talkie-walkie, je suis en contact avec l'organisateur de la salle des fêtes. Il me donne parfois des détails qui ont été ajoutés, par exemple il a demandé un second gâteau au vu du fait que nous allions être beaucoup. Ainsi, en plus de la pièce montée, nous avions une montagne de crème, composée de milliers de choux, qui allait apparaitre sur la table. Puis, il avait pris des précautions pour les enfants, et dès lors avait été installé des barrières autour du jardin central. En effet, la salle est disposée tout autour d'un jardin d'intérieur, que l'on m'avait caché depuis le début. En fait, nous n'avions pas réservé tout le complexe, juste un des trois côtés qui entourait le jardin, alors je n'avais pas réfléchi au fait qu'il puisse y avoir autre chose. En effet, si j'avais tout réservé j'aurai vu que le bâtiment était en forme de carré et qu'il entourait quelque chose. Mais cette fois il m'avait fait la surprise, et selon les dire des Namjoon au Talkie, le jardin était magnifique.

« Gloss rose pâle, ou rouge cerise?. »
« Jimin, je ne suis pas ici pour que tu me pomponne, tu dois penser à faire vite car je dois accueillir les invités. »
« Les invités attendront, tu dois d'abord penser à toi, en plus il y aura des caméras et tu dois être paaaarfait. »

Il vient de trouver l'argument qui fait mouche, les caméras me paralysaient et je me devais d'être parfait face à elles pour Namjoon. Alors je me laisse faire, et Jimin choisi le rouge cerise qui selon lui va faire ressortir ma couleur de peau. Bien que lui trouve ma peau à son goût, moi, j'ai le don de la détester, elle est trop blanche, trop translucide et surtout trop fragile au soleil. Mais cela semble plaire à ce drôle de coiffeur visagiste qui ne se contente plus de me maquiller, il se met maintenant à commenter mes tâches de rousseurs sur le haut des pommettes qu'il a décidé de remettre en valeur. Evidemment, je savais que j'en avais, mais elles étaient vraiment très discrètes et donc cela ne me gênait pas, mais là, les faire ressortir me gêne et donc je commence à repousser ses doigts, mais c'est trop tard le travail est fait. Ainsi, face au miroir j'ai un visage encore plus enfantin que d'habitude, comme si Namjoon venait de me sortir d'une crèche pour me mettre sur l'autel et m'épouser de force.

« Pas les taches de rousseur Jimin ! »
« File tu vas être en retard. »

Il me force à remettre mon costume, alors que je râle sans arrêt sur ce maquillage magnifique mais qui selon moi est contraire à ce qu'il faudrait, et lorsqu'il a fini je suis repoussé à l'extérieur. J'arrive donc directement dans la salle des fêtes où Namjoon patiente tranquillement assis sur une chaise, jouant sur son portable. C'est alors très prudemment que je m'approche de lui et lorsque je suis à sa hauteur il lève les yeux et semble totalement choqué. Il se redresse donc pour me faire face et lentement il vient caresser mes joues, sans effacer le maquillage.

« Il l'a fait, oh que j'aime ce Jimin... »
« Hein quoi ? »
« Les taches de rousseur. Elles te vont si bien que je lui ai demandé de les faire ressortir et là, c'est sublime. »

Mes joues se mettent à chauffer tandis qu'il me vole un baiser, collant ses lèvres de mon gloss. Dans un sens je lui en veux de ne pas m'avoir dit qu'il désirait un maquillage pareil, au moins j'aurais pu tenter de donner mon envie, mais dans un autre j'aime lui faire plaisir alors je décide de garder ce maquillage pour la soirée, ce n'est pas la mort.

Ma réflexion est soudainement coupée par mon mari qui fonce vers la porte d'entrée, me faisant signe de le rejoindre. Je prends alors place à l'entrée, qui mène apparemment au jardin, et lentement il ouvre la porte. Dès lors, des dizaines de flash nous éblouissent tandis qu'un videur trie les personnes autorisées à entrer. Ainsi, les premiers à aller prendre place, sont mon frère et son mari qui ne cessent de se moquer des journalistes qui bougent frénétiquement dans tous les sens pour avoir un bon angle pour leurs photos. Ensuite, entrent mes amis, et surtout les amis de Namjoon. Sa famille n'est pas venue pour lui, et cela m'attriste, mais nous savions qu'ils n'honoreraient pas mon mari de leur présence. Alors nous regardons les amis, et leurs compagnons entrer, saluant et remerciant ceux qui nous félicitent, et ce, jusqu'à ce qu'un énorme bouchon ne se fasse dans la file.

Un homme, grand, aux petits yeux noris et au visage fin, est là, il essaie de convaincre le videur de le laisser passer. Or, pour espérer entrer, il faut une invitation, et évidemment je ne me souviens pas avoir invité ce type. Son visage, ses manières, un peu tout chez lui me dit qu'il est étrange et donc je m'approche du videur pour lui dire qu'il faudrait le faire sortir. Or, je n'ai jamais le courage de couper les conversations et donc j'attends à leurs côtés, patientant le temps qu'il faut pour que l'homme arrête de parler.

« Il ne peut pas m'avoir envoyé d'invitation car il ne me connaît pas. Mais je dois entrer. »
« Sans invitation, l'entrée est proscrite. Avez-vous une carte de presse ? »
« Je ne suis pas un journaliste ! je suis son dernier parent. »
« Ecoutez, si vous étiez son père, il se serait embêté à vous donner une invitation. »
« Justement comment voulez-vous qu'il fasse alors qu'il ne sait pas qui est son vrai père ?! »
« S'il avait voulu le savoir il vous aurait recherché. »
« Moi, je l'ai cherché, et lorsque je l'ai vu à la télévision j'ai su que c'était lui. »

Soudainement le regard de l'homme se reporte sur moi et il reste sans voix. Pour ma part je continue de regarder le vigile pour savoir ce qu'il en pense tandis que les mots de l'homme mettent un certain temps à m'apparaître clair. Or, soudainement, je me tourne vers lui et commence à analyser ses traits à la vitesse de l'éclair. Je sais que ma mère avait eu un amant, et de sa tromperie était né un enfant, et pour mon malheur j'avais été cet enfant. Même que le fait que mon père biologique me recherche avait provoqué la mort de mes parents. Or, je n'avais rien pour prouver que cet homme était mon vrai père, mais le fait qu'il sache que j'avais un père biologique disparu m'avait fait quelque chose. Personne ne savait, pas même mon mari, et cet inconnu apparaissait et avait l'air de tout savoir sur moi.

J'approche lentement du vigile et lui fait signe de laisser passer l'homme. Celui-ci me lance un regard mi-triste mi-fasciné, tandis que je l'amène vers le jardin intérieur. Je n'arrive pas à le cacher, j'ai les larmes aux yeux, les mains tremblantes et surtout, l'affreux cauchemar de la mort de mes parents me revient aussi vite qu'un coup de tonnerre. Je me sens ébranlé, perdu et je vacille. Il me faut donc m'asseoir et dès que je trouve un banc au milieu des parterres et des voûtes de lilas, je m'y laisse tomber. Quelques secondes plus tard, l'homme se place à mes côtés et commence à se gratter la nuque. Il est silencieux et timide, un peu comme moi, tandis que je remarque qu'il a les mêmes doigts que moi. Ses jointures sont rondes alors que les phalanges sont fines. Les ongles sont drôlement bombés, comme les miens, et cela forme une petite main chétive comme je 'lai. Cet homme, a pour différence avec moi, sa taille principalement. Il est plutôt grand. Mais son corps est fin, ses épaules sont très étroites et son sourire légèrement tordu me rappelle celui que j'ai lorsque je suis gêné et que je ne trouve pas mes mots.

« Ta mère ne t'a jamais parlé de moi ? »
« Non, je... j'ai juste su que vous vouliez me voir lorsqu'elle perdit la vie. »
« Lorsque j'ai appris pour cet accident j'ai cru mourir avec elle. A son enterrement j'étais venu, j'espérais te voir à vrai dire, mais toi tu n'étais pas là. Tu devais être trop jeune alors ils t'ont gardé à l'intérieur de la maison, là où je ne pouvais te parler. Alors voilà, je t'ai cherché. Tu étais comme inaccessible toute ta vie. Tu as vécu jusqu'à ta majorité en compagnie de Hoseok qui n'avait aucunes idées du fait que je voulais te voir, et ensuite tu as vécu avec ton mari. Tu as disparu de Corée et là j'ai bien cru que ma seule descendance ne reviendrait jamais. Or, lorsque j'ai vu à la télé que tu revenais pour ton mariage, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai tenté le tout pour le tout... »

Un silence règne soudainement tandis que celui qui se prétend comme mon père, gratte nerveusement son pantalon droit. D'ailleurs pour l'occasion il s'est habillé d'un sublime costume trois pièces noir. Je ne doute qu'il a dû mettre beaucoup d'argent dans ce costume pour me rencontrer, et cela me fait chaud au cœur.

« Comment était ma mère? »
« Merveilleuse. Elle venait me voir le plus souvent possible pour me redonner le sourire. J'étais un de ses patients quand elle exerçait toujours son rôle d'infirmière à domicile. Grâce à elle, j'ai quitté ma dépression, j'ai même ré-appris à être heureux. Mais lorsqu'elle tomba enceinte, elle se mis à paniquer. Elle avait peur que l'enfant ne ressemble pas assez à sa famille et étrangement c'est ce qui est arrivé. Tu ne ressemblais tellement pas à ton père et ton frère que dès le début ton soi-disant père avait des doutes sur sa paternité. Ila a alors interdit à ta mère d'exercer à nouveau, et je ne l'ai plus vue. A ta naissance pourtant elle est venue me voir. J'ai pu te prendre dans mes bras, admirer la beauté de la création. Tu n'étais pas difficile à vivre d'ailleurs. Tu ne pleurais jamais, tu regardais simplement. Tu observais mon visage, tu posais tes doigts sur mes joues et ensuite tu t'endormais. Lorsque tu avais faim, tu ne faisais qu'agiter tes petites mains en l'air, pas de pleurs. La seule fois où je t'ai vu pleurer, c'est lorsque ta mère a dû te prendre et lorsque moi-même j'ai pleuré car je savais qu'il s'agissait d'un long au revoir, voire même un adieu. »

Une larme solitaire s'échappe de son œil droit et il s'empresse de l'essuyer, tandis que les miennes coulent depuis déjà longtemps. Mon maquille trace des sillons humides et sales sur ma peau, mais entendre parler de ma mère me fait cet effet infâme d'être un mauvais enfant, de ne pas l'avoir assez protégé. Je sais que j'étais trop jeune pour comprendre, mais j'aurais tout de même voulu être quelqu'un de plus présent pour elle.

« Ensuite, il y a eu cet affreux accident et tu avais failli être placé. J'ai remercié dieu mille fois pour avoir fait de ton frère un homme si courageux. Il t'a élevé et moi je pouvais toujours savoir si tu étais en bonne santé. En grandissant ensuite, tu es devenu un jeune homme magnifique. Tu as su affirmer ta personnalité, et tu as même épousé un grand auteur. Je suis on ne peut plus fier de toi. » il frissonne soudainement « j'ai toujours rêvé de dire ça à mon fils. »

Il rit un peu et sans m'en rendre compte je viens me blottir dans ses bras. Je pleure bruyamment et je ne peux m'empêcher de continuer, quant à lui, il caresse tendrement mon dos. Je me sens enivré de son parfum, de l'odeur de sa lessive, tandis que ses petits doigts viennent me rassurer en allant le long de ma colonne vertébrale. D'ailleurs, il a beau ne pas m'avoir beaucoup connu, il semble savoir comment me rassurer et au bout d'une à deux minutes je ne pleure déjà plus. Je me retrouve simplement face à lui, le nez rougit et les joues ravagées de larmes.

« Sèche tes larmes, c'est ton mariage, quel événement exceptionnel. »
« J'ai envie de croire à votre histoire mais j'ai peur que vous ne me mentiez. »

L'homme soupire soudainement et sort de sa veste un petit pendentif. Il l'ouvre ensuite et à l'intérieur il y a une photo de lui et ma mère, se serrant dans les bras alors qu'un bébé est dans les bras de l'homme.

« C'est toi... tu ne reconnais pas ton visage ? »

Je dois avouer que je reconnais ce bébé et alors la vérité m'apparaît. Je ne suis plus orphelin. Heureux et triste à la fois, je me jette dans ses bras et y reste longtemps. Il ne me repousse pas, il me serre au contraire, me murmurant quelques souvenirs en compagnie de ma mère et ce jusqu'à ce que Namjoon n'arrive et nous indique qu'il faut aller dans la salle des fêtes avec les invités. Cette histoire touchait à sa fin. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top